Discorsi, omelie, udienze, angelus e altri documenti

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+PetaloNero+
00venerdì 28 maggio 2010 15:48
LE UDIENZE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

S.E. il Sig. Comlanvi Théodore Loko, Ambasciatore del Benin presso la Santa Sede, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali;

Em.mo Card. Agostino Vallini, Vicario Generale di Sua Santità per la Diocesi di Roma;

Em.mo Card. Cláudio Hummes, Prefetto della Congregazione per il Clero.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

la Signora Renata Polverini, Presidente della Regione Lazio;

Partecipanti all’Assemblea Plenaria del Pontificio Consiglio della Pastorale per i Migranti e gli Itineranti.






RINUNCE E NOMINE


RINUNCIA DEL VESCOVO DI OUDTSHOORN (SUD AFRICA) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Oudtshoorn (Sud Africa), presentata da S.E. Mons. Edward Robert Adams, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo di Oudtshoorn (Sud Africa) il Rev.do Francisco Fortunato De Gouveia, del clero di Cape Town, Parroco di St. John the Evangelist a Fish Hoek.

Rev.do Francisco Fortunato De Gouveia

Il Rev.do Francisco Fortunato De Gouveia è nato l’11 giugno 1951 a Cape Town da genitori portoghesi. È cittadino sudafricano. Ha svolto gli studi primari presso la St. Agnes Primary, a Woodstock (1957-1965), e quelli secondari con i fratelli maristi, al St. Joseph (1966-1967). Nel 1969 è entrato nel Seminario Maggiore Nazionale di St. John Vianney (affiliato alla Pontificia Università Urbaniana), dove ha conseguito un Bachelor of Arts. Ha seguito anche un corso di Broadcasting a Dublino nel 1983, e successivamente ha compiuto gli studi di Spiritualità e Teologia Pastorale all’Università di Loyola, a Chicago, negli Stati Uniti (1990-1992). Ha ricevuto l’Ordinazione sacerdotale l’11 gennaio 1976 nella St. Agnes Church, a Woodstock, Arcidiocesi di Cape Town.

Ha poi ricoperto i seguenti ministeri: 1976-1981: Assistente parrocchiale a St. Paul, a Somerset West , e a St. Nicholas, Stellenbosh; 1981-1986: Parroco della Parrocchia di St. Paul, Somerset West; 1986-1990: Parroco di Saint Matthew, a Bonteheuwel; 1990-1992: Studi di Spiritualità e Teologia Pastorale all’Università di Loyola, a Chicago, negli Stati Uniti; 1992-1997: Rettore del Seminario Maggiore St. Francis Xavier a Cape Town; 1997-2004: Parroco di Our Lady of Perpetual Help, a Durbanville; 2004-2007: Parroco di St. Theresa, a Camps Bay;

2007-2009: Amministratore della Cattedrale; Dal 2009:Parroco di St. John the Evangelist, a Fish Hoek.
+PetaloNero+
00venerdì 28 maggio 2010 15:48
LE LETTERE CREDENZIALI DELL’AMBASCIATORE DEL BENIN PRESSO LA SANTA SEDE

Alle ore 11 di questa mattina, il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto in Udienza S.E. il Sig. Comlanvi Théodore Loko, Ambasciatore del Benin presso la Santa Sede, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali.

Pubblichiamo di seguito il discorso che il Papa ha rivolto al nuovo ambasciatore, nonché i cenni biografici essenziali di S.E. il Sig. Comlanvi Théodore Loko:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Monsieur l’Ambassadeur,

c’est avec plaisir que je vous accueille au début de votre mission près le Saint-Siège et je vous remercie pour les paroles courtoises que vous venez de m’adresser. Je vous saurais gré en retour de bien vouloir transmettre à Son Excellence Monsieur Thomas Boni Yayi, dont je n’oublie pas la visite, les vœux que je forme pour sa personne et pour l’accomplissement de sa haute mission au service du peuple béninois. Vous le remercierez aussi d’avoir voulu que le Bénin ait un Ambassadeur près le Saint-Siège résidant à Rome. J’apprécie ce geste qui souligne l’excellence des relations qui existent entre la République du Bénin et le Saint-Siège et la grande considération que porte le peuple béninois à l’Eglise catholique. Mes vœux vont également au Gouvernement et aux autres Autorités de votre pays et à tous les Béninois.

Dans votre discours, vous venez d’évoquer le regretté Cardinal Bernardin Gantin. Décédé il y a deux ans déjà, cet homme d’Eglise remarquable n’a pas été uniquement un noble fils de votre nation, mais également un authentique constructeur de ponts entre les cultures et les continents. Je suis certain que sa figure sera un exemple pour de nombreux Béninois, en particulier pour les plus jeunes. Son ministère ecclésial, quant à lui, stimulera les hommes et les femmes d’Eglise à accomplir un service généreux et toujours plus compétent pour le plus grand bien de votre cher pays, qui fêtera l’an prochain le 150° anniversaire de son évangélisation.

Il y a vingt ans, en février 1990, s’est réunie la Conférence des Forces vives de la Nation. Cet événement majeur - qui n’était pas uniquement politique, mais témoignait également de la relation intime entre la foi et son expression dans la vie publique du Bénin - a déterminé votre avenir et continue d’inspirer votre présent. Je demande à Dieu de bénir les efforts de tous ceux qui travaillent à l’édification d’une société érigée sur la justice et la paix, dans la reconnaissance des droits de toutes les composantes de la nation. La réalisation d’un tel idéal nécessite l’union fraternelle, l’amour de la justice et la valorisation du travail.

Protagonistes de leur propre destin, les Béninois sont invités à promouvoir une authentique fraternité. Celle-ci est une condition primordiale pour la paix sociale et un facteur de promotion humaine intégrale. Elle est une perle précieuse qu’il faut savoir conserver et cultiver en bannissant les divisions qui peuvent porter atteinte à l’unité de la nation et à l’harmonie au sein même des familles. Face à de telles déstabilisations possibles, les valeurs puisées dans votre patrimoine culturel seront une aide précieuse pour affermir leur identité et leur vocation propre. Parmi ces valeurs, je voudrais souligner particulièrement le respect du caractère sacré de la vie, dont il est nécessaire de tirer les conséquences face à tout ce qui y porte atteinte, notamment dans le cadre des législations. Expression concrète de l’égale dignité de tous les citoyens, la fraternité est un principe fondamental et une vertu basilaire pour réaliser une société authentiquement épanouie, car elle permet de valoriser toutes les potentialités humaines et spirituelles. La fraternité doit aussi conduire à la recherche de la justice dont l’absence est toujours cause de tensions sociales et entraine de nombreuses conséquences néfastes. « La paix est en danger quand l’homme se voit nier ce qui lui est dû en tant qu’homme, quand sa dignité n’est pas respectée et quand la coexistence n’est pas orientée vers le bien commun » (Compendium de la Doctrine sociale de l’Église, n. 494).

La recherche de l’intérêt personnel au détriment du bien commun sont un mal qui ronge lentement les institutions publiques, freinant ainsi le développement intégral de l’être humain. Les acteurs politiques, économiques et sociaux d’une nation sont comme sa ‘conscience vigilante’ qui garantit la transparence dans ses structures et l’éthique qui anime la vie de toute société. Ils doivent être justes. La justice accompagne toujours la fraternité. Elle constitue un facteur d’efficacité et d’équilibre social permettant aux Béninois de participer aux ressources humaines et naturelles, de vivre dignement et d’assurer l’avenir de leurs enfants.

Dans le développement d’une société, le travail tient une place de premier ordre. En effet, il est co-existentiel à la condition humaine (cf. idem, n. 256), car l’être humain se réalise pleinement par son travail. L’amour du travail l’ennoblit et crée une vraie symbiose entre les personnes, ainsi qu’entre l’être humain et les autres éléments de la création. En mettant en valeur le travail, l’homme peut pourvoir à ses besoins vitaux et peut contribuer à la construction d’une société prospère, juste et fraternelle. La devise du Bénin, Fraternité – Justice – Travail, est donc comme un véritable compendium de la charte d’une nation aux idéaux hautement humains. Leur mise en œuvre contribue aussi à élargir la solidarité aux autres nations. À cet égard, je désire adresser mes remerciements à tous les Béninois pour la fraternité active qu’ils ont démontrée pour le peuple haïtien lors du récent tremblement de terre.

Je désire saluer chaleureusement, par votre intermédiaire, la communauté catholique du Bénin et ses pasteurs. Je les encourage à être toujours davantage les témoins authentiques de la foi et de l’amour fraternel que le Christ nous enseigne. Je voudrais saluer aussi les efforts de tous, particulièrement des Autorités, pour consolider les relations de respect et d’estime réciproques entre les confessions religieuses de votre pays. La liberté religieuse ne peut que contribuer à enrichir la démocratie et à favoriser le développement.

Au moment où débute votre mission de premier Chef de Mission béninois, résidant à Rome, accrédité près le Saint-Siège, je vous offre, Monsieur l’Ambassadeur, mes vœux les meilleurs, vous assurant de la pleine disponibilité de mes collaborateurs pour vous apporter toute l’aide dont vous pourrez avoir besoin en vous acquittant de votre fonction. Je demande à Dieu de soutenir le peuple béninois et, bien volontiers, je vous accorde la Bénédiction apostolique, ainsi qu’à vos collaborateurs et à vos proches.

S.E. il Sig. Comlanvi Théodore Loko

Ambasciatore del Benin presso la Santa Sede

È nato ad Abomey Calavi il 20 aprile 1954.

È sposato ed ha due figli.

Laureato in diritto (Università d’Abomey Calavi, 1980), ha ottenuto un master in diplomazia (Università di Yaoundé, 1984) e si è specializzato in studi diplomatici (Università di Ginevra, 1986) ed in diritto internazionale (Università di Bruxelles, 1996).

Rappresentante del Benin a numerose Conferenze diplomatiche sul disarmo e la cultura della pace, è stato anche Consigliere internazionale presso la Fondazione internazionale del Diritto svizzero per il Controllo democratico delle Forze Armate (DCAF).

Docente e ricercatore di Diritto Pubblico e di Scienze Politiche (specializzato in Teoria di Stato, Stato di diritto e sicurezza umana) presso le Università nazionali del Benin (1987-2009).

Tra il 2002 e il 2004 ha ricoperto i seguenti incarichi: Direttore degli Affari giuridici e dei Diritti dell’uomo presso il Ministero degli Affari Esteri; Rappresentante del Benin all’Assemblea degli Stati membri dello Statuto di Roma (Corte penale internazionale); Consigliere speciale del Benin presso la Corte Internazionale di Giustizia (sul contenzioso per il confine Benin-Niger).

Nel 2004 è diventato Ambasciatore itinerante e Segretario permanente della "cellula d’analisi strategica" presso il Ministero degli Affari Esteri.

È autore di numerose pubblicazioni di Diritto pubblico e di Scienze politiche. È anche membro della Società francese di Diritto internazionale e della Corte permanente di arbitraggio.

Parla il francese, l’inglese e il tedesco, conosce l’italiano.
+PetaloNero+
00venerdì 28 maggio 2010 15:49
UDIENZA AI PARTECIPANTI ALL’ASSEMBLEA PLENARIA DEL PONTIFICIO CONSIGLIO DELLA PASTORALE PER I MIGRANTI E GLI ITINERANTI

Alle ore 12.15 di questa mattina, nella Sala Clementina del Palazzo Apostolico Vaticano, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza i partecipanti all’Assemblea Plenaria del Pontificio Consiglio della Pastorale per i Migranti e gli Itineranti sul tema: "Pastorale della mobilità umana oggi, nel contesto della corresponsabilità degli Stati e degli Organismi Internazionali".

Pubblichiamo di seguito il discorso che il Papa rivolge ai presenti:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Signori Cardinali,

enerati Fratelli nell’Episcopato e nel Sacerdozio,

cari fratelli e sorelle!

Con grande gioia vi accolgo in occasione della Sessione Plenaria del Pontificio Consiglio della Pastorale per i Migranti e gli Itineranti. Saluto il Presidente del Dicastero, Mons. Antonio Maria Vegliò, che ringrazio per le parole di lieta cordialità, il Segretario, i Membri, i Consultori e gli Officiali. A tutti rivolgo l'augurio di un proficuo lavoro.

Avete scelto come tema per questa Sessione quello della "Pastorale della mobilità umana oggi, nel contesto della corresponsabilità degli Stati e degli Organismi Internazionali". La circolazione delle persone è da tempo oggetto di convenzioni internazionali, che mirano a garantire la protezione dei diritti umani fondamentali e a combattere la discriminazione, la xenofobia e l’intolleranza. Si tratta di documenti che forniscono principi e tecniche di tutela sovranazionali.

E’ apprezzabile lo sforzo di costruire un sistema di norme condivise che contemplino i diritti e i doveri dello straniero, come pure quelli delle comunità di accoglienza, tenendo conto, in primo luogo, della dignità di ogni persona umana, creata da Dio a sua immagine e somiglianza (cfr Gen 1,26). Ovviamente, l'acquisizione di diritti va di pari passo con l'accoglienza di doveri. Tutti, infatti, godono di diritti e doveri non arbitrari, perché scaturiscono dalla stessa natura umana, come afferma l'Enciclica Pacem in terris del beato Papa Giovanni XXIII: "ogni essere umano è persona, cioè una natura dotata di intelligenza e di volontà libera; e quindi è soggetto di diritti e di doveri che scaturiscono immediatamente e simultaneamente dalla sua stessa natura: diritti e doveri che sono perciò universali, inviolabili, inalienabili" (n. 5). La responsabilità degli Stati e degli Organismi Internazionali, pertanto, si esplica specialmente nell'impegno di incidere su questioni che, fatte salve le competenze del legislatore nazionale, coinvolgono l'intera famiglia dei popoli, ed esigono una concertazione tra i Governi e gli Organismi più direttamente interessati. Penso a problematiche quali l'ingresso o l'allontanamento forzato dello straniero, la fruibilità dei beni della natura, della cultura e dell'arte, della scienza e della tecnica, che a tutti deve essere accessibile. Non si deve poi dimenticare l'importante ruolo di mediazione affinché le risoluzioni nazionali e internazionali, che promuovono il bene comune universale, trovino accoglienza presso le istanze locali e si ripercuotano nella vita quotidiana.

In tale contesto, gli ordinamenti a livello nazionale e internazionale che promuovono il bene comune ed il rispetto della persona incoraggiano la speranza e gli sforzi per il raggiungimento di un ordine sociale mondiale basato sulla pace, sulla fraternità e sulla cooperazione di tutti, nonostante la fase critica che le istituzioni internazionali stanno attraversando, impegnate a risolvere le questioni cruciali della sicurezza e dello sviluppo, a beneficio di tutti. È vero che, purtroppo, assistiamo al riemergere di istanze particolaristiche in alcune aree del mondo, ma è pure vero che ci sono latitanze ad assumere responsabilità che dovrebbero essere condivise. Inoltre, non si è ancora spento l'anelito di molti ad abbattere i muri che dividono e a stabilire ampie intese, anche mediante disposizioni legislative e prassi amministrative che favoriscano l’integrazione, il mutuo scambio e l’arricchimento reciproco. In effetti, prospettive di convivenza tra i popoli possono essere offerte tramite linee oculate e concertate per l’accoglienza e l’integrazione, consentendo occasioni di ingresso nella legalità, favorendo il giusto diritto al ricongiungimento familiare, all'asilo e al rifugio, compensando le necessarie misure restrittive e contrastando il deprecabile traffico di persone. Proprio qui le diverse organizzazioni a carattere internazionale, in cooperazione tra di loro e con gli Stati, possono fornire il loro peculiare apporto nel conciliare, con varie modalità, il riconoscimento dei diritti della persona e il principio di sovranità nazionale, con specifico riferimento alle esigenze della sicurezza, dell'ordine pubblico e del controllo delle frontiere.

I diritti fondamentali della persona possono essere il punto focale dell'impegno di corresponsabilità delle istituzioni nazionali e internazionali. Esso, poi, è strettamente legato all’"apertura alla vita, che è al centro del vero sviluppo", come ho ribadito nell'Enciclica Caritas in veritate (cfr n. 28), dove pure facevo appello agli Stati affinché promuovano politiche in favore della centralità e integrità della famiglia (cfr ibid., n. 44). D'altro canto, è evidente che l’apertura alla vita e i diritti della famiglia devono essere ribaditi nei diversi contesti, poiché "in una società in via di globalizzazione, il bene comune e l'impegno per esso non possono non assumere le dimensioni dell'intera famiglia umana, vale a dire della comunità dei popoli e delle Nazioni" (ibid., n. 7). L’avvenire delle nostre società poggia sull'incontro tra i popoli, sul dialogo tra le culture nel rispetto delle identità e delle legittime differenze. In questo scenario la famiglia mantiene il suo ruolo fondamentale. Perciò la Chiesa, con l’annuncio del Vangelo di Cristo in ogni settore dell’esistenza, porta avanti "l'impegno… a favore non solo dell'individuo migrante, ma anche della sua famiglia, luogo e risorsa della cultura della vita e fattore di integrazione di valori", come ho riaffermato nel Messaggio per la Giornata Mondiale del Migrante e del Rifugiato dell'anno 2006.

Cari fratelli e sorelle, spetta anche a voi sensibilizzare verso forme di corresponsabilità le Organizzazioni che si dedicano al mondo dei migranti e degli itineranti. Questo settore pastorale è legato a un fenomeno in continua espansione e, quindi, il vostro ruolo dovrà tradursi in risposte concrete di vicinanza e di accompagnamento pastorale delle persone, tenendo conto delle diverse situazioni locali. Su ciascuno di voi invoco la luce dello Spirito Santo e la materna protezione della Madonna, rinnovando il mio ringraziamento per il servizio che rendete alla Chiesa e alla società. L'ispirazione del Beato Giovanni Battista Scalabrini, definito "Padre dei migranti" dal Venerabile Giovanni Paolo II e di cui ricorderemo i 105 anni della nascita al cielo il prossimo 1° giugno, illumini la vostra azione a favore dei migranti e degli itineranti e vi sproni ad una carità sempre più attenta, che testimoni loro l’amore indefettibile di Dio. Da parte mia vi assicuro la preghiera, mentre di cuore vi benedico.
+PetaloNero+
00sabato 29 maggio 2010 00:27
Discorso del Papa al nuovo ambasciatore del Benin
Fratellanza e giustizia per l'equilibrio sociale



ROMA, venerdì, 28 maggio 2010 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito il discorso pronunciato questo venerdì da Benedetto XVI nel ricevere in udienza in Vaticano il signor Comlanvi Théodore Loko, nuovo ambasciatore del Benin presso la Santa Sede, per la presentazione delle Lettere credenziali.

* * *

Signor Ambasciatore,

È con piacere che la ricevo all'inizio della sua missione presso la Santa Sede e la ringrazio per le cortesi parole che mi ha appena rivolto. Le sarei grato se potesse trasmettere in cambio a Sua Eccellenza il Signor Thomas Boni Yayi, la cui visita non dimentico, i voti che formulo per la sua persona e per il compimento della sua alta missione al servizio del popolo del Benin. Lo ringrazi anche per aver voluto che il Benin avesse un Ambasciatore presso la Santa Sede residente a Roma. Apprezzo questo gesto che sottolinea le eccellenti relazioni che esistono fra la Repubblica del Benin e la Santa Sede e la grande considerazione in cui il suo popolo tiene la Chiesa Cattolica. I miei voti vanno anche al Governo e alle altre Autorità del suo Paese e a tutti i suoi abitanti.

Nel suo discorso lei ha ricordato il compianto Cardinale Bernardin Gantin. Scomparso già da due anni, questo importante uomo di Chiesa non è stato solo un nobile figlio della sua nazione, ma anche un autentico costruttore di ponti fra le culture e fra i continenti. Sono certo che la sua figura sarà un esempio per molti abitanti del Benin, in particolare per i più giovani. Il suo ministero ecclesiale stimolerà gli uomini e le donne di Chiesa a svolgere un servizio generoso e sempre più competente per il bene più grande del suo amato Paese, che il prossimo anno festeggerà il centocinquentesimo anniversario della sua evangelizzazione.

Venti anni fa, nel febbraio 1990, si riuniva la Conferenza delle Forze vive della Nazione. Questo importante evento — che non era solo politico, ma che testimoniava anche la relazione intima fra la fede e la sua espressione nella vita pubblica del Benin — ha determinato il vostro futuro e continua a ispirare il vostro presente. Chiedo a Dio di benedire gli sforzi di tutti coloro che lavorano all'edificazione di una società fondata sulla giustizia e sulla pace, nel riconoscimento dei diritti di tutte le componenti della nazione. Per la realizzazione di un simile ideale occorrono unione fraterna, amore per la giustizia e valorizzazione del lavoro.

Protagonisti del loro destino, gli abitanti del Benin sono invitati a promuovere un'autentica fratellanza. Quest'ultima è una condizione fondamentale per la pace sociale e un fattore di promozione umana integrale. È una perla preziosa che bisogna saper conservare e coltivare bandendo le divisioni che possono costituire una minaccia per l'unità della nazione e per l'armonia all'interno stesso delle famiglie. Dinanzi a tali possibili fattori di destabilizzazione, i valori attinti dal vostro patrimonio culturale saranno un aiuto prezioso per affermare la loro identità e la loro vocazione. Fra questi valori, vorrei sottolineare in particolare il rispetto del carattere sacro della vita, di cui è necessario tener conto dinanzi a tutto ciò che lo minaccia, in particolare nell'ambito delle legislazioni. Espressione concreta dell'uguale dignità di tutti i cittadini, la fratellanza è un principio fondamentale e una virtù basilare per costruire una società realmente sviluppata, poiché permette di valorizzare tutte le potenzialità umane e spirituali. La fratellanza deve anche condurre alla ricerca della giustizia, la cui assenza è sempre causa di tensioni sociali e comporta numerose conseguenze nefaste. «La pace è in pericolo quando all'uomo non è riconosciuto ciò che gli è dovuto in quanto uomo, quando non viene rispettata la sua dignità e quando la convivenza non è orientata verso il bene comune» (Compendio della Dottrina Sociale della Chiesa, n. 494).

La ricerca dell'interesse personale a detrimento del bene comune è un male che corrode lentamente le istituzioni, frenando così lo sviluppo integrale dell'essere umano. Gli attori politici, economici e sociali di una nazione sono la sua «coscienza che vigila», che garantisce la trasparenza nelle sue strutture e l'etica che anima la vita di ogni società. Essi devono essere giusti. La giustizia accompagna sempre la fratellanza. Costituisce un fattore di efficacia e di equilibrio sociale che permette agli abitanti del Benin di prendere parte alle risorse umane e naturali, di vivere degnamente e di assicurare il futuro dei propri figli.

Nello sviluppo di una società, il lavoro occupa un posto di prim'ordine. In effetti, è coesistenziale alla condizione umana (cfr. Ibidem, n. 256), poiché l'essere umano si realizza pienamente attraverso il lavoro. L'amore per il lavoro lo nobilita e crea una vera simbiosi fra le persone, come pure fra l'essere umano e gli altri elementi del creato. Valorizzando il lavoro, l'uomo può provvedere ai suoi bisogni vitali e può contribuire alla costruzione di una società prospera, giusta e fraterna. Il motto del Benin Fraternità — Giustizia — Lavoro, è dunque un vero compendio della carta di una nazione dagli alti ideali umani. La loro attuazione contribuisce anche ad estendere la solidarietà alle altre nazioni. A tale proposito, desidero porgere il mio ringraziamento a tutti gli abitanti del Benin per la fraternità attiva che hanno dimostrato per il popolo haitiano in occasione del recente terremoto.

Desidero salutare calorosamente, per mezzo di lei, la comunità cattolica del Benin e i suoi pastori. Li incoraggio a essere sempre più testimoni autentici della fede e dell'amore fraterno che Cristo ci insegna. Vorrei anche rendere omaggio agli sforzi di tutti, in particolare delle Autorità, per consolidare le relazioni di rispetto e di stima reciproche fra le confessioni religiose del vostro Paese. La libertà religiosa non può che contribuire ad arricchire la democrazia e a favorire lo sviluppo.

Nel momento in cui inizia la sua funzione di primo Capo Missione del Benin residente a Roma, accreditato presso la Santa Sede, formulo per lei, signor Ambasciatore, i miei voti migliori, assicurandola della piena disponibilità dei miei collaboratori a fornirle tutto l'aiuto di cui potrà aver bisogno nello svolgimento della sua funzione. Chiedo a Dio di sostenere il popolo del Benin e, di cuore, imparto la Benedizione Apostolica a lei, a suoi collaboratori e ai suoi familiari.


[L'OSSERVATORE ROMANO - Edizione quotidiana - del 29 maggio 2010]
+PetaloNero+
00sabato 29 maggio 2010 15:30
LE UDIENZE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

Em.mo Card. Giovanni Battista Re, Prefetto della Congregazione per i Vescovi;

Em.mo Card. Ivan Dias, Prefetto della Congregazione per l’Evangelizzazione dei Popoli.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

Partecipanti al Pellegrinaggio promosso dalla Diocesi di Macerata-Tolentino-Recanati-Cingoli-Treia, e dalle Diocesi delle Marche, in occasione del IV Centenario di Padre Matteo Ricci.





RINUNCE E NOMINE


NOMINA DEL COADIUTORE DI EL-OBEID (SUDAN)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Vescovo Coadiutore della diocesi di El-Obeid (Sudan) il Rev.do Michael Didi Adgum Mangoria, del clero di Khartoum, Rettore del St. Paul’s National Seminary di Khartoum.

Rev.do Michael Didi Adgum Mangoria

Il Rev.do Michael Didi Adgum Mangoria, è nato il 1° gennaio 1959 a Engoth, Diocesi di El-Obeid. Dopo le scuole primarie al St. Joseph Technical School di Khartoumha, e le secondarie al Comboni College di Khartoum e presso il St. Mary’s National Seminary a Nazaret-Wau, è entrato nel Seminario Minore di Khartoum. Ha poi continuato gli studi al St. Paul’s National Seminary di Busare-Wau (1985-1987), a Munuki-Juba (1987-1989) e a Khartoum (1989-1992). È stato ordinato a Khartoum il 10 maggio 1992 ed incardinato nella medesima Arcidiocesi. Inviato successivamente a Roma, si è laureato in Diritto Canonico nel 2001 presso la Pontificia Università Urbaniana.

Dopo l’Ordinazione ha ricoperto diversi incarichi: 1992-1997: Parroco di Santa Bakita a Jabarona per i displaced people; 1997-2001: Studi per la Laurea in Diritto Canonico presso la Pontificia Università Urbaniana; 2001-2008: Membro del Consiglio Presbiterale e del Collegio dei Consultori; dal 2004: Professore di Diritto Canonico e Membro del Sudan Inter-religious Council.

Dal 2008: Rettore del St. Paul’s Major Seminary.





RINUNCE E NOMINE (CONTINUAZIONE)


NOMINA DELL’INVIATO SPECIALE ALLE CELEBRAZIONI DEL IV CENTENARIO DEL BATTESIMO DEL GRAN CAPO MEMBERTOU (CHAPEL ISLAND, NOVA SCOTIA, ANTIGONISH, CANADA, 1° AGOSTO 2010)

Il Santo Padre ha nominato l’Em.mo Card. Marc Ouellet, P.S.S., Arcivescovo di Québec, Suo Inviato Speciale alle celebrazioni del IV Centenario del battesimo del Gran Capo Membertou, che avranno luogo a Chapel Island, Nova Scotia (diocesi di Antigonish, Canada) il 1° agosto 2010.
+PetaloNero+
00sabato 29 maggio 2010 15:31
UDIENZA AI PARTECIPANTI AL PELLEGRINAGGIO PROMOSSO DALLA DIOCESI DI MACERATA-TOLENTINO-RECANATI-CINGOLI-TREIA E DALLE DIOCESI DELLE MARCHE, IN OCCASIONE DEL IV CENTENARIO DI PADRE MATTEO RICCI

Alle ore 12.15 di questa mattina, nell’Aula Paolo VI, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza i partecipanti al Pellegrinaggio promosso dalla Diocesi di Macerata-Tolentino-Recanati-Cingoli-Treia, e dalle Diocesi delle Marche, in occasione del IV Centenario di Padre Matteo Ricci.

Pubblichiamo di seguito il discorso che il Papa rivolge ai presenti:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Signor Cardinale,

Venerati fratelli nell’Episcopato e nel Sacerdozio,
distinte Autorità,
cari fratelli e sorelle,

sono lieto di incontrarvi per ricordare il IV Centenario della morte di Padre Matteo Ricci, s.j. Saluto fraternamente il Vescovo di Macerata-Tolentino-Recanati-Cingoli-Treia, Mons. Claudio Giuliodori, che guida questo numeroso pellegrinaggio. Con lui saluto i Confratelli della Conferenza Episcopale marchigiana e le rispettive Diocesi, le Autorità civili, militari e accademiche; i sacerdoti, i seminaristi e gli studenti, ed anche i Pueri Cantores. Macerata è fiera di un cittadino, un religioso e un sacerdote così illustre! Saluto i Membri della Compagnia di Gesù, di cui fece parte P. Ricci, in particolare il Preposito Generale, P. Adolfo Nicolás, i loro amici e collaboratori e le istituzioni educative a loro legate. Un pensiero anche a tutti i Cinesi. 你 們 好! [Salve!]

L’11 maggio del 1610, a Pechino, terminava la vita terrena di questo grande missionario, vero protagonista dell’annuncio del Vangelo in Cina nell’era moderna dopo la prima evangelizzazione dell’Arcivescovo Giovanni da Montecorvino. Di quale stima fosse circondato nella capitale cinese e nella stessa corte imperiale ne è segno il privilegio straordinario che gli fu concesso, impensabile per uno straniero, di essere sepolto in terra cinese. Anche oggi è possibile venerare la sua tomba a Pechino, opportunamente restaurata dalle Autorità locali. Le molteplici iniziative promosse in Europa e in Cina per onorare P. Ricci, mostrano il vivo interesse che la sua opera continua a riscuotere nella Chiesa e in ambienti culturali diversi.

La storia delle missioni cattoliche comprende figure di grande statura per lo zelo e il coraggio di portare Cristo in terre nuove e lontane, ma P. Ricci è un caso singolare di felice sintesi fra l’annuncio del Vangelo e il dialogo con la cultura del popolo a cui lo si porta, un esempio di equilibrio tra chiarezza dottrinale e prudente azione pastorale. Non solo l’apprendimento profondo della lingua, ma anche l’assunzione dello stile di vita e degli usi delle classi colte cinesi, frutto di studio e di esercizio paziente e lungimirante, fecero sì che P. Ricci venisse accettato dai cinesi con rispetto e stima, non più come uno straniero, ma come il "Maestro del grande Occidente". Nel "Museo del Millennio" di Pechino solo due stranieri sono ricordati fra i grandi della storia della Cina: Marco Polo e P. Matteo Ricci.

L’opera di questo missionario presenta due versanti che non devono essere separati: l’inculturazione cinese dell’annuncio evangelico e la presentazione alla Cina della cultura e della scienza occidentali. Spesso gli aspetti scientifici hanno riscosso maggiore interesse, ma non bisogna dimenticare la prospettiva con cui P. Ricci è entrato in rapporto con il mondo e la cultura cinesi: un umanesimo che considera la persona inserita nel suo contesto, ne coltiva i valori morali e spirituali, cogliendo tutto ciò che di positivo si trova nella tradizione cinese e offrendo di arricchirlo con il contributo della cultura occidentale ma, soprattutto, con la sapienza e la verità di Cristo. P. Ricci non si reca in Cina per portarvi la scienza e la cultura dell’Occidente, ma per portarvi il Vangelo, per far conoscere Dio. Egli scrive: "Per più di vent’anni ogni mattina e ogni sera ho pregato in lacrime verso il Cielo. So che il Signore del Cielo ha pietà delle creature viventi e le perdona (…) La verità sul Signore del Cielo è già nei cuori degli uomini. Ma gli esseri umani non la comprendono immediatamente e, inoltre, non sono inclini a riflettere su una simile questione" (Il vero significato del "Signore del Cielo", Roma 2006, pp.69-70). Ed è proprio mentre porta il Vangelo, che P. Ricci trova nei suoi interlocutori la domanda di un confronto più ampio, così che l’incontro motivato dalla fede, diventa anche dialogo fra culture; un dialogo disinteressato, libero da mire di potere economico o politico, vissuto nell’amicizia, che fa dell’opera di P. Ricci e dei suoi discepoli uno dei punti più alti e felici nel rapporto fra la Cina e l’Occidente. Al riguardo, il "Trattato dell’amicizia" (1595), una delle sue prime e più note opere in cinese, è eloquente. Nel pensiero e nell’insegnamento di P. Ricci scienza, ragione e fede trovano una naturale sintesi: "Chi conosce il cielo e la terra - scrive nella prefazione alla terza edizione del mappamondo - può provare che Colui che governa il cielo e la terra è assolutamente buono, assolutamente grande e assolutamente uno. Gli ignoranti rigettano il Cielo, ma la scienza che non risale all’Imperatore del Cielo come alla prima causa, non è per niente scienza".

L’ammirazione verso P. Ricci non deve, però, far dimenticare il ruolo e l’influsso dei suoi interlocutori cinesi. Le scelte da lui compiute non dipendevano da una strategia astratta di inculturazione della fede, ma dall’insieme degli eventi, degli incontri e delle esperienze che andava facendo, per cui ciò che ha potuto realizzare è stato grazie anche all’incontro con i cinesi; un incontro vissuto in molti modi, ma approfonditosi attraverso il rapporto con alcuni amici e discepoli, specie i quattro celebri convertiti, "pilastri della nascente Chiesa cinese". Di questi il primo e più famoso è Xu Guangqi, nativo di Shanghai, letterato e scienziato, matematico, astronomo, studioso di agricoltura, giunto ai più alti gradi della burocrazia imperiale, uomo integro, di grande fede e vita cristiana, dedito al servizio del suo Paese, e che occupa un posto di rilievo nella storia della cultura cinese. E’ lui, ad esempio, a convincere e aiutare P. Ricci a tradurre in cinese gli "Elementi" di Euclide, opera fondamentale della geometria, o ad ottenere che l’Imperatore affidasse agli astronomi gesuiti la riforma del calendario cinese. Come è un altro degli studiosi cinesi convertiti al Cristianesimo – Li Zhizao - ad aiutare P. Ricci nella realizzazione delle ultime e più sviluppate edizioni del mappamondo, che avrebbe dato ai cinesi una nuova immagine del mondo. Egli descriveva P. Ricci con queste parole: "Io l’ho creduto un uomo singolare perché vive nel celibato, non briga le cariche, parla poco, ha una condotta regolata e questo tutti i giorni, coltiva la virtù di nascosto e serve Dio continuamente". E’ giusto dunque associare a P. Matteo Ricci anche i suoi grandi amici cinesi, che con lui condivisero l’esperienza di fede.

Cari fratelli e sorelle, il ricordo di questi uomini di Dio dediti al Vangelo e alla Chiesa, il loro esempio di fedeltà a Cristo, il profondo amore verso il popolo cinese, l’impegno di intelligenza e di studio, la loro vita virtuosa, siano occasione di preghiera per la Chiesa in Cina e per l’intero popolo cinese, come facciamo ogni anno, il 24 maggio, rivolgendoci a Maria Santissima, venerata nel celebre Santuario di Sheshan a Shanghai; e siano anche di stimolo ed incoraggiamento a vivere con intensità la fede cristiana, nel dialogo con le diverse culture, ma nella certezza che in Cristo si realizza il vero umanesimo, aperto a Dio, ricco di valori morali e spirituali e capace di rispondere ai desideri più profondi dell’animo umano. Anch’io, come P. Matteo Ricci, esprimo oggi la mia profonda stima al nobile popolo cinese e alla sua cultura millenaria, convinto che un loro rinnovato incontro con il Cristianesimo apporterà frutti abbondanti di bene, come allora favorì una pacifica convivenza tra i popoli. Grazie.
+PetaloNero+
00domenica 30 maggio 2010 15:32
LE PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS


Alle ore 12 di oggi il Santo Padre Benedetto XVI si affaccia alla finestra del suo studio nel Palazzo Apostolico Vaticano per recitare l’Angelus con i fedeli ed i pellegrini convenuti in Piazza San Pietro.

Queste le parole del Papa nell’introdurre la preghiera mariana:


PRIMA DELL’ANGELUS

Cari fratelli e sorelle!

Dopo il tempo pasquale, concluso domenica scorsa con la Pentecoste, la Liturgia è ritornata al "tempo ordinario". Ciò non vuol dire però che l’impegno dei cristiani debba diminuire, anzi, entrati nella vita divina mediante i Sacramenti, siamo chiamati quotidianamente ad essere aperti all’azione della Grazia, per progredire nell’amore verso Dio e il prossimo. L’odierna domenica della Santissima Trinità, in un certo senso, ricapitola la rivelazione di Dio avvenuta nei misteri pasquali: morte e risurrezione di Cristo, sua ascensione alla destra del Padre ed effusione dello Spirito Santo. La mente e il linguaggio umani sono inadeguati a spiegare la relazione esistente tra il Padre, il Figlio e lo Spirito Santo, e tuttavia i Padri della Chiesa hanno cercato di illustrare il mistero di Dio Uno e Trino vivendolo nella propria esistenza con profonda fede.

La Trinità divina, infatti, prende dimora in noi nel giorno del Battesimo: "Io ti battezzo – dice il ministro – nel nome del Padre e del Figlio e dello Spirito Santo". Il nome di Dio, nel quale siamo stati battezzati, noi lo ricordiamo ogni volta che tracciamo su noi stessi il segno della croce. Il teologo Romano Guardini, a proposito del segno della croce, osserva: "lo facciamo prima della preghiera, affinché … ci metta spiritualmente in ordine; concentri in Dio pensieri, cuore e volere; dopo la preghiera, affinché rimanga in noi quello che Dio ci ha donato … Esso abbraccia tutto l’essere, corpo e anima, … e tutto diviene consacrato nel nome del Dio uno e trino" (Lo spirito della liturgia. I santi segni, Brescia 2000, 125-126).

Nel segno della croce e nel nome del Dio vivente è, perciò, contenuto l’annuncio che genera la fede e ispira la preghiera. E, come nel vangelo Gesù promette agli Apostoli che "quando verrà lui, lo Spirito della verità, vi guiderà a tutta la verità" (Gv 16,13), così avviene nella liturgia domenicale, quando i sacerdoti dispensano, di settimana in settimana, il pane della Parola e dell’Eucaristia. Anche il santo Curato d’Ars lo ricordava ai suoi fedeli: "Chi ha accolto la vostra anima – diceva – al primo entrare nella vita? Il sacerdote. Chi la nutre per darle la forza di compiere il suo pellegrinaggio? Il sacerdote. Chi la preparerà a comparire innanzi a Dio, lavandola per l’ultima volta nel sangue di Gesù Cristo? … sempre il sacerdote" (Lettera di indizione dell’Anno Sacerdotale).

Cari amici, facciamo nostra la preghiera di sant’Ilario di Poitiers: "Conserva incontaminata questa fede retta che è in me e, fino al mio ultimo respiro, dammi ugualmente questa voce della mia coscienza, affinché io resti sempre fedele a ciò che ho professato nella mia rigenerazione, quando sono stato battezzato nel Padre, nel Figlio e nello Spirito Santo" (De Trinitate, XII, 57, CCL 62/A, 627). Invocando la Beata Vergine Maria, prima creatura pienamente inabitata dalla Santissima Trinità, domandiamo la sua protezione per proseguire bene il nostro pellegrinaggio terreno.



DOPO L’ANGELUS

Stamani, a Roma, nella Basilica di Santa Maria Maggiore, è stata celebrata la beatificazione di Maria Pierina De Micheli, Religiosa dell’Istituto delle Figlie dell’Immacolata Concezione di Buenos Aires. Giuseppina – questo il suo nome di Battesimo – nacque nel 1890 a Milano, in una famiglia profondamente religiosa, dove fiorirono diverse vocazioni al sacerdozio e alla vita consacrata. A 23 anni anche lei imboccò questa strada dedicandosi con passione al servizio educativo, in Argentina e in Italia. Il Signore le donò una straordinaria devozione al suo Santo Volto, che la sostenne sempre nelle prove e nella malattia. Morì nel 1945 e le sue spoglie riposano a Roma nell’Istituto "Spirito Santo".

Je salue cordialement les pèlerins francophones ! La Solennité de la Sainte Trinité nous rappelle que Dieu est Amour et qu’il nous appelle à une vie de communion avec Lui et entre nous. Puisse la Vierge Marie vous aider à contempler le mystère de la grandeur et de la beauté de notre Dieu et à reconnaître sa présence dans le prochain. Je recommande aussi à votre prière la Visite Apostolique que j’effectuerai très prochainement à Chypre. Bon dimanche à tous !

On this Trinity Sunday, I greet all the English-speaking pilgrims and visitors present at today’s Angelus. This week I am making an Apostolic Journey to Cyprus, to meet and pray with the Catholic and Orthodox faithful there and to consign the Instrumentum Laboris for the upcoming Special Assembly of the Synod of Bishops on the Middle East. I ask for your prayers for the peace and prosperity of all the people of Cyprus, as well as for the preparations for the Special Assembly. Upon each of you and your loved ones at home, I invoke the blessings of the most holy Trinity.

Gerne heiße ich am heutigen Dreifaltigkeitssonntag alle Pilger und Gäste aus den Ländern deutscher Sprache willkommen. Der Kern unseres christlichen Glaubens ist das Geheimnis der heiligsten Dreifaltigkeit. Gott offenbart sich als Vater, Sohn und Heiliger Geist, der alles erschaffen hat, erlöst und heiligt. Durch die Taufe auf den Namen des dreieinigen Gottes erhalten wir Anteil am Leben der göttlichen Dreifaltigkeit. Wir wollen dieser Gemeinschaft mit Gott stets treu bleiben und mithelfen, sein Reich der Gerechtigkeit, der Liebe und des Friedens aufzubauen. Von Herzen segne ich euch alle.

Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española que participan en esta oración mariana, en particular a los fieles de la Parroquia de Nuestra Señora de la Asunción, de Cieza. En la solemnidad de la Santísima Trinidad, os invito a bendecir, alabar y glorificar a Dios Padre, a su Hijo unigénito y al Espíritu Santo, por el inefable misterio de vida y comunión entre las Tres Personas Divinas, de única naturaleza e iguales en su dignidad. Que María Santísima sostenga y acompañe con su intercesión a la Iglesia, que vive para invocar el Santo Nombre de Dios, uno y trino. Feliz Domingo.

Pozdrawiam serdecznie Polaków. Szczególną modlitwą ogarniam wszystkich powodzian. Nasze trudne sprawy zawierzamy dzisiaj Trójcy Świętej. Niech Maryja, nasza Orędowniczka pomoże nam odczytać zamysły Bożej Opatrzności. Pamiętajmy słowa z Księgi Hioba: „Dobro przyjęliśmy z ręki Boga. Czemu zła przyjąć nie możemy?" (Hi 2,10). Wszystko jest objęte Bożym planem zbawienia. Niech Bóg w Trójcy Świętej umocni was i wam błogosławi.

[Saluto cordialmente tutti i Polacchi. Sono vicino con una speciale preghiera alle persone colpite dall’alluvione. Oggi affidiamo alla Santissima Trinità le nostre difficoltà. Maria che intercede per noi ci aiuti a leggere i disegni della Provvidenza di Dio. Teniamo presenti le parole del libro di Giobbe: "Se da Dio accettiamo il bene, perché non dovremmo accettare anche il male?" (Gb 2,10). Tutto è racchiuso nel piano divino della salvezza. Vi benedica e vi conforti Dio Uno e Trino.]

Infine, rivolgo con affetto il mio saluto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare al folto gruppo venuto da Pordenone per onorare la memoria del Cardinale Celso Costantini, del quale è stato presentato due giorni fa a Roma il volume del Diario, dal titolo Ai margini della guerra (1938-1947). Questa pubblicazione è di grande interesse storico. Il Cardinale Costantini, molto legato al Papa Pio XII, la scrisse quando era Segretario della Congregazione di Propaganda Fide. Il suo Diario testimonia l’immensa opera compiuta dalla Santa Sede in quegli anni drammatici per favorire la pace e soccorrere tutti i bisognosi. Saluto, inoltre, il Movimento dell’Amore Familiare che ha promosso alcuni incontri sulle radici cristiane della famiglia e della società, i fedeli provenienti da Sardagna di Trento, quelli di Lallio insieme con i loro amici tedeschi di Schöngeising, la Fondazione "Gigi Ghirotti" per i malati di tumore, l’Associazione Carabinieri da Firenze, i gruppi di ragazzi che hanno ricevuto la Cresima e le varie scolaresche. A tutti auguro una buona domenica.
+PetaloNero+
00lunedì 31 maggio 2010 16:03
RINUNCE E NOMINE



RINUNCIA DELL’ARCIVESCOVO DI BENIN CITY (NIGERIA)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale dell’arcidiocesi di Benin City (Nigeria), presentata da S.E. Mons. Richard Anthony Burke, S.P.S., in conformità al can. 401 § 2 del Codice di Diritto Canonico.



RINUNCIA DI AUSILIARE DI MÜNSTER (GERMANIA) E NOMINA DI NUOVI AUSILIARI

Il Santo Padre ha accettato la rinuncia all’ufficio di Vescovo Ausiliare della diocesi di Münster (Germania), presentata da S.E. Mons. Heinrich Janssen, in conformità ai canoni 411 e 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Ausiliari della diocesi di Münster (Germania):

- il Rev.do Sacerdote Dieter Geerlings, del clero della medesima diocesi, finora Presidente della Caritas diocesana e Canonico del Capitolo Cattedrale di Münster, assegnandogli la sede titolare vescovile di Tacape;

- il Rev.do Sacerdote Christoph Hegge, del clero della medesima diocesi, finora Pro-Vicario Generale, Responsabile dell’Ufficio per la Vita consacrata e Canonico del Capitolo cattedrale di Münster, assegnandogli la sede titolare vescovile di Sicilibba,

- il Rev.do Sacerdote Wilfried Theising, del clero della medesima diocesi, finora Prevosto e Decano a Borken, assegnandogli la sede titolare vescovile di Mina.

Rev.do Dieter Geerlings

Il Rev.do Dieter Geerlings è nato il 15 luglio 1947 a Emmerich (diocesi di Münster). Ha compiuto gli studi filosofici e teologici a Münster.

È stato ordinato sacerdote il 20 maggio 1973 per la diocesi di Münster.

Dal 1973 al 1977 ha svolto il sacro ministero come vice-parroco nella parrocchia di S. Giorgio a Bocholt, e dal 1977 al 1979 nella parrocchia di S. Willibrordo a Kleve. Dal 1979 al 1984 è stato cappellano diocesano della "Katholische Junge Gemeinde" (KJG) e dal 1980 al 1984 anche vicario parrocchiale a Herten, S. Martino.

Dal 1984 al 1988 è stato vicario regionale per la regione della Bassa Renania.

Nel 1988 è stato nominato Presidente della Caritas diocesana di Münster. Dal 1995 è anche Canonico del Capitolo Cattedrale.

Rev.do Christoph Hegge

Il Rev.do Christoph Hegge è nato a Rheine (diocesi di Münster) il 15 agosto 1962. Ha compiuto gli studi filosofici e teologici presso la Pontificia Università Gregoriana come alunno del Pontificio Collegio Germanico-Ungarico.

È stato ordinato sacerdote il 10 ottobre 1988 a Roma per la diocesi di Münster.

Dal 1989 al 1991 ha ricoperto l’incarico di vice-parroco ad Alpen.

Nel 1991 ha ripreso gli studi presso la Pontificia Università Gregoriana conseguendo il dottorato in Diritto Canonico.

Dal 1996 al 1999 è stato segretario particolare dell’allora Vescovo di Münster S.E. Mons. Reinhard Lettmann.

Nel 1999 è stato nominato Pro-Vicario Generale e Responabile dell’Ufficio per la Vita consacrata della Curia diocesana.

Dal 2004 è anche Canonico del Capitolo Cattedrale.

Rev.do Wilfried Theising

Il Rev.do Wilfried Theising è nato il 20 settembre 1962 a Wettringen (diocesi di Münster). Ha compiuto gli studi filosofici e teologici a Münster e a Wien.

È stato ordinato sacerdote il 14 maggio 1989 per la diocesi di Münster.

Dal 1989 al 1993 ha svolto il sacro ministero come vice-parroco nella parrocchia di S. Stefano a Beckum e dal 1994 al 1997 nella parrocchia del Sacro Cuore e in quella di S. Elisabetta a Münster.

Dal 1997 al 2003 è stato parroco di Metelen.

Dal 2003 è prevosto e decano a Borken.



NOMINA DELL’ARCIVESCOVO METROPOLITA DI CAPE COAST (GHANA)

Il Santo Padre ha nominato Arcivescovo Metropolita di Cape Coast (Ghana) S.E. Mons. Matthias Kobena Nketsiah, finora Vescovo titolare di Abaradira e Ausiliare della medesima arcidiocesi.



NOMINA DEL VESCOVO DI NAMUR (BELGIO)

Il Papa ha nominato Vescovo di Namur (Belgio) S.E. Mons. Rémy Victor Vancottem, finora Vescovo titolare di Unizabira ed Ausiliare di Malines-Bruxelles.

S.E. Mons. Rémy Victor Vancottem

S.E. Mons. Rémy Victor Vancottem è nato il 25 luglio 1943 a Tubise, nel Brabante Vallone (arcidiocesi di Malines-Bruxelles). Ha fatto i primi studi per essere insegnante, li ha poi completati con quelli di filosofia e di teologia al Seminario Maggiore di Malines. Ha frequentato l’Università Cattolica di Lovanio, dove ha conseguito la licenza in psicologia, specializzandosi poi a Parigi.

È stato ordinato sacerdote il 27 giugno 1969 per l’arcidiocesi di Malines-Bruxelles.

Nel settembre 1974 è divenuto membro della direzione del Seminario Maggiore a Bruxelles, responsabile dell’équipe per la formazione continua del clero a Bruxelles e nel Brabante Vallone, e fondatore e corresponsabile del gruppo ANIME (associazione per la formazione dei laici all’apostolato a Bruxelles e nel Brabante Vallone).

Eletto alla sede titolare di Unizibira il 15 febbraio 1982 e consacrato il 21 marzo successivo, è diventato Ausiliare di Malines-Bruxelles con l’incarico di Vicario generale per il Brabante Vallone.

+PetaloNero+
00martedì 1 giugno 2010 15:51
AVVISO DELL’UFFICIO DELLE CELEBRAZIONI LITURGICHE


SOLENNITÀ DEL SACRATISSIMO CUORE DI GESÙ - CONCLUSIONE DELL’ANNO SACERDOTALE


Giovedì 10 giugno 2010, vigilia della Solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù, il Santo Padre Benedetto XVI, in occasione della Conclusione dell’Anno Sacerdotale, parteciperà alla Veglia in Piazza San Pietro, che avrà inizio alle ore 20.30 e si concluderà con l’esposizione, l’adorazione e la benedizione eucaristica.

Venerdì 11 giugno 2010, Solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù, alle ore 10, il Santo Padre Benedetto XVI presiederà la concelebrazione della Santa Messa sul Sagrato della Basilica Vaticana con gli Em.mi Cardinali, gli Ecc.mi Arcivescovi e Vescovi e tutti i sacerdoti presenti a Roma.
+PetaloNero+
00martedì 1 giugno 2010 15:54
Parole del Papa a conclusione del mese di maggio in Vaticano


CITTA’ DEL VATICANO, martedì, 1 giugno 2010 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito le parole pronunciate lunedì sera da Benedetto XVI in occasione della tradizionale processione con la recita del Santo Rosario, nei Giardini vaticani, a conclusione del mese mariano.

* * *

Cari fratelli e sorelle!

Con grande gioia mi unisco a voi, al termine di questo tradizionale incontro di preghiera, che conclude il mese di Maggio in Vaticano. Con riferimento alla liturgia odierna, vogliamo contemplare Maria Santissima nel mistero della sua Visitazione. Nella Vergine Maria che va a visitare la parente Elisabetta riconosciamo l’esempio più limpido e il significato più vero del nostro cammino di credenti e del cammino della Chiesa stessa. La Chiesa è per sua natura missionaria, è chiamata ad annunciare il Vangelo dappertutto e sempre, a trasmettere la fede ad ogni uomo e donna, e in ogni cultura.

«In quei giorni – scrive l’evangelista san Luca – Maria si alzò e andò in fretta verso la regione montuosa, in una città di Giuda» (Lc 1,39). Quello di Maria è un autentico viaggio missionario. È un viaggio che la conduce lontano da casa, la spinge nel mondo, in luoghi estranei alle sue abitudini quotidiane, la fa arrivare, in un certo senso, sino ai confini da lei raggiungibili. Sta proprio qui, anche per tutti noi, il segreto della nostra vita di uomini e di cristiani. La nostra, come singoli e come Chiesa, è un’esistenza proiettata al di fuori di noi. Come era già avvenuto per Abramo, ci è chiesto di uscire da noi stessi, dai luoghi delle nostre sicurezze, per andare verso gli altri, in luoghi e ambiti diversi. È il Signore che ce lo chiede: «Riceverete la forza dallo Spirito Santo che scenderà su di voi, e di me sarete testimoni… fino ai confini della terra» (At 1,8). Ed è sempre il Signore che, in questo cammino, ci mette accanto Maria quale compagna di viaggio e madre premurosa. Ella ci rassicura, perché ci ricorda che con noi c’è sempre il Figlio suo Gesù, secondo quanto ha promesso: «io sono con voi tutti i giorni, fino alla fine del mondo» (Mt 28,20).

L’evangelista annota che «Maria rimase con lei (con la parente Elisabetta) circa tre mesi» (Lc 1,56). Queste semplici parole dicono lo scopo più immediato del viaggio di Maria. Aveva saputo dall’Angelo che Elisabetta aspettava un figlio e che era già al sesto mese (cfr Lc 1,36). Ma Elisabetta era anziana e la vicinanza di Maria, ancora molto giovane, poteva esserle utile. Per questo Maria la raggiunge e rimane con lei circa tre mesi, per offrirle quella vicinanza affettuosa, quell’aiuto concreto e tutti quei servizi quotidiani di cui aveva bisogno. Elisabetta diventa così il simbolo di tante persone anziane e malate, anzi, di tutte le persone bisognose di aiuto e di amore. E quante ce ne sono anche oggi nelle nostre famiglie, nelle nostre comunità, nelle nostre città! E Maria – che si era definita «la serva del Signore» (Lc 1,38) – si fa serva degli uomini. Più precisamente, serve il Signore che incontra nei fratelli.

La carità di Maria, però, non si ferma all’aiuto concreto, ma raggiunge il suo vertice nel donare Gesù stesso, nel "farlo incontrare". È ancora san Luca a sottolinearlo: «Appena Elisabetta ebbe udito il saluto di Maria, il bambino sussultò nel suo grembo» (Lc 1,41). Siamo così al cuore e al culmine della missione evangelizzatrice. Siamo al significato più vero e allo scopo più genuino di ogni cammino missionario: donare agli uomini il Vangelo vivente e personale, che è lo stesso Signore Gesù. E quella di Gesù è una comunicazione e una donazione che – come attesta Elisabetta – riempie il cuore di gioia: «Ecco, appena il tuo saluto è giunto ai miei orecchi, il bambino ha sussultato di gioia nel mio grembo» (Lc 1,44). Gesù è il vero e unico tesoro che noi abbiamo da dare all’umanità. È di Lui che gli uomini e le donne del nostro tempo hanno profonda nostalgia, anche quando sembrano ignorarlo o rifiutarlo. È di Lui che hanno grande bisogno la società in cui viviamo, l’Europa, il mondo intero.

A noi è affidata questa straordinaria responsabilità. Viviamola con gioia e con impegno, perché la nostra sia davvero una civiltà in cui regnano la verità, la giustizia, la libertà e l’amore, pilastri fondamentali e insostituibili di una vera convivenza ordinata e pacifica. Viviamo questa responsabilità rimanendo assidui nell’ascolto della Parola di Dio, nell’unione fraterna, nella frazione del pane e nelle preghiere (cfr At 2,42). Sia questa la grazia che insieme questa sera domandiamo alla Vergine Santissima. A voi tutti la mia benedizione.

[© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana]
+PetaloNero+
00mercoledì 2 giugno 2010 15:33
TELEGRAMMA DI CORDOGLIO DEL SANTO PADRE PER LE VITTIME DELL’URAGANO IN GUATEMALA

Pubblichiamo di seguito il telegramma di cordoglio per le vittime dell’uragano che ha sconvolto il Guatemala, inviato dal Santo Padre Benedetto XVI, tramite il Cardinale Segretario di Stato Tarcisio Bertone, al Nunzio Apostolico nel Paese, S.E. Mons. Paul Richard Gallagher:


TELEGRAMMA DEL SANTO PADRE

SU SANTIDAD BENEDICTO XVI, PROFUNDAMENTE APENADO AL CONOCER LOS DESASTRES NATURALES QUE ESTÁN AFECTANDO A ESA AMADA NACIÓN, OCASIONANDO VÍCTIMAS, HERIDOS Y NUMEROSOS DAÑOS MATERIALES, Y DEJANDO SIN HOGAR A MUCHAS FAMILIAS, OFRECE FERVIENTES SUFRAGIOS POR EL ETERNO DESCANSO DE LOS FALLECIDOS, A LA VEZ QUE PIDE AL SEÑOR CONCEDA SU CONSUELO A QUIENES SUFREN LAS GRAVES DESGRACIAS E INCREMENTE EN LA COMUNIDAD CRISTIANA SENTIMIENTOS DE ARDIENTE CARIDAD, PARA COLABORAR EN LA RECONSTRUCCIÓN DE LAS ZONAS DEVASTADAS. ASÍ MISMO, EXHORTA A LA COMUNIDAD INTERNACIONAL, A LAS INSTITUCIONES NACIONALES Y A TODOS LOS HOMBRES DE BUENA VOLUNTAD A QUE, MOVIDOS POR LA SOLIDARIDAD FRATERNA, PRESTEN UNA AYUDA EFICAZ A ESE PAÍS PARA SUPERAR ESTOS DIFÍCILES MOMENTOS.

EL SUMO PONTÍFICE, ADEMÁS, DESEA HACER LLEGAR SU SENTIDO PÉSAME A LOS FAMILIARES DE LOS DIFUNTOS Y SU PATERNA SOLICITUD Y CERCANÍA ESPIRITUAL A LOS HERIDOS Y DAMNIFICADOS, A LOS QUE IMPARTE DE CORAZÓN LA CONFORTADORA BENDICIÓN APOSTÓLICA, COMO SIGNO DE AFECTO AL QUERIDO PUEBLO GUATEMALTECO, TAN PRESENTE EN SU CORAZÓN DE PASTOR DE LA IGLESIA UNIVERSAL.

CARDENAL TARCISIO BERTONE

SECRETARIO DE ESTADO DE SU SANTIDAD
+PetaloNero+
00mercoledì 2 giugno 2010 15:34
L’UDIENZA GENERALE


L’Udienza Generale di questa mattina si è svolta alle ore 10.30 in Piazza San Pietro dove il Santo Padre ha incontrato gruppi di pellegrini e di fedeli giunti dall’Italia e da ogni parte del mondo.

Nel discorso in lingua italiana, il Papa, riprendendo il ciclo di catechesi sui grandi teologi del Medioevo, si è soffermato sulla figura di San Tommaso d’Aquino.

Dopo aver riassunto la Sua catechesi in diverse lingue, il Santo Padre Benedetto XVI ha rivolto particolari espressioni di saluto ai gruppi di fedeli presenti. Quindi ha pronunciato un appello per la pace e la ripresa del dialogo nei territori della Striscia di Gaza, dopo le tragiche vicende dei giorni passati.

L’Udienza Generale si è conclusa con il canto del Pater Noster e la Benedizione Apostolica impartita insieme ai Vescovi presenti.


CATECHESI DEL SANTO PADRE IN LINGUA ITALIANA

Cari fratelli e sorelle,

dopo alcune catechesi sul sacerdozio e i miei ultimi viaggi, ritorniamo oggi al nostro tema principale, alla meditazione cioè di alcuni grandi pensatori del Medio Evo. Avevamo visto ultimamente la grande figura di san Bonaventura, francescano, e oggi vorrei parlare di colui che la Chiesa chiama il Doctor communis: cioè san Tommaso d’Aquino. Il mio venerato Predecessore, il Papa Giovanni Paolo II, nella sua Enciclica Fides et ratio ha ricordato che san Tommaso "è sempre stato proposto dalla Chiesa come maestro di pensiero e modello del retto modo di fare teologia" (n. 43). Non sorprende che, dopo sant’Agostino, tra gli scrittori ecclesiastici menzionati nel Catechismo della Chiesa Cattolica, san Tommaso venga citato più di ogni altro, per ben sessantuno volte! Egli è stato chiamato anche il Doctor Angelicus, forse per le sue virtù, in particolare la sublimità del pensiero e la purezza della vita.

Tommaso nacque tra il 1224 e il 1225 nel castello che la sua famiglia, nobile e facoltosa, possedeva a Roccasecca, nei pressi di Aquino, vicino alla celebre abbazia di Montecassino, dove fu inviato dai genitori per ricevere i primi elementi della sua istruzione. Qualche anno dopo si trasferì nella capitale del Regno di Sicilia, Napoli, dove Federico II aveva fondato una prestigiosa Università. In essa veniva insegnato, senza le limitazioni vigenti altrove, il pensiero del filosofo greco Aristotele, al quale il giovane Tommaso venne introdotto, e di cui intuì subito il grande valore. Ma soprattutto, in quegli anni trascorsi a Napoli, nacque la sua vocazione domenicana. Tommaso fu infatti attratto dall’ideale dell’Ordine fondato non molti anni prima da san Domenico. Tuttavia, quando rivestì l’abito domenicano, la sua famiglia si oppose a questa scelta, ed egli fu costretto a lasciare il convento e a trascorrere qualche tempo in famiglia.

Nel 1245, ormai maggiorenne, poté riprendere il suo cammino di risposta alla chiamata di Dio. Fu inviato a Parigi per studiare teologia sotto la guida di un altro santo, Alberto Magno, sul quale ho parlato recentemente. Alberto e Tommaso strinsero una vera e profonda amicizia e impararono a stimarsi e a volersi bene, al punto che Alberto volle che il suo discepolo lo seguisse anche a Colonia, dove egli era stato inviato dai Superiori dell’Ordine a fondare uno studio teologico. Tommaso prese allora contatto con tutte le opere di Aristotele e dei suoi commentatori arabi, che Alberto illustrava e spiegava.

In quel periodo, la cultura del mondo latino era stata profondamente stimolata dall’incontro con le opere di Aristotele, che erano rimaste ignote per molto tempo. Si trattava di scritti sulla natura della conoscenza, sulle scienze naturali, sulla metafisica, sull’anima e sull’etica, ricchi di informazioni e di intuizioni che apparivano valide e convincenti. Era tutta una visione completa del mondo sviluppata senza e prima di Cristo, con la pura ragione, e sembrava imporsi alla ragione come "la" visione stessa; era, quindi, un incredibile fascino per i giovani vedere e conoscere questa filosofia. Molti accolsero con entusiasmo, anzi con entusiasmo acritico, questo enorme bagaglio del sapere antico, che sembrava poter rinnovare vantaggiosamente la cultura, aprire totalmente nuovi orizzonti. Altri, però, temevano che il pensiero pagano di Aristotele fosse in opposizione alla fede cristiana, e si rifiutavano di studiarlo. Si incontrarono due culture: la cultura pre-cristiana di Aristotele, con la sua radicale razionalità, e la classica cultura cristiana. Certi ambienti erano condotti al rifiuto di Aristotele anche dalla presentazione che di tale filosofo era stata fatta dai commentatori arabi Avicenna e Averroè. Infatti, furono essi ad aver trasmesso al mondo latino la filosofia aristotelica. Per esempio, questi commentatori avevano insegnato che gli uomini non dispongono di un’intelligenza personale, ma che vi è un unico intelletto universale, una sostanza spirituale comune a tutti, che opera in tutti come "unica": quindi una depersonalizzazione dell'uomo. Un altro punto discutibile veicolato dai commentatori arabi era quello secondo il quale il mondo è eterno come Dio. Si scatenarono comprensibilmente dispute a non finire nel mondo universitario e in quello ecclesiastico. La filosofia aristotelica si andava diffondendo addirittura tra la gente semplice.

Tommaso d’Aquino, alla scuola di Alberto Magno, svolse un’operazione di fondamentale importanza per la storia della filosofia e della teologia, direi per la storia della cultura: studiò a fondo Aristotele e i suoi interpreti, procurandosi nuove traduzioni latine dei testi originali in greco. Così non si appoggiava più solo ai commentatori arabi, ma poteva leggere personalmente i testi originali, e commentò gran parte delle opere aristoteliche, distinguendovi ciò che era valido da ciò che era dubbio o da rifiutare del tutto, mostrando la consonanza con i dati della Rivelazione cristiana e utilizzando largamente e acutamente il pensiero aristotelico nell’esposizione degli scritti teologici che compose. In definitiva, Tommaso d’Aquino mostrò che tra fede cristiana e ragione sussiste una naturale armonia. E questa è stata la grande opera di Tommaso, che in quel momento di scontro tra due culture - quel momento nel quale sembrava che la fede dovesse arrendersi davanti alla ragione - ha mostrato che esse vanno insieme, che quanto appariva ragione non compatibile con la fede non era ragione, e quanto appariva fede non era fede, in quanto opposta alla vera razionalità; così egli ha creato una nuova sintesi, che ha formato la cultura dei secoli seguenti.

Per le sue eccellenti doti intellettuali, Tommaso fu richiamato a Parigi come professore di teologia sulla cattedra domenicana. Qui iniziò anche la sua produzione letteraria, che proseguì fino alla morte, e che ha del prodigioso: commenti alla Sacra Scrittura, perché il professore di teologia era soprattutto interprete della Scrittura, commenti agli scritti di Aristotele, opere sistematiche poderose, tra cui eccelle la Summa Theologiae, trattati e discorsi su vari argomenti. Per la composizione dei suoi scritti, era coadiuvato da alcuni segretari, tra i quali il confratello Reginaldo di Piperno, che lo seguì fedelmente e al quale fu legato da fraterna e sincera amicizia, caratterizzata da una grande confidenza e fiducia. È questa una caratteristica dei santi: coltivano l’amicizia, perché essa è una delle manifestazioni più nobili del cuore umano e ha in sé qualche cosa di divino, come Tommaso stesso ha spiegato in alcune quaestiones della Summa Theologiae, in cui scrive: "La carità è l’amicizia dell’uomo con Dio principalmente, e con gli esseri che a Lui appartengono" (II, q. 23, a.1).

Non rimase a lungo e stabilmente a Parigi. Nel 1259 partecipò al Capitolo Generale dei Domenicani a Valenciennes dove fu membro di una commissione che stabilì il programma di studi nell’Ordine. Dal 1261 al 1265, poi, Tommaso era ad Orvieto. Il Pontefice Urbano IV, che nutriva per lui una grande stima, gli commissionò la composizione dei testi liturgici per la festa del Corpus Domini, che celebriamo domani, istituita in seguito al miracolo eucaristico di Bolsena. Tommaso ebbe un’anima squisitamente eucaristica. I bellissimi inni che la liturgia della Chiesa canta per celebrare il mistero della presenza reale del Corpo e del Sangue del Signore nell’Eucaristia sono attribuiti alla sua fede e alla sua sapienza teologica. Dal 1265 fino al 1268 Tommaso risiedette a Roma, dove, probabilmente, dirigeva uno Studium, cioè una Casa di studi dell’Ordine, e dove iniziò a scrivere la sua Summa Theologiae (cfr Jean-Pierre Torrell, Tommaso d’Aquino. L’uomo e il teologo, Casale Monf., 1994, pp. 118-184).

Nel 1269 fu richiamato a Parigi per un secondo ciclo di insegnamento. Gli studenti - si può capire - erano entusiasti delle sue lezioni. Un suo ex-allievo dichiarò che una grandissima moltitudine di studenti seguiva i corsi di Tommaso, tanto che le aule riuscivano a stento a contenerli e aggiungeva, con un’annotazione personale, che "ascoltarlo era per lui una felicità profonda". L’interpretazione di Aristotele data da Tommaso non era accettata da tutti, ma persino i suoi avversari in campo accademico, come Goffredo di Fontaines, ad esempio, ammettevano che la dottrina di frate Tommaso era superiore ad altre per utilità e valore e serviva da correttivo a quelle di tutti gli altri dottori. Forse anche per sottrarlo alle vivaci discussioni in atto, i Superiori lo inviarono ancora una volta a Napoli, per essere a disposizione del re Carlo I, che intendeva riorganizzare gli studi universitari.

Oltre che allo studio e all’insegnamento, Tommaso si dedicò pure alla predicazione al popolo. E anche il popolo volentieri andava ad ascoltarlo. Direi che è veramente una grande grazia quando i teologi sanno parlare con semplicità e fervore ai fedeli. Il ministero della predicazione, d’altra parte, aiuta gli stessi studiosi di teologia a un sano realismo pastorale, e arricchisce di vivaci stimoli la loro ricerca.

Gli ultimi mesi della vita terrena di Tommaso restano circondati da un’atmosfera particolare, misteriosa direi. Nel dicembre del 1273 chiamò il suo amico e segretario Reginaldo per comunicargli la decisione di interrompere ogni lavoro, perché, durante la celebrazione della Messa, aveva compreso, in seguito a una rivelazione soprannaturale, che quanto aveva scritto fino ad allora era solo "un mucchio di paglia". È un episodio misterioso, che ci aiuta a comprendere non solo l’umiltà personale di Tommaso, ma anche il fatto che tutto ciò che riusciamo a pensare e a dire sulla fede, per quanto elevato e puro, è infinitamente superato dalla grandezza e dalla bellezza di Dio, che ci sarà rivelata in pienezza nel Paradiso. Qualche mese dopo, sempre più assorto in una pensosa meditazione, Tommaso morì mentre era in viaggio verso Lione, dove si stava recando per prendere parte al Concilio Ecumenico indetto dal Papa Gregorio X. Si spense nell’Abbazia cistercense di Fossanova, dopo aver ricevuto il Viatico con sentimenti di grande pietà.

La vita e l’insegnamento di san Tommaso d’Aquino si potrebbero riassumere in un episodio tramandato dagli antichi biografi. Mentre il Santo, come suo solito, era in preghiera davanti al Crocifisso, al mattino presto nella Cappella di San Nicola, a Napoli, Domenico da Caserta, il sacrestano della chiesa, sentì svolgersi un dialogo. Tommaso chiedeva, preoccupato, se quanto aveva scritto sui misteri della fede cristiana era giusto. E il Crocifisso rispose: "Tu hai parlato bene di me, Tommaso. Quale sarà la tua ricompensa?". E la risposta che Tommaso diede è quella che anche noi, amici e discepoli di Gesù, vorremmo sempre dirgli: "Nient’altro che Te, Signore!" (Ibid., p. 320).



SINTESI DELLA CATECHESI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Sintesi della catechesi in lingua francese

Sœurs et frères, je poursuis ma catéchèse sur les grands théologiens du Moyen-âge. Surnommé le Docteur Angélique à cause de la sublimité de sa pensée et de la pureté de sa vie, Thomas est né vers 1224 à Aquin, près du Mont Cassin. Désireux très tôt d’embrasser l’idéal dominicain, il connut l’opposition de sa famille. Une fois majeur, il se mit sous la conduite de Saint Albert le Grand qui devint son maître et son grand ami. En étudiant Aristote, il démontra l’harmonie naturelle entre la foi chrétienne et la raison. Il enseigna la dogmatique à Paris, qui vit le début de sa prodigieuse production littéraire qui culmine dans la Summa Theologiae, la Somme théologique avec ses célèbres quaestiones. Pour Thomas, la charité est principalement l’amitié de l’homme pour Dieu, et pour les êtres qui lui appartiennent. Il composa aussi des hymnes liturgiques au Saint Sacrement. Sa grande humilité l’entraînait à considérer la grandeur et la beauté de Dieu infiniment supérieures à toute pensée sur la foi. Il encouragea les prédicateurs à parler avec simplicité et ferveur. Préoccupé jusqu’à la fin par la justesse de sa doctrine, Thomas eut un dialogue émouvant avec le Crucifié qui lui dit : « Tu as bien parlé de moi, Thomas ! Quelle sera ta récompense ? », le Saint répondit d’une manière exemplaire pour nous tous : « rien d’autre que toi, Seigneur » !

Je confie à votre prière, chers pèlerins francophones, mon Voyage Apostolique à Chypre et tous les Chrétiens du Moyen Orient. Priez aussi pour les prêtres et les séminaristes. Puisse le Seigneur Jésus vous accompagner dans votre vie ! Que Dieu vous bénisse !


○ Sintesi della catechesi in lingua inglese

Dear Brothers and Sisters,

In our catechesis on the Christian culture of the Middle Ages, we now turn to Saint Thomas Aquinas, known as the Doctor Communis, whose life and teaching have always been revered as a outstanding model for theologians. As a young student at the University of Naples, Thomas was introduced to the recently rediscovered works of Aristotle. Much of his scholarly life would be devoted to studying the Philosopher’s authentic teaching, discerning its valid elements, and demonstrating its value for Christian thought. Thomas entered the Order of Preachers, studied under Albert the Great, and taught theology in Cologne, Paris, Rome and Naples. Among his many commentaries and systematic works, the great Summa Theologiae reveals his critical gifts and his conviction of the natural harmony between faith and reason. Thomas also composed the liturgical texts for the new feast of Corpus Domini, whose hymns reflect his deep Eucharistic faith and theological wisdom. At the end of his life, Saint Thomas stopped writing, after a mystical experience which convinced him that all he had written "was as straw", in comparison with the infinite grandeur and beauty of God’s truth. In coming catecheses we will explore the thought and writings of this great theologian.

I send my greetings to those gathered during these days in Scotland for the centennial of the first Edinburgh Missionary Conference, which is now acknowledged to have given birth to the modern ecumenical movement. May we all renew our commitment to work humbly and patiently, under the guidance of the Holy Spirit, to live again together our common apostolic heritage.

I send cordial greetings to the delegates gathered in New Orleans for this year’s Catholic Media Convention.

The theme of ypur meeting, "Spreading the Good News - Byte by Byte", highlights the extraordinary potential of the new media to bring the message of Christ and the teaching of his Church to the attention of a wider public. If your mission is to be truly effective - if the words you proclaim are to touch hearts, engage people’s freedom and change their lives - you must draw them into an encounter with persons and communities who witness to the grace of Christ by their faith and their lives. In this sense, it is my hope that your days together will renew and refresh your shared enthusiasm for the Gospel. Notwithstanding the many challenges you face, never forget the promise of Christ, "I am with you always, to the close of the age" (Mt 28:20).

Dear friends, with these few words of encouragement, to all of you gathered for the Convention I am pleased to impart my Apostolic Blessing.


○ Sintesi della catechesi in lingua tedesca

Liebe Brüder und Schwestern!

Nach einigen Katechesen über das Priestertum kehren wir heute wieder zu dem großen Thema der letzten Jahre zurück: christliche Denker aus Altertum und Mittelalter. Wir waren im hohen Mittelalter bei Bonaventura und Albertus Magnus angekommen. Heute möchte ich über den größten mittelalterlichen Denker sprechen, den heiligen Thomas von Aquin, und zwar zunächst über sein Leben. Seine Lehre werden wir in den nächsten Katechesen bedenken. Thomas stammte aus Mittelitalien, er wurde 1224 oder 1225 in Roccasecca, unweit der berühmten Abtei Montecassino, geboren. Verschiedene Völker, so die Langobarden und die Normannen, wie zuvor schon die Griechen und die Römer, haben in diesem Landstrich im Laufe der Jahrhunderte Spuren ihrer Kultur hinterlassen. Zur Zeit des heiligen Thomas stand das Land unter der Herrschaft der Staufer, einem schwäbischen Adelsgeschlecht. Die Klöster und Orden waren, wie wir heute sagen würden, multikulturell und vermittelten eine große Universalität des Wissens. Dort ist Thomas mit den Kirchenvätern bekannt geworden. Er ging dann an die neugegründete Universität Neapel, die Kaiser Friedrich II. von Schwaben gegründet hatte, und lernte dort den bisher fast unbekannten großen griechischen Philosophen Aristoteles kennen, dessen neu entdecktes Werk eine Faszination außergewöhnlicher Art ausübte. Er hat aber noch ein anderes Faszinosum gefunden, nämlich neben der großen Philosophie des Aristoteles die neue geistliche Bewegung der Predigerbrüder, der Dominikaner. In diesen Orden ist er eingetreten. Das galt als eher proletarisch und wurde von seinen Eltern zunächst nicht geduldet. Er mußte nach Hause zurückkehren. Erst als er volljährig geworden war, konnte er seinen Plan verwirklichen und sich definitiv dem Predigerorden anschließen. Der Orden schickte ihn dann nach Paris an die damals bedeutendste Universität. Dort traf er Albertus Magnus, den großen Theologen, der sein Lehrer und Freund wurde. Dieser war zugleich ein großer Ausleger des Aristoteles, so daß sie sich in diesem Interesse getroffen haben. Damals kam eine ungeheure geistige Auseinandersetzung in Gang, viele interpretierten Aristoteles gegen das Christentum. Mit dieser neuen Rationalität schien das Christentum überholt zu sein. Thomas, zusammen mit Albertus Magnus, hat eine tiefere Interpretation gefunden, in der Glaube und Vernunft ineinandergingen, Aristoteles und das Christentum miteinander in Einklang standen und so eine neue Periode christlicher Kultur sich eröffnete. Thomas von Aquin hat am Ende seines Lebens, etwa ein halbes Jahr vor seinem Tod, aufgehört zu schreiben. Er hat eine Art Vision gehabt, in der er sagte, plötzlich begriffen zu haben: Alles was er geschrieben habe, komme ihm nur wie Spreu vor angesichts der Größe dessen, was er schauen konnte. So wollte er nicht mehr schreiben. Aber es ist uns auch ein Dialog des heiligen Thomas bekannt, eine zweite Vision, die gleichsam die erste ergänzt und ausgleicht. Er betete in Neapel in einer Kirche vor dem Gekreuzigten und hörte den Gekreuzigten sagen: »Thomas, du hast gut geschrieben über mich. Was willst du dafür?« Und er antwortete: »Nur dich allein.« Das soll auch unsere Antwort sein. Wir möchten nicht irgend etwas, wir wollen Christus kennenlernen und seine Liebe. Thomas ist dann auf dem Weg zum Konzil von Lyon in Fossanova, hier in Latium, 1274 gestorben.

Von Herzen heiße ich alle deutschsprachigen Pilger und Besucher willkommen. Vom heiligen Thomas von Aquin lernen wir, was an Christus glauben heißt. Glauben bedeutet, sich vom Licht der Wahrheit Gottes umfangen zu lassen, die unserem Leben die volle Bedeutung, den Wert und den Sinn verleiht. Versuchen auch wir unseren Mitmenschen das Licht des Glaubens zu bringen. Der Geist Gottes geleite euch auf allen euren Wegen!


○ Sintesi della catechesi in lingua spagnola

Queridos hermanos y hermanas:

Al retomar hoy las catequesis dedicadas a los grandes santos del medievo, me gustaría presentar la vida de Santo Tomás de Aquino, llamado también el Doctor Angelicus por la sublimidad de su pensamiento y pureza de vida.

Nació en torno al mil doscientos veinticinco en el seno de una familia noble, en Roccasecca, cerca de la Abadía de Montecasino. Siendo muy joven fue enviado a la Universidad de Nápoles, asomándose allí por vez primera al pensamiento de Aristóteles y experimentando a su vez la llamada a la vida religiosa. Al tomar el hábito dominico, comienza sus estudios en París, donde conoce a San Alberto Magno. Trasladados ambos a Colonia fundan un centro teológico. En estos años, Tomás profundiza en la obra aristotélica, dedicándose a comentarla en gran parte y demostrando la armonía que existe entre fe y razón. En los años sucesivos enseñará en París, estará al servicio de diversos Papas, y residirá en Orvieto, Nápoles y Roma.

Entre su ingente producción literaria, destacan los hermosísimos himnos litúrgicos para la fiesta del Corpus Christi, y su obra cumbre, la Summa Theologiae. Fue un santo muy apostólico, dedicándose continuamente a predicar a los fieles; y fue un teólogo de profunda humildad, llegando a catalogar su obra como "un montón de paja" comparada con la verdad y la sublimidad de Dios. Santo Tomás muere en la Abadía de Fossanova, cuando se dirigía a Lión para participar en un concilio ecuménico.

Saludo a los grupos de lengua española, en particular a las Hijas de la Inmaculada Concepción de Buenos Aires y a los peregrinos venidos para la Beatificación de María Pierina de Micheli, así como a los demás fieles provenientes de España, México y otros países latinoamericanos. A todos os invito a participar con profunda piedad y veneración en la próxima Solemnidad del Corpus Christi, para experimentar así constantemente en nosotros los frutos de la Redención. Muchas gracias.


○ Sintesi della catechesi in lingua portoghese

Queridos irmãos e irmãs,

São Tomás de Aquino é proposto pela Igreja como mestre de pensamento e modelo quanto ao reto modo de fazer teologia. Nascido na primeira metade do século XIII, no seio de uma família nobre e rica, fez os primeiros estudos na Abadia beneditina de Montecassino, seguindo depois para Nápoles, onde teve o primeiro contato com as obras de Aristóteles. Aí decide fazer-se dominicano, enfrentando a oposição familiar. Enviado a Paris, teve como mestre Santo Alberto Magno, com quem pôde aprofundar os estudos aristotélicos: com efeito, as obras deste filósofo grego eram vistas por muitos como contrárias a fé cristã, mas Tomás soube distinguir aquilo que era válido, do que era duvidoso ou mesmo contrário à fé, mostrando assim a harmonia natural entre a fé cristã e a razão. Escreveu inúmeras obras, dentre as quais se destaca a Summa Theologiae. Profundo amante do Mistério Eucarístico, compôs os textos litúrgicos da festa de Corpus Christi. Depois de uma experiência mística enquanto celebrava a missa, decidiu interromper a sua produção literária, reconhecendo humildemente que tudo quanto tinha escrito era infinitamente superado pela grandeza e beleza de Deus. Morreu a caminho do Concílio Ecumênico de Lião.

Uma saudação afetuosa a todos os peregrinos vindos do Brasil e demais países lusófonos, nomeadamente os fiéis da diocese de Serrinha, acompanhados do seu bispo Dom Ottorino Assolari! Possa cada um de vós encontrar a Jesus Cristo vivo e operante na Igreja através da sua presença real na Eucaristia. E assim, fortalecidos com a sua Graça, possais servi-Lo nos irmãos. De coração, a todos abençôo. Ide com Deus!



SALUTI PARTICOLARI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Saluto in lingua polacca

Z serdecznym pozdrowieniem zwracam się do Polaków. Moi drodzy, rozpoczęliśmy czerwiec – miesiąc poświęcony szczególnej czci Najświętszego Serca Pana Jezusa. W tym kontekście niebawem zakończymy Rok Kapłański. Proszę was, abyście zawsze otaczali waszych duszpasterzy modlitwą. Niech napełnia ich ta miłość, której znakiem jest otwarte Serce Jezusa. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus!

[Con un cordiale saluto mi rivolgo ai polacchi. Carissimi, abbiamo cominciato il mese di giugno, dedicato alla speciale devozione del Sacratissimo Cuore del Signore Gesù. In questo contesto concluderemo l’Anno Sacerdotale. Vi chiedo di pregare sempre per i vostri pastori. Li colmi quest’amore di cui è segno il Cuore aperto di Gesù. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua croata

Radosno pozdravljam sve hrvatske hodočasnike, a osobito vjernike iz župe Blaženoga Augustina Kažotića iz Zagreba te iz Hrvatske Katoličke Zajednice Svetog Josipa iz Ulma. Dragi prijatelji, u Presvetom srcu Isusovu, kojem je posvećen mjesec lipanj, pronađite utjehu i sigurno utočište za vas i vaše obitelji. Hvaljen Isus i Marija!

[Con gioia saluto tutti i pellegrini Croati, particolarmente i fedeli provenienti dalla parrocchia del Beato Agostino Kazotic di Zagabria e della Comunità Cattolica Croata di San Giuseppe di Ulm (Germania). Cari amici, nel Sacro Cuore di Gesù, al quale è dedicato questo mese di giugno, trovate la consolazione ed il sicuro rifugio per voi e per le vostre famiglie. Siano lodati Gesù e Maria!]


○ Saluto in lingua ceca

Srdečně vítám poutníky z farnosti Ostrava- Hošťálkovice!

V tomto měsíci červnu prosme Ježíše, který je tichý a pokorný srdcem, aby přetvořil naše srdce podle srdce svého.

Všem vám žehnám. Chvála Kristu!

[Un cordiale benvenuto ai pellegrini della Parrocchia di Ostrava-Hošťálkovice!

In questo mese di giugno chiediamo a Gesù, che è mite e umile di cuore, di trasformare i nostri cuori secondo il Suo Cuore.

Vi benedico tutti. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua slovacca

S láskou vítam slovenských pútnikov, osobitne žiakov a pedagógov Základnej školy svätého Pavla z Novej Dediny ako aj farnosť svätej Rodiny z Bratislavy - Petržalky.

Bratia a sestry, Kristus je cesta k Otcovi a v Eucharistii sa ponúka každému z nás ako prameň božského života. Čerpajme vytrvalo z toho prameňa. S týmto želaním vás rád žehnám.

Pochválený buď Ježiš Kristus!

[Un affettuoso benvenuto ai pellegrini slovacchi, particolarmente agli allievi e insegnanti della Scuola elementare San Paolo di Nová Dedina come pure alla Parrocchia della Sacra Famiglia da Bratislava – Petržalka.

Fratelli e sorelle, Cristo è la via che conduce al Padre e nell’Eucaristia si offre ad ognuno di noi come sorgente di vita divina. Attingiamone con perseveranza. Con questi voti volentieri vi benedico.

Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua italiana

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare, saluto i fedeli della parrocchia San Giovanni Battista in Chioggia, i rappresentanti della Federazione Banche di Credito Cooperativo dell’Abruzzo e del Molise, della Comunità cattolica di cittadini dello Sri Lanka e dell’Associazione "Il Vino di Cana", di Bologna. Cari amici, vi ringrazio per la vostra presenza e vi incoraggio a seguire con fedeltà Gesù e il suo Vangelo, per essere cristiani autentici in famiglia e in ogni altro ambiente.

Mi rivolgo, infine, ai giovani, ai malati e agli sposi novelli, augurando a ciascuno di servire sempre Dio nella gioia e di amare il prossimo con spirito evangelico.

* * *

Vorrei ora ricordare che domani, solennità del Corpus Domini, alle ore 19, sul sagrato della Basilica di San Giovanni in Laterano presiederò la Messa, cui seguirà la tradizionale processione fino a Santa Maria Maggiore. Invito tutti a partecipare a questa celebrazione, per esprimere insieme la fede in Cristo, presente nell’Eucaristia.

Vi invito, infine, cari amici ad accompagnare con la vostra preghiera il Viaggio pastorale a Cipro che intraprenderò dopodomani, affinché sia ricco di frutti spirituali per le care comunità cristiane del Medio Oriente.



APPELLO DEL SANTO PADRE

Con profonda trepidazione seguo le tragiche vicende avvenute in prossimità della Striscia di Gaza. Sento il bisogno di esprimere il mio sentito cordoglio per le vittime di questi dolorosissimi eventi, che preoccupano quanti hanno a cuore la pace nella regione. Ancora una volta ripeto con animo accorato che la violenza non risolve le controversie, ma ne accresce le

drammatiche conseguenze e genera altra violenza. Faccio appello a quanti hanno responsabilità politiche a livello locale e internazionale affinché ricerchino incessantemente soluzioni giuste attraverso il dialogo, in modo da garantire alle popolazioni dell'area migliori condizioni di vita, in concordia e serenità. Vi invito ad unirvi a me nella preghiera per le vittime, per i loro familiari e per quanti soffrono. Il Signore sostenga gli sforzi di coloro che non si stancano di operare per la riconciliazione e la pace.
+PetaloNero+
00giovedì 3 giugno 2010 16:09
RINUNCE E NOMINE


NOMINA DELL’ARCIVESCOVO COADIUTORE DI CALI (COLOMBIA)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Arcivescovo Coadiutore di Cali (Colombia) S.E. Mons. Darío de Jesús Monsalve Mejía, finora Vescovo di Málaga - Soatá.

S.E. Mons. Darío de Jesús Monsalve Mejía

S.E. Mons. Darío de Jesús Monsalve Mejía è nato a Jericó (Colombia) il 15 marzo 1948. Compiuti gli studi di filosofia e teologia nei Seminari di Jericó e di Bogotá, è stato ordinato sacerdote il 17 ottobre 1976. Tra il 1986 e il 1989 si è specializzato in Teologia Biblica presso la Pontificia Università Gregoriana.

E’ stato professore nel Seminario minore, delegato diocesano per la pastorale giovanile e vocazionale, parroco in diverse parrocchie, responsabile dell’ufficio per la pastorale dei laici della Conferenza Episcopale, professore nel Seminario maggiore di Jericó e, quindi, Rettore del medesimo Seminario.

Il 7 ottobre 1993 è stato nominato Vescovo titolare di Giunca di Mauritania ed Ausiliare di Medellín (Colombia). Ha ricevuto la consacrazione episcopale il 15 novembre successivo. Il 25 luglio 2001 è stato nominato Vescovo di Málaga – Soatá.
+PetaloNero+
00venerdì 4 giugno 2010 00:20
Omelia di Benedetto XVI per il Corpus Domini a San Giovanni in Laterano


ROMA, giovedì, 3 maggio 2010 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito l'omelia pronunciata questo giovedì, Solennità del Santissimo Corpo e Sangue di Cristo, da Benedetto XVI nel presiedere la Santa Messa sul sagrato della Basilica di San Giovanni in Laterano prima della processione eucaristica fino alla Basilica di Santa Maria Maggiore.

* * *

Cari fratelli e sorelle!

Il sacerdozio del Nuovo Testamento è strettamente legato all’Eucaristia. Per questo oggi, nella solennità del Corpus Domini e quasi al termine dell’Anno Sacerdotale, siamo invitati a meditare sul rapporto tra l’Eucaristia e il Sacerdozio di Cristo. In questa direzione ci orientano anche la prima lettura e il salmo responsoriale, che presentano la figura di Melchisedek. Il breve passo del Libro della Genesi (cfr 14,18-20) afferma che Melchisedek, re di Salem, era "sacerdote del Dio altissimo", e per questo "offrì pane e vino" e "benedisse Abram", reduce da una vittoria in battaglia; Abramo stesso diede a lui la decima di ogni cosa. Il salmo, a sua volta, contiene nell’ultima strofa un’espressione solenne, un giuramento di Dio stesso, che dichiara al Re Messia: "Tu sei sacerdote per sempre / al modo di Melchisedek" (Sal 110,4); così il Messia viene proclamato non solo Re, ma anche Sacerdote. Da questo passo prende spunto l’autore della Lettera agli Ebrei per la sua ampia e articolata esposizione. E noi lo abbiamo riecheggiato nel ritornello: "Tu sei sacerdote per sempre, Cristo Signore": quasi una professione di fede, che acquista un particolare significato nella festa odierna. E’ la gioia della comunità, la gioia della Chiesa intera, che, contemplando e adorando il Santissimo Sacramento, riconosce in esso la presenza reale e permanente di Gesù sommo ed eterno Sacerdote.

La seconda lettura e il Vangelo portano invece l’attenzione sul mistero eucaristico. Dalla Prima Lettera ai Corinzi (cfr 11,23-26) è tratto il brano fondamentale in cui san Paolo richiama a quella comunità il significato e il valore della "Cena del Signore", che l’Apostolo aveva trasmesso e insegnato, ma che rischiavano di perdersi. Il Vangelo invece è il racconto del miracolo dei pani e dei pesci, nella redazione di san Luca: un segno attestato da tutti gli Evangelisti e che preannuncia il dono che Cristo farà di se stesso, per donare all’umanità la vita eterna. Entrambi questi testi mettono in risalto la preghiera di Cristo, nell’atto dello spezzare il pane. Naturalmente c’è una netta differenza tra i due momenti: quando divide i pani e i pesci per le folle, Gesù ringrazia il Padre celeste per la sua provvidenza, confidando che Egli non farà mancare il cibo per tutta quella gente. Nell’Ultima Cena, invece, Gesù trasforma il pane e il vino nel proprio Corpo e Sangue, affinché i discepoli possano nutrirsi di Lui e vivere in comunione intima e reale con Lui.

La prima cosa che occorre sempre ricordare è che Gesù non era un sacerdote secondo la tradizione giudaica. La sua non era una famiglia sacerdotale. Non apparteneva alla discendenza di Aronne, bensì a quella di Giuda, e quindi legalmente gli era preclusa la via del sacerdozio. La persona e l’attività di Gesù di Nazaret non si collocano nella scia dei sacerdoti antichi, ma piuttosto in quella dei profeti. E in questa linea, Gesù prese le distanze da una concezione rituale della religione, criticando l’impostazione che dava valore ai precetti umani legati alla purità rituale piuttosto che all’osservanza dei comandamenti di Dio, cioè all’amore per Dio e per il prossimo, che come dice il Vangelo "vale più di tutti gli olocausti e i sacrifici" (Mc 12,33). Persino all’interno del Tempio di Gerusalemme, luogo sacro per eccellenza, Gesù compie un gesto squisitamente profetico, quando scaccia i cambiavalute e i venditori di animali, tutte cose che servivano per l’offerta dei sacrifici tradizionali. Dunque, Gesù non viene riconosciuto come un Messia sacerdotale, ma profetico e regale. Anche la sua morte, che noi cristiani giustamente chiamiamo "sacrificio", non aveva nulla dei sacrifici antichi, anzi, era tutto l’opposto: l’esecuzione di una condanna a morte, per crocifissione, la più infamante, avvenuta fuori dalle mura di Gerusalemme.

Allora, in che senso Gesù è sacerdote? Ce lo dice proprio l’Eucaristia. Possiamo ripartire da quelle semplici parole che descrivono Melchisedek: "offrì pane e vino" (Gen 14,18). E’ciò che ha fatto Gesù nell’ultima Cena: ha offerto pane e vino, e in quel gesto ha riassunto tutto se stesso e tutta la propria missione. In quell’atto, nella preghiera che lo precede e nelle parole che l’accompagnano c’è tutto il senso del mistero di Cristo, così come lo esprime la Lettera agli Ebrei in un passo decisivo, che è necessario riportare: "Nei giorni della sua vita terrena – scrive l’autore riferendosi a Gesù – egli offrì preghiere e suppliche, con forti grida e lacrime, a Dio che poteva salvarlo dalla morte e, per il suo pieno abbandono a lui, venne esaudito. Pur essendo Figlio, imparò l’obbedienza da ciò che patì e, reso perfetto, divenne causa di salvezza eterna per tutti coloro che gli obbediscono, essendo stato proclamato da Dio sommo sacerdote secondo l’ordine di Melchisedek" (5,8-10). In questo testo, che chiaramente allude all’agonia spirituale del Getsemani, la passione di Cristo è presentata come una preghiera e come un’offerta. Gesù affronta la sua "ora", che lo conduce alla morte di croce, immerso in una profonda preghiera, che consiste nell’unione della sua propria volontà con quella del Padre. Questa duplice ed unica volontà è una volontà d’amore. Vissuta in questa preghiera, la tragica prova che Gesù affronta viene trasformata in offerta, in sacrificio vivente.

Dice la Lettera agli Ebrei che Gesù "venne esaudito". In che senso? Nel senso che Dio Padre lo ha liberato dalla morte e lo ha risuscitato. E’ stato esaudito proprio per il suo pieno abbandono alla volontà del Padre: il disegno d’amore di Dio ha potuto compiersi perfettamente in Gesù, che, avendo obbedito fino all’estremo della morte in croce, è diventato "causa di salvezza" per tutti coloro che obbediscono a Lui. E’ diventato cioè sommo Sacerdote per avere Egli stesso preso su di sé tutto il peccato del mondo, come "Agnello di Dio". E’ il Padre che gli conferisce questo sacerdozio nel momento stesso in cui Gesù attraversa il passaggio della sua morte e risurrezione. Non è un sacerdozio secondo l’ordinamento della legge mosaica (cfr Lv 8-9), ma "secondo l’ordine di Melchisedek", secondo un ordine profetico, dipendente soltanto dalla sua singolare relazione con Dio.

Ritorniamo all’espressione della Lettera agli Ebrei che dice: "Pur essendo Figlio, imparò l’obbedienza da ciò che patì". Il sacerdozio di Cristo comporta la sofferenza. Gesù ha veramente sofferto, e lo ha fatto per noi. Egli era il Figlio e non aveva bisogno di imparare l’obbedienza a Dio, ma noi sì, ne avevamo e ne abbiamo sempre bisogno. Perciò il Figlio ha assunto la nostra umanità e per noi si è lasciato "educare" nel crogiuolo della sofferenza, si è lasciato trasformare da essa, come il chicco di grano che per portare frutto deve morire nella terra. Attraverso questo processo Gesù è stato "reso perfetto", in greco teleiotheis. Dobbiamo fermarci su questo termine, perché è molto significativo. Esso indica il compimento di un cammino, cioè proprio il cammino di educazione e trasformazione del Figlio di Dio mediante la sofferenza, mediante la passione dolorosa. E’ grazie a questa trasformazione che Gesù Cristo è diventato "sommo sacerdote" e può salvare tutti coloro che si affidano a Lui. Il termine teleiotheis, tradotto giustamente con "reso perfetto", appartiene ad una radice verbale che, nella versione greca del Pentateuco, cioè i primi cinque libri della Bibbia, viene sempre usata per indicare la consacrazione degli antichi sacerdoti. Questa scoperta è assai preziosa, perché ci dice che la passione è stata per Gesù come una consacrazione sacerdotale. Egli non era sacerdote secondo la Legge, ma lo è diventato in maniera esistenziale nella sua Pasqua di passione, morte e risurrezione: ha offerto se stesso in espiazione e il Padre, esaltandolo al di sopra di ogni creatura, lo ha costituito Mediatore universale di salvezza.

Ritorniamo, nella nostra meditazione, all’Eucaristia, che tra poco sarà al centro della nostra assemblea liturgica e della successiva solenne processione. In essa Gesù ha anticipato il suo Sacrificio, un Sacrificio non rituale, ma personale. Nell’Ultima Cena Egli agisce mosso da quello "spirito eterno" con il quale si offrirà poi sulla Croce (cfr Eb 9,14). Ringraziando e benedicendo, Gesù trasforma il pane e il vino. E’ l’amore divino che trasforma: l’amore con cui Gesù accetta in anticipo di dare tutto se stesso per noi. Questo amore non è altro che lo Spirito Santo, lo Spirito del Padre e del Figlio, che consacra il pane e il vino e muta la loro sostanza nel Corpo e nel Sangue del Signore, rendendo presente nel Sacramento lo stesso Sacrificio che si compie poi in modo cruento sulla Croce. Possiamo dunque concludere che Cristo è stato sacerdote vero ed efficace perché era pieno della forza dello Spirito Santo, era colmo di tutta la pienezza dell’amore di Dio, e questo proprio "nella notte in cui fu tradito", proprio nell’"ora delle tenebre" (cfr Lc 22,53). E’ questa forza divina, la stessa che realizzò l’Incarnazione del Verbo, a trasformare l’estrema violenza e l’estrema ingiustizia in atto supremo d’amore e di giustizia. Questa è l’opera del sacerdozio di Cristo, che la Chiesa ha ereditato e prolunga nella storia, nella duplice forma del sacerdozio comune dei battezzati e di quello ordinato dei ministri, per trasformare il mondo con l’amore di Dio. Tutti, sacerdoti e fedeli, ci nutriamo della stessa Eucaristia, tutti ci prostriamo ad adorarLa, perché in essa è presente il nostro Maestro e Signore, è presente il vero Corpo di Gesù, Vittima e Sacerdote, salvezza del mondo. Venite, esultiamo con canti di gioia! Venite, adoriamo! Amen.

[© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana. Con aggiunte a braccio a cura di ZENIT]
+PetaloNero+
00venerdì 4 giugno 2010 15:37
RINUNCE E NOMINE



RINUNCIA DELL’ARCIVESCOVO METROPOLITA DI KOŠICE (SLOVACCHIA) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale dell’arcidiocesi di Košice (Slovacchia), presentata da S.E. Mons. Alojz Tkáč, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Arcivescovo Metropolita di Košice (Slovacchia) S.E. Mons. Bernard Bober, finora Vescovo titolare di Vissalsa e Ausiliare di Košice.

S.E. Mons. Bernard Bober

S.E. Mons. Bernard Bober è nato il 3 novembre 1950, a Zbudské Dlhé (arcidiocesi di Košice).

Dopo gli studi nel Seminario Maggiore di Bratislava è stato ordinato sacerdote l’8 giugno 1974. È stato nominato cappellano in importanti parrocchie e nel 1978 Amministratore parrocchiale di Kecerovce. Nel 1990 è stato Decano e Parroco di Humenné e nel 1991 Vicario Generale dell’allora diocesi di Košice.

Il 28 dicembre 1992 è stato eletto Vescovo titolare di Vissalsa e Ausiliare di Košice, e consacrato il 30 gennaio 1993.

Nella Conferenza Episcopale ha l’incarico di responsabile per la catechesi extrascolastica e per le scuole ecclesiastiche, responsabile del Consiglio per le Minoranze e i Rom, tra i quali ha risvegliato una pastorale vocazionale e ha ordinato i primi sacerdoti.



NOMINA DEL COADIUTORE DI TRENTON (U.S.A.)

Il Santo Padre ha nominato Vescovo Coadiutore di Trenton (U.S.A.) il Rev.do P. David M. O’Connell, C.M., finora Presidente dell’Università Cattolica d’America a Washington, D.C.

Rev.do P. David M. O’Connell, C.M.

Il Rev.do P. David M. O’Connell, C.M., è nato a Philadelphia (Pennsylvania) il 21 aprile 1955. Ha frequentato le scuole elementari cattoliche ed la "Saint Joseph Preparatory High School" a Princeton (New Jersey). Ha ottenuto il baccalaureato in Filosofia presso la "Niagara University" nel 1978 e, poi, il "Master of Divinity" nel 1981 e il "Master of Theology" nel 1983 presso il "Mary Immaculate Seminary" a Northhampton (Pennsylvania). Nel 1987 ha ottenuto la Licenza in Diritto Canonico presso la "Catholic University of America" a Washington, D.C., e, nel 1990, il Dottorato in Diritto Canonico presso la medesima Università.

E’ stato ordinato sacerdote il 29 maggio 1982 per la Congregazione della Missione.

Dopo l’ordinazione è stato Insegnante all’"Archbishop Wood High School" a Warminster (Pennsylvania), dal 1982 al 1985; Direttore delle Attività degli Studenti nella medesima scuola, dal 1983 al 1985; Professore Aggiunto e Segretario Amministrativo del "Mary Immaculate Seminary" dal 1987 al 1990; Decano Aggiunto della "Saint John’s University" a Queens (New York) dal 1990 al 1991; Professore, Decano Accademico e Decano della Facoltà della medesima Università dal 1991 al 1998; Presidente della "Catholic University of America" dal 1998 al presente.

Consultore della Congregazione per l’Educazione Cattolica dal 2005, è Membro di vari Comitati ed Associazioni ed è un "Trustee" di molte istituzioni cattoliche.

Oltre l’inglese, conosce il francese, il tedesco, l’italiano e il latino.



NOMINA DELL’AUSILIARE DI PUSAN (COREA)

Il Santo Padre ha nominato Ausiliare della diocesi di Pusan (Corea) il Rev.do Joseph Son Sam-seok, Decano della facoltà di Teologia al Seminario Maggiore di Pusan, assegnandogli la sede titolare vescovile di Fessei.

Rev.do Joseph Son Sam-seok

Il Rev.do Joseph Son Sam-seok è nato il 3 novembre 1955 a Pusan. Ha frequentato le scuole medie e superiori presso il Seminario Minore nella Diocesi. Ha svolto gli studi ecclesiastici e conseguito un Master presso il Seminario Maggiore di Kwangju (1972-1982).

È stato ordinato sacerdote il 6 febbraio 1982, incardinato nella Diocesi di Pusan.

Dopo l’ordinazione, ha avuto i seguenti incarichi: 1982-1983: Vicario parrocchiale, Beomil; 1983-1987: Parroco, Jeonpo; 1987-1989: Studi presso l’East Asian Pastoral Institute, Manila, Filippine; 1989-1992: Studi per la Laurea in Teologia presso la Pontificia Università Urbaniana a Roma; 1992-2001: Docente nella Facoltà Teologica dell’Università Cattolica (Seminario Maggiore) di Pusan; 2001-2006: Rettore della medesima Università; dal 2008: Docente di Teologia nella suddetta Università; dal 2009: Decano della Facoltà Teologia della suddetta Università.


+PetaloNero+
00sabato 5 giugno 2010 15:41
RINUNCE E NOMINE




RINUNCIA DEL VESCOVO DI ISTMINA-TADÓ (COLOMBIA) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Istmina-Tadó (Colombia), presentata da S.E. Mons. Alonso Llano Ruiz, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo di Istmina-Tadó (Colombia) S.E. Mons. Julio Hernando García Peláez, finora Vescovo titolare di Bida ed Ausiliare di Cali (Colombia).

S.E. Mons. Julio Hernando García Peláez

S.E. Mons. Julio Hernando García Peláez è nato ad Anserma, diocesi di Pereira, il 26 luglio 1958. Ha compiuto gli studi ecclesiastici nei Seminari Maggiori di Manizales e di Pereira in Colombia e nella Pontificia Università Gregoriana di Roma, presso la quale ha ottenuto la Licenza in Teologia Patristica.

È stato ordinato sacerdote dal Santo Padre Giovanni Paolo II a Roma il 2 giugno 1985.

Durante il suo ministero sacerdotale ha svolto i seguenti incarichi: dal 1986 al 1994 è stato Cancelliere della diocesi e Vicario Parrocchiale della Cattedrale; dal 1994 al 2001 Rettore del Seminario Maggiore "María Inmaculada" di Pereira; dal 2002 al 2003 Vicario diocesano per la Pastorale e dal 2004 al 2005 Parroco della Cattedrale.

L’11 febbraio 2005 è stato eletto Vescovo titolare di Bida ed Ausiliare di Cali; ha ricevuto la consacrazione episcopale il 2 aprile successivo.



NOMINA DI CONSULTORE DELLA CONGREGAZIONE PER LA DOTTRINA DELLA FEDE

Il Santo Padre ha nominato Consultore della Congregazione per la Dottrina della Fede il Rev.do Padre Robert Dodaro, O.S.A., Preside dell’Istituto Patristico "Augustinianum" a Roma.
+PetaloNero+
00sabato 5 giugno 2010 15:42
TELEGRAMMA DI CORDOGLIO DEL SANTO PADRE PER L’ASSASSINIO DEL VICARIO APOSTOLICO DI ANATOLIA, S.E. MONS. LUIGI PADOVESE

Giovedì 3 giugno è stato assassinato nella sua residenza a Iskenderun S.E. Mons. Luigi Padovese, O.F.M. Cap.,Vicario Apostolico di Anatolia e Presidente della Conferenza Episcopale della Turchia.

Pubblichiamo di seguito il telegramma di cordoglio inviato dal Santo Padre Benedetto XVI, tramite il Cardinale Segretario di Stato Tarcisio Bertone, al Nunzio Apostolico in Turchia, S.E. Mons. Antonio Lucibello:


TELEGRAMMA DEL SANTO PADRE

DEEPLY SADDENED BY THE MURDER OF BISHOP LUIGI PADOVESE, VICAR APOSTOLIC OF ANATOLIA, THE HOLY FATHER ASKS YOU KINDLY TO CONVEY HIS HEARTFELT CONDOLENCES AND THE ASSURANCE OF HIS CLOSENESS IN PRAYER TO THE BISHOPS, PRIESTS, RELIGIOUS AND LAY FAITHFUL OF THE CHURCH IN TURKEY. HE JOINS ALL OF YOU IN COMMENDING THE NOBLE SOUL OF THIS BELOVED PASTOR TO THE INFINITE MERCY OF GOD OUR FATHER AND IN GIVING THANKS FOR THE SELFLESS WITNESS TO THE GOSPEL AND RESOLUTE COMMITMENT TO DIALOGUE AND RECONCILIATION WHICH CHARACTERIZED HIS PRIESTLY LIFE AND EPISCOPAL MINISTRY. UNITED WITH ALL WHO MOURN BISHOP PADOVESE IN THE HOPE WHICH DRAWS ITS CERTAINTY FROM THE RESURRECTION, HIS HOLINESS CORDIALLY IMPARTS HIS APOSTOLIC BLESSING AS A PLEDGE OF CONSOLATION AND STRENGTH IN OUR LORD JESUS CHRIST

CARDINAL TARCISIO BERTONE

SECRETARY OF STATE
+PetaloNero+
00lunedì 7 giugno 2010 15:29
RINUNCE E NOMINE


RINUNCIA DELL’ARCIVESCOVO METROPOLITA DI ACAPULCO (MESSICO) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale dell’arcidiocesi di Acapulco (Messico), presentata da S.E. Mons. Felipe Aguirre Franco, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Arcivescovo Metropolita di Acapulco (Messico) S.E. Mons. Carlos Garfias Merlos, finora Vescovo di Netzahualcóyotl.

S.E. Mons. Carlos Garfias Merlos

S.E. Mons. Carlos Garfias Merlos è nato il 1° gennaio 1951 a Tuxpan, arcidiocesi di Morelia. Dopo aver seguito gli studi filosofici e teologici nel Seminario Maggiore di quella arcidiocesi, ha frequentato la Scuola Normale Superiore di Morelia, ottenendo il titolo di Maestro; ha poi continuato gli studi presso l’Università Intercontinentale di Città del Messico, ottenendo il Dottorato in Psicologia e Spiritualità.

Ordinato sacerdote il 23 novembre 1975 per l’arcidiocesi di Morelia, ha ricoperto i seguenti uffici: formatore e professore nel Seminario Maggiore di Morelia, Assistente nazionale del Movimento "Encuentros Matrimoniales" del quale è stato anche Assessore diocesano e regionale, Segretario dell’Organizzazione dei Seminari Messicani, Direttore del corso Propedeutico del Seminario Maggiore di Morelia e Delegato episcopale per la formazione permanente del clero dell’arcidiocesi di Morelia.

Nominato Vescovo di Ciudad Altamirano il 24 giugno 1996, ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 25 luglio successivo.

L’8 luglio 2003 è stato trasferito alla diocesi di Netzahualcóyotl.
+PetaloNero+
00lunedì 7 giugno 2010 15:30
LETTERA DEL SANTO PADRE AL LEGATO PONTIFICIO PER LA CELEBRAZIONE DEL CONGRESSO EUCARISTICO NAZIONALE DI SLOVENIA (CELJE, 13 GIUGNO 2010)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato l’Em.mo Card. Tarcisio Bertone, Segretario di Stato, Legato Pontificio per la celebrazione del Congresso Eucaristico Nazionale di Slovenia, in programma a Celje il 13 giugno 2010.

La Missione che accompagnerà l’Em.mo Card. Tarcisio Bertone è composta da:

- Rev.do Mons. Janez Gril, già Direttore del Settimanale Cattolico Družina ed Economo della diocesi di Novo Mesto;

- Rev.do P. Bogdan Kolar, S.D.B., già Decano della Facoltà Teologica di Ljubljana ed attualmente Docente di Storia nel medesimo Centro universitario;

- Rev.do Mons. Lech Piechota, Officiale della Segreteria di Stato:

Rev.do Mons. Guillermo Javier Karcher, Officiale della Segreteria di Stato e Cerimoniere Pontificio;

- Rev.do Don Roberto Lucchini, Segretario di Nunziatura in servizio presso la Segreteria di Stato.

Pubblichiamo di seguito la Lettera del Santo Padre al Legato Pontificio:


LETTERA DEL SANTO PADRE

Venerabili Fratri Nostro
THARSICIO S.R.E. Cardinali BERTONE
Secretario Status

Sacrosanctum Christi Corporis mysterium ubique terrarum cunctas apud Ecclesias conspicuum usque obtinere locum pro certo habemus. Ex eucharistico enim sacramento, salienti quasi e fonte spiritalis salubritas beneficiorumque Domini copia affatim manant ac defluunt. Fideles autem ad caeleste convivium accedentes, supernis praesidiis roborati, suam operam in cotidianis officiis sustinendis fortius studiosiusque agere valent.

Probando nempe de consilio novimus Congressum Nationalem Sloveniae Eucharisticum, Celeiensi ipsa in urbe XIII die mensis Iunii futurum. Praestanti hoc pellecti eventu, fideles turmatim venturos arbitramur, Corporis et Sanguinis Christi mysterium ut pientissime, quemadmodum decet, colant et venerentur, "de sacra Eucharistia, Dei dono pro mundi vita" item meditantes.

Cupimus et Nos pietatis hae testificationes ut confirmentur et fides roboretur, quo latius pleniusque Salvatoris hodierni homines fruantur salute et ipsi hoc divino de Sacramento uberrimos capiant fructus. Sacrum namque hoc convivium plurimum affert efficacitatis et ad maiora patranda usque animum addit.

Itaque ut celebratio haec clarius peragatur et aspectabilius, congrua iustaque petente Sloveniae Episcoporum Conferentia, ad te, Venerabilis Frater Noster, cogitationem Nostram admovimus, qui aptissimus praestabilisque visus es ad ministerium hoc sustinendum et insigniter explendum. Fraternam ideo in te benevolentiam declarantes, temet

Legatum Nostrum constituimus et nominamus ad Congressum Slovenae Nationis Eucharisticum celebrandum.

Verba tandem Nostra transmittenda curabis et cohortationem ad Eucharistiae vehementiorem cultum ac simul omnibus participibus benevolentiam Nostram significabis. Multum temporis abiit ex quo superior congressus eucharisticus est celebratus. Complura interea in istis locis homines sunt passi. Nunc autem caelesti dape refecti exoptamus ut fideles feliciorem aetatem spiritalemque prosperitatem consequantur. Haec cuncta Benedictione Nostra Apostolica confirmamus, quam auctoritate omnibus participibus largiaris copiose volumus, superna nuntiaturam adiumenta ac robora.

Ex Aedibus Vaticanis die III mensis Maii, anno MMX, Pontificatus Nostri sexto.



BENEDICTUS PP. XVI
+PetaloNero+
00martedì 8 giugno 2010 16:12
RINUNCE E NOMINE



RINUNCIA DI AUSILIARE DI PHILADELPHIA (U.S.A.) E NOMINA DI NUOVO AUSILIARE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia all’ufficio di Ausiliare dell’arcidiocesi di Philadelphia (U.S.A.), presentata da S.E. Mons. Robert P. Maginnis, in conformità ai canoni 411 e 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo Ausiliare dell’arcidiocesi di Philadelphia (U.S.A.) il Rev.do Mons. John J. McIntyre, del clero della medesima arcidiocesi, Segretario Personale dell’Arcivescovo, assegnandogli la sede titolare vescovile di Bononia.

Rev.do Mons. John J. McIntyre
Il Rev.do Mons. John J. McIntyre è nato il 20 agosto 1963 a Philadelphia (Pennsylvania). Dopo le scuole elementari ha frequentato la "Father Judge High School" (1977-1980) a Philadelphia e il "Saint Mary High School Seminary" dei Redentoristi (1980-1981) a North East. Poi, è entrato nel "Saint Alphonsus College Seminary" a Suffield (Connecticut) (1981-1986), dove ha conseguito il Baccalaureato. Ha frequentato, quindi, la Casa di Formazione dei Redentoristi presso l’"Holy Redeemer College" mentre studiava alla "Washington Theological Union" (1986-1987). Dopo aver insegnato per due anni nel sistema cattolico dell’arcidiocesi di Philadelphia, ha frequentato il "Saint Charles Borromeo Seminary" ad Overbrook (1989-1992), dove ha conseguito il Master in Teologia.
È stato ordinato sacerdote il 16 maggio 1992 per l’arcidiocesi di Philadelphia.
Dopo l’ordinazione sacerdotale ha ricoperto i seguenti incarichi: Vice Parroco della "Saint Dominic Parish" a Philadelphia (1992-1995); Vice Parroco della "Saint Mark Parish" a Bristol (1995-1999); Maestro delle Cerimonie (1996-1999) e Sacerdote Coordinatore delle Vocazioni (1997-1999) in "Bucks County"; Membro del Consiglio Presbiterale (1996-1999) e dell’"Archdiocesan Seminary Admissions Board" (1997-1999). Dal 1999 è Segretario Personale dell’Arcivescovo di Philadelphia, il Cardinale Justin F. Rigali.
Il 16 marzo 2005 è stato nominato Prelato d’Onore di Sua Santità.
Oltre l’inglese, parla lo spagnolo.



NOMINA DEL VESCOVO DI KIMBE (PAPUA NUOVA GUINEA)

Il Santo Padre ha nominato Vescovo della diocesi di Kimbe (Papua Nuova Guinea) il Rev.do P. William Fey, O.F.M. Cap., Delegato-Superiore dei PP. Cappuccini in Papua Nuova Guinea.

Rev.do P. William Fey, O.F.M. Cap
Il Rev.do P. William Fey, O.F.M. Cap., è nato a Pittsburgh, Pennsylvania, Stati Uniti, il 6 novembre 1942. Dopo gli studi secondari, è entrato nell’Istituto dei PP. Cappuccini a Herman, Pennsylvania. Dopo il noviziato, ha pronunciato i primi voti il 14 luglio 1963. Terminati gli studi filosofici al Saint Fidelis Seminary, e quelli teologici al Capuchin College a Washington D.C., ha emesso i voti perpetui il 14 luglio 1966 ed è stato ordinato sacerdote il 19 ottobre 1968.
Dopo l’Ordinazione ha ricoperto i seguenti incarichi: 1968-1974: Studi per la Laurea in Filosofia all’Università di Oxford, in Gran Bretagna; 1974-1986: Professore di Filosofia nel Saint Fidelis Seminary in Pennsylvania e Formatore nel St. Charles Borromeo Seminary (College) in Ohio; 1987-1988: Inviato in Papua Nuova Guinea come missionario, ha esercitato il ministero nella Parrocchia di Pangia, Diocesi di Mendi, studiando la lingua tok pidgin e la cultura melanesiana; 1988-1998: Direttore della Casa di formazione dei Francescani Cappuccini a Bomana e Professore nel Seminario Interdiocesano Holy Spirit; 1998-2007: Professore e Decano nella Facoltà di Filosofia del Catholic Theological Institute (CTI), a Bomana; dal 2007: Delegato-Superiore della sua Congregazione, con residenza nella Diocesi di Mendi.
Attualmente è anche Segretario della Commissione per l’Ecumenismo della Conferenza Episcopale di Papua Nuova Guinea e Isole Solomone.



NOMINA DI MEMBRO DELLA PONTIFICIA COMMISSIONE DI ARCHEOLOGIA SACRA

Il Papa ha nominato Membro della Pontificia Commissione di Archeologia Sacra l’Ill.mo Prof. Carlo Carletti, Docente Ordinario di Epigrafia Cristiana presso l’Università degli Studi di Bari.










AVVISO DELL’UFFICIO DELLE CELEBRAZIONI LITURGICHE


RITI DI BEATIFICAZIONE APPROVATI DAL SANTO PADRE BENEDETTO XVI


L’Ufficio delle Celebrazioni Liturgiche del Sommo Pontefice comunica che nel prossimo periodo avranno luogo i seguenti riti di Beatificazione:

Manuel Lozano Garrido, laico:
Sabato 12 giugno 2010, XI Domenica "per annum" - Linares (Jaén - Spagna);

Alojzij (Lojze) Grozde, laico e martire:
Domenica 13 giugno 2010, XI Domenica "per annum" - Celje (Slovenia);

Estéphan Nehmé (Joseph), religioso dell’Ordine Libanese Maronita:
Domenica 27 giugno, XIII Domenica "per annum" -Kfifan (Batrun - Libano);

Leopoldo de Alpandeire (Francisco Sánchez Márquez), religioso dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini:
Domenica 12 settembre, XXIV Domenica "per annum" - Granada (Spagna);

Maria de la Imnaculada Concepción (Maria Isabel Salvat y Romero), vergine della Congregazione delle Suore della Compagnia della Croce:
Sabato 18 settembre, XXV Domenica "per annum" - Sevilla (Spagna);

Chiara Badano, laica:
Sabato 25 settembre, XXVI Domenica "per annum" - Roma, Santuario della Madonna del Divino Amore;

Anna Maria Adorni, vedova, fondatrice della Congregazione delle Ancelle della Beata Maria Immacolata e dell’Istituto del Buon Pastore di Parma:
Domenica 3 ottobre, XXVII Domenica "per annum" - Parma (Italia);

Szilárd Bogdánffy, Vescovo e martire:
Sabato 30 ottobre, XXXI Domenica "per annum" - Oradea Mare (Romania);

Maria Barbara della Santissima Trinità (Barbara Maix), vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore dell’Immacolato Cuore di Maria:
Martedì 9 novembre, festa della Dedicazione della Basilica Lateranense - Porto Alegre (Brasile).
+PetaloNero+
00mercoledì 9 giugno 2010 16:05
LE UDIENZE

Il Santo Padre ha ricevuto oggi:

S.E. Mons. Gerhard Ludwig Müller, Vescovo di Regensburg (Germania).








RINUNCE E NOMINE


NOMINA DI AUSILIARE DI MANAUS (BRASILE)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Ausiliare dell’Arcivescovo di Manaus (Brasile) il Rev.do Mário Antônio da Silva, Cancelliere e Parroco nella diocesi di Jacarezinho, assegnandogli la sede titolare vescovile di Arena.

Rev.do Mário Antônio da Silva

Il Rev.do Mário Antônio da Silva è nato il 17 ottobre 1966 a Itararé, nella diocesi di Itapeva, nello Stato di São Paulo.

Dopo gli studi di base, è entrato nel Seminario Minore "Nossa Senhora da Assunção" nella diocesi di Jacarezinho, nel quale ha compiuto gli studi superiori. Ha studiato Filosofia e Teologia presso il Seminario diocesano "Divino Mestre" a Jacarezinho (1985-1991). Ha poi conseguito la Licenza in Teologia Morale presso l’Accademia Alfonsiana a Roma (1996-1998).

Il 21 dicembre 1991 ha ricevuto l’ordinazione sacerdotale ed è stato incardinato nel clero della diocesi di Jacarezinho, nella quale ha svolto i seguenti incarichi: Direttore Spirituale (1992-1993) e poi Rettore del Seminario Minore "Nossa Senhora da Assunção" (1994-1996), Coordinatore della pastorale vocazionale (1993-1996), Professore di Teologia Morale e Direttore Spirituale del Seminario Maggiore "Divino Mestre", Vicario Parrocchiale e Parroco. Attualmente è Cancelliere della diocesi e Parroco della Parrocchia "Sagrado Coração de Jesus".









L’UDIENZA GENERALE


L’Udienza Generale di questa mattina si è svolta alle ore 10.30 in Piazza San Pietro dove il Santo Padre ha incontrato gruppi di pellegrini e di fedeli giunti dall’Italia e da ogni parte del mondo.

Nel discorso in lingua italiana, il Papa si è soffermato sul suo recente Viaggio Apostolico a Cipro.

Dopo aver riassunto la Sua catechesi in diverse lingue, il Santo Padre Benedetto XVI ha rivolto particolari espressioni di saluto ai gruppi di fedeli presenti.

L’Udienza Generale si è conclusa con il canto del Pater Noster e la Benedizione Apostolica impartita insieme ai Vescovi presenti.


CATECHESI DEL SANTO PADRE IN LINGUA ITALIANA

Cari fratelli e sorelle!

Quest’oggi desidero soffermarmi sul mio viaggio apostolico a Cipro, che per molti aspetti si è posto in continuità con quelli precedenti in Terra Santa e a Malta. Grazie a Dio, questa visita pastorale è andata molto bene, poiché ha felicemente conseguito i suoi scopi. Già di per sé essa costituiva un evento storico; infatti, mai prima d’ora il Vescovo di Roma si era recato in quella terra benedetta dal lavoro apostolico di san Paolo e san Barnaba e tradizionalmente considerata parte della Terra Santa. Sulle orme dell’Apostolo delle genti mi sono fatto pellegrino del Vangelo, anzitutto per rinsaldare la fede delle comunità cattoliche, piccola ma vivace minoranza nell’Isola, incoraggiandole anche a proseguire il cammino verso la piena unità tra i cristiani, specialmente con i fratelli ortodossi. Al tempo stesso, ho voluto idealmente abbracciare tutte le popolazioni mediorientali e benedirle nel nome del Signore, invocando da Dio il dono della pace. Ho sperimentato una cordiale accoglienza, che mi è stata riservata dappertutto, e colgo volentieri questa occasione per esprimere nuovamente la mia viva gratitudine in primo luogo all’Arcivescovo di Cipro dei Maroniti, Mons. Joseph Soueif, e a Sua Beatitudine Mons. Fouad Twal, unitamente ai collaboratori, rinnovando a ciascuno il mio apprezzamento per la loro azione apostolica. La mia sentita riconoscenza va poi al Santo Sinodo della Chiesa Ortodossa di Cipro, segnatamente a Sua Beatitudine Chrysostomos II, Arcivescovo di Nea Giustiniana e di tutta Cipro, che ho avuto la gioia di abbracciare con affetto fraterno, come pure al Presidente della Repubblica, a tutte le Autorità civili e a quanti in vario modo si sono lodevolmente prodigati per la riuscita di questa mia visita pastorale.

Essa è iniziata il 4 giugno nell’antica città di Paphos, dove mi sono sentito avvolto in un’atmosfera che sembrava quasi la sintesi percepibile di duemila anni di storia cristiana. I reperti archeologici ivi presenti sono il segno di un’antica e gloriosa eredità spirituale, che ancora oggi mantiene un forte impatto sulla vita del Paese. Presso la chiesa di Santa Ciriaca Chrysopolitissa, luogo di culto ortodosso aperto anche ai cattolici e agli anglicani ubicato all’interno del sito archeologico, si è svolta una toccante celebrazione ecumenica. Con l’Arcivescovo ortodosso Chrysostomos II e i rappresentanti delle Comunità armena, luterana e anglicana, abbiamo fraternamente rinnovato il reciproco e irreversibile impegno ecumenico. Tali sentimenti ho manifestato successivamente a Sua Beatitudine Chrysostomos II nel cordiale incontro presso la sua residenza, durante il quale ho pure constatato quanto la Chiesa ortodossa di Cipro sia legata alle sorti di quel popolo, conservando devota e grata memoria dell’Arcivescovo Macario III, comunemente considerato padre e benefattore della Nazione, al quale ho voluto anch’io rendere omaggio sostando brevemente presso il monumento che lo raffigura. Questo radicamento nella tradizione non impedisce alla Comunità ortodossa di essere impegnata con decisione nel dialogo ecumenico unitamente alla Comunità cattolica, animate entrambe dal sincero desiderio di ricomporre la piena e visibile comunione tra le Chiese dell’Oriente e dell’Occidente.

Il 5 giugno, a Nicosia, capitale dell’Isola, ho iniziato la seconda tappa del viaggio recandomi in visita al Presidente della Repubblica, che mi ha accolto con grande cortesia. Nell’incontrare le Autorità civili e il Corpo diplomatico, ho ribadito l’importanza di fondare la legge positiva sui principi etici della legge naturale, al fine di promuovere la verità morale nella vita pubblica. E’ stato un appello alla ragione, basato sui principi etici e carico di implicazioni esigenti per la società di oggi, che spesso non riconosce più la tradizione culturale su cui è fondata.

La Liturgia della Parola, celebrata presso la scuola elementare san Marone, ha rappresentato uno dei momenti più suggestivi dell’incontro con la Comunità cattolica di Cipro, nelle sue componenti maronita e latina, e mi ha permesso di conoscere da vicino il fervore apostolico dei cattolici ciprioti. Esso si esprime anche mediante l’attività educativa e assistenziale con decine di strutture, che si pongono al servizio della collettività e sono apprezzati dalle autorità governative come pure dall’intera popolazione. E’ stato un momento gioioso e di festa, animato dall’entusiasmo di numerosi bambini, ragazzi e giovani. Non è mancato l’aspetto della memoria, che ha reso percepibile in modo commovente l’anima della Chiesa maronita, la quale proprio quest’anno celebra i 1600 anni della morte del Fondatore san Marone. A tale riguardo, è stata particolarmente significativa la presenza di alcuni cattolici maroniti originari di quattro villaggi dell’Isola dove i cristiani sono popolo che soffre e spera; ad essi ho voluto manifestare la mia paterna comprensione per le loro aspirazioni e difficoltà.

In quella stessa celebrazione ho potuto ammirare l’impegno apostolico della comunità latina, guidata dalla sollecitudine del Patriarca latino di Gerusalemme e dallo zelo pastorale dei Frati Minori di Terra Santa, che si pongono al servizio della gente con perseverante generosità. I cattolici di rito latino, molto attivi nell’ambito caritativo, riservano un’attenzione speciale verso i lavoratori e i più bisognosi. A tutti, latini e maroniti ho assicurato il mio ricordo nella preghiera, incoraggiandoli a testimoniare il Vangelo anche mediante un paziente lavoro di reciproca fiducia fra cristiani e non cristiani, per costruire una pace durevole ed un’armonia fra i popoli.

Ho voluto ripetere l’invito alla fiducia e alla speranza nel corso della Santa Messa, celebrata nella parrocchia di Santa Croce alla presenza dei sacerdoti, delle persone consacrate, dei diaconi, dei catechisti e degli esponenti di associazioni e movimenti laicali dell’Isola. Partendo dalla riflessione sul mistero della Croce, ho rivolto poi un accorato appello a tutti i cattolici del Medio Oriente affinché, nonostante le grandi prove e le ben note difficoltà, non cedano allo sconforto e alla tentazione di emigrare, in quanto la loro presenza nella regione costituisce un insostituibile segno di speranza. Ho garantito loro, e specialmente ai sacerdoti e ai religiosi, l’affettuosa e intensa solidarietà di tutta la Chiesa, come pure l’incessante preghiera affinché il Signore li aiuti ad essere sempre presenza vivace e pacificante.

Sicuramente il momento culminate del viaggio apostolico è stato la consegna dell’Instrumentum laboris dell’Assemblea Speciale per il Medio Oriente del Sinodo dei Vescovi. Tale atto è avvenuto domenica 6 giugno nel Palazzo dello sport di Nicosia, al termine della solenne Celebrazione eucaristica, alla quale hanno preso parte i Patriarchi e i Vescovi delle varie comunità ecclesiali del Medio Oriente. Corale è stata la partecipazione del Popolo di Dio, "tra canti di gioia e di lode di una moltitudine in festa", come dice il Salmo (42,5). Ne abbiamo fatto concreta esperienza, anche grazie alla presenza dei tanti immigrati, che formano un significativo gruppo nella popolazione cattolica dell’Isola, dove si sono integrati senza difficoltà. Insieme abbiamo pregato per l’anima del compianto Vescovo Mons. Luigi Padovese, Presidente della Conferenza Episcopale Turca, la cui improvvisa e tragica morte ci ha lasciati addolorati e sgomenti.

Il tema dell’Assemblea sinodale per il Medio Oriente, che si svolgerà a Roma nel prossimo mese di ottobre, parla di comunione e di apertura alla speranza: "La Chiesa cattolica nel Medio Oriente: comunione e testimonianza". L’importante evento si configura infatti come un convenire della cristianità cattolica di quell’area, nei suoi diversi riti, ma al tempo stesso quale ricerca rinnovata di dialogo e di coraggio per il futuro. Pertanto, sarà accompagnato dall’affetto orante di tutta la Chiesa, nel cui cuore il Medio Oriente occupa un posto speciale, in quanto è proprio lì che Dio si è fatto conoscere ai nostri padri nella fede. Non mancherà, tuttavia, l’attenzione di altri soggetti della società mondiale, segnatamente dei protagonisti della vita pubblica, chiamati ad operare con costante impegno affinché quella regione possa superare le situazioni di sofferenza e di conflitto che ancora l’affliggono e ritrovare finalmente la pace nella giustizia.

Prima di congedarmi da Cipro ho voluto visitare la Cattedrale Maronita di Nicosia - dove era presente anche il Cardinale Pierre Nasrallah Sfeir, Patriarca di Antiochia dei Maroniti. Ho rinnovato la mia sincera vicinanza e la mia fervida comprensione ad ogni comunità dell’antica Chiesa maronita sparsa nell’Isola, sulle cui rive i Maroniti giunsero in vari periodi e furono spesso duramente provati per rimanere fedeli alla loro specifica eredità cristiana, le cui memorie storiche e artistiche costituiscono un patrimonio culturale per l’intera umanità.

Cari fratelli e sorelle, sono tornato in Vaticano con l’animo colmo di gratitudine verso Dio e con sentimenti di sincero affetto e stima per gli abitanti di Cipro, dai quali mi sono sentito accolto e compreso. Nella nobile terra cipriota ho potuto vedere l’opera apostolica delle diverse tradizioni dell’unica Chiesa di Cristo e ho potuto quasi sentire tanti cuori pulsare all’unisono. Proprio come affermava il tema del Viaggio: "Un cuore, un’anima". La Comunità cattolica cipriota, nelle sue articolazioni maronita, armena e latina, si sforza incessantemente di essere un cuore solo e un’anima sola, tanto al proprio interno quanto nei rapporti cordiali e costruttivi con i fratelli ortodossi e con le altre espressioni cristiane. Possano il popolo cipriota e le altre nazioni del Medio Oriente, con i loro governanti e i rappresentanti delle diverse religioni, costruire insieme un futuro di pace, di amicizia e di fraterna collaborazione. E preghiamo affinché, per intercessione di Maria Santissima, lo Spirito Santo renda fecondo questo viaggio apostolico, e animi nel mondo intero la missione della Chiesa, istituita da Cristo per annunciare a tutti i popoli il Vangelo della verità, dell’amore e della pace.



SINTESI DELLA CATECHESI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Sintesi della catechesi in lingua francese

Chers frères et sœurs, le Voyage Apostolique que je viens d’effectuer à Chypre est un événement historique, car, pour la première fois, l’Évêque de Rome s’est rendu sur cette terre bénie par le travail apostolique des saints Paul et Barnabé. Là, je me suis fait pèlerin pour raffermir la foi des catholiques du Moyen Orient et les encourager à poursuivre leurs efforts pour l’unité des Églises. Au cours d’une célébration émouvante à Paphos à laquelle participait l’Archevêque orthodoxe Chrysostomos II, toutes les Églises ont renouvelé leur engagement œcuménique, manifestant le désir d’une communion pleine et visible entre orthodoxes et catholiques. A Nicosie, j’ai rencontré la communauté catholique composée des trois rites : maronite, arménien et latin. Invitant chacun à témoigner de l’Évangile pour une paix durable et une harmonie entre les religions et les cultures, j’ai encouragé les catholiques à ne pas émigrer, car leur présence est un signe irremplaçable d’espérance. Enfin lors de l’eucharistie à Nicosie, sommet de mon pèlerinage, j’ai remis l’Instrumentum laboris du prochain Synode des Évêques sur le thème: « L’Église catholique dans le Moyen-Orient : communion et témoignage ». Puisse l’Esprit Saint féconder les efforts pour être « un seul cœur, et une seule âme » et pour construire ensemble un avenir de paix, d’amitié et de fraternité.

Je salue les pèlerins francophones présents. Frères et sœurs, priez pour les Chrétiens du Moyen-Orient et soutenez-les activement. Priez aussi particulièrement, en cette fin d’Année sacerdotale, pour vos prêtres et vos séminaristes. Encouragez-les et appuyez-les. A la suite du Christ, encouragez des jeunes et des hommes à se consacrer au Seigneur dans le sacerdoce pour sanctifier le Peuple de Dieu.


○ Sintesi della catechesi in lingua inglese

Dear Brothers and Sisters,

In my Apostolic Journey to Cyprus this past week, I walked in the footsteps of Saints Paul and Barnabas, who first brought the Gospel to that island, and visited the small but lively Catholic communities of the island. I thank the Authorities for their warm hospitality, and I particularly thank the Holy Synod of the Orthodox Church of Cyprus and His Beatitude Archbishop Chrysostomos the Second for their fraternal welcome. In my celebrations with the Maronite and Latin Catholic communities I witnessed their strong faith and traditions, and the vitality of their educational and charitable institutions. In Cyprus and throughout the Middle East, Christians are called to overcome divisions and to persevere in their witness to the Gospel in those lands. At Sunday Mass in Nicosia I consigned the working document for the forthcoming Special Assembly for the Middle East of the Synod of Bishops. Let us pray that the Synod will strengthen those ancient Christian communities in communion and hope, and help them to build a future of peace throughout the Middle East.

I offer a warm welcome to the ecumenical study group from the School of Theology at Seton Hall University, and to the members of the International Leadership Programme for LaSallian Universities. My cordial greetings also go to the scholars and experts taking part in the international conference sponsored by the International Insolvency Institute. I greet the many student groups present, and I thank the choirs for their praise of God in song. Upon all the English-speaking visitors present at today's Audience, especially those from Ireland, the Philippines and the United States, 1 invoke Almighty God's blessings ofjoy and peace.


○ Sintesi della catechesi in lingua tedesca

Liebe Brüder und Schwestern!

Vom vergangenen Freitag bis Sonntag habe ich Zypern besucht. Es war das erste Mal, daß ein Bischof von Rom auf diese Insel im östlichen Mittelmeer gekommen ist, auf der schon die Apostel Paulus und Barnabas gewirkt haben und die traditionellerweise als ein Teil des Heiligen Landes angesehen wird. Die erste Station meiner Apostolischen Reise nach Zypern war die antike Stadt Paphos, wo das reiche geistliche Erbe der Insel und die zweitausendjährige Geschichte des Christentums auf einen Blick sichtbar werden. Ein besonderer Moment war dort die ökumenische Feier zusammen mit dem orthodoxen Erzbischof von Zypern, Chrysostomos II., und mit Vertretern anderer Kirchen und christlich-kirchlicher Gemeinschaften. In der Hauptstadt Nicosia hatte ich die Gelegenheit, den Katholiken Zyperns zu begegnen, zu denen Gläubige maronitischer und lateinischer Tradition, aber auch viele Einwanderer zählen. Ein Höhepunkt war schließlich die Übergabe des Instrumentum laboris (des Arbeitstextes) für die Sonderversammlung der Bischofssynode für den Nahen Osten, die im kommenden Oktober hier in Rom stattfinden wird. Ich habe die Katholiken im Nahen Osten aufgerufen, trotz aller Prüfungen und Schwierigkeiten nicht zu verzagen und nicht der Versuchung nachzugeben, ihre Heimat zu verlassen. Die Anwesenheit der Christen in dieser Region ist ein unersetzbares Zeichen der Hoffnung, und sie können gemeinsam einen wichtigen Beitrag leisten, um alle Konflikte zu überwinden und wahren Frieden in Gerechtigkeit aufzubauen.

Mit Freude grüße ich alle Pilger und Teilnehmer deutscher Sprache an dieser Audienz. Ich danke Gott für meine Reise nach Zypern, die unter dem Wort der Apostelgeschichte stand »ein Herz und eine Seele« (Apg 4,32). In diesem Sinne lade ich euch alle ein, die Katholiken in Zypern und im Heiligen Land wie auch überhaupt alle Christen im Nahen Osten mit eurem Gebet und eurer Solidarität zu unterstützen. Der Herr helfe uns allen, unermüdlich sein Evangelium der Wahrheit, der Liebe und des Friedens zu verkünden.


○ Sintesi della catechesi in lingua spagnola

Queridos hermanos y hermanas:

Quisiera comentar mi viaje a Chipre, que puede definirse como evento histórico, pues ha sido la primera vez que el Obispo de Roma ha visitado esa tierra. Bajo el lema "un solo corazón y una sola alma", y siguiendo las huellas del Apóstol de los gentiles, he peregrinado a esa Isla, sobre todo, para confirmar en la fe a las comunidades católicas, animándolas a seguir recorriendo el camino de unidad. Asimismo, he querido desde allí abrazar espiritualmente a todas las poblaciones del Medio Oriente, y dirigir un encarecido llamamiento a todos los católicos de esa región para que, a pesar de las grandes dificultades que atraviesan, no caigan en la tentación de emigrar, pues su presencia allí es un signo insustituible de esperanza. Muy importante ha sido también la entrega del Instrumentum laboris de la Asamblea Especial del Sínodo de los Obispos para Medio Oriente, que se celebrará en Roma el próximo mes de octubre. Expreso nuevamente a todos mi gratitud por la calurosa acogida que me han dispensado.

Saludo a los peregrinos de lengua española, en particular a los procedentes de España, Argentina, México, Perú y otros países latinoamericanos. Os invito a rezar por los sacerdotes, en estos días previos a la clausura del Año Sacerdotal, y a acompañarlos siempre con vuestro afecto. Muchas gracias.


○ Sintesi della catechesi in lingua portoghese

Queridos irmãos e irmãs,

Regressei há três dias da minha visita a Chipre, ilha abençoada com a fé cristã pela pregação dos apóstolos Paulo e Barnabé. Lá pude ver a obra apostólica das diversas tradições e ritos da única Igreja de Cristo, quase sentindo pulsar os seus corações em uníssono ou – segundo a leitura proclamada ao início – como se formassem «um só coração e uma só alma». Estas palavras são o lema do Sínodo para o Médio Oriente, que terá lugar no próximo mês de Outubro aqui no Vaticano. Objectivo da minha visita era a entrega do Instrumentum laboris, de certo modo a «ordem de trabalhos» da referida assembleia sinodal, que verá reunida a Comunidade Católica procurando aperfeiçoar a comunhão tanto no seu interior como nas suas relações com os ortodoxos e demais expressões cristãs e fortalecer o seu testemunho do Evangelho no meio do mundo.

Amados peregrinos de língua portuguesa, cordiais saudações para todos vós, de modo especial para o grupo de sacerdotes da diocese de Santo André com o seu Bispo, Dom Nélson Westrupp. Agradecido pela visita, desejo que ela reforce a vossa fidelidade sacerdotal reproduzindo a fidelidade de Cristo. Sobre vós e grupos de Brasília, Mação e Santa Cruz e da paróquia de Milagres e Bidoeira, desça a minha Bênção.



SALUTI PARTICOLARI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Saluto in lingua polacca

Serdecznie pozdrawiam Polaków. Dziękuję za modlitwę w czasie mojej podróży na Cypr. Nowy polski błogosławiony ks. Jerzy Popiełuszko uczył miłości i solidarności z tymi, którzy potrzebują duchowego i materialnego wsparcia. Jego opiece i wstawiennictwu polecam wszystkich, którzy ucierpieli z powodu powodzi i tych, którzy przychodzą im z pomocą. Niech Bóg Wam błogosławi!

[Saluto cordialmente i polacchi. Grazie per le preghiere che avete fatto durante il mio viaggio in Cipro. Il nuovo beato polacco don Jerzy Popiełuszko insegnava l’amore e la solidarietà verso coloro che hanno bisogno di un sostegno spirituale o materiale. Alla sua protezione affido tutti coloro che soffrono a causa delle alluvioni e coloro che gli recano aiuto. Dio vi benedica!]


○ Saluto in lingua ungherese

Isten hozta a magyar híveket, különösen azokat, akik Gyöngyöstarjánról érkeztek. A héten ünnepeljük Jézus Szent Szívét, melyben Jézus szeretete mutatkozik meg az Atya iránt és mindnyájunk iránt. A papság évének lezárásakor az Ő Szent Szívének ajánllak titeket. Apostoli áldásom kísérjen benneteket minden utatokon. Dicsértessék a Jézus Krisztus!

[Saluto con affetto i fedeli di lingua ungherese, specialmente i Membri del gruppo di Gyöngyöstarján. Questa settimana celebreremo la festa del Sacro Cuore di Gesù, simbolo dell’amore di Gesù al Padre, e dell’amore per ciascuno di noi. A conclusione dell'Anno Sacerdotale vi raccommando al Suo Sacro Cuore. Di cuore vi benedico. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua slovacca

S láskou vítam slovenských pútnikov, osobitne zo Soblahova a Mníchovej Lehoty, z Novej Vsi nad Váhom a Stropkova, ako aj z Cirkevnej základnej školy Jána Pavla Druhého z Bratislavy - Vajnor.

Bratia a sestry, budúci piatok ukončíme Rok kňazov. Modlite sa za vašich kňazov, aby vo svojej službe verne hlásali evanjelium a dôstojne slávili Božie tajomstvá. Zo srdca žehnám vás i vašich drahých. Pochválený buď Ježiš Kristus!

[Con affetto do il benvenuto ai pellegrini slovacchi, particolarmente a quelli provenienti da Soblahov e Mníchova Lehota, da Nová Ves nad Váhom e Stropkov, come pure alla Scuola elementare cattolica Giovanni Paolo II di Bratislava-Vajnory.

Fratelli e sorelle, venerdì prossimo concluderemo l’Anno sacerdotale. Pregate per i vostri sacerdoti, affinché nel loro ministero fedelmente annunzino il Vangelo e degnamente celebrino i misteri divini. Di cuore benedico voi ed i vostri cari. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua italiana

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare saluto i partecipanti al capitolo generale dei Missionari d’Africa (Padri Bianchi), assicurando un ricordo nella preghiera perché possano essere sempre più docili all’azione dello Spirito Santo, continuando a lavorare per il Regno di Dio nella pazienza e nella speranza, in Africa e nel mondo. Saluto i bambini della Prima Comunione della Diocesi di Castellaneta, accompagnati dal Vescovo Mons. Pietro Fragnelli, ed auguro a ciascuno di crescere nell’amicizia con Gesù per testimoniare il suo amore ai coetanei. Saluto i partecipanti al "Trofeo Enea", di Pomezia, qui convenuti così numerosi, e li incoraggio nei loro propositi di promuovere i valori più autentici dello sport.

La festa del Sacro Cuore di Gesù, che celebreremo dopodomani, segnerà la conclusione dell’Anno Sacerdotale. Migliaia di sacerdoti di ogni parte del mondo si raduneranno a Roma per lodare il Signore e rinnovare il proprio impegno. Invito tutti a partecipare a questo evento con la preghiera.

Il mio saluto cordiale va, infine, ai giovani, ai malati ed agli sposi novelli. Voi, cari giovani, continuate ad impegnarvi, con l'entusiasmo che vi è proprio, per la costruzione di una civiltà i cui fondamenti siano la verità e l'amore, la pace e la solidarietà. Voi, cari ammalati, unite le vostre sofferenze all'infinito amore del Cuore di Cristo per la salvezza dell'umanità. Voi, cari sposi novelli, sappiate progredire sempre più sulla via dell'amore e del rispetto reciproco.





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+PetaloNero+
00giovedì 10 giugno 2010 15:49
LE UDIENZE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

S.E. il Sig. José Luis Rodríguez Zapatero, Primo Ministro di Spagna, e Seguito;

S.E. il Sig. João Alberto Bacelar da Rocha Páris, Ambasciatore del Portogallo, con la Consorte, in visita di congedo;

il Sig. Rolf-Dieter Heuer, Direttore Generale dell’Organizzazione Europea per la Ricerca Nucleare (CERN),

con l’Avvocato Walter Friedemann Eder, Delegato per le Relazioni con i Paesi-ospitanti.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

S.E. Mons. Walmor Oliveira de Azevedo, Arcivescovo di Belo Horizonte (Brasile), in Visita "ad Limina Apostolorum"

con l’Ausiliare:

S.E. Mons. Joaquim Giovanni Mol Guimarães, Vescovo tit. di Galtelli;

S.E. Mons. Werner Franz Siebenbrock, S.D.V., Vescovo di Governador Valadares (Brasile), in Visita "ad Limina Apostolorum".








RINUNCE E NOMINE



RINUNCIA DELL’ARCIVESCOVO METROPOLITA DI SALERNO-CAMPAGNA-ACERNO (ITALIA) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale dell’arcidiocesi metropolitana di Salerno-Campagna-Acerno (Italia), presentata da S.E. Mons. Gerardo Pierro, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Arcivescovo Metropolita di Salerno-Campagna-Acerno (Italia) S.E. Mons. Luigi Moretti, finora Arcivescovo titolare di Mopta e Vicegerente del Vicariato di Roma.

S.E. Mons. Luigi Moretti

S.E. Mons. Luigi Moretti è nato a Cittareale, provincia e diocesi di Rieti, il 7 febbraio 1949. Ha compiuto gli studi medi, ginnasiali e liceali nel Seminario Romano Minore, conseguendo la maturità classica. Quale alunno del Seminario Romano Maggiore ha ottenuto il baccellierato in Filosofia presso la Pontificia Università Lateranense, e la Licenza in Teologia Morale presso l’Accademia Alfonsiana.

Ordinato sacerdote il 30 novembre 1974 per la diocesi di Roma, ha espletato i seguenti uffici e ministeri: Assistente al Seminario Romano Maggiore dal 1974 al 1978; Docente di Teologia Morale Fondamentale alla Facoltà Teologica di S. Bonaventura e all’Istituto "Regina Mundi" dal 1976 al 1980; Vicario Parrocchiale nella Parrocchia di S. Lucia dal 1978 al 1983; Addetto presso l’Ufficio Amministrativo del Vicariato dal 1983 al 1991; Direttore dell’Ufficio Tecnico del Vicariato e Segretario Responsabile dell’Opera Romana per la Preservazione della Fede e la provvista di nuove Chiese in Roma dal 1991 al 1998. Dal 1993 al 1998 ha ricoperto l’incarico di Prelato Segretario del Vicariato di Roma.

Eletto Vescovo titolare di Mopta e Ausiliare di Roma il 3 luglio 1998, è stato consacrato Vescovo il 12 settembre dello stesso anno. Il 17 ottobre 2003 è stato nominato Arcivescovo Vicegerente del Vicariato di Roma.



RINUNCIA DEL VICARIO APOSTOLICO DI PUERTO CARREÑO (COLOMBIA) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre ha accettato la rinuncia al governo pastorale del Vicariato Apostolico di Puerto Carreño (Colombia), presentata da S.E. Mons. Álvaro Efrén Rincón Rojas, C.Ss.R., in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vicario Apostolico di Puerto Carreño (Colombia) il Rev.do P. Francisco Antonio Ceballos Escobar, C.Ss.R., Pro-Vicario della medesima circoscrizione ecclesiastica. Gli è stata assegnata la sede titolare vescovile di Zarna.

Rev.do P. Francisco Antonio Ceballos Escobar, C.Ss.R.

Il Rev.do P. Francisco Antonio Ceballos Escobar, C.Ss.R., è nato il 4 marzo 1958 a Génova (diocesi di Armenia e dipartimento di Quindío) in Colombia. Dopo le scuole primarie, ha completato il liceo nel Seminario Minore San Clemente María Hofbauer, dei PP. Redentoristi, a Manizales. Dopo il noviziato a Piedecuesta, in Santander, ha emesso la professione perpetua il 5 agosto 1984. Ha svolto gli studi filosofici al Centro Pastoral de Filosofia di Bogotá e quelli teologici al Teologado Interprovincial Redentorista a Tlalpizáhuac in Messico.

È stato ordinato sacerdote il 29 giugno 1985.

Dopo l’ordinazione sacerdotale ha ricoperto i seguenti incarichi: 1985-1986: Missionario itinerante a Manizales; 1986-1987: Vicario parrocchiale di Sant’Alfonso; 1987-1989: Direttore e Professore del Seminario Minore dei Redentoristi, Manizales; 1989-1990: Direttore del Seminario Minore del Vicariato Apostolico di Sibundoy; 1990-1995: Rettore del Seminario-Collegio dei Redentoristi a Manizales; 1995-1998: Studi per la Licenza in Scienze dell’Educazione all’Università di San Tomaso, Bogotá; 1998-2001: Superiore della Casa dei teologi a Bogotá; dal 1999 anche Consigliere provinciale ordinario e Presidente del Segretariato per la Formazione; 2001-2008: Provinciale dei Redentoristi per due mandati consecutivi.

Dal 2008 è Pro-Vicario del Vicariato Apostolico di Puerto Carreño.







COMUNICATO DELLA SALA STAMPA DELLA SANTA SEDE: UDIENZA AL PRESIDENTE DEL GOVERNO DEL REGNO DI SPAGNA


Stamani, giovedì 10 giugno 2010, il Capo del Governo di Spagna, Sig. José Luis Rodríguez Zapatero, è stato ricevuto in Udienza da Sua Santità Benedetto XVI. Successivamente, accompagnato dal Ministro degli Affari Esteri, Sig. Miguel Ángel Moratinos, si è incontrato con Sua Eminenza il Cardinale Tarcisio Bertone, Segretario di Stato, e con Sua Eccellenza Mons. Dominique Mamberti, Segretario per i Rapporti con gli Stati.

I colloqui hanno permesso uno scambio di vedute sull’Europa, sull’attuale crisi economico-finanziaria e sul ruolo dell’etica. Si è pure fatto riferimento ai Paesi dell’America Centrale e dei Caraibi, nonché ad altre situazioni, in particolare, al Medio Oriente.

Nel prosieguo della conversazione ci si è soffermati sui rapporti bilaterali, come pure su questioni di attualità e d’interesse per la Chiesa in Spagna, quali l’eventuale presentazione di una nuova Legge sulla libertà religiosa, la sacralità della vita fin dal concepimento e l’importanza dell’educazione. Riguardo alle Visite del Santo Padre a Santiago e a Barcellona nel corrente anno, e a Madrid nel prossimo per la Giornata Mondiale della Gioventù, si è riconosciuta la più ampia disponibilità del Governo spagnolo a collaborare alla loro preparazione ed al loro svolgimento.




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VEGLIA IN OCCASIONE DELL’INCONTRO INTERNAZIONALE DEI SACERDOTI

Alle ore 20.30 di questa sera, in Piazza San Pietro, ha luogo una Veglia di preghiera in occasione dell’Incontro Internazionale dei Sacerdoti.

La Veglia si svolge in due tempi. Il primo è gestito dalla Congregazione per il Clero ed alterna momenti di testimonianze, contributi video e collegamenti.

Alle ore 21.30, il Santo Padre Benedetto XVI fa il suo ingresso in Piazza San Pietro a bordo della papamobile. Quindi, dopo l’indirizzo di omaggio dell’Em.mo Card. Cláudio Hummes e la proclamazione del Vangelo, il Papa risponde alle domande poste da sacerdoti dei diversi continenti.

Dopo il canto del Pater Noster ha luogo, quindi, l’ingresso solenne dell’Eucaristia in processione dal portone di bronzo. Poi, dopo un breve momento di silenzio e preghiera personale, il Papa legge la preghiera dell’Anno Sacerdotale e imparte la benedizione eucaristica.

+PetaloNero+
00venerdì 11 giugno 2010 15:48
RINUNCE E NOMINE



RINUNCIA DEL VESCOVO DI VIANA DO CASTELO (PORTOGALLO) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Viana do Castelo (Portogallo), presentata da S.E. Mons. José Augusto Martins Fernandes Pedreira, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo della diocesi di Viana do Castelo (Portogallo) S.E. Mons. Anacleto Cordeiro Gonçalves de Oliveira, finora Vescovo titolare di Acque flavie ed Ausiliare di Lisbona.

S.E. Mons. Anacleto Cordeiro Gonçalves de Oliveira

S.E. Mons. Anacleto Cordeiro Gonçalves de Oliveira è nato il 17 luglio 1946 a Cortes, diocesi di Leiria-Fátima. Dopo gli studi nel Seminario di Leiria (1957-1969), è stato ordinato sacerdote il 15 agosto 1970. Ha frequentato la Pontificia Università Gregoriana e il Pontificio Istituto Biblico, dove ha ottenuto la Licenza in Teologia Dogmatica e quella in Scienze Bibliche. Dopo un breve periodo d’insegnamento nella diocesi, come professore di Sacra Scrittura nel Seminario di Leiria, si è trasferito in Germania, dove ha portato a termine gli studi biblici, conseguendo la Laurea in Scienze Bibliche nell'Università di Münster.

Come Professore di Teologia Biblica ha insegnato nel Seminario diocesano di Leiria e nell'Istituto Interdiocesano di Studi Teologici di Coimbra, oltre a collaborare per la formazione permanente del clero delle diocesi di Leiria-Fátima e di Coimbra, per la formazione cristiana e teologica dei laici e nel Santuario mariano di Fátima.

Il 4 febbraio 2005 è stato nominato Vescovo titolare di Acque flavie ed Ausiliare di Lisbona.

Il 14 aprile successivo ha ricevuto l’ordinazione episcopale. A Lisbona gli è stata affidata la zona pastorale Ovest del Patriarcato. Nell’ambito della Conferenza Episcopale, è Membro della Commissione Episcopale per l’Educazione cristiana.


RINUNCIA DEL VICARIO APOSTOLICO DI NAPO (ECUADOR) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre ha accettato la rinuncia al governo pastorale del Vicariato Apostolico di Napo (Ecuador), presentata da S.E. Mons. Paolo Mietto, C.S.I., in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vicario Apostolico di Napo (Ecuador) il Rev.do P. Celmo Lazzari, C.S.I., Vicario Generale della Congregazione dei PP. Giuseppini del Murialdo. Gli è stata assegnata la sede titolare vescovile di Muzuca di Proconsolare.

Rev.do P. Celmo Lazzari, C.S.I.

Il Rev.do P. Celmo Lazzari, C.S.I., è nato il 16 giugno 1956, a Garibaldi, nello Stato di Rio Grande do Sul, diocesi di Caxias do Sul (Brasile). Ha completato gli studi secondari presso il Seminario Minore dei PP. Giuseppini in Brasile, entrando poi nel Noviziato. Ha emesso i primi voti il 1° marzo 1975 e quelli perpetui il 9 gennaio 1982. Ha svolto gli studi filosofici e teologici a Londrina, in Brasile.

È stato ordinato sacerdote il 18 dicembre 1982.

Dopo l’ordinazione ha ricoperto i seguenti incarichi: 1982-1987: Direttore della Comunità religiosa di Ana Rech e Rettore del Seminario Minore dei Giuseppini (Caxias do Sul); 1987-1989: Maestro dei Filosofi Giuseppini a Caxias do Sul; 1990-1994: Maestro dei Teologi Giuseppini a Porto Alegre; 1991-1992: Corso di formazione per Formatori, presso l’Ateneo Salesiano di Roma; 1992-1994: Vicario Provinciale dei PP. Giuseppini in Brasile; 1994-2000: Superiore Provinciale dei PP. Giuseppini in Brasile; 2000-2006: Consigliere Generale della Congregazione e Responsabile delle Missioni dei PP. Giuseppini (Roma);

Dal 2006: Vicario Generale della Congregazione (Roma).


NOMINA DEL VESCOVO DI LA CROSSE (U.S.A.)

Il Santo Padre ha nominato Vescovo di La Crosse (U.S.A.) S.E. Mons. William Patrick Callahan, dell’Ordine Francescano Frati Minori Conventuali, finora Vescovo titolare di Lares ed Ausiliare dell’arcidiocesi di Milwaukee.

S.E. Mons. William P. Callahan, O.F.M. Conv. S.E. Mons. William P. Callahan, O.F.M. Conv.

S.E. Mons. William P. Callahan, O.F.M. Conv. è nato il 17 giugno 1950 a Chicago (Illinois). Ha frequentato la scuola elementare "Saint Mary of Perpetual Help" nella medesima città. Dal 1964 al 1968 ha studiato al "Saint Mary Minor Seminary" a Crystal Lake (Illinois) e, poi, è entrato nel noviziato per la Provincia di San Bonaventura dell’Ordine Francescano Frati Minori Conventuali a Lake Forest (Illinois). L’11 agosto 1970 ha emesso la prima professione. Dal 1970 al 1973 seguì i corsi presso la "Loyola University" a Chicago, dove ha ottenuto il Baccalaureato in "Radio and Television Communication". Dal 1973 al 1976 ha studiato presso l’"University of Saint Michael’s College" nell’"University of Toronto", dove ha ottenuto un Master in Teologia.

Ordinato sacerdote il 30 aprile 1977, ha svolto poi i seguenti incarichi: Vicario parrocchiale della "Basilica of Saint Josaphat" a Milwaukee (1977-1978); Direttore delle Vocazioni per la Provincia di San Bonaventura (1978-1984); Vicario parrocchiale della "Holy Family Parish" a Peoria (Illinois) (1984-1987); Parroco della medesima parrocchia (1987-1994); Rettore della "Basilica of Saint Josaphat" (1994-2005); Direttore Spirituale al Pontificio Collegio Americano del Nord a Roma (2005-2007).

Nominato Vescovo titolare di Lares ed Ausiliare di Milwaukee il 30 ottobre 2007, ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 21 dicembre successivo.

Dopo il trasferimento di S.E. Mons. Timothy M. Dolan all’arcidiocesi di New York, S.E. Mons. Callahan è stato Amministratore Diocesano di Milwaukee dal 20 aprile 2009 al 4 gennaio 2010.

In seno alla Conferenza Episcopale è Membro del "Committee on Clergy, Consecrated Life, and Vocations".















CONCELEBRAZIONE EUCARISTICA A CONCLUSIONE DELL’ANNO SACERDOTALE


Alle ore 10 di questa mattina, Solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù, il Santo Padre Benedetto XVI presiede in Piazza San Pietro la Concelebrazione Eucaristica con i Cardinali, i Vescovi e i Presbiteri a conclusione dell’Anno Sacerdotale.
Pubblichiamo di seguito l’omelia che il Papa pronuncia nel corso della Santa Messa:


Cari confratelli nel ministero sacerdotale,

Cari fratelli e sorelle,

l’Anno Sacerdotale che abbiamo celebrato, 150 anni dopo la morte del santo Curato d’Ars, modello del ministero sacerdotale nel nostro mondo, volge al termine. Dal Curato d’Ars ci siamo lasciati guidare, per comprendere nuovamente la grandezza e la bellezza del ministero sacerdotale. Il sacerdote non è semplicemente il detentore di un ufficio, come quelli di cui ogni società ha bisogno affinché in essa possano essere adempiute certe funzioni. Egli invece fa qualcosa che nessun essere umano può fare da sé: pronuncia in nome di Cristo la parola dell’assoluzione dai nostri peccati e cambia così, a partire da Dio, la situazione della nostra vita. Pronuncia sulle offerte del pane e del vino le parole di ringraziamento di Cristo che sono parole di transustanziazione – parole che rendono presente Lui stesso, il Risorto, il suo Corpo e suo Sangue, e trasformano così gli elementi del mondo: parole che spalancano il mondo a Dio e lo congiungono a Lui. Il sacerdozio è quindi non semplicemente «ufficio», ma sacramento: Dio si serve di un povero uomo al fine di essere, attraverso lui, presente per gli uomini e di agire in loro favore. Questa audacia di Dio, che ad esseri umani affida se stesso; che, pur conoscendo le nostre debolezze, ritiene degli uomini capaci di agire e di essere presenti in vece sua – questa audacia di Dio è la cosa veramente grande che si nasconde nella parola «sacerdozio». Che Dio ci ritenga capaci di questo; che Egli in tal modo chiami uomini al suo servizio e così dal di dentro si leghi ad essi: è ciò che in quest’anno volevamo nuovamente considerare e comprendere. Volevamo risvegliare la gioia che Dio ci sia così vicino, e la gratitudine per il fatto che Egli si affidi alla nostra debolezza; che Egli ci conduca e ci sostenga giorno per giorno. Volevamo così anche mostrare nuovamente ai giovani che questa vocazione, questa comunione di servizio per Dio e con Dio, esiste – anzi, che Dio è in attesa del nostro «sì». Insieme alla Chiesa volevamo nuovamente far notare che questa vocazione la dobbiamo chiedere a Dio. Chiediamo operai per la messe di Dio, e questa richiesta a Dio è, al tempo stesso, un bussare di Dio al cuore di giovani che si ritengono capaci di ciò di cui Dio li ritiene capaci. Era da aspettarsi che al «nemico» questo nuovo brillare del sacerdozio non sarebbe piaciuto; egli avrebbe preferito vederlo scomparire, perché in fin dei conti Dio fosse spinto fuori dal mondo. E così è successo che, proprio in questo anno di gioia per il sacramento del sacerdozio, siano venuti alla luce i peccati di sacerdoti – soprattutto l’abuso nei confronti dei piccoli, nel quale il sacerdozio come compito della premura di Dio a vantaggio dell’uomo viene volto nel suo contrario. Anche noi chiediamo insistentemente perdono a Dio ed alle persone coinvolte, mentre intendiamo promettere di voler fare tutto il possibile affinché un tale abuso non possa succedere mai più; promettere che nell’ammissione al ministero sacerdotale e nella formazione durante il cammino di preparazione ad esso faremo tutto ciò che possiamo per vagliare l’autenticità della vocazione e che vogliamo ancora di più accompagnare i sacerdoti nel loro cammino, affinché il Signore li protegga e li custodisca in situazioni penose e nei pericoli della vita. Se l’Anno Sacerdotale avesse dovuto essere una glorificazione della nostra personale prestazione umana, sarebbe stato distrutto da queste vicende. Ma si trattava per noi proprio del contrario: il diventare grati per il dono di Dio, dono che si nasconde "in vasi di creta" e che sempre di nuovo, attraverso tutta la debolezza umana, rende concreto in questo mondo il suo amore. Così consideriamo quanto è avvenuto quale compito di purificazione, un compito che ci accompagna verso il futuro e che, tanto più, ci fa riconoscere ed amare il grande dono di Dio. In questo modo, il dono diventa l’impegno di rispondere al coraggio e all’umiltà di Dio con il nostro coraggio e la nostra umiltà. La parola di Cristo, che abbiamo cantato come canto d’ingresso nella liturgia, può dirci in questa ora che cosa significhi diventare ed essere sacerdoti: "Prendete il mio giogo sopra di voi e imparate da me, che sono mite e umile di cuore" (Mt 11,29).

Celebriamo la festa del Sacro Cuore di Gesù e gettiamo con la liturgia, per così dire, uno sguardo dentro il cuore di Gesù, che nella morte fu aperto dalla lancia del soldato romano. Sì, il suo cuore è aperto per noi e davanti a noi – e con ciò ci è aperto il cuore di Dio stesso. La liturgia interpreta per noi il linguaggio del cuore di Gesù, che parla soprattutto di Dio quale pastore degli uomini, e in questo modo ci manifesta il sacerdozio di Gesù, che è radicato nell’intimo del suo cuore; così ci indica il perenne fondamento, come pure il valido criterio, di ogni ministero sacerdotale, che deve sempre essere ancorato al cuore di Gesù ed essere vissuto a partire da esso. Vorrei oggi meditare soprattutto sui testi con i quali la Chiesa orante risponde alla Parola di Dio presentata nelle letture. In quei canti parola e risposta si compenetrano. Da una parte, essi stessi sono tratti dalla Parola di Dio, ma, dall’altra, sono al contempo già la risposta dell’uomo a tale Parola, risposta in cui la Parola stessa si comunica ed entra nella nostra vita. Il più importante di quei testi nell’odierna liturgia è il Salmo 23 (22) – "Il Signore è il mio pastore" –, nel quale l’Israele orante ha accolto l’autorivelazione di Dio come pastore, e ne ha fatto l’orientamento per la propria vita. "Il Signore è il mio pastore: non manco di nulla": in questo primo versetto si esprimono gioia e gratitudine per il fatto che Dio è presente e si occupa di noi. La lettura tratta dal Libro di Ezechiele comincia con lo stesso tema: "Io stesso cercherò le mie pecore e ne avrò cura" (Ez 34,11). Dio si prende personalmente cura di me, di noi, dell’umanità. Non sono lasciato solo, smarrito nell’universo ed in una società davanti a cui si rimane sempre più disorientati. Egli si prende cura di me. Non è un Dio lontano, per il quale la mia vita conterebbe troppo poco. Le religioni del mondo, per quanto possiamo vedere, hanno sempre saputo che, in ultima analisi, c’è un Dio solo. Ma tale Dio era lontano. Apparentemente Egli abbandonava il mondo ad altre potenze e forze, ad altre divinità. Con queste bisognava trovare un accordo. Il Dio unico era buono, ma tuttavia lontano. Non costituiva un pericolo, ma neppure offriva un aiuto. Così non era necessario occuparsi di Lui. Egli non dominava. Stranamente, questo pensiero è riemerso nell’Illuminismo. Si comprendeva ancora che il mondo presuppone un Creatore. Questo Dio, però, aveva costruito il mondo e poi si era evidentemente ritirato da esso. Ora il mondo aveva un suo insieme di leggi secondo cui si sviluppava e in cui Dio non interveniva, non poteva intervenire. Dio era solo un’origine remota. Molti forse non desideravano neppure che Dio si prendesse cura di loro. Non volevano essere disturbati da Dio. Ma laddove la premura e l’amore di Dio vengono percepiti come disturbo, lì l’essere umano è stravolto. È bello e consolante sapere che c’è una persona che mi vuol bene e si prende cura di me. Ma è molto più decisivo che esista quel Dio che mi conosce, mi ama e si preoccupa di me. "Io conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me" (Gv 10,14), dice la Chiesa prima del Vangelo con una parola del Signore. Dio mi conosce, si preoccupa di me. Questo pensiero dovrebbe renderci veramente gioiosi. Lasciamo che esso penetri profondamente nel nostro intimo. Allora comprendiamo anche che cosa significhi: Dio vuole che noi come sacerdoti, in un piccolo punto della storia, condividiamo le sue preoccupazioni per gli uomini. Come sacerdoti, vogliamo essere persone che, in comunione con la sua premura per gli uomini, ci prendiamo cura di loro, rendiamo a loro sperimentabile nel concreto questa premura di Dio. E, riguardo all’ambito a lui affidato, il sacerdote, insieme col Signore, dovrebbe poter dire: "Io conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me". "Conoscere", nel significato della Sacra Scrittura, non è mai soltanto un sapere esteriore così come si conosce il numero telefonico di una persona. "Conoscere" significa essere interiormente vicino all’altro. Volergli bene. Noi dovremmo cercare di "conoscere" gli uomini da parte di Dio e in vista di Dio; dovremmo cercare di camminare con loro sulla via dell’amicizia di Dio.

Ritorniamo al nostro Salmo. Lì si dice: "Mi guida per il giusto cammino a motivo del suo nome. Anche se vado per una valle oscura, non temo alcun male, perché tu sei con me. Il tuo bastone e il tuo vincastro mi danno sicurezza" (23 [22], 3s). Il pastore indica la strada giusta a coloro che gli sono affidati. Egli precede e li guida. Diciamolo in maniera diversa: il Signore ci mostra come si realizza in modo giusto l’essere uomini. Egli ci insegna l’arte di essere persona. Che cosa devo fare per non precipitare, per non sperperare la mia vita nella mancanza di senso? È, appunto, questa la domanda che ogni uomo deve porsi e che vale in ogni periodo della vita. E quanto buio esiste intorno a tale domanda nel nostro tempo! Sempre di nuovo ci viene in mente la parola di Gesù, il quale aveva compassione per gli uomini, perché erano come pecore senza pastore. Signore, abbi pietà anche di noi! Indicaci la strada! Dal Vangelo sappiamo questo: Egli stesso è la via. Vivere con Cristo, seguire Lui – questo significa trovare la via giusta, affinché la nostra vita acquisti senso ed affinché un giorno possiamo dire: "Sì, vivere è stata una cosa buona". Il popolo d’Israele era ed è grato a Dio, perché Egli nei Comandamenti ha indicato la via della vita. Il grande Salmo 119 (118) è un’unica espressione di gioia per questo fatto: noi non brancoliamo nel buio. Dio ci ha mostrato qual è la via, come possiamo camminare nel modo giusto. Ciò che i Comandamenti dicono è stato sintetizzato nella vita di Gesù ed è divenuto un modello vivo. Così capiamo che queste direttive di Dio non sono catene, ma sono la via che Egli ci indica. Possiamo essere lieti per esse e gioire perché in Cristo stanno davanti a noi come realtà vissuta. Egli stesso ci ha resi lieti. Nel camminare insieme con Cristo facciamo l’esperienza della gioia della Rivelazione, e come sacerdoti dobbiamo comunicare alla gente la gioia per il fatto che ci è stata indicata la via della vita.

C’è poi la parola concernente la "valle oscura" attraverso la quale il Signore guida l’uomo. La via di ciascuno di noi ci condurrà un giorno nella valle oscura della morte in cui nessuno può accompagnarci. Ed Egli sarà lì. Cristo stesso è disceso nella notte oscura della morte. Anche lì Egli non ci abbandona. Anche lì ci guida. "Se scendo negli inferi, eccoti", dice il Salmo 139 (138). Sì, tu sei presente anche nell’ultimo travaglio, e così il nostro Salmo responsoriale può dire: pure lì, nella valle oscura, non temo alcun male. Parlando della valle oscura possiamo, però, pensare anche alle valli oscure della tentazione, dello scoraggiamento, della prova, che ogni persona umana deve attraversare. Anche in queste valli tenebrose della vita Egli è là. Sì, Signore, nelle oscurità della tentazione, nelle ore dell’oscuramento in cui tutte le luci sembrano spegnersi, mostrami che tu sei là. Aiuta noi sacerdoti, affinché possiamo essere accanto alle persone a noi affidate in tali notti oscure. Affinché possiamo mostrare loro la tua luce.

"Il tuo bastone e il tuo vincastro mi danno sicurezza": il pastore ha bisogno del bastone contro le bestie selvatiche che vogliono irrompere tra il gregge; contro i briganti che cercano il loro bottino. Accanto al bastone c’è il vincastro che dona sostegno ed aiuta ad attraversare passaggi difficili. Ambedue le cose rientrano anche nel ministero della Chiesa, nel ministero del sacerdote. Anche la Chiesa deve usare il bastone del pastore, il bastone col quale protegge la fede contro i falsificatori, contro gli orientamenti che sono, in realtà, disorientamenti. Proprio l’uso del bastone può essere un servizio di amore. Oggi vediamo che non si tratta di amore, quando si tollerano comportamenti indegni della vita sacerdotale. Come pure non si tratta di amore se si lascia proliferare l’eresia, il travisamento e il disfacimento della fede, come se noi autonomamente inventassimo la fede. Come se non fosse più dono di Dio, la perla preziosa che non ci lasciamo strappare via. Al tempo stesso, però, il bastone deve sempre di nuovo diventare il vincastro del pastore – vincastro che aiuti gli uomini a poter camminare su sentieri difficili e a seguire il Signore.

Alla fine del Salmo si parla della mensa preparata, dell’olio con cui viene unto il capo, del calice traboccante, del poter abitare presso il Signore. Nel Salmo questo esprime innanzitutto la prospettiva della gioia per la festa di essere con Dio nel tempio, di essere ospitati e serviti da Lui stesso, di poter abitare presso di Lui. Per noi che preghiamo questo Salmo con Cristo e col suo Corpo che è la Chiesa, questa prospettiva di speranza ha acquistato un’ampiezza ed una profondità ancora più grandi. Vediamo in queste parole, per così dire, un’anticipazione profetica del mistero dell’Eucaristia in cui Dio stesso ci ospita offrendo se stesso a noi come cibo – come quel pane e quel vino squisito che, soli, possono costituire l’ultima risposta all’intima fame e sete dell’uomo. Come non essere lieti di poter ogni giorno essere ospiti alla mensa stessa di Dio, di abitare presso di Lui? Come non essere lieti del fatto che Egli ci ha comandato: "Fate questo in memoria di me"? Lieti perché Egli ci ha dato di preparare la mensa di Dio per gli uomini, di dare loro il suo Corpo e il suo Sangue, di offrire loro il dono prezioso della sua stessa presenza. Sì, possiamo con tutto il cuore pregare insieme le parole del Salmo: "Bontà e fedeltà mi saranno compagne tutti i giorni della mia vita" (23 [22], 6).

Alla fine gettiamo ancora brevemente uno sguardo sui due canti alla comunione propostici oggi dalla Chiesa nella sua liturgia. C’è anzitutto la parola con cui san Giovanni conclude il racconto della crocifissione di Gesù: "Un soldato gli trafisse il costato con la lancia e subito ne uscì sangue ed acqua" (Gv 19,34). Il cuore di Gesù viene trafitto dalla lancia. Esso viene aperto, e diventa una sorgente: l’acqua e il sangue che ne escono rimandano ai due Sacramenti fondamentali dei quali la Chiesa vive: il Battesimo e l’Eucaristia. Dal costato squarciato del Signore, dal suo cuore aperto scaturisce la sorgente viva che scorre attraverso i secoli e fa la Chiesa. Il cuore aperto è fonte di un nuovo fiume di vita; in questo contesto, Giovanni certamente ha pensato anche alla profezia di Ezechiele che vede sgorgare dal nuovo tempio un fiume che dona fecondità e vita (Ez 47): Gesù stesso è il tempio nuovo, e il suo cuore aperto è la sorgente dalla quale esce un fiume di vita nuova, che si comunica a noi nel Battesimo e nell’Eucaristia.

La liturgia della Solennità del Sacro Cuore di Gesù prevede, però, come canto di comunione anche un’altra parola, affine a questa, tratta dal Vangelo di Giovanni: Chi ha sete, venga a me. Beva chi crede in me. La Scrittura dice: "Sgorgheranno da lui fiumi d’acqua viva" (cfr Gv 7,37s). Nella fede beviamo, per così dire, dall’acqua viva della Parola di Dio. Così il credente diventa egli stesso una sorgente, dona alla terra assetata della storia acqua viva. Lo vediamo nei santi. Lo vediamo in Maria che, quale grande donna di fede e di amore, è diventata lungo i secoli sorgente di fede, amore e vita. Ogni cristiano e ogni sacerdote dovrebbero, a partire da Cristo, diventare sorgente che comunica vita agli altri. Noi dovremmo donare acqua della vita ad un mondo assetato. Signore, noi ti ringraziamo perché hai aperto il tuo cuore per noi; perché nella tua morte e nella tua risurrezione sei diventato fonte di vita. Fa’ che siamo persone viventi, viventi dalla tua fonte, e donaci di poter essere anche noi fonti, in grado di donare a questo nostro tempo acqua della vita. Ti ringraziamo per la grazia del ministero sacerdotale. Signore, benedici noi e benedici tutti gli uomini di questo tempo che sono assetati e in ricerca. Amen.












PAROLE DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI AL TERMINE DELLA SANTA MESSA PER LA CONCLUSIONE DELL’ANNO SACERDOTALE

Al termine della Santa Messa in Piazza San Pietro a conclusione dell’Anno Sacerdotale, nella Solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù, il Santo Padre Benedetto XVI rivolge agli oltre 15.000 sacerdoti concelebranti le parole che pubblichiamo di seguito:


PAROLE DEL SANTO PADRE

Al termine di questa straordinaria concelebrazione, desidero esprimere la mia viva gratitudine alla Congregazione per il Clero, per l’opera svolta durante l’Anno Sacerdotale e per aver organizzato queste giornate conclusive. Un pensiero di speciale riconoscenza va ai Signori Cardinali ed ai Vescovi che hanno voluto essere presenti, in particolare a quanti sono venuti da lontano.

Chers prêtres francophones, vous avez une proximité particulière avec saint Jean-Marie Vianney. Je souhaite qu’elle devienne une véritable complicité spirituelle. Puisse son exemple sûr, vous inspirez afin que le don que vous avez fait de vous-même au Seigneur porte du bon fruit ! Je vous renouvelle ma confiance et je vous encourage à progresser sur les chemins de la sainteté. Que le Seigneur vous garde tous en son Cœur très-aimant !

I now wish to greet all the English-speaking priests present at today’s celebration! My dear brothers, as I thank you for your love of Christ and of his bride the Church, I ask you again solemnly to be faithful to your promises. Serve God and your people with holiness and courage, and always conform your lives to the mystery of the Lord’s cross. May God bless your apostolic labours abundantly!

Von ganzem Herzen grüße ich die Bischöfe, Priester und Ordensleute wie auch alle Pilger, die aus den Diözesen des deutschen Sprachraums zum Abschluß des Priesterjahres nach Rom gekommen sind, um ihre Einheit mit dem Nachfolger Petri zu zeigen. Liebe Mitbrüder, wo kein Zusammenhalt ist, da gibt es keinen Fortschritt. Wenn wir miteinander verbunden bleiben, wenn wir in Christus, dem wahren Weinstock, bleiben, dann können wir starke und lebendige Zeugen der Liebe und der Wahrheit sein, können uns die Winde des Augenblicks nicht verbiegen oder brechen. Christus ist die Wurzel, die uns trägt und uns Leben gibt. Danken wir dem Herrn für die Gnade des Priestertums; dafür, daß er uns jeden Tag neu Gelegenheit gibt, in seiner Nachfolge gute Hirten zu sein. Der Heilige Geist stärke euch bei all eurem Wirken!

Saludo cordialmente a los presbíteros de lengua española, y pido a Dios que esta celebración se convierta en un vigoroso impulso para seguir viviendo con gozo, humildad y esperanza su sacerdocio, siendo mensajeros audaces del Evangelio, ministros fieles de los Sacramentos y testigos elocuentes de la caridad. Con los sentimientos de Cristo, Buen Pastor, os invito a continuar aspirando cada día a la santidad, sabiendo que no hay mayor felicidad en este mundo que gastar la vida por la gloria de Dios y el bien de las almas.

Queridos sacerdotes dos países de língua oficial portuguesa, dou graças a Deus pelo que sois e pelo que fazeis, recordando a todos que nada jamais substituirá o ministério dos sacerdotes na vida da Igreja. A exemplo e sob o patrocínio do Santo Cura d’Ars, perseverai na amizade de Deus e deixai que as vossas mãos e os vossos lábios continuem a ser as mãos e os lábios de Cristo, único Redentor da humanidade. Bem hajam!

"Dobroć i łaska pójdą w ślad za mną przez wszystkie dni mego życia" (Ps 23/22/, 6). Tymi słowami Psalmu pozdrawiam polskich kapłanów. Drodzy Bracia, Chrystus Was wybrał, wezwał, napełnił dobrocią i łaską. Szczerym sercem podejmujcie każdego dnia ten dar i nieście go z miłością tym, do których zostaliście posłani. Świętymi bądźcie i prowadźcie innych do świętości w Chrystusie. Niech Bóg wam błogosławi!

["Bontà e fedeltà mi saranno compagne tutti i giorni della mia vita" (Sal 23/22/, 6). Con queste parole del Salmo saluto i sacerdoti polacchi. Cari Fratelli, Cristo vi ha scelti, vi ha chiamati, vi ha colmati di bontà e di fedeltà. Con cuore sincero accogliete questo dono ogni giorno e portatelo con amore a coloro a cui siete stati mandati. Siate santi e portate gli altri alla santità in Cristo. Dio vi benedica!]

Rivolgo infine il mio cordiale saluto ai sacerdoti di Roma e d’Italia; come pure ai Presuli, ai sacerdoti e ai seminaristi di tutti i Riti delle Chiese Orientali cattoliche. So, infine, che in tutte le parti del mondo si sono tenuti moltissimi incontri celebrativi e spirituali con grande e fruttuosa partecipazione. Pertanto, desidero ringraziare Vescovi, sacerdoti e organizzatori ed auguro a tutti di proseguire con rinnovato slancio il cammino di santificazione in questo sacro ministero che il Signore vi ha affidato. Vi benedico tutti di cuore!











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+PetaloNero+
00sabato 12 giugno 2010 15:30
LE UDIENZE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

Ecc.mi Presuli della Conferenza Episcopale Brasiliana (Regione LESTE II), in Visita "ad Limina Apostolorum":

S.E. Mons. Antônio Carlos Félix, Vescovo di Luz;

S.E. Mons. Geraldo Lyrio Rocha, Arcivescovo di Mariana;

S.E. Mons. Odilon Guimarães Moreira, Vescovo di Itabira-Fabriciano;

S.E. Mons. Luiz Mancilha Vilela, SS.CC., Arcivescovo di Vitória

con l’Ausiliare:

S.E. Mons. Mário Marquez, O.F.M. Cap., Vescovo tit. di Nasai.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

Partecipanti alla Riunione comune della Banca di Sviluppo del Consiglio d’Europa.

Il Santo Padre riceve questo pomeriggio in Udienza:

Em.mo Card. Giovanni Battista Re, Prefetto della Congregazione per i Vescovi.






RINUNCE E NOMINE


NOMINA DELL’AMMINISTRATORE APOSTOLICO SEDE VACANTE ET AD NUTUM SANCTAE SEDIS DEL VICARIATO APOSTOLICO DI ANATOLIA (TURCHIA)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Amministratore Apostolico sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis del Vicariato Apostolico di Anatolia (Turchia) S.E. Mons. Ruggero Franceschini, O.F.M. Cap., Arcivescovo di Izmir.

S.E. Mons. Ruggero Franceschini, O.F.M. Cap.

S.E. Mons. Ruggero Franceschini, O.F.M. Cap., è nato a Saltino nella diocesi di Reggio Emilia (Italia), il 1° settembre 1939.

Dopo la scuola elementare, è entrato nel Seminario Serafico dei Cappuccini di Parma, dove ha frequentato con esito brillante gli studi secondari ed i corsi di filosofia e di teologia. Nel 1960 ha emesso i voti perpetui nell’Ordine.

L’11 agosto 1963 è stato ordinato sacerdote ed inviato a Roma alla Pontificia Università Gregoriana, dove ha ottenuto la laurea in filosofia. Successivamente è stato trasferito a Milano presso l’Università Cattolica dove ha conseguito la laurea in Lettere

Al suo rientro in Provincia, è stato professore di filosofia e lettere nel Seminario Cappuccino di Parma e Direttore del medesimo. Ha insegnato anche filosofia presso lo Studio Serafico Interprovinciale di Bologna. Nel 1973 è stato eletto Vicario provinciale e Superiore del Convento di Parma e nel 1979 Ministro Provinciale dei Cappuccini di Parma. Nel 1985 venne inviato in Turchia come Superiore della Custodia Cappuccina. Nel 1990 è stato eletto per la terza volta Ministro Provinciale di Parma.

I1 2 luglio 1993, Sua Santità Giovanni Paolo II lo ha nominato Vescovo titolare di Sicilibba e Vicario Apostolico di Anatolia. Ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 3 ottobre dello stesso anno.

L’11 ottobre 2004 è stato trasferito alla sede metropolitana di Izmir.

È stato Presidente della Conferenza Episcopale di Turchia.











UDIENZA AI PARTECIPANTI ALLA RIUNIONE COMUNE DELLA BANCA DI SVILUPPO DEL CONSIGLIO D’EUROPA

Alle ore 12 di questa mattina, nella Sala Clementina del Palazzo Apostolico Vaticano, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza i partecipanti alla 45a riunione comune della Banca di Sviluppo del Consiglio d’Europa e rivolge loro il discorso che riportiamo di seguito:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Monsieur le Gouverneur et Messieurs les Présidents,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Mesdames et Messieurs les Administrateurs,

Chers amis,

La 45ème réunion commune de la Banque de Développement du Conseil de l’Europe vous a conduits à Rome et j’ai le plaisir de vous recevoir ce matin au Palais Apostolique au terme de votre rencontre.

Je vous remercie, Monsieur le Gouverneur, pour vos paroles qui soulignent l’importance que le Saint-Siège donne à la Banque de Développement du Conseil de l’Europe, dont il est membre depuis 1973. En 1956, le Conseil de l’Europe a fondé une banque ayant une vocation exclusivement sociale, pour avoir un instrument qualifié afin de promouvoir sa propre politique de solidarité. Cette banque s’est occupée, dès ses débuts, des problèmes relatifs aux réfugiés, puis elle a étendu ses compétences à l’ensemble du domaine de la cohésion sociale. Le Saint-Siège ne peut que regarder avec intérêt une structure qui soutient par ses prêts des projets sociaux, qui se préoccupe du développement, qui répond à des situations d’urgence et qui veut contribuer à l’amélioration des conditions de vie des personnes dans le besoin.

Les événements politiques qui se sont déroulés en Europe à la fin du siècle dernier, lui ont permis de respirer enfin avec ses deux poumons, pour réutiliser l’expression de mon vénéré prédécesseur. Nous savons tous qu’il y a encore un long chemin à parcourir pour rendre cette réalité effective. Les échanges économiques et financiers entre l’est et l’ouest européens se sont développés certes, mais y a-t-il eu un réel progrès humain ? La libération d’idéologies totalitaires n’a-t-elle pas été utilisée unilatéralement pour le seul progrès économique au détriment d’un développement plus humain respectant la dignité et la noblesse de l’homme et n’a-t-elle pas fait fi, parfois, des richesses spirituelles qui ont modelé l’identité européenne ? Les interventions de la Banque en faveur des pays de l’Europe de l’est, du centre et du sud-est auront permis, j’en suis sûr, de corriger des déséquilibres en faveur d’un processus basé sur la justice et la solidarité. Celles-ci sont indispensables pour le présent et l’avenir de l’Europe.

Avec moi, vous savez qu’aujourd’hui le monde et l’Europe traversent un moment particulièrement grave de crise économique et financière. Ce temps ne doit pas conduire à des limitations qui ne se basent que sur une analyse strictement financière. Il doit, au contraire, permettre à la Banque de Développement de montrer son originalité en renforçant l’intégration sociale, la gestion de l’environnement et le développement des infrastructures publiques à vocation sociale. J’encourage vivement le travail de la Banque dans ce sens et dans celui de la solidarité. Elle sera ainsi fidèle à sa vocation.

Face aux défis actuels que le monde et l’Europe doivent gérer, j’ai voulu attirer l’attention dans ma dernière Encyclique, Caritas in veritate, sur la Doctrine sociale de l’Eglise et sur son apport positif à la construction de la personne humaine et de la société. L’Eglise voit, à la suite du Christ, l’amour pour Dieu et pour le prochain, comme un moteur puissant capable d’offrir une authentique énergie qui pourra irriguer l’ensemble de l’environnement social, juridique, culturel, politique et économique. J’ai voulu mettre en évidence que la relation qui existe entre l’amour et la vérité est, si elle est bien vécue, une force dynamique qui régénère l’ensemble des liens interpersonnels et qui offre une nouveauté réelle dans la réorientation de la vie économique et financière qu’elle renouvelle, au service de l’homme et de sa dignité pour lesquels ils existent. L’économie et la finance n’existent pas pour elles-mêmes, elles ne sont qu’un outil, un moyen. Leur fin est uniquement la personne humaine et sa réalisation plénière dans la dignité. C’est là le seul capital qu’il convient de sauver. Et dans ce capital, se trouve la dimension spirituelle de la personne humaine. Le Christianisme a permis à l’Europe de comprendre ce qu’est la liberté, la responsabilité et l’éthique qui imprègnent ses lois et ses structures sociétaires. Marginaliser le Christianisme - également par l’exclusion des symboles qui le manifestent - contribuerait à amputer notre continent de la source fondamentale qui le nourrit inlassablement et qui contribue à sa vraie identité. Effectivement, le Christianisme est à la source des « valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples européens », valeurs auxquelles les États membres du Conseil de l’Europe ont manifesté leur attachement inébranlable dans le Préambule du Statut du Conseil de l’Europe. Cet attachement, qui a encore été affirmé dans la Déclaration de Varsovie de 2005 enracine et garantit la vitalité des principes sur lesquels se fonde la vie politique et sociale européenne, et en particulier l’activité du Conseil de l’Europe.

Dans ce contexte, la Banque de Développement est un établissement financier certes, un outil économique donc. Pourtant, sa création a été voulue pour répondre à des exigences qui dépassent le financier et l’économique. Elle a une raison d’exister qui est sociale. Elle est donc appelée à être pleinement ce pourquoi elle a été voulue : un instrument technique qui permet la solidarité. Celle-ci doit se vivre dans la fraternité. La fraternité est généreuse, elle ne calcule pas. Peut-être faudrait-il appliquer davantage ces critères dans les choix internes de la Banque et dans son action externe. La fraternité permet des espaces de gratuité qui, s’ils sont indispensables, sont difficilement envisageables ou gérables lorsque la seule fin recherchée est l’efficacité et le profit. Nous savons tous aussi que ce dualisme n’est pas un déterminisme absolu et insurmontable car il peut être dépassé. Pour cela, la nouveauté serait d’introduire une logique qui ferait de la personne humaine, et plus particulièrement des familles et de ceux qui sont dans un grave besoin, le centre et le but de l’économie.

Il existe en Europe un riche passé qui a vu se développer des expériences d’économie basée sur la fraternité. Il existe des entreprises qui ont une fin sociale ou mutualiste. Elles ont eu à souffrir des lois du marché, mais elles désirent retrouver la force de la générosité des origines. Il me semble aussi que la Banque de Développement du Conseil de l’Europe désire, pour vivre réellement la solidarité, répondre à l’idéal de fraternité que je viens d’évoquer, et explorer des espaces où la fraternité et la logique du don pourront s’exprimer. Ceux sont là des idéaux qui ont des racines chrétiennes et qui ont présidé, avec le désir de paix, à la naissance du Conseil de l’Europe.

La médaille que vous venez de m’offrir, Monsieur le Gouverneur, et dont je vous remercie, me permettra de me souvenir de cette rencontre. Je vous assure, chers amis, de ma prière et je vous encourage à poursuivre votre travail avec courage et lucidité pour accomplir l’important devoir qui vous a été confié, celui de contribuer au bien dans notre chère Europe. Que Dieu vous bénisse tous. Merci beaucoup.






www.radiovaticana.org/it1/videonews_ita.asp?anno=2010&videoclip=1451&sett...
Paparatzifan
00sabato 12 giugno 2010 19:34
Dal blog di Lella...

VEGLIA IN OCCASIONE DELL’INCONTRO INTERNAZIONALE DEI SACERDOTI A CONCLUSIONE DELL’ANNO SACERDOTALE, 10.06.2010

Alle ore 20.30 di questa sera, in Piazza San Pietro, ha avuto luogo una Veglia di preghiera in occasione dell’Incontro Internazionale dei Sacerdoti promosso a conclusione dell’anno sacerdotale.
La prima parte della Veglia ha alternato testimonianze, momenti musicali e collegamenti video.
Alle ore 21.30, il Santo Padre Benedetto XVI ha fatto il suo ingresso in Piazza San Pietro a bordo della papamobile. Dopo l’indirizzo di omaggio dell’Em.mo Card. Cláudio Hummes, Prefetto della Congregazione per il Clero e la proclamazione del Vangelo, il Papa ha risposto alle domande poste da cinque sacerdoti dei diversi continenti.
La Veglia è proseguita quindi con l’esposizione e l’adorazione eucaristica. Al termine, il Papa ha recitato la preghiera dell’Anno Sacerdotale ed ha impartito la benedizione eucaristica.
Pubblichiamo di seguito le domande dei sacerdoti e le risposte del Santo Padre:

COLLOQUIO DEL SANTO PADRE CON I SACERDOTI

America:

D. – Beatissimo Padre, sono don José Eduardo Oliveira y Silva e vengo dall’America, precisamente dal Brasile. La maggior parte di noi qui presenti è impegnata nella pastorale diretta, in parrocchia, e non solo con una comunità, ma a volte siamo ormai parroci di più parrocchie, o di comunità particolarmente estese. Con tutta la buona volontà cerchiamo di sopperire alle necessità di una società molto cambiata, non più interamente cristiana, ma ci accorgiamo che il nostro "fare" non basta. Dove andare Santità? In quale direzione?

R. – Cari amici, innanzitutto vorrei esprimere la mia grande gioia perché qui sono riuniti sacerdoti di tutte le parti del mondo, nella gioia della nostra vocazione e nella disponibilità a servire con tutte le nostre forze il Signore, in questo nostro tempo.
In merito alla domanda: sono ben consapevole che oggi è molto difficile essere parroco, anche e soprattutto nei Paesi di antica cristianità; le parrocchie diventano sempre più estese, unità pastorali… è impossibile conoscere tutti, è impossibile fare tutti i lavori che ci si aspetterebbe da un parroco. E così, realmente, ci domandiamo dove andare, come lei ha detto.
Ma vorrei innanzitutto dire: so che ci sono tanti parroci nel mondo che danno realmente tutta la loro forza per l’evangelizzazione, per la presenza del Signore e dei suoi Sacramenti, e a questi fedeli parroci, che operano con tutte le forze della loro vita, del nostro essere appassionati per Cristo, vorrei dire un grande "grazie", in questo momento.
Ho detto che non è possibile fare tutto quello che si desidera, che forse si dovrebbe fare, perché le nostre forze sono limitate e le situazioni sono difficili in una società sempre più diversificata, più complicata.
Io penso che, soprattutto, sia importante che i fedeli possano vedere che questo sacerdote non fa solo un "job", ore di lavoro, e poi è libero e vive solo per se stesso, ma che è un uomo appassionato di Cristo, che porta in sé il fuoco dell’amore di Cristo.
Se i fedeli vedono che è pieno della gioia del Signore, capiscono anche che non può far tutto, accettano i limiti, e aiutano il parroco.
Questo mi sembra il punto più importante: che si possa vedere e sentire che il parroco realmente si sente un chiamato dal Signore; è pieno di amore del Signore e dei suoi. Se questo c’è, si capisce e si può anche vedere l’impossibilità di fare tutto. Quindi, essere pieni della gioia del Vangelo con tutto il nostro essere è la prima condizione. Poi si devono fare le scelte, avere le priorità, vedere quanto è possibile e quanto è impossibile.
Direi che le tre priorità fondamentali le conosciamo: sono le tre colonne del nostro essere sacerdoti. Prima, l’Eucaristia, i Sacramenti: rendere possibile e presente l’Eucaristia, soprattutto domenicale, per quanto possibile, per tutti, e celebrarla in modo che diventi realmente il visibile atto d’amore del Signore per noi.
Poi, l’annuncio della Parola in tutte le dimensioni: dal dialogo personale fino all’omelia. Il terzo punto è la "caritas", l’amore di Cristo: essere presenti per i sofferenti, per i piccoli, per i bambini, per le persone in difficoltà, per gli emarginati; rendere realmente presente l’amore del Buon Pastore.
E poi, una priorità molto importante è anche la relazione personale con Cristo. Nel Breviario, il 4 novembre, leggiamo un bel testo di san Carlo Borromeo, grande pastore, che ha dato veramente tutto se stesso, e che dice a noi, a tutti i sacerdoti: "Non trascurare la tua propria anima: se la tua propria anima è trascurata, anche agli altri non puoi dare quanto dovresti dare. Quindi, anche per te stesso, per la tua anima, devi avere tempo", o, in altre parole, la relazione con Cristo, il colloquio personale con Cristo è una priorità pastorale fondamentale, è condizione per il nostro lavoro per gli altri! E la preghiera non è una cosa marginale: è proprio "professione" del sacerdote pregare, anche come rappresentante della gente che non sa pregare o non trova il tempo di pregare.
La preghiera personale, soprattutto la Preghiera delle Ore, è nutrimento fondamentale per la nostra anima, per tutta la nostra azione.
E, infine, riconoscere i nostri limiti, aprirci anche a questa umiltà. Ricordiamo una scena di Marco, capitolo 6, dove i discepoli sono "stressati", vogliono fare tutto, e il Signore dice: "Andiamo via; riposate un po’" (cfr Mc 6,31).
Anche questo è lavoro – direi - pastorale: trovare e avere l’umiltà, il coraggio di riposare.
Quindi, penso, che la passione per il Signore, l’amore del Signore, ci mostra le priorità, le scelte, ci aiuta a trovare la strada. Il Signore ci aiuterà. Grazie a tutti voi!

Africa:

D. – Santità, sono Mathias Agnero e vengo dall’Africa, precisamente dalla Costa d’Avorio. Lei è un Papa-teologo, mentre noi, quando riusciamo, leggiamo appena qualche libro di teologia per la formazione. Ci pare, tuttavia, che si sia creata una frattura tra teologia e dottrina e, ancor più, tra teologia e spiritualità. Si sente la necessità che lo studio non sia tutto accademico ma alimenti la nostra spiritualità. Ne sentiamo il bisogno nello stesso ministero pastorale. Talvolta la teo-logia non sembra avere Dio al centro e Gesù Cristo come primo "luogo teologico", ma abbia invece i gusti e le tendenze diffuse; e la conseguenza è il proliferare di opinioni soggettive che permettono l’introdursi, anche nella Chiesa, di un pensiero non cattolico. Come non disorientarci nella nostra vita e nel nostro ministero, quando è il mondo che giudica la fede e non viceversa? Ci sentiamo "scentrati"!

R. – Grazie.
Lei tocca un problema molto difficile e doloroso. C’è realmente una teologia che vuole soprattutto essere accademica, apparire scientifica e dimentica la realtà vitale, la presenza di Dio, la sua presenza tra di noi, il suo parlare oggi, non solo nel passato.
Già san Bonaventura ha distinto due forme di teologia, nel suo tempo; ha detto: "c’è una teologia che viene dall’arroganza della ragione, che vuole dominare tutto, fa passare Dio da soggetto a oggetto che noi studiamo, mentre dovrebbe essere soggetto che ci parla e ci guida". C’è realmente questo abuso della teologia, che è arroganza della ragione e non nutre la fede, ma oscura la presenza di Dio nel mondo. Poi, c’è una teologia che vuole conoscere di più per amore dell’amato, è stimolata dall’amore e guidata dall’amore, vuole conoscere di più l’amato. E questa è la vera teologia, che viene dall’amore di Dio, di Cristo e vuole entrare più profondamente in comunione con Cristo. In realtà, le tentazioni, oggi, sono grandi; soprattutto, si impone la cosiddetta "visione moderna del mondo" (Bultmann, "modernes Weltbild"), che diventa il criterio di quanto sarebbe possibile o impossibile.
E così, proprio con questo criterio che tutto è come sempre, che tutti gli avvenimenti storici sono dello stesso genere, si esclude proprio la novità del Vangelo, si esclude l’irruzione di Dio, la vera novità che è la gioia della nostra fede. Che cosa fare?
Io direi prima di tutto ai teologi: abbiate coraggio. E vorrei dire un grande grazie anche ai tanti teologi che fanno un buon lavoro. Ci sono gli abusi, lo sappiamo, ma in tutte le parti del mondo ci sono tanti teologi che vivono veramente della Parola di Dio, si nutrono della meditazione, vivono la fede della Chiesa e vogliono aiutare affinché la fede sia presente nel nostro oggi. A questi teologi vorrei dire un grande "grazie".
E direi ai teologi in generale: "non abbiate paura di questo fantasma della scientificità!".
Io seguo la teologia dal ’46; ho incominciato a studiare la teologia nel gennaio ’46 e quindi ho visto quasi tre generazioni di teologi, e posso dire: le ipotesi che in quel tempo, e poi negli anni Sessanta e Ottanta erano le più nuove, assolutamente scientifiche, assolutamente quasi dogmatiche, nel frattempo sono invecchiate e non valgono più! Molte di loro appaiono quasi ridicole.
Quindi, avere il coraggio di resistere all’apparente scientificità, di non sottomettersi a tutte le ipotesi del momento, ma pensare realmente a partire dalla grande fede della Chiesa, che è presente in tutti i tempi e ci apre l’accesso alla verità.
Soprattutto, anche, non pensare che la ragione positivistica, che esclude il trascendente - che non può essere accessibile - sia la vera ragione! Questa ragione debole, che presenta solo le cose sperimentabili, è realmente una ragione insufficiente. Noi teologi dobbiamo usare la ragione grande, che è aperta alla grandezza di Dio. Dobbiamo avere il coraggio di andare oltre il positivismo alla questione delle radici dell’essere. Questo mi sembra di grande importanza. Quindi, occorre avere il coraggio della grande, ampia ragione, avere l’umiltà di non sottomettersi a tutte le ipotesi del momento, vivere della grande fede della Chiesa di tutti i tempi. Non c’è una maggioranza contro la maggioranza dei Santi: la vera maggioranza sono i Santi nella Chiesa e ai Santi dobbiamo orientarci! Poi, ai seminaristi e ai sacerdoti dico lo stesso: pensate che la Sacra Scrittura non è un Libro isolato: è vivente nella comunità vivente della Chiesa, che è lo stesso soggetto in tutti i secoli e garantisce la presenza della Parola di Dio.
Il Signore ci ha dato la Chiesa come soggetto vivo, con la struttura dei Vescovi in comunione con il Papa, e questa grande realtà dei Vescovi del mondo in comunione con il Papa ci garantisce la testimonianza della verità permanente.
Abbiamo fiducia in questo Magistero permanente della comunione dei Vescovi con il Papa, che ci rappresenta la presenza della Parola. E poi, abbiamo anche fiducia nella vita della Chiesa e, soprattutto, dobbiamo essere critici.
Certamente la formazione teologica – questo vorrei dire ai seminaristi – è molto importante. Nel nostro tempo dobbiamo conoscere bene la Sacra Scrittura, anche proprio contro gli attacchi delle sette; dobbiamo essere realmente amici della Parola. Dobbiamo conoscere anche le correnti del nostro tempo per poter rispondere ragionevolmente, per poter dare – come dice San Pietro – "ragione della nostra fede". La formazione è molto importante. Ma dobbiamo essere anche critici: il criterio della fede è il criterio con il quale vedere anche i teologi e le teologie. Papa Giovanni Paolo II ci ha donato un criterio assolutamente sicuro nel Catechismo della Chiesa Cattolica: qui vediamo la sintesi della nostra fede, e questo Catechismo è veramente il criterio per vedere dove va una teologia accettabile o non accettabile. Quindi, raccomando la lettura, lo studio di questo testo, e così possiamo andare avanti con una teologia critica nel senso positivo, cioè critica contro le tendenze della moda e aperta alle vere novità, alla profondità inesauribile della Parola di Dio, che si rivela nuova in tutti i tempi, anche nel nostro tempo.

Europa:

D. – Padre Santo, sono don Karol Miklosko e vengo dall’Europa, precisamente dalla Slovacchia, e sono missionario in Russia. Quando celebro la Santa Messa trovo me stesso e capisco che lì incontro la mia identità e la radice e l’energia del mio ministero. Il sacrificio della Croce mi svela il Buon Pastore che dà tutto per il gregge, per ciascuna pecora, e quando dico: "Questo è il mio corpo … questo è il mio sangue" dato e versato in sacrificio per voi, allora capisco la bellezza del celibato e dell’obbedienza, che ho liberamente promesso al momento dell’ordinazione. Pur con le naturali difficoltà, il celibato mi sembra ovvio, guardando Cristo, ma mi trovo frastornato nel leggere tante critiche mondane a questo dono. Le chiedo umilmente, Padre Santo, di illuminarci sulla profondità e sul senso autentico del celibato ecclesiastico.

R. – Grazie per le due parti della sua domanda.
La prima, dove mostra il fondamento permanente e vitale del nostro celibato; la seconda che mostra tutte le difficoltà nelle quali ci troviamo nel nostro tempo. Importante è la prima parte, cioè: centro della nostra vita deve realmente essere la celebrazione quotidiana della Santa Eucaristia; e qui sono centrali le parole della consacrazione: "Questo è il mio Corpo, questo è il mio Sangue"; cioè: parliamo "in persona Christi". Cristo ci permette di usare il suo "io", parliamo nell’"io" di Cristo, Cristo ci "tira in sé" e ci permette di unirci, ci unisce con il suo "io". E così, tramite questa azione, questo fatto che Egli ci "tira" in se stesso, in modo che il nostro "io" diventa unito al suo, realizza la permanenza, l’unicità del suo Sacerdozio; così Lui è realmente sempre l’unico Sacerdote, e tuttavia molto presente nel mondo, perché "tira" noi in se stesso e così rende presente la sua missione sacerdotale.
Questo vuol dire che siamo "tirati" nel Dio di Cristo: è questa unione con il suo "io" che si realizza nelle parole della consacrazione. Anche nell’"io ti assolvo" – perché nessuno di noi potrebbe assolvere dai peccati – è l’"io" di Cristo, di Dio, che solo può assolvere. Questa unificazione del suo "io" con il nostro implica che siamo "tirati" anche nella sua realtà di Risorto, andiamo avanti verso la vita piena della risurrezione, della quale Gesù parla ai Sadducei in Matteo, capitolo 22: è una vita "nuova", nella quale già siamo oltre il matrimonio (cfr Mt 22,23-32). E’ importante che ci lasciamo sempre di nuovo penetrare da questa identificazione dell’"io" di Cristo con noi, da questo essere "tirati fuori" verso il mondo della risurrezione.
In questo senso, il celibato è un’anticipazione. Trascendiamo questo tempo e andiamo avanti, e così "tiriamo" noi stessi e il nostro tempo verso il mondo della risurrezione, verso la novità di Cristo, verso la nuova e vera vita. Quindi, il celibato è un’anticipazione resa possibile dalla grazia del Signore che ci "tira" a sé verso il mondo della risurrezione; ci invita sempre di nuovo a trascendere noi stessi, questo presente, verso il vero presente del futuro, che diventa presente oggi.
E qui siamo ad un punto molto importante. Un grande problema della cristianità del mondo di oggi è che non si pensa più al futuro di Dio: sembra sufficiente solo il presente di questo mondo. Vogliamo avere solo questo mondo, vivere solo in questo mondo. Così chiudiamo le porte alla vera grandezza della nostra esistenza. Il senso del celibato come anticipazione del futuro è proprio aprire queste porte, rendere più grande il mondo, mostrare la realtà del futuro che va vissuto da noi già come presente. Vivere, quindi, così in una testimonianza della fede: crediamo realmente che Dio c’è, che Dio c’entra nella mia vita, che posso fondare la mia vita su Cristo, sulla vita futura.
E conosciamo adesso le critiche mondane delle quali lei ha parlato. E’ vero che per il mondo agnostico, il mondo in cui Dio non c’entra, il celibato è un grande scandalo, perché mostra proprio che Dio è considerato e vissuto come realtà.
Con la vita escatologica del celibato, il mondo futuro di Dio entra nelle realtà del nostro tempo. E questo dovrebbe scomparire! In un certo senso, può sorprendere questa critica permanente contro il celibato, in un tempo nel quale diventa sempre più di moda non sposarsi. Ma questo non-sposarsi è una cosa totalmente, fondamentalmente diversa dal celibato, perché il non-sposarsi è basato sulla volontà di vivere solo per se stessi, di non accettare alcun vincolo definitivo, di avere la vita in ogni momento in una piena autonomia, decidere in ogni momento come fare, cosa prendere dalla vita; e quindi un "no" al vincolo, un "no" alla definitività, un avere la vita solo per se stessi.

Mentre il celibato è proprio il contrario: è un "sì" definitivo, è un lasciarsi prendere in mano da Dio, darsi nelle mani del Signore, nel suo "io", e quindi è un atto di fedeltà e di fiducia, un atto che suppone anche la fedeltà del matrimonio; è proprio il contrario di questo "no", di questa autonomia che non vuole obbligarsi, che non vuole entrare in un vincolo; è proprio il "sì" definitivo che suppone, conferma il "sì" definitivo del matrimonio.

E questo matrimonio è la forma biblica, la forma naturale dell’essere uomo e donna, fondamento della grande cultura cristiana, di grandi culture del mondo. E se scompare questo, andrà distrutta la radice della nostra cultura. Perciò il celibato conferma il "sì" del matrimonio con il suo "sì" al mondo futuro, e così vogliamo andare avanti e rendere presente questo scandalo di una fede che pone tutta l’esistenza su Dio. Sappiamo che accanto a questo grande scandalo, che il mondo non vuole vedere, ci sono anche gli scandali secondari delle nostre insufficienze, dei nostri peccati, che oscurano il vero e grande scandalo, e fanno pensare: "Ma, non vivono realmente sul fondamento di Dio!". Ma c’è tanta fedeltà! Il celibato, proprio le critiche lo mostrano, è un grande segno della fede, della presenza di Dio nel mondo. Preghiamo il Signore perché ci aiuti a renderci liberi dagli scandali secondari, perché renda presente il grande scandalo della nostra fede: la fiducia, la forza della nostra vita, che si fonda in Dio e in Cristo Gesù!

Asia

D. – Santo Padre, sono don Atsushi Yamashita e vengo dall’Asia, precisamente dal Giappone. Il modello sacerdotale che Vostra Santità ci ha proposto in quest’Anno, il Curato d’Ars, vede al centro dell’esistenza e del ministero l’Eucaristia, la Penitenza sacramentale e personale e l’amore al culto, degnamente celebrato. Ho negli occhi i segni dell’austera povertà di san Giovanni Maria Vianney ed insieme della sua passione per le cose preziose per il culto. Come vivere queste dimensioni fondamentali della nostra esistenza sacerdotale, senza cadere nel clericalismo o in un’estraneità alla realtà, che il mondo oggi non ci consente?

R. – Grazie.
Quindi, la domanda è come vivere la centralità dell’Eucaristia senza perdersi in una vita puramente cultuale, estranei alla vita di ogni giorno delle altre persone. Sappiamo che il clericalismo è una tentazione dei sacerdoti in tutti i secoli, anche oggi; tanto più importante è trovare il modo vero di vivere l’Eucaristia, che non è una chiusura al mondo, ma proprio l’apertura ai bisogni del mondo. Dobbiamo tenere presente che nell’Eucaristia si realizza questo grande dramma di Dio che esce da se stesso, lascia – come dice la Lettera ai Filippesi – la sua propria gloria, esce e scende fino ad essere uno di noi e scende fino alla morte sulla Croce (cfr Fil 2). L’avventura dell’amore di Dio, che lascia, abbandona se stesso per essere con noi - e questo diventa presente nell’Eucaristia; il grande atto, la grande avventura dell’amore di Dio è l’umiltà di Dio che si dona a noi. In questo senso l’Eucaristia è da considerare come l’entrare in questo cammino di Dio. Sant’Agostino dice, nel De Civitate Dei, libro X: "Hoc est sacrificium Christianorum: multi unum corpus in Christo", cioè: sacrificio dei cristiani è l’essere uniti dall’amore di Cristo nell’unità dell’unico corpo di Cristo. Il sacrificio consiste proprio nell’uscire da noi, nel lasciarsi attirare nella comunione dell’unico pane, dell’unico Corpo, e così entrare nella grande avventura dell’amore di Dio. Così dobbiamo celebrare, vivere, meditare sempre l’Eucaristia, come questa scuola della liberazione dal mio "io": entrare nell’unico pane, che è pane di tutti, che ci unisce nell’unico Corpo di Cristo. E quindi, l’Eucaristia è, di per sé, un atto di amore, ci obbliga a questa realtà dell’amore per gli altri: che il sacrificio di Cristo è la comunione di tutti nel suo Corpo. E quindi, in questo modo dobbiamo imparare l’Eucaristia, che poi è proprio il contrario del clericalismo, della chiusura in se stessi. Pensiamo anche a Madre Teresa, veramente l’esempio grande in questo secolo, in questo tempo, di un amore che lascia se stesso, che lascia ogni tipo di clericalismo, di estraneità al mondo, che va ai più emarginati, ai più poveri, alle persone vicine alla morte e si dà totalmente all’amore per i poveri, per gli emarginati. Ma Madre Teresa che ci ha donato questo esempio, la comunità che segue le sue tracce supponeva sempre come prima condizione di una sua fondazione la presenza di un tabernacolo. Senza la presenza dell’amore di Dio che si dà non sarebbe stato possibile realizzare quell’apostolato, non sarebbe stato possibile vivere in quell’abbandono di se stessi; solo inserendosi in questo abbandono di sé in Dio, in questa avventura di Dio, in questa umiltà di Dio, potevano e possono compiere oggi questo grande atto di amore, questa apertura a tutti. In questo senso, direi: vivere l’Eucaristia nel suo senso originario, nella sua vera profondità, è una scuola di vita, è la più sicura protezione contro ogni tentazione di clericalismo.

Oceania

D. – Beatissimo Padre, sono don Anthony Denton e vengo dall’Oceania, dall’Australia. Questa sera qui siamo in tantissimi sacerdoti. Sappiamo però che i nostri seminari non sono pieni e che, nel futuro, in varie parti del mondo, ci attende un calo, anche brusco. Cosa fare di davvero efficace per le vocazioni? Come proporre la nostra vita, in ciò che di grande e bello c’è in essa, ad un giovane del nostro tempo?

R. – Grazie.
Realmente lei tocca di nuovo un problema grande e doloroso del nostro tempo: la mancanza di vocazioni, a causa della quale Chiese locali sono in pericolo di inaridire, perché manca la Parola di vita, manca la presenza del sacramento dell’Eucaristia e degli altri Sacramenti. Cosa fare?
La tentazione è grande: di prendere noi stessi in mano la cosa, di trasformare il sacerdozio - il sacramento di Cristo, l’essere eletto da Lui - in una normale professione, in un "job" che ha le sue ore, e per il resto uno appartiene solo a se stesso; e così rendendolo come una qualunque altra vocazione: renderlo accessibile e facile. Ma è una tentazione, questa, che non risolve il problema.
Mi fa pensare alla storia di Saul, il re di Israele, che prima della battaglia contro i Filistei aspetta Samuele per il necessario sacrificio a Dio. E quando Samuele, nel momento atteso, non viene, lui stesso compie il sacrificio, pur non essendo sacerdote (cfr 1Sam 13); pensa di risolvere così il problema, che naturalmente non risolve, perché se prende in mano lui stesso quanto non può fare, si fa lui stesso Dio, o quasi, e non può aspettarsi che le cose vadano realmente nel modo di Dio. Così, anche noi, se svolgessimo solo una professione come altri, rinunciando alla sacralità, alla novità, alla diversità del sacramento che dà solo Dio, che può venire soltanto dalla sua vocazione e non dal nostro "fare", non risolveremo nulla. Tanto più dobbiamo - come ci invita il Signore - pregare Dio, bussare alla porta, al cuore di Dio, affinché ci dia le vocazioni; pregare con grande insistenza, con grande determinazione, con grande convinzione anche, perché Dio non si chiude ad una preghiera insistente, permanente, fiduciosa, anche se lascia fare, aspettare, come Saul, oltre i tempi che noi abbiamo previsto.
Questo mi sembra il primo punto: incoraggiare i fedeli ad avere questa umiltà, questa fiducia, questo coraggio di pregare con insistenza per le vocazioni, di bussare al cuore di Dio perché ci dia dei sacerdoti. Oltre a questo direi forse tre punti.
Il primo: ognuno di noi dovrebbe fare il possibile per vivere il proprio sacerdozio in maniera tale da risultare convincente, in maniera tale che i giovani possano dire: questa è una vera vocazione, così si può vivere, così si fa una cosa essenziale per il mondo. Penso che nessuno di noi sarebbe diventato sacerdote se non avesse conosciuto sacerdoti convincenti nei quali ardeva il fuoco dell’amore di Cristo. Quindi, questo è il primo punto: cerchiamo di essere noi stessi sacerdoti convincenti. Il secondo punto è che dobbiamo invitare, come ho già detto, all’iniziativa della preghiera, ad avere questa umiltà, questa fiducia di parlare con Dio con forza, con decisione.
Il terzo punto: avere il coraggio di parlare con i giovani se possono pensare che Dio li chiami, perché spesso una parola umana è necessaria per aprire l’ascolto alla vocazione divina; parlare con i giovani e soprattutto aiutarli a trovare un contesto vitale in cui possano vivere.

Il mondo di oggi è tale che quasi appare esclusa la maturazione di una vocazione sacerdotale; i giovani hanno bisogno di ambienti in cui si vive la fede, in cui appare la bellezza della fede, in cui appare che questo è un modello di vita, "il" modello di vita, e quindi aiutarli a trovare movimenti, o la parrocchia – la comunità in parrocchia – o altri contesti dove realmente siano circondati dalla fede, dall’amore di Dio, e possano quindi essere aperti affinché la vocazione di Dio arrivi e li aiuti. Del resto, ringraziamo il Signore per tutti i seminaristi del nostro tempo, per i giovani sacerdoti, e preghiamo.
Il Signore ci aiuterà! Grazie a voi tutti!

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana


+PetaloNero+
00domenica 13 giugno 2010 16:00
Discorso di Benedetto XVI alla Banca di Sviluppo del Consiglio d'Europa
L'uomo è l'unico vero capitale da salvare



CITTA' DEL VATICANO, domenica, 13 giugno 2010 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito il discorso pronunciato questo sabato da Benedetto XVI nel ricevere in Vaticano i partecipanti all'annuale riunione comune della Banca di Sviluppo del Consiglio d'Europa.

* * *

Signor Governatore

e Signori Presidenti,

Signore e Signori Ambasciatori,

Signore e Signori Amministratori,

Cari amici,

La 45 riunione comune della Banca di Sviluppo del Consiglio d'Europa vi ha portati a Roma ed io ho il piacere di ricevervi questa mattina nel Palazzo Apostolico al termine del vostro incontro.

La ringrazio, Signor Governatore, per le sue parole che sottolineano l'importanza che la Santa Sede attribuisce alla Banca di Sviluppo del Consiglio d'Europa, di cui è membro dal 1973. Nel 1956 il Consiglio d'Europa ha fondato una banca con una vocazione esclusivamente sociale, per avere uno strumento qualificato per promuovere la propria politica di solidarietà. Questa banca si è occupata, fin dall'inizio, dei problemi dei rifugiati, poi ha esteso le sue competenze all'intero ambito della coesione sociale. La Santa Sede non può che guardare con interesse a una struttura che sostiene con i suoi prestiti progetti sociali, che si preoccupa dello sviluppo, che risponde a situazioni di urgenza e che vuole contribuire al miglioramento delle condizioni di vita delle persone bisognose.

Gli eventi politici che hanno avuto luogo in Europa alla fine del secolo scorso le hanno finalmente permesso di respirare con i suoi due polmoni, per riutilizzare l'espressione del mio venerato predecessore. Tutti sappiamo che c'è ancora molta strada da percorrere per rendere questa realtà effettiva. Gli scambi economici e finanziari fra l'est e l'ovest europei si sono indubbiamente sviluppati, ma c'è stato un reale progresso umano? La liberazione da ideologie totalitarie non è stata utilizzata unilateralmente per il solo sviluppo economico a detrimento di uno sviluppo più umano, nel rispetto della dignità e la nobiltà dell'uomo, e non ha, a volte, ignorato le ricchezze spirituali che hanno modellato l'identità europea? Gli interventi della Banca a favore dei Paesi dell'Europa dell'est, del centro e del sud-est, avranno permesso, ne sono certo, di correggere squilibri a favore di un processo basato sulla giustizia e sulla solidarietà. Queste sono indispensabili per il presente e per il futuro dell'Europa.

Come me, anche voi sapete che oggi il mondo e l'Europa attraversano un momento particolarmente grave di crisi economica e finanziaria. Questo tempo non deve condurre a limitazioni che si basano solo su un'analisi strettamente finanziaria. Deve, al contrario, permettere alla Banca di Sviluppo di mostrare la sua originalità rafforzando l'integrazione sociale, la gestione dell'ambiente e lo sviluppo delle infrastrutture pubbliche a vocazione sociale. Incoraggio vivamente il lavoro della banca in questo senso e in quello della solidarietà. Essa sarà così fedele alla sua vocazione.

Dinanzi alle sfide attuali che il mondo e l'Europa devono gestire, nella mia ultima Enciclica, Caritas in veritate, ho voluto attirare l'attenzione sulla Dottrina sociale della Chiesa e sul suo apporto positivo alla costruzione della persona umana e della società. La Chiesa, sull'esempio di Gesù, vede l'amore per Dio e per il prossimo come un motore potente capace di offrire un'autentica energia che potrà irrigare l'ambito sociale, giuridico, culturale, politico ed economico. Ho voluto mettere in evidenza il fatto che la relazione che esiste fra l'amore e la verità è, se ben vissuta, una forza dinamica che rigenera l'insieme dei vincoli interpersonali e che offre una novità reale nel nuovo orientamento della vita economica e finanziaria da essa rinnovata, al servizio dell'uomo e della sua dignità per i quali tali vincoli esistono. L'economia e la finanza non esistono per se stesse, esse non sono altro che uno strumento, un mezzo. Il loro fine è unicamente la persona umana e la sua piena realizzazione nella dignità. È questo l'unico capitale che è opportuno salvare. E in questo capitale si trova la dimensione spirituale della persona umana. Il Cristianesimo ha permesso all'Europa di comprendere cosa sono la libertà, la responsabilità e l'etica che impregnano le sue leggi e le sue strutture societarie. Emarginare il Cristianesimo — anche attraverso l'esclusione dei simboli che lo manifestano — contribuirebbe a privare il nostro continente della sorgente fondamentale che lo alimenta instancabilmente e che contribuisce alla sua vera identità. Effettivamente, il Cristianesimo è la fonte dei «valori spirituali e morali che sono il patrimonio comune dei popoli europei», valori ai quali gli Stati membri del Consiglio d'Europa hanno manifestato il loro incrollabile attaccamento nel Preambolo dello Statuto del Consiglio d'Europa. Questo attaccamento, che è stato nuovamente affermato nella Dichiarazione di Varsavia del 2005, fa radicare e garantisce la vitalità dei principi sui quali si fonda la vita politica e sociale europea, e in particolare l'attività del Consiglio d'Europa.

In questo contesto la Banca di Sviluppo è un'istituzione finanziaria certo, dunque uno strumento economico. La sua creazione è stata però voluta per rispondere a esigenze che trascendono l'ambito finanziario ed economico. La sua ragion d'essere è sociale. È quindi chiamata a essere pienamente ciò per cui è stata voluta: uno strumento tecnico che permette la solidarietà. Quest'ultima si deve vivere nella fratellanza.

La fratellanza è generosa, non fa calcoli. Forse bisognerebbe applicare maggiormente questi criteri nelle scelte interne della Banca e nella sua azione esterna. La fratellanza permette spazi di gratuità che, pur essendo indispensabili, difficilmente sono concepibili o gestibili quando i soli fini ricercati sono l'efficacia e il profitto. Noi tutti sappiamo anche che questo dualismo non è un determinismo assoluto e insormontabile in quanto può essere superato. Per questo, la novità sarebbe d'introdurre una logica che farebbe della persona umana, e in particolare delle famiglie e delle persone realmente bisognose, il centro e il fine dell'economia.

Esiste in Europa un ricco passato che ha visto svilupparsi esperienze di economica basate sulla fratellanza. Esistono imprese che hanno un fine sociale o mutualistico. Esse hanno sofferto per le leggi del mercato, ma desiderano ritrovare la forza della generosità delle origini. Mi sembra anche che la Banca di Sviluppo del Consiglio d'Europa desideri, per vivere realmente la solidarietà, rispondere all'ideale di fratellanza che ho appena menzionato, ed esplorare spazi in cui la fratellanza e la logica del dono si potranno esprimere. Si tratta di ideali che hanno radici cristiane e che hanno presieduto, con il desiderio di pace, alla nascita del Consiglio d'Europa.

La medaglia che lei mi ha appena offerto, Signor Governatore, e per la quale la ringrazio, mi permetterà di ricordarmi di questo incontro. Vi assicuro, cari amici, della mia preghiera e vi incoraggio a proseguire il vostro lavoro con coraggio e lucidità per svolgere l'importante compito che vi è stato affidato, quello di contribuire al bene nella nostra cara Europa.

Che Dio vi benedica tutti! Grazie.

[L'OSSERVATORE ROMANO - Edizione quotidiana - del 13 giugno 2010]
+PetaloNero+
00domenica 13 giugno 2010 16:01
LE PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS


Alle ore 12 di oggi il Santo Padre Benedetto XVI si affaccia alla finestra del suo studio nel Palazzo Apostolico Vaticano per recitare l’Angelus con i fedeli ed i pellegrini convenuti in Piazza San Pietro.

Queste le parole del Papa nell’introdurre la preghiera mariana:


PRIMA DELL’ANGELUS

Cari fratelli e sorelle!

Si è concluso nei giorni scorsi l’Anno Sacerdotale. Qui a Roma abbiamo vissuto giornate indimenticabili, con la presenza di oltre quindicimila sacerdoti di ogni parte del mondo. Perciò, oggi desidero rendere grazie a Dio per tutti i benefici che da questo Anno sono venuti alla Chiesa universale. Nessuno potrà mai misurarli, ma certamente se ne vedono e ancor più se ne vedranno i frutti.

L’Anno Sacerdotale si è concluso nella solennità del Sacro Cuore di Gesù, che tradizionalmente è la "giornata di santificazione sacerdotale"; questa volta lo è stata in modo del tutto speciale. In effetti, cari amici, il sacerdote è un dono del Cuore di Cristo: un dono per la Chiesa e per il mondo. Dal Cuore del Figlio di Dio, traboccante di carità, scaturiscono tutti i beni della Chiesa, e in modo particolare trae origine la vocazione di quegli uomini che, conquistati dal Signore Gesù, lasciano tutto per dedicarsi interamente al servizio del popolo cristiano, sull’esempio del Buon Pastore. Il sacerdote è plasmato dalla stessa carità di Cristo, quell’amore che spinse Lui a dare la vita per i suoi amici e anche a perdonare i suoi nemici. Per questo i sacerdoti sono i primi operai della civiltà dell’amore. E qui penso a tante figure di preti, noti e meno noti, alcuni elevati all’onore degli altari, altri il cui ricordo rimane indelebile nei fedeli, magari in una piccola comunità parrocchiale. Come è accaduto ad Ars, il villaggio della Francia dove svolse il suo ministero san Giovanni Maria Vianney. Non c’è bisogno di aggiungere parole a quanto è stato detto su di lui nei mesi scorsi. Ma la sua intercessione ci deve accompagnare ancora di più da ora in avanti. La sua preghiera, il suo "Atto di amore" che tante volte abbiamo recitato durante l'Anno Sacerdotale, continui ad alimentare il nostro colloquio con Dio.

Un’altra figura vorrei ricordare: Don Jerzy Popiełuszko, sacerdote e martire, che è stato proclamato Beato proprio domenica scorsa, a Varsavia. Ha esercitato il suo generoso e coraggioso ministero accanto a quanti si impegnavano per la libertà, per la difesa della vita e la sua dignità. Tale sua opera al servizio del bene e della verità era un segno di contraddizione per il regime che governava allora in Polonia. L’amore del Cuore di Cristo lo ha portato a dare la vita, e la sua testimonianza è stata seme di una nuova primavera nella Chiesa e nella società. Se guardiamo alla storia, possiamo osservare quante pagine di autentico rinnovamento spirituale e sociale sono state scritte con l’apporto decisivo di sacerdoti cattolici, animati soltanto dalla passione per il Vangelo e per l’uomo, per la sua vera libertà, religiosa e civile. Quante iniziative di promozione umana integrale sono partite dall’intuizione di un cuore sacerdotale!

Cari fratelli e sorelle, affidiamo al Cuore Immacolato di Maria, di cui ieri abbiamo celebrato la memoria liturgica, tutti i sacerdoti del mondo, perché, con la forza del Vangelo, continuino a costruire in ogni luogo la civiltà dell’amore.



DOPO L’ANGELUS

Desidero anzitutto ricordare con gioia la proclamazione di due nuovi Beati, entrambi vissuti nel secolo scorso. Ieri, in Spagna, è stato beatificato Manuel Lozano Garrido, laico e giornalista; malgrado la malattia e l’invalidità lavorò con spirito cristiano e con frutto nel campo della comunicazione sociale. Stamani, invece, in Slovenia, il Cardinale Bertone, quale mio Legato, ha presieduto la celebrazione conclusiva del Congresso Eucaristico Nazionale, nella quale ha proclamato beato il giovane martire Lojze Grozde. Egli era particolarmente devoto dell’Eucaristia, che alimentava la sua fede incrollabile, la sua capacità di sacrificio per la salvezza delle anime, il suo apostolato nell’Azione Cattolica per condurre gli altri giovani a Cristo.

Je salue cordialement les pèlerins francophones et, en particulier, le groupe des scouts de Saint-Louis-de-France. Au terme de cette année sacerdotale, je vous remercie tous de vos prières pour les prêtres, les séminaristes et pour les vocations sacerdotales. Continuez à les accompagner dans leur don au Seigneur et à son Église afin qu’ensemble nous marchions vers Dieu sur le chemin de la sainteté ! Que la Vierge Marie intercède pour nous ! Bon pèlerinage à tous !

I am happy to greet all the English-speaking pilgrims and visitors present for this Angelus prayer, especially the group of faithful from Seychelles. Last Friday, the Solemnity of the Sacred Heart of Jesus, I had the joy of concluding the Year for Priests, marked by moving moments of community prayer and adoration. Let us continue to remember all priests in our prayers, thanking Christ for this great gift of his love and asking him to keep them in his grace as faithful friends and ministers. I wish you all a pleasant stay in Rome and a blessed Sunday!

Ein herzliches „Grüß Gott" sage ich allen deutschsprachigen Pilgern und Besuchern. Am vergangenen Freitag, dem Herz-Jesu-Fest, hat das Priesterjahr mit der Gebetsvigil und der Meßfeier mit vielen Tausenden Priestern aus aller Welt seinen Abschluß gefunden. Ich bin dem Herrn für diese bewegenden Momente der Freude, der Brüderlichkeit und der gegenseitigen Stärkung dankbar. Die Kirche und die Welt brauchen Priester, die sich ganz von Jesus Christus formen lassen und den Menschen die Quelle der göttlichen Liebe aufschließen und das Wasser des Lebens schenken. Unterstützt weiterhin die Priester in ihrem Dienst mit eurer Mithilfe und eurem Gebet! Euch allen wünsche ich einen gesegneten Sonntag!

Saludo cordialmente a los grupos de lengua española que participan en esta oración mariana, en particular a los fieles procedentes de Colombia y México, así como a los miembros de la Cofradía de Nuestro Padre Jesús Nazareno y María Santísima de los Dolores, de Jaén. Precisamente en esta diócesis andaluza, y en concreto en la ciudad de Linares, tuvo ayer lugar la beatificación de Manuel Lozano Garrido, fiel laico que supo irradiar con su ejemplo y sus escritos el amor a Dios, incluso entre las dolencias que lo tuvieron sujeto a una silla de ruedas durante casi veintiocho años. Al final de su vida perdió también la vista, pero siguió ganando los corazones para Cristo con su alegría serena y su fe inquebrantable. Los periodistas podrán encontrar en él un testimonio elocuente del bien que se puede hacer cuando la pluma refleja la grandeza del alma y se pone al servicio de la verdad y las causas nobles. Feliz Domingo.

Serdeczne pozdrowienie kieruję do Polaków. W uroczystość Najświętszego Serca Pana Jezusa zakończyliśmy Rok Kapłański. Dziękując Bogu za dar tego czasu, zawierzyłem wszystkich duchownych na świecie opiece Maryi, Matki Kapłanów. Proszę was: wspierajcie waszych pasterzy modlitwą i dobrą radą. Niech uświęcają siebie i tych, do których zostali posłani. Niech Bóg wam błogosławi!

[Un cordiale saluto rivolgo ai polacchi. Nella solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù abbiamo concluso l’Anno Sacerdotale. Ringraziando Dio per il dono di questo tempo, ho affidato tutto il clero nel mondo alla protezione di Maria, Madre dei Sacerdoti. Vi chiedo: sostenete i vostri Pastori con la preghiera e un saggio consiglio. Santifichino se stessi e coloro a cui sono stati inviati. Dio vi benedica!]

Sono lieto di salutare la comunità del Seminario Arcidiocesano di Riga, capitale della Lettonia. Benvenuti a Roma! E infine saluto con affetto i pellegrini di lingua italiana, in particolare i fedeli provenienti da Salerno e Cagliari; la Scuola materna parrocchiale "Sacro Cuore" di Santeramo in Colle; i ragazzi di Vertova che hanno ricevuto la Cresima; la Federazione Italiana Hockey, che collabora per promuovere lo sport negli oratori italiani. A tutti auguro una buona domenica.




www.radiovaticana.org/it1/videonews_ita.asp?anno=2010&videoclip=1452&sett...
+PetaloNero+
00lunedì 14 giugno 2010 15:33
LE UDIENZE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

Ecc.mi Presuli della Conferenza Episcopale del Brasile (Regione LESTE II), in Visita "ad Limina Apostolorum":

S.E. Mons. Décio Zandonade, S.D.B., Vescovo di Colatina;

S.E. Mons. Célio de Oliveira Goulart, O.F.M., Vescovo di Cachoeiro de Itapemirim;

S.E. Mons. Zanoni Demettino Castro, Vescovo di São Mateus;

S.E. Mons. Joviano de Lima Júnior, S.S.S., Arcivescovo di Ribeirão Preto;

S.E. Mons. João Bosco Oliver de Faria, Arcivescovo di Diamantina;

S.E. Mons. Hugo Maria van Steekelenburg, O.F.M., Vescovo di Almenara;

S.E. Mons. Severino Clasen, O.F.M., Vescovo di Araçuaí.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

S.E. Mons. Beniamino Stella, Presidente della Pontificia Accademia Ecclesiastica;

Comunità della Pontificia Accademia Ecclesiastica.








RINUNCE E NOMINE


NOMINA DEL SOTTO-SEGRETARIO DEL PONTIFICIO CONSIGLIO PER I TESTI LEGISLATIVI

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Sotto-Segretario del Pontificio Consiglio per i Testi Legislativi il Rev.do Mons. José Aparecido Gonçalves de Almeida, della diocesi di Santo Amaro (Brasile), Officiale del medesimo Dicastero.












UDIENZA ALLA COMUNITÀ DELLA PONTIFICIA ACCADEMIA ECCLESIASTICA

Alle 12.15 di questa mattina, nella Sala del Concistoro del Palazzo Apostolico Vaticano, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza i membri della Comunità della Pontificia Accademia Ecclesiastica e rivolge loro il discorso che riportiamo di seguito:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Venerati Fratelli nell’Episcopato,

Cari Sacerdoti,

Vi accolgo sempre con gioia per il nostro consueto incontro, che mi offre l’occasione di salutarvi e di incoraggiarvi e di proporvi qualche riflessione sul senso del lavoro nelle Rappresentanze Pontificie. Saluto il Presidente, Mons. Beniamino Stella, che con dedizione e senso ecclesiale segue la vostra formazione, e lo ringrazio per le parole che mi ha rivolto a nome di tutti. Un grato pensiero ai suoi Collaboratori e alle Suore Francescane Missionarie di Gesù Bambino.

Vorrei soffermarmi brevemente sul concetto di rappresentanza. Non di rado esso è considerato in modo parziale nella comprensione contemporanea: si tende, infatti, ad associarlo a qualcosa di meramente esteriore, formale, poco personale.

Il servizio di rappresentanza a cui voi vi state preparando è invece qualcosa di molto più profondo perché è partecipazione alla sollicitudo omnium ecclesiarum, che caratterizza il Ministero del Romano Pontefice. E’ perciò realtà eminentemente personale, destinata ad incidere profondamente in colui che è chiamato a svolgere tale particolare compito. Proprio in questa prospettiva ecclesiale, l’esercizio della rappresentanza implica l’esigenza di accogliere e di alimentare con speciale attenzione nella propria vita sacerdotale alcune dimensioni, che vorrei indicare, seppure sommariamente, affinché siano motivo di riflessione nel vostro cammino formativo.

Anzitutto, coltivare una piena adesione interiore alla persona del Papa, al suo Magistero e al Ministero universale; adesione piena, cioè, a chi ha ricevuto il compito di confermare i fratelli nella fede (cfr Lc 22,32) ed "è il perpetuo e visibile principio e fondamento dell’unità sia dei Vescovi sia della moltitudine dei fedeli" (Conc. Ecum. Vat. II, Cost. Lumen gentium, 23). In secondo luogo, assumere, come stile di vita e come priorità quotidiana, un’attenta cura – una vera "passione" – per la comunione ecclesiale. Ancora, rappresentare il Romano Pontefice significa avere la capacità di essere un solido "ponte", un sicuro canale di comunicazione tra le Chiese particolari e la Sede Apostolica: da un lato, ponendo a disposizione del Papa e dei suoi collaboratori una visione obiettiva, corretta e approfondita della realtà ecclesiale e sociale in cui si vive, dall’altro, impegnandosi a trasmettere le norme, le indicazioni, gli orientamenti che emanano dalla Santa Sede, non in maniera burocratica, ma con profondo amore alla Chiesa e con l’aiuto della fiducia personale pazientemente costruita, rispettando e valorizzando, allo stesso tempo, gli sforzi dei Vescovi e il cammino delle Chiese particolari presso le quali si è inviati.

Come si può intuire, il servizio che vi preparate a svolgere esige una dedizione piena e una disponibilità generosa a sacrificare, se necessario, intuizioni personali, progetti propri e altre possibilità di esercizio del ministero sacerdotale. In un’ottica di fede e di risposta concreta alla chiamata di Dio - da nutrire sempre in un intenso rapporto con il Signore - ciò non svilisce l’originalità di ciascuno, ma, al contrario, risulta estremamente arricchente: lo sforzo di mettersi in sintonia con la prospettiva universale e con il servizio all’unità del gregge di Dio, peculiari del Ministero petrino, è infatti in grado di valorizzare, in maniera singolare, doti e talenti di ciascuno, secondo quella logica che san Paolo ha bene espresso ai cristiani di Corinto (cfr 1Cor 12,1-31). In tal modo il Rappresentante Pontificio – unitamente a chi collabora con lui - diventa veramente segno della presenza e della carità del Papa. E se ciò è un beneficio per la vita di tutte le Chiese particolari, lo è specialmente in quelle situazioni particolarmente delicate o difficili in cui, per svariate ragioni, la comunità cristiana si trova a vivere. Si tratta, a ben vedere, di un autentico servizio sacerdotale, caratterizzato da un’analogia non remota con la rappresentanza di Cristo, tipica del sacerdote che, come tale, ha un’intrinseca dimensione sacrificale.

Proprio da qui deriva lo stile peculiare anche del servizio di rappresentanza che sarete chiamati ad esercitare presso le Autorità statali o presso le Organizzazioni internazionali. Anche in questi ambiti, infatti, la figura e il modo di presenza del Nunzio, del Delegato Apostolico, dell’Osservatore Permanente, viene determinata non solo dall’ambiente in cui si opera, ma, prima ancora e principalmente, da colui che si è chiamati a rappresentare. Ciò pone il Rappresentante Pontificio in una posizione particolare rispetto ad altri Ambasciatori o Inviati. Egli, infatti, sarà sempre profondamente identificato, in un senso soprannaturale, con colui che rappresenta. Il farsi portavoce del Vicario di Cristo potrà essere impegnativo, talora estremamente esigente, ma non sarà mai mortificante o spersonalizzante. Diventa, invece, un modo originale di realizzare la propria vocazione sacerdotale.

Cari Alunni, augurandovi che la vostra Casa possa essere, come amava dire il mio Predecessore Paolo VI, una "superiore scuola di carità", vi accompagni la mia preghiera, mentre vi affido all’intercessione della beata Vergine Maria, Mater Ecclesiae, e di Sant’Antonio Abate, Patrono dell’Accademia. A tutti voi e ai vostri cari, ben volentieri imparto la mia Benedizione.



www.radiovaticana.org/it1/videonews_ita.asp?anno=2010&videoclip=1454&sett...


+PetaloNero+
00martedì 15 giugno 2010 15:53
APERTURA DEL CONVEGNO ECCLESIALE DELLA DIOCESI DI ROMA NELLA BASILICA DI SAN GIOVANNI IN LATERANO

Alle ore 19.30 di questa sera, il Santo Padre Benedetto XVI si reca nella Basilica di San Giovanni in Laterano dove inaugura il Convegno della Diocesi di Roma sul tema: «"Si aprirono loro gli occhi, lo riconobbero e lo annunziarono". L’Eucarestia domenicale e la testimonianza della carità» (15-17 giugno 2010).

+PetaloNero+
00martedì 15 giugno 2010 15:53
AVVISO DELL’UFFICIO DELLE CELEBRAZIONI LITURGICHE


ORDINAZIONE PRESBITERALE NELLA BASILICA VATICANA


Il 20 giugno 2010, XII Domenica del tempo "per annum", alle ore 9.30, il Santo Padre Benedetto XVI presiederà la Santa Messa nella Basilica Vaticana e conferirà l’Ordinazione presbiterale a 14 diaconi della Diocesi di Roma.

Concelebreranno con il Santo Padre: l’Em.mo Cardinale Vicario Generale di Sua Santità per la Diocesi di Roma, gli Ecc.mi Vescovi Ausiliari, i Superiori dei Seminari interessati e i Parroci degli Ordinandi.
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