Discorsi, omelie, udienze, angelus e altri documenti

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+PetaloNero+
00lunedì 11 aprile 2011 16:11
LE UDIENZE


Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

S.E. il Sig. Filip Vučak, Ambasciatore di Croazia presso la Santa Sede, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali;

Em.mo Card. Lluís Martínez Sistach, Arcivescovo di Barcelona (Spagna) e Seguito;

Em.mo Card. Edmund Casimir Szoka, Presidente emerito della Pontificia Commissione per lo Stato della Città del Vaticano e del Governatorato dello Stato della Città del Vaticano;

S.E. Mons. Salvatore Fisichella, Arcivescovo tit. di Voghenza, Presidente del Pontificio Consiglio per la Promozione della Nuova Evangelizzazione.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

S.E. Mons. Gérald Cyprien Lacroix, Arcivescovo di Québec (Canada).













RINUNCE E NOMINE


RINUNCIA DEL VESCOVO DI RAROTONGA (ISOLE COOK) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Rarotonga (Isole Cook), presentata da S.E. Mons. Stuart France O’Connell, S.M., in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo di Rarotonga (Isole Cook) il Rev.do Paul Donoghue, S.M., Superiore Provinciale dei Padri Maristi in Oceania.

Rev.do Paul Donoghue, S.M.

Il Rev.do Paul Donoghue, S.M., è nato il 18 gennaio 1949 ad Auckland, Nuova Zelanda. Dopo le scuole primarie e secondarie nel Collegio della Società di Maria Saint Patrick’s a Silverstream, è entrato nel Noviziato dei Padri Maristi con l’intenzione di diventare un fratello religioso, e poi si è sentito chiamato al sacerdozio. Ha completato gli studi di Filosofia e Teologia al Seminario Maggiore Mount Saint Mary a Greenmeadows, Hawkes Bay. Il 7 gennaio 1969 ha emesso la prima professione con la Società di Maria ed è stato ordinato sacerdote il 29 giugno 1975.

Dopo l’ordinazione sacerdotale ha ricoperto i seguenti incarichi: 1975-1977: Insegnante al Collegio Saint Bede, Christchurch; 1977-1981: Insegnante al Collegio Saint Peter Chanel, Samoa; 1981-1985: Insegnante al Marist Training Center, Tutu, Taveuni, Fiji; 1985-1990: Direttore del Centro Saint Martin de Porres, Loloima, Vanuatu; 1990-1995: Parroco, Isole Malekula, Vanuatu; 1993-1996: Superiore regionale, Vanuatu; 1996-1998: Maestro dei Novizi, Tutu, Taveuni, Fiji; 1998-2000: Programma Marista di rinnovamento, Irlanda; 2000-2006: Maestro dei Novizi, Tutu, Taveuni, Fiji; dal 2006: Superiore Provinciale in Oceania, Fiji.




























LE LETTERE CREDENZIALI DELL’AMBASCIATORE DI CROAZIA PRESSO LA SANTA SEDE

Alle ore 11 di questa mattina, il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto in Udienza S.E. il Sig. Filip Vučak, Ambasciatore di Croazia presso la Santa Sede, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali.

Pubblichiamo di seguito il discorso che il Papa ha rivolto al nuovo ambasciatore, nonché i cenni biografici essenziali di S.E. il Sig. Filip Vučak:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Monsieur l'Ambassadeur,

Je suis heureux de vous accueillir en cette circonstance solennelle de la présentation des Lettres qui vous accréditent en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Croatie près le Saint-Siège. Je vous remercie pour les paroles aimables que vous m’avez adressées. En retour, je vous saurai gré de bien vouloir exprimer au Président de la République, Monsieur Ivo Josipović que j’ai eu le plaisir de rencontrer récemment, mes vœux cordiaux pour sa personne ainsi que pour le bonheur et la paix du peuple croate.

Le début de votre mission coïncide heureusement avec le 20ème anniversaire de l’indépendance de la Croatie. Et l’an prochain sera celui de l’établissement des relations diplomatiques entre votre pays et le Saint-Siège. Nos relations sont harmonieuses et sereines. Le Saint-Siège a toujours eu pour la Croatie une sollicitude particulière. Mon lointain prédécesseur, le pape Léon X, voyant la beauté de votre culture et la profondeur de la foi de vos ancêtres, a défini votre pays comme le « scutum saldissimum et antemurale Christianitatis ». Ces antiques valeurs animent encore nos contemporains qui ont eu à affronter, il y a peu encore, des difficultés particulières. Il convient donc pour fortifier les générations actuelles de leur exposer avec clarté le riche patrimoine de l’histoire croate et de la culture chrétienne qui l’a irriguée en profondeur et sur laquelle votre peuple s’est toujours appuyé dans l’adversité.

C’est avec satisfaction que j’ai su que votre Parlement a proclamé l’année en cours comme l’« Année Bošcović ». Ce jésuite était un physicien, un astronome, un mathématicien, un architecte, un philosophe et un diplomate. Son existence démontre la possibilité à faire vivre en harmonie la science et la foi, le service à la mère-patrie et l’engagement dans l’Eglise. Ce savant chrétien dit aux jeunes qu’il est possible de se réaliser dans la société actuelle et d’y être heureux tout en étant croyant. D’ailleurs, les monuments et les innombrables crucifix qui parsèment votre pays sont la claire démonstration de cette heureuse symbiose. En voyant cette harmonie, les jeunes seront fiers de leur pays, de son histoire et de sa foi et ils se sentiront toujours plus les héritiers d’un trésor qu’il leur revient aujourd’hui de faire fructifier.

La Croatie intégrera bientôt pleinement l’Union européenne. Le Saint-Siège ne peut que se féliciter lorsque la famille européenne se complète et reçoit des Etats qui, historiquement en font partie. Cette intégration, Monsieur l’Ambassadeur, devra se faire dans le plein respect des spécificités croates, de sa vie religieuse et de sa culture. Il serait illusoire de vouloir renier sa propre identité pour en rejoindre une autre qui est née dans des circonstances si différentes de celles qui ont vu naître et se construire celle de la Croatie. En entrant dans l’Union européenne, votre pays ne sera pas uniquement récipiendaire d’un système économique et juridique qui a ses avantages et ses limites, mais il pourra également apporter une contribution propre et typiquement croate. Il ne faudra pas avoir peur de revendiquer avec détermination le respect de sa propre histoire et sa propre identité religieuse et culturelle. Des voix chagrines contestent avec une stupéfiante régularité la réalité des racines religieuses européennes. Il est devenu de bon ton d’être amnésique et de nier les évidences historiques. Affirmer que l’Europe n’a pas de racines chrétiennes, équivaut à prétendre qu’un homme peut vivre sans oxygène et sans nourriture. Il ne faut pas avoir honte de rappeler et de soutenir la vérité en refusant, si nécessaire, ce qui est contraire à elle. Je suis certain que votre pays saura défendre sa propre identité avec conviction et fierté en évitant les nouveaux écueils qui se présenteront et qui, sous prétexte d’une liberté religieuse mal comprise, sont contraires au droit naturel, à la famille, et à la morale tout simplement.

Je voudrais aussi exprimer ma satisfaction pour l’intérêt porté par votre pays afin que les Croates en Bosnie-Herzégovine puissent remplir le rôle qui leur correspond en tant que l’un des trois peuples constitutifs du pays. Je constate également que, dans un désir de paix et de saines collaborations avec les pays de votre région géopolitique, la Croatie ne manque pas d’apporter sa spécificité pour faciliter le dialogue et la compréhension entre des peuples ayant des traditions différentes, mais vivant ensemble depuis des siècles. Je vous encourage à continuer sur cette voie qui consolidera la paix dans le respect de chacun. A l’intérieur même de vos frontières nationales, les quatre Accords signés par votre pays et le Saint-Siège permettent, dans le respect des spécificités propres, de discuter sur des matières d’intérêts communs. Il faudra poursuivre dans ce sens pour le bien des deux parties. Je suis heureux de constater que la Croatie promeut la liberté religieuse et respecte la mission spécifique de l’Eglise.

Pour toutes ces raisons, Monsieur l’Ambassadeur, je me réjouis profondément de pouvoir visiter votre pays dans quelques semaines. Mon prédécesseur, le vénéré Jean Paul II l’a fait trois fois, et moi-même, étant encore à la tête d’un Dicastère romain, j’y suis venu plusieurs fois. J’ai accueilli volontiers l’invitation des Autorités croates et celles des Evêques de votre noble pays. Comme vous le savez, le thème choisi pour le voyage sera : « Ensemble, dans le Christ ! ». C’est cet ensemble que je désire célébrer avec votre peuple. Ensemble malgré les innombrables différences humaines, ensemble avec ces différences ! Et cela, dans le Christ qui a accompagné le peuple croate depuis des siècles avec bonté et miséricorde. A cause de lui, je désire encourager votre pays et encourager l’Eglise qui se trouve parmi et avec vous. Elle qui accompagne avec la même sollicitude que le Christ, le destin et le cheminement de votre nation depuis ses origines. En cette heureuse circonstance, je voudrais aussi saluer chaleureusement les Evêques et les fidèles de l’Eglise catholique en Croatie.

Au moment où vous inaugurez votre noble mission de représentation auprès du Saint-Siège, je vous adresse, Monsieur l’Ambassadeur, mes vœux les meilleurs pour le bon accomplissement de votre mission. Soyez certain que vous trouverez toujours auprès de mes collaborateurs l’accueil et la compréhension dont vous pourrez avoir besoin. Confiant votre Pays à la protection de la Mère de Dieu, Notre Dame de Marija Bistrica, ainsi qu’à l’intercession du Bienheureux Alojzije Stepinac, j’invoque de grand cœur l’abondance des Bénédictions divines sur Votre Excellence, sur sa famille et sur ses collaborateurs, ainsi que sur tout le peuple croate et ses dirigeants.

S.E. il Sig. Filip Vučak,

Ambasciatore di Croazia presso la Santa Sede

È nato il 6 dicembre 1951.

È sposato ed ha due figli.

Laureato in Lingue e letterature croata e francese (Facoltà di Filosofia di Zagreb, 1975), si è specializzato in Storia Antica (Università della Sorbonne, Parigi, 1977), in Giornalismo (Facoltà di Scienze Politiche di Zagreb, 1979) ed in Relazioni Internazionali (Istituto per la Strategia di Parigi, 1998).

Ha svolto attività privata nel campo del turismo (1979-1992) ed ha intrapreso la carriera diplomatica nel 1992, ricoprendo successivamente i seguenti incarichi: Desk-Officer per i rapporti con la Francia ed il Benelux presso il Ministero degli Affari Esteri (1992-1993); Capo del Dipartimento per l'Europa Occidentale e del Nord presso il Ministero degli Affari Esteri (1993-1995); Ministro Consigliere e poi Ministro plenipotenziario di Ambasciata in Francia (1995-2000); Capo del Dipartimento per i Paesi confinanti con la Croazia presso il Ministero degli Affari Esteri (2000-2003); Ambasciatore in Spagna (2003-2008); Capo del Dipartimento per l'Europa Centrale e dell'Est (2008-2010).

Oltre il croato, parla il francese, lo spagnolo, l'italiano e l'inglese.
+PetaloNero+
00martedì 12 aprile 2011 01:44
Il Papa al nuovo ambasciatore della Croazia presso la Santa Sede


CITTA' DEL VATICANO, lunedì, 11 aprile 2011 (ZENIT.org).- Pubblichiamo il discorso pronunciato da Papa Benedetto XVI questo lunedì mattina ricevendo in udienza il nuovo ambasciatore della Croazia presso la Santa Sede, Filip Vučak, in occasione della presentazione delle sue Lettere Credenziali.

* * *

Signor Ambasciatore,

Sono lieto di accoglierla nella solenne circostanza della presentazione delle Lettere che l’accreditano come Ambasciatore straordinario e plenipotenziario della Croazia presso la Santa Sede. La ringrazio per le cordiali parole che mi ha rivolto. Da parte mia, le sarei grato se volesse esprimere al Presidente della Repubblica, il signor Ivo Josipović, che ho avuto il piacere di incontrare di recente, i miei cordiali voti per la sua persona, come pure per il benessere e la pace del popolo croato.

L’inizio della sua missione coincide felicemente con il ventesimo anniversario dell’indipendenza della Croazia. E l’anno prossimo si celebrerà quello dell’instaurazione delle relazioni diplomatiche tra il suo Paese e la Santa Sede. Le nostre relazioni sono armoniose e serene. La Santa Sede ha sempre avuto una particolare sollecitudine per la Croazia. Il mio lontano predecessore papa Leone x, vedendo la bellezza della vostra cultura e la profondità della fede dei vostri antenati, definì il suo Paese “scutum saldissimum et antemurale Christianitatis”. Questi antichi valori animano ancora i nostri contemporanei che, solo poco tempo fa, hanno dovuto affrontare difficoltà particolari. È dunque opportuno, per rafforzare le generazioni presenti, illustrare loro con chiarezza il ricco patrimonio della storia croata e della cultura cristiana che l’ha permeata in profondità e sulla quale il suo popolo si è sempre appoggiato nelle avversità.

Con piacere ho appreso che il vostro Parlamento ha proclamato l’anno in corso come «Anno di Bošković». Questo gesuita era fisico, astronomo, matematico, architetto, filosofo e diplomatico. La sua esistenza dimostra che è possibile far convivere in armonia la scienza e la fede, il servizio alla madre patria e l’impegno nella Chiesa. Questo erudito cristiano dice ai giovani che è possibile realizzarsi nella società attuale ed esservi felici e allo stesso tempo essere credenti. D’altronde, i monumenti e gli innumerevoli crocifissi disseminati nel suo Paese sono la chiara dimostrazione di questa felice simbiosi. Vedendo questa armonia, i giovani saranno fieri del loro Paese, della sua storia e della sua fede e si sentiranno sempre più eredi di un tesoro che ora spetta a loro far fruttificare.

La Croazia molto presto sarà pienamente integrata nell’Unione Europea. La Santa Sede non può che rallegrarsi quando la famiglia europea si completa e accoglie Stati che storicamente ne fanno parte. Questa integrazione, Signor Ambasciatore, dovrà compiersi nel pieno rispetto delle specificità della Croazia, della sua vita religiosa e della sua cultura. Sarebbe illusorio voler rinnegare la propria identità per assumerne un’altra, che è nata in circostanze diverse da quelle che hanno visto nascere e formarsi quella croata. Entrando a far parte dell’Unione Europea, il suo Paese non sarà soltanto un nuovo membro di un sistema economico e giuridico che ha i propri vantaggi e i propri limiti, ma potrà anche dare un contributo proprio e tipicamente croato. Non bisogna avere paura di rivendicare con determinazione il rispetto della propria storia e della propria identità religiosa e culturale. Alcune voci amareggianti contestano con sorprendente regolarità la realtà delle radici religiose europee. Affermare che l’Europa non ha radici cristiane equivale a pretendere che un uomo possa vivere senza ossigeno e senza cibo. Non bisogna vergognarsi di ricordare e di sostenere la verità rifiutando, se necessario, ciò che è contrario ad essa. Sono certo che il suo Paese saprà difendere la propria identità con convinzione e fierezza, evitando i nuovi ostacoli che si presenteranno e che, sotto il pretesto di una libertà religiosa mal compresa, sono contrari al diritto naturale, alla famiglia e, più semplicemente, alla morale.

Desidero anche esprimere la mia soddisfazione per l’interesse dimostrato dal suo Paese perché i Croati in Bosnia ed Erzegovina possano svolgere il ruolo che spetta loro come uno dei tre popoli costitutivi del Paese. Constato inoltre che, nel desiderio di pace e di sana collaborazione con i Paesi della vostra regione geopolitica, la Croazia non manca di apportare la sua specificità per facilitare il dialogo e la comprensione tra popoli che hanno tradizioni differenti, ma che da secoli vivono insieme. Vi incoraggio a proseguire su questa strada, che consoliderà la pace nel rispetto di ognuno. All’interno stesso dei vostri confini nazionali, i quattro Accordi firmati dal suo Paese e dalla Santa Sede permettono, nel rispetto delle specificità proprie, di discutere su temi di interesse comune. Occorrerà proseguire in tale direzione per il bene delle due parti. Sono lieto di constatare che la Croazia promuove la libertà religiosa e rispetta la missione specifica della Chiesa.

Per tutte queste ragioni, Signor Ambasciatore, sono profondamente lieto di poter visitare il suo Paese tra qualche settimana. Il mio predecessore, il venerato Giovanni Paolo II, lo ha fatto tre volte, e anch’io, quando ero ancora a capo di un Dicastero romano, sono venuto più volte. Ho accolto volentieri l’invito delle Autorità croate e quello dei Vescovi del suo nobile Paese. Come sa, il tema scelto per il viaggio sarà: «Insieme in Cristo!». È proprio insieme che desidero celebrare con la sua gente. Insieme malgrado le innumerevoli differenze umane, insieme con queste differenze! E questo nel Cristo che ha accompagnato il popolo croato per secoli con bontà e misericordia. A motivo di Lui desidero incoraggiare il suo Paese e anche la Chiesa che è in mezzo a voi e con voi. La Chiesa che accompagna, con la stessa sollecitudine di Cristo, il destino e il cammino della sua nazione sin dalle sue origini. In questa lieta circostanza vorrei salutare con affetto anche i Vescovi e i fedeli della Chiesa cattolica in Croazia.

Nel momento in cui inizia il suo nobile compito di rappresentanza presso la Santa Sede, le rivolgo, Signor Ambasciatore, i miei migliori voti per il buon svolgimento della sua missione. Sia certo che troverà sempre presso i miei collaboratori l’accoglienza e la comprensione di cui potrà aver bisogno. Affidando il suo Paese alla protezione della Madre di Dio, Nostra Signora di Marija Bistrica, e all’intercessione del Beato Alojzije Stepinac, invoco di tutto cuore l’abbondanza delle Benedizioni divine su di lei, Eccellenza, sulla sua famiglia e i suoi collaboratori nonché su tutto il popolo croato e i suoi dirigenti.


[© Copyright 2011 - Libreria Editrice Vaticana, traduzione a cura de “L'Osservatore Romano”]


+PetaloNero+
00martedì 12 aprile 2011 16:02
RINUNCE E NOMINE




RINUNCIA DEL VESCOVO DI YAKIMA (U.S.A.) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Yakima (U.S.A.), presentata da S.E. Mons. Carlos A. Sevilla, S.I., in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo di Yakima (U.S.A.) S.E. Mons. Joseph J. Tyson, finora Vescovo titolare di Migirpa e Ausiliare di Seattle.

S.E. Mons. Joseph J. Tyson

S.E. Mons. Joseph Jude Tyson è nato il 16 ottobre 1957 a Moses Lake (Washington), nella diocesi di Yakima. Ha ricevuto la sua educazione dapprima presso la scuola elementare Saint Alphonsus a Ballare e, poi, presso la Bishop Blanchet High School a Seattle. Nel 1975 ha frequentato lo Shoreline Community College a Seattle e l’University of Washington, dove ha conseguito il baccellierato in Communications and Journalism e un Masters in International Studies. Ha completato gli studi ecclesiastici al Theological College presso l’Università Cattolica d’America a Washington, D.C.

Ordinato sacerdote il 10 giugno 1989 per l’arcidiocesi di Seattle, ha svolto i seguenti incarichi: Vicario parrocchiale della Saint Ann Parish (1989-1993) e della Saint Frances Cabrini Parish a Lakewood (1993-1995), Parroco della Saint Edward Parish a Seattle (1996-2005) cui, poi, nel 1997 sono state aggiunte Saint George Parish e Saint Paul Parish sempre a Seattle.

Nominato Vescovo titolare di Migirpa ed Ausiliare dell’arcidiocesi di Seattle il 12 marzo 2005, ha ricevuto la consacrazione episcopale il 6 giugno successivo. Come Ausiliare di Seattle è Vicario Generale e Sovrintendente delle scuole cattoliche.

Oltre l’inglese, conosce lo spagnolo ed il tedesco.



EREZIONE DELLA PROVINCIA ECCLESIASTICA DI MALANJE (ANGOLA) E NOMINA DEL PRIMO ARCIVESCOVO METROPOLITA

Il Santo Padre ha eretto la Provincia Ecclesiastica di Malanje (Angola), elevando a Chiesa Metropolitana l’omonima sede vescovile, assegnandole come Chiese suffraganee le diocesi di Uije e Ndalatando.

Il Papa ha nominato primo Arcivescovo Metropolita di Malanje (Angola) S.E. Mons. Luis Maria Pérez de Onraita Aguirre, finora Vescovo della medesima diocesi.

Dati statistici

La diocesi di Malanje, eretta il 25 novembre 1957, che adesso diventa Sede Metropolitana, ha una superficie di 107.000 kmq., con 1.090.000 abitanti, di cui 500.000 sono cattolici (ca. 50%), serviti in 10 parrocchie da 49 sacerdoti (29 diocesani e 20 religiosi), e 120 religiose. Vi sono 30 seminaristi maggiori.



EREZIONE DELLA PROVINCIA ECCLESIASTICA DI SAURIMO (ANGOLA) E NOMINA DEL PRIMO ARCIVESCOVO METROPOLITA

Il Santo Padre ha eretto la Provincia Ecclesiastica di Saurimo (Angola), elevando a Chiesa Metropolitana l’omonima sede vescovile, assegnandole come Chiese suffraganee le diocesi di Lwena e Dundo.

Il Papa ha nominato primo Arcivescovo Metropolita di Saurimo (Angola) S.E. Mons. José Manuel Imbamba, finora Vescovo di Dundo e Amministratore Apostolico di Saurimo.

Dati statistici

La diocesi di Saurimo, eretta il 10 agosto 1975, che adesso diventa Sede Metropolitana, è situata nella parte nord-orientale del Paese e comprende i confini della Provincia di Lunda-Sul, la cui capitale è la città di Saurimo. Si estende su 77.600 kmq., con una popolazione di 420.000 abitanti, di cui 61.700 cattolici (15%), suddivisi in 5 parrocchie, servite da 11 sacerdoti diocesani, 10 religiosi (appartenenti a 3 Congregazioni) e 18 religiose (di 2 Congregazioni) che gestiscono la scuola e collaborano nell’assistenza parrocchiale. Vi sono 3 seminaristi maggiori.

La diocesi di Saurimo è vacante dal 18 febbraio 2008, a seguito del trasferimento di S.E. Mons. Eugenio Dal Corso, P.S.D.P., a Benguela.



NOMINA DEL VESCOVO DI TETE (MOZAMBICO)

Il Santo Padre ha nominato Vescovo della diocesi di Tete (Mozambico) il Rev.do P. Inácio Saure, I.M.C., Maestro dei Novizi presso il Noviziato Internazionale della Consolata a Maputo.

Rev.do P. Inácio Saure, I.M.C.

Il Rev.do P. Inácio Saure, I.M.C., è nato il 2 marzo 1960, a Balama, nella diocesi di Pemba, in Mozambico. Dopo lo scoppio della guerra civile è entrato nel Seminario della Consolata a Maputo; ha frequentato i corsi di Filosofia e il I anno di Teologia nel Seminario S. Agostino di Matola (1990-1992), proseguendo poi nel 1993 gli studi teologici presso l’Istituto Superiore di Teologia S. Eugenio di Mazenod a Kinshasa (R.D. del Congo), e conseguendo nel 1998 il Baccellierato in Sacra Teologia. Ha emesso la Prima Professione religiosa nell’Istituto Missioni Consolata (I.M.C.) il 7 gennaio 1995, e quella Perpetua il 15 maggio 1998.

È stato ordinato sacerdote l’8 dicembre 1998.

Dopo l’ordinazione sacerdotale ha ricoperto i seguenti incarichi: 1999-2001: Vicario parrocchiale della Parrocchia S. Makusa Lukunga, a Kinshasa; 2002-2005: Parroco della Parrocchia Mater Dei e Superiore della Comunità a Mont-Ngafula (diocesi di Kisantu); Direttore della Scuola d’informatica e Vice Superiore Regionale; 2006: Destinato in Mozambico per lavorare nell’ambito della formazione; 2006-2007: ha prima seguito un corso di lingua Italiana a Roma, e subito dopo un corso per Maestri dei Novizi presso l’Istituto Mater Christi a Bobo- Dioulasso (Burkina Faso); dal 2008: Rettore del Seminario Medio e Filosofico dei Missionari Consolata a Matola; dal mese di dicembre dello stesso anno è Maestro dei Novizi presso il Noviziato Internazionale della Consolata a Maputo.





+PetaloNero+
00mercoledì 13 aprile 2011 16:05
RINUNCE E NOMINE



EREZIONE DELLA PROVINCIA ECCLESIASTICA DI PELOTAS (BRASILE) E NOMINA DEL PRIMO ARCIVESCOVO METROPOLITA

Il Santo Padre Benedetto XVI ha eretto la Provincia Ecclesiastica di Pelotas (Brasile) elevando a Chiesa Metropolitana la sede vescovile di Pelotas ed assegnandole come suffraganee le diocesi di Bagé e Rio Grande, finora appartenenti alla Provincia Ecclesiastica di Porto Alegre.

Il Papa ha nominato primo Arcivescovo Metropolita di Pelotas (Brasile) S.E. Mons. Jacinto Bergmann, finora Vescovo di Pelotas.

S.E. Mons. Jacinto Bergmann

S.E. Mons. Jacinto Bergmann è nato il 29 ottobre 1951 nel municipio di Alto Feliz, nello Stato di Rio Grande do Sul. Dopo aver concluso gli studi elementari nel seminario São José a Gravataí, ha frequentato i corsi di filosofia presso la Facoltà Nossa Senhora da Conceição a Viamão (1971-1974) e quelli di teologia presso la Pontificia Università Cattolica del Rio Grande do Sul (1973-1976). Ha conseguito, dopo l’ordinazione, la licenza in Scienze Bibliche presso l’Istituto Biblico di Roma (1981-1986) e ha compiuto studi biblici specializzati in Germania negli anni 1993-1994.

Ha ricevuto l’ordinazione sacerdotale il 20 ottobre 1976.

Quindi ha svolto i seguenti incarichi: Vicario Parrocchiale della Parrocchia di São Pedro a Porto Alegre (1977); Coordinatore della Pastorale della Gioventù della Conferenza Episcopale (1980); Professore nell’Istituto di Teologia della Pontificia Università del Rio Grande do Sul (1986); Direttore del Centro Teologico (1988-1993); Direttore dell’Istituto di Pastorale dell’arcidiocesi di Porto Alegre (1995-1996) e Sotto-segretario per la pastorale presso la Conferenza Episcopale Nazionale (2000-2002).

L’8 maggio 2002 è stato nominato Vescovo Titolare di Ausuccura e Ausiliare di Pelotas ed il 14 luglio successivo ha ricevuto l’ordinazione episcopale.

Il 15 giugno 2004 è stato trasferito alla diocesi di Tubarão, nello Stato di Santa Catarina. Ha svolto l’incarico di Vescovo Responsabile per le Comunicazioni Sociali del Regionale Sul 3 della C.N.B.B. (2002-2004) e di Vescovo Coordinatore della Commissione Episcopale Biblico – catechetica e Missionaria dello Stato di Santa Catarina (2004-2009).

Il 1° luglio 2009 è stato nominato Vescovo di Pelotas.



EREZIONE DELLA PROVINCIA ECCLESIASTICA DI SANTA MARIA (BRASILE) E NOMINA DEL PRIMO ARCIVESCOVO METROPOLITA

Il Santo Padre ha eretto la Provincia Ecclesiastica di Santa Maria (Brasile), elevando a Chiesa Metropolitana la sede vescovile di Santa Maria ed assegnandole come suffraganee le diocesi di Uruguaiana, Cruz Alta, Santo Ângelo, Santa Cruz do Sul e Cachoeira do Sul, finora appartenenti alla Provincia Ecclesiastica di Porto Alegre.

Il Papa ha nominato primo Arcivescovo Metropolita di Santa Maria (Brasile) S.E. Mons. Hélio Adelar Rubert, finora Vescovo di Santa Maria.

S.E. Mons. Hélio Adelar Rubert

S.E. Mons. Hélio Adelar Rubert è nato l’11 maggio 1945 a Sobradinho, nell’attuale diocesi di Cachoeira do Sul, Stato di Rio Grande do Sul. Dopo aver completato gli studi preparatori nel seminario diocesano São José, della diocesi di Santa Maria, ha frequentato i corsi di filosofia e teologia presso il seminario maggiore di Viamão, nell’arcidiocesi di Porto Alegre. In seguito, come alunno del Pontificio Collegio Pio Brasiliano di Roma, ha frequentato i corsi di Sacra Liturgia presso il Pontificio Ateneo Sant’Anselmo conseguendone la licenza.

Il 18 dicembre 1971 è stato ordinato sacerdote e incardinato nella diocesi di Santa Maria.

Quindi ha ricoperto i seguenti incarichi: Vicario Parrocchiale a Cachoeira do Sul (1971-1975); Direttore spirituale e Professore nel seminario minore diocesano di Santa Maria; nel contempo, Assistente dei seminaristi maggiori di Santa Maria nel Seminario di Viamão (1975-1986); Professore di liturgia e Assistente dei seminaristi presso il seminario maggiore di Santa Maria (1989-1999); Parroco della parrocchia da Ressurreição, a Santa Maria (1990-1994); Parroco e Rettore del Santuario Nossa Senhora Medianeira (1994-1999).

Il 4 agosto 1999 è stato nominato Vescovo titolare di Flenucleta e Ausiliare di Vitória, ed ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 3 ottobre successivo.

Il 24 marzo 2004 è stato nominato Vescovo di Santa Maria.



EREZIONE DELLA PROVINCIA ECCLESIASTICA DI PASSO FUNDO (BRASILE) E NOMINA DEL PRIMO ARCIVESCOVO METROPOLITA

Il Santo Padre ha eretto la Provincia Ecclesiastica di Passo Fundo (Brasile), elevando a Chiesa Metropolitana la sede vescovile di Passo Fundo ed assegnandole come suffraganee le diocesi di Vacaria, Frederico Westphalen e Erexim, finora appartenenti alla Provincia Ecclesiastica di Porto Alegre.

Il Papa ha nominato primo Arcivescovo Metropolita di Passo Fundo (Brasile) S.E. Mons. Pedro Ercílio Simon, finora Vescovo di Passo Fundo.

S.E. Mons. Pedro Ercílio Simon

S.E. Mons. Pedro Ercílio Simon è nato a Lagoa Vermelha, Ibiaçá nella diocesi di Vacaria, nello Stato di Rio Grande do Sul, il 19 settembre 1942. Dopo gli studi Superiori nel Seminario Nossa Senhora de Fatima ad Erexim, ha compiuto gli studi di Filosofia e Teologia presso la Facoltà Nossa Senhora da Conceiçãoa Viamão (1959-1966).

Ha ricevuto l’ordinazione sacerdotale il 12 dicembre 1965 e si è incardinato nella diocesi di Passo Fundo, nella quale ha svolto gli incarichi di Parroco, Promotore Vocazionale diocesano, Professore di Teologia dogmatica e Rettore del Seminario diocesano, Coordinatore per la Pastorale e Vicario Generale.

Il 24 ottobre 1990 è stato nominato Vescovo Coadiutore di Cruz Alta e ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 30 dicembre successivo.

Il 5 luglio 1995 è stato nominato Vescovo di Uruguaiana.

Il 16 settembre 1998 è stato trasferito alla diocesi di Passo Fundo come Coadiutore e il 19 maggio 1999 ne è divenuto Ordinario.

Nell’ambito della Conferenza Episcopale Regionale Sul 3 è stato Responsabile per l’accompagnamento pastorale della Pastorale Liturgica, della Pastorale Vocazionale, dei Seminari e della Pastorale Presbiterale.

Dal 2001 al 2004 è stato Segretario Regionale dei Vescovi dello Stato di Rio Grande do Sul.


LA PROVINCIA ECCLESIASTICA DI PORTO ALEGRE (BRASILE)

La Provincia Ecclesiastica di Porto Alegre (Brasile) conserva le diocesi suffraganee di Caxias do Sul, Novo Hamburgo, Osório e Montenegro.



















L’UDIENZA GENERALE



L’Udienza Generale di questa mattina si è svolta alle ore 10.30 in Piazza San Pietro dove il Santo Padre Benedetto XVI ha incontrato gruppi di pellegrini e di fedeli provenienti dall’Italia e da ogni parte del mondo.

Nel discorso in lingua italiana, il Papa, al termine del ciclo di catechesi sulle vite dei Santi, ha incentrato la sua meditazione sulla santità a cui ogni cristiano è chiamato.

Dopo aver riassunto la Sua catechesi in diverse lingue, il Santo Padre ha rivolto particolari espressioni di saluto ai gruppi di fedeli presenti.

L’Udienza Generale si è conclusa con il canto del Pater Noster e la Benedizione Apostolica.


CATECHESI DEL SANTO PADRE IN LINGUA ITALIANA

Cari fratelli e sorelle,

nelle Udienze generali di questi ultimi due anni ci hanno accompagnato le figure di tanti Santi e Sante: abbiamo imparato a conoscerli più da vicino e a capire che tutta la storia della Chiesa è segnata da questi uomini e donne che con la loro fede, con la loro carità, con la loro vita sono stati dei fari per tante generazioni, e lo sono anche per noi. I Santi manifestano in diversi modi la presenza potente e trasformante del Risorto; hanno lasciato che Cristo afferrasse così pienamente la loro vita da poter affermare con san Paolo "non vivo più io, ma Cristo vive in me" (Gal 2,20). Seguire il loro esempio, ricorrere alla loro intercessione, entrare in comunione con loro, "ci unisce a Cristo, dal quale, come dalla Fonte e dal Capo, promana tutta la grazia e tutta la vita dello stesso del Popolo di Dio" (Conc. Ec. Vat. II, Cost. dogm. Lumen gentium 50). Al termine di questo ciclo di catechesi, vorrei allora offrire qualche pensiero su che cosa sia la santità.

Che cosa vuol dire essere santi? Chi è chiamato ad essere santo? Spesso si è portati ancora a pensare che la santità sia una meta riservata a pochi eletti. San Paolo, invece, parla del grande disegno di Dio e afferma: "In lui – Cristo – (Dio) ci ha scelti prima della creazione del mondo per essere santi e immacolati di fronte a lui nella carità" (Ef 1,4). E parla di noi tutti. Al centro del disegno divino c’è Cristo, nel quale Dio mostra il suo Volto: il Mistero nascosto nei secoli si è rivelato in pienezza nel Verbo fatto carne. E Paolo poi dice: "E’ piaciuto infatti a Dio che abiti in Lui tutta la pienezza" (Col 1,19). In Cristo il Dio vivente si è fatto vicino, visibile, ascoltabile, toccabile affinché ognuno possa attingere dalla sua pienezza di grazia e di verità (cfr Gv 1,14-16). Perciò, tutta l’esistenza cristiana conosce un’unica suprema legge, quella che san Paolo esprime in una formula che ricorre in tutti i suoi scritti: in Cristo Gesù. La santità, la pienezza della vita cristiana non consiste nel compiere imprese straordinarie, ma nell’unirsi a Cristo, nel vivere i suoi misteri, nel fare nostri i suoi atteggiamenti, i suoi pensieri, i suoi comportamenti. La misura della santità è data dalla statura che Cristo raggiunge in noi, da quanto, con la forza dello Spirito Santo, modelliamo tutta la nostra vita sulla sua. E’ l’essere conformi a Gesù, come afferma san Paolo: "Quelli che egli da sempre ha conosciuto, li ha predestinati a essere conformi all’immagine del Figlio suo" (Rm 8,29). E sant’Agostino esclama: "Viva sarà la mia vita tutta piena di Te" (Confessioni, 10,28). Il Concilio Vaticano II, nella Costituzione sulla Chiesa, parla con chiarezza della chiamata universale alla santità, affermando che nessuno ne è escluso: "Nei vari generi di vita e nelle varie professioni un’unica santità è praticata da tutti coloro che sono mossi dallo Spirito di Dio e … seguono Cristo povero, umile e carico della croce, per meritare di essere partecipi della sua gloria" (n. 41).

Ma rimane la questione: come possiamo percorrere la strada della santità, rispondere a questa chiamata? Posso farlo con le mie forze? La risposta è chiara: una vita santa non è frutto principalmente del nostro sforzo, delle nostre azioni, perché è Dio, il tre volte Santo (cfr Is 6,3), che ci rende santi, è l’azione dello Spirito Santo che ci anima dal di dentro, è la vita stessa di Cristo Risorto che ci è comunicata e che ci trasforma. Per dirlo ancora una volta con il Concilio Vaticano II: "I seguaci di Cristo, chiamati da Dio non secondo le loro opere, ma secondo il disegno della sua grazia e giustificati in Gesù Signore, nel battesimo della fede sono stati fatti veramente figli di Dio e compartecipi della natura divina, e perciò realmente santi. Essi quindi devono, con l’aiuto di Dio, mantenere nella loro vita e perfezionare la santità che hanno ricevuta" (ibid., 40). La santità ha dunque la sua radice ultima nella grazia battesimale, nell’essere innestati nel Mistero pasquale di Cristo, con cui ci viene comunicato il suo Spirito, la sua vita di Risorto. San Paolo sottolinea in modo molto forte la trasformazione che opera nell’uomo la grazia battesimale e arriva a coniare una terminologia nuova, forgiata con la preposizione "con": con-morti, con-sepolti, con-risucitati, con-vivificati con Cristo; il nostro destino è legato indissolubilmente al suo. "Per mezzo del battesimo - scrive - siamo stati sepolti insieme con lui nella morte affinché, come Cristo fu risuscitato dai morti… così anche noi possiamo camminare in una vita nuova" (Rm 6,4). Ma Dio rispetta sempre la nostra libertà e chiede che accettiamo questo dono e viviamo le esigenze che esso comporta, chiede che ci lasciamo trasformare dall’azione dello Spirito Santo, conformando la nostra volontà alla volontà di Dio.

Come può avvenire che il nostro modo di pensare e le nostre azioni diventino il pensare e l’agire con Cristo e di Cristo? Qual è l’anima della santità? Di nuovo il Concilio Vaticano II precisa; ci dice che la santità cristiana non è altro che la carità pienamente vissuta. "«Dio è amore; chi rimane nell'amore rimane in Dio e Dio rimane in lui» (1Gv 4,16). Ora, Dio ha largamente diffuso il suo amore nei nostri cuori per mezzo dello Spirito Santo, che ci fu dato (cfr Rm 5,5); perciò il dono primo e più necessario è la carità, con la quale amiamo Dio sopra ogni cosa e il prossimo per amore di Lui. Ma perché la carità, come un buon seme, cresca nell’anima e vi fruttifichi, ogni fedele deve ascoltare volentieri la parola di Dio e, con l'aiuto della sua grazia, compiere con le opere la sua volontà, partecipare frequentemente ai sacramenti, soprattutto all'Eucaristia e alla santa liturgia; applicarsi costantemente alla preghiera, all'abnegazione di se stesso, al servizio attivo dei fratelli e all'esercizio di ogni virtù. La carità infatti, vincolo della perfezione e compimento della legge (cfr Col 3,14; Rm 13,10), dirige tutti i mezzi di santificazione, dà loro forma e li conduce al loro fine. Forse anche questo linguaggio del Concilio Vaticano II per noi è ancora un po' troppo solenne, forse dobbiamo dire le cose in modo ancora più semplice. Che cosa è essenziale? Essenziale è non lasciare mai una domenica senza un incontro con il Cristo Risorto nell'Eucaristia; questo non è un peso aggiunto, ma è luce per tutta la settimana. Non cominciare e non finire mai un giorno senza almeno un breve contatto con Dio. E, nella strada della nostra vita, seguire gli "indicatori stradali" che Dio ci ha comunicato nel Decalogo letto con Cristo, che è semplicemente l'esplicitazione di che cosa sia carità in determinate situazioni. Mi sembra che questa sia la vera semplicità e grandezza della vita di santità: l’incontro col Risorto la domenica; il contatto con Dio all’inizio e alla fine del giorno; seguire, nelle decisioni, gli "indicatori stradali" che Dio ci ha comunicato, che sono solo forme di carità. Perciò il vero discepolo di Cristo si caratterizza per la carità verso Dio e verso il prossimo" (Lumen gentium, 42). Questa è la vera semplicità, grandezza e profondità della vita cristiana, dell'essere santi.

Ecco perché sant’Agostino, commentando il capitolo quarto della Prima Lettera di san Giovanni, può affermare una cosa coraggiosa: "Dilige et fac quod vis", "Ama e fa’ ciò che vuoi". E continua: "Sia che tu taccia, taci per amore; sia che tu parli, parla per amore; sia che tu corregga, correggi per amore; sia che perdoni, perdona per amore; vi sia in te la radice dell'amore, poiché da questa radice non può procedere se non il bene" (7,8: PL 35). Chi è guidato dall’amore, chi vive la carità pienamente è guidato da Dio, perché Dio è amore. Così vale questa parola grande: "Dilige et fac quod vis", "Ama e fa’ ciò che vuoi".

Forse potremmo chiederci: possiamo noi, con i nostri limiti, con la nostra debolezza, tendere così in alto? La Chiesa, durante l’Anno Liturgico, ci invita a fare memoria di una schiera di Santi, di coloro, cioè, che hanno vissuto pienamente la carità, hanno saputo amare e seguire Cristo nella loro vita quotidiana. Essi ci dicono che è possibile per tutti percorrere questa strada. In ogni epoca della storia della Chiesa, ad ogni latitudine della geografia del mondo, i Santi appartengono a tutte le età e ad ogni stato di vita, sono volti concreti di ogni popolo, lingua e nazione. E sono tipi molto diversi. In realtà devo dire che anche per la mia fede personale molti santi, non tutti, sono vere stelle nel firmamento della storia. E vorrei aggiungere che per me non solo alcuni grandi santi che amo e che conosco bene sono "indicatori di strada", ma proprio anche i santi semplici, cioè le persone buone che vedo nella mia vita, che non saranno mai canonizzate. Sono persone normali, per così dire, senza eroismo visibile, ma nella loro bontà di ogni giorno vedo la verità della fede. Questa bontà, che hanno maturato nella fede della Chiesa, è per me la più sicura apologia del cristianesimo e il segno di dove sia la verità.

Nella comunione dei Santi, canonizzati e non canonizzati, che la Chiesa vive grazie a Cristo in tutti i suoi membri, noi godiamo della loro presenza e della loro compagnia e coltiviamo la ferma speranza di poter imitare il loro cammino e condividere un giorno la stessa vita beata, la vita eterna.

Cari amici, come è grande e bella, e anche semplice, la vocazione cristiana vista in questa luce! Tutti siamo chiamati alla santità: è la misura stessa della vita cristiana. Ancora una volta san Paolo lo esprime con grande intensità, quando scrive: "A ciascuno di noi è stata data la grazia secondo la misura del dono di Cristo… Egli ha dato ad alcuni di essere apostoli, ad altri di essere profeti, ad altri ancora di essere evangelisti, ad altri di essere pastori e maestri, per preparare i fratelli a compiere il ministero, allo scopo di edificare il corpo di Cristo, finché arriviamo tutti all’unità della fede e della conoscenza del Figlio di Dio, fino all’uomo perfetto, fino a raggiungere la misura della pienezza di Cristo" (Ef 4,7.11-13). Vorrei invitare tutti ad aprirsi all’azione dello Spirito Santo, che trasforma la nostra vita, per essere anche noi come tessere del grande mosaico di santità che Dio va creando nella storia, perché il volto di Cristo splenda nella pienezza del suo fulgore. Non abbiamo paura di tendere verso l’alto, verso le altezze di Dio; non abbiamo paura che Dio ci chieda troppo, ma lasciamoci guidare in ogni azione quotidiana dalla sua Parola, anche se ci sentiamo poveri, inadeguati, peccatori: sarà Lui a trasformarci secondo il suo amore. Grazie.



SINTESI DELLA CATECHESI NELLE DIVERSE LINGUE



○ Sintesi della catechesi in lingua francese

Chers frères et sœurs, je vous propose aujourd’hui une réflexion sur la sainteté chrétienne, au terme des catéchèses sur les figures de plusieurs saints et saintes. Mais qu’est-ce que la sainteté ? C’est une union et une configuration au Christ, un enracinement dans la grâce baptismale et dans le mystère pascal. Elle n’est pas d’abord le fruit de nos efforts. C’est Dieu qui sanctifie à travers l’action de son Esprit et le don de la vie du Christ ressuscité. La charité est l’âme de la sainteté ! Elle croît et produit des fruits dans le baptisé, grâce à l’écoute de la Parole de Dieu, à la participation fréquente aux sacrements, surtout à l’Eucharistie, à la prière constante, à l’abnégation, au service fraternel et à la pratique des vertus. La sainteté n’est autre que la charité vécue pleinement. Chers amis, nous sommes tous appelés à la sainteté, chacun dans l’état de vie et la charge qui lui sont propres. La sainteté est possible pour tous, à tout âge et à tout moment, car chacun de nous a reçu sa part de la faveur divine. Dieu nous demande d’accueillir ce don et d’en vivre les exigences. Laissons-nous transformer par l’action de son Esprit, pour nous conformer à sa volonté. À la suite des saints, soyons nous aussi une pièce de la grande mosaïque de sainteté que Dieu crée dans l’histoire.

J’accueille avec joie les pèlerins de langue française, particulièrement les membres de l’Association Evangelizo! En diffusant quotidiennement la Parole de Dieu, vous offrez aux baptisés la possibilité de se configurer au Christ. Je vous encourage dans cette noble mission. Je salue également les Confréries de Saint-Eloi et de Charité. Chers pèlerins venus de France, de Belgique, de Suisse et du Canada, puissiez-vous par toute votre vie faire resplendir le visage du Christ ressuscité. Bonne préparation à Pâques !


○ Sintesi della catechesi in lingua inglese

Dear Brothers and Sisters,

As a conclusion to this series of catecheses on the lives of the saints, I would like today to speak of the holiness to which each Christian is called. Holiness is the fullness of the Christian life, a life in Christ; it consists in our being united to Christ, making our own his thoughts and actions, and conforming our lives to his. As such, it is chiefly the work of the Holy Spirit who is poured forth into our hearts through Baptism, making us sharers in the paschal mystery and enabling us to live a new life in union with the Risen Christ. Christian holiness is nothing other than the virtue of charity lived to its fullest. In the pursuit of holiness, we allow the seed of God’s life and love to be cultivated by hearing his word and putting it into practice, by prayer and the celebration of the sacraments, by sacrifice and service of our brothers and sisters. The lives of the saints encourage us along this great path leading to the fullness of eternal life. By their prayers, and the grace of the Holy Spirit, may each of us live fully our Christian vocation and thus become a stone in that great mosaic of holiness which God is creating in history, so that the glory shining on the face of Christ may be seen in all its splendour.

I am pleased to greet the members of the European Society of Temporomandibular Joint Surgeons meeting these days in Rome. I also greet the participants in the World Anesthesia Congress. My warm welcome goes to the priests of the Institute for Continuing Theological Education of the North American College. To the Saint Bonaventure Wind Ensemble and Choir from Canada I express my gratitude for their praise of God in song. Upon all the English-speaking pilgrims present at today’s Audience, especially those from England, Finland, the Philippines and the United States, I invoke God’s abundant blessings.

I am pleased to send my warm greetings to all who are gathering at Xavier College in Melbourne for the Third National Family Gathering. This important event is an occasion for you not only to witness to the bonds of affection within your individual families, but also to deepen them with the wider family of God, which is the Church, so that you become protagonists of a new humanity, a renewed culture of love and unity, of life and stability, giving glory to God our Father at all times. I assure you of my prayers, especially for your children and for those who are ill. Commending you to the Holy Family of Nazareth and invoking the intercession of Saint Mary MacKillop, I willingly impart my Apostolic Blessing as a pledge of joy and peace.


○ Sintesi della catechesi in lingua tedesca

Liebe Brüder und Schwestern!

In den Katechesen der beiden vergangenen Jahre haben uns große Gestalten heiliger Männer und Frauen begleitet. Zum Abschluß dieses Zyklus möchte ich heute einige Gedanken darüber entwickeln, was eigentlich »Heiligsein« ist. Was bedeutet Heiligkeit? Wer ist dazu gerufen? Ist sie nur eine Sache für wenige? Der heilige Paulus spricht von einem großen Plan Gottes für uns und sagt: »In Christus hat Gott uns erwählt vor der Erschaffung der Welt, damit wir heilig und untadelig leben vor Gott« (vgl. Eph 1,4), und da meint er natürlich uns alle. Der bei Paulus immer wiederkehrende Gedanke des in Christus – wir sind in Christus – erinnert uns daran, daß wir unser ganzes Leben nach seinem Vorbild ausrichten sollen. Heiligkeit besteht darin, Christus zu folgen, seine Haltung, seine Gedanken, seine Taten in unser Leben zu übersetzen. Aber wie können wir das schaffen? Einfach indem wir Gott und die Menschen lieben, denn Heiligkeit ist nichts anderes als die Liebe zu Gott und den Menschen. Diese Liebe erhält uns lebendig und wird möglich durch das Gebet, das Hören auf das Wort Gottes und den Empfang der Sakramente, wo wir dem Herrn selber begegnen und er sich uns schenkt. Und schließlich zeigt uns die große Schar der Heiligen verschiedenster Art, daß es mit der Gnade Gottes möglich ist, trotz all unserer Schwächen und Begrenzungen, den wunderbaren Weg der Nachfolge Christi, das heißt den Weg der Liebe zu Gott und zu den Menschen zu gehen.

Ganz herzlich grüße ich die deutschsprachigen Pilger und Besucher, besonders die Gäste, die mit Bischof Gerhard Ludwig Müller aus Regensburg zur Ausstellungseröffnung »Veritas+Vita=Ars« nach Rom gekommen sind, sowie die Verleger und Mitarbeiter am Jugendkatechismus Youcat. Habt keine Angst, euch nach dem hohen Ziel der Heiligkeit auszustrecken. Heilig kann jeder werden, der mit Christus in lebendiger Verbindung bleibt. In all unseren Unzulänglichkeiten wird der Herr uns in seiner Gnade und Liebe formen. In diesem Sinn wünsche ich euch allen einen guten Weg nach Ostern und gesegnete Osterzeit.


○ Sintesi della catechesi in lingua spagnola

Queridos hermanos y hermanas:

Al concluir el ciclo de catequesis en el que nos ha acompañado la figura de tantos santos y santas, que con su fe, caridad y vida han sido faros para numerosas generaciones y también para nosotros, quiero ofrecer ahora una reflexión sobre la santidad. Ésta no consiste en realizar acciones extraordinarias, sino en unirse a Cristo, en vivir sus misterios, en hacer propias sus actitudes, sus pensamientos y sus comportamientos. Una vida santa no es sólo fruto de un esfuerzo personal, sino también de la acción del Espíritu del Señor Resucitado, que desde el interior comunica y transforma. La raíz última de la santidad cristiana está en la gracia bautismal con la que se comunica la vida del Resucitado; no es otra cosa que la caridad vivida plenamente. Pero para que esta caridad crezca en el alma y fructifique en cada fiel se debe escuchar con gusto la palabra de Dios y, con la ayuda de su gracia, cumplir su voluntad, participar con frecuencia de los sacramentos, apoyándose en la oración, en el abnegado servicio a los hermanos y en la práctica de cada una de las virtudes. Todos estamos llamados a la santidad: ésta es la medida misma de la vida cristiana.

Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española, en particular a los profesores y alumnos del Colegio diocesano San Roque, de Valencia, al grupo de la Escuela de la Santísima Trinidad, de Barcelona, así como a los fieles provenientes de España, México, Argentina y otros países latinoamericanos. Les invito a que se abran sin miedo a la acción del Espíritu Santo, que con sus dones transforma la vida, para responder a la vocación a la santidad, a la cual el Señor nos llama a todos los bautizados. Muchas gracias.


○ Sintesi della catechesi in lingua portoghese

Queridos irmãos e irmãs,

Nas Audiências Gerais dos últimos dois anos, pudemos conhecer a figura de muitos Santos e Santas; hoje, queria falar-vos um pouco da santidade. Esta consiste em unir-se a Cristo e assumir as suas atitudes, pensamentos e formas de vida. Por isso a santidade tem a sua raiz última no baptismo, pelo qual somos enxertados em Cristo e nos é comunicado o seu Espírito, a sua vida de Ressuscitado. Mas, Deus respeita sempre a nossa liberdade, pedindo que aceitemos este dom e vivamos as suas exigências; isto é, pede que nos deixemos transformar pela acção do Espírito Santo, conformando a nossa vontade com a d’Ele. A santidade mede-se pela estatura que Cristo atinge em nós. O Concílio Vaticano II lembrou que todos somos chamados à santidade, mas poderemos nós, com os nossos limites e a nossa fragilidade, chegar tão alto? A Igreja propõe-nos muitos Santos, que viveram plenamente a caridade, que souberam amar e seguir Cristo na sua vida quotidiana. Todos eles nos dizem que é possível percorrer a estrada da santidade.

De coração saúdo os peregrinos do Brasil e os portugueses da paróquia de São Martinho do Bispo e da Escola da Lourinhã. Esta vossa peregrinação a Roma seja para todos um encontro com Jesus Cristo, que encha cada vez mais a vossa vida de amor de Deus e do próximo. Sobre as vossas famílias e comunidades desçam abundantes os favores divinos, que, sobre todos invoco, ao dar-vos a Bênção Apostólica.



SALUTI PARTICOLARI NELLE DIVERSE LINGUE



○ Saluto in lingua polacca

Witam serdecznie obecnych tu pielgrzymów polskich. Bracia i siostry, jeśli pragniemy, aby świat stał się lepszym, bardziej sprawiedliwym, byśmy mogli żyć w pokoju i wzajemnym zrozumieniu, nieodzowna jest świętość życia każdego z nas. Przykład świętych uczy nas, że jej osiągnięcie jest możliwe niezależnie od wieku, zawodu, stanu, wykształcenia. Niech nasze dążenie do świętości przenika wezwanie Chrystusa: „Bądźcie więc wy doskonali, jak doskonały jest Ojciec wasz niebieski" (Mt 5, 48). Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.

[Saluto cordialmente i pellegrini polacchi qui presenti. Fratelli e sorelle, se desideriamo che il mondo diventi più buono, più giusto, affinché possiamo vivere nella pace e nella comprensione reciproca, è indispensabile la santità della vita di ognuno di noi. L’esempio dei santi ci insegna che è possibile raggiungerla indipendentemente dall’età, dalla professione, dallo stato e dall’istruzione. Il nostro tendere alla santità si fonda sull’esortazione di Cristo: "Siate dunque perfetti, come perfetto è il Padre vostro che è nei cieli" (Mt 5, 48). Sia lodato Gesù Cristo.]


○ Saluto in lingua slovacca

S láskou pozdravujem slovenských veriacich, osobitne mládež zo Žilinskej diecézy ako aj skupinu slovenských kňazov z Rumunska. Bratia a sestry, odporúčam vám prežívať tieto dni Pôstu v duchu pokánia, ako návrat do domu Otca, ktorý čaká každého z nás s otvoreným náručím. Ochotne udeľujem Apoštolské požehnanie vám i vašim rodinám vo vlasti. Pochválený buď Ježiš Kristus!

[Saluto con affetto i fedeli slovacchi, particolarmente i giovani provenienti dalla Diocesi di Žilina, come pure il gruppo dei sacerdoti slovacchi dalla Romania. Fratelli e sorelle, vi raccomando di vivere questi giorni della Quaresima con spirito di penitenza come ritorno alla casa del Padre, che attende ognuno di noi a braccia aperte. Volentieri imparto la Benedizione Apostolica a voi ed alle vostre famiglie in Patria. Sia lodato Gesù Cristo!]


Saluto in lingua slovena

Lepo pozdravljam vernike iz Celja v Sloveniji! Prav malo še manjka do velikonočnih praznikov. To vaše romanje naj vam pomaga, da se boste nanje lepo pripravili: naj premišljevanje Jezusovega trpljenja in vstajenja v vas okrepi vero, upanje in ljubezen, da se boste po zgledu svetih apostolov Petra in Pavla tudi vi povsem izročili večno živemu Gospodu. Pri tem vašem prizadevanju naj vas spremlja moj blagoslov!

[Rivolgo un caro saluto ai pellegrini provenienti da Celje in Slovenia! Mancano pochi giorni alle feste pasquali. Questo vostro pellegrinaggio vi sia d’aiuto perché le possiate celebrare ben preparati: la meditazione della passione e della risurrezione di Gesù rafforzi la vostra fede, speranza e carità affinché, sull’esempio dei SS. Apostoli Pietro e Paolo, anche voi vi abbandoniate al Signore che vive in eterno. In questo vostro impegno vi accompagni la mia benedizione!]


○ Saluto in lingua ucraina

З любов’ю вітаю українських паломників і закликаю їх відкрити свої серця на дар Божої любові, щоб принести плоди добра на свою Батьківщину. Слава Ісусу Христу!

[Saluto con affetto i pellegrini ucraini e li esorto ad aprire i loro cuori al dono dell’amore di Dio, per portare frutti di bene nella loro Patria. Sia lodato Gesù Cristo.]


○ Saluto in lingua ungherese

Isten hozta a magyar zarándokokat, különösképpen azokat, akik Komáromból és Aradról érkeztek. Kedves Barátaim, nagyböjt ideje a lelki megtisztulást szolgálja. Kérjük az Urat, hogy megtérésünk igaz legyen és hogy Krisztus-szeretetünk elmélyüljön! Ehhez adom apostoli áldásomat Rátok és szeretteitekre. Dicsértessék a Jézus Krisztus!

[Saluto con affetto i fedeli di lingua ungherese, specialmente i gruppi che sono giunti da Komárno e da Arad. Cari amici, il tempo di Quaresima è un’occasione di rinnovamento spirituale. Chiediamo al Signore una vera conversione e l’amore profondo a Cristo! Con questi voti benedico di cuore voi e i vostri cari! Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua italiana

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare, saluto i fedeli che ricordano il 150° anniversario di fondazione delle Suore Mantellate Serve di Maria, di Pistoia; le Religiose di diverse Congregazioni che partecipano al corso promosso dall’USMI; le Pie Discepole del Divin Maestro riunite nel Capitolo Generale; gli studenti del collegio San Carlo di Milano, del collegio Bianconi di Monza e del centro Don Bosco di Treviglio. Tutti ringrazio per la loro partecipazione e invoco su ciascuno copiose benedizioni celesti.

Rivolgo, infine, il mio saluto ai giovani, ai malati e agli sposi novelli. In questo ultimo tratto della Quaresima, vi esorto a proseguire con impegno il cammino spirituale verso la Pasqua. Cari giovani, intensificate la vostra testimonianza di amore fedele a Cristo Crocifisso. Voi, cari malati, guardate alla Croce del Signore per offrire con coraggio la prova della malattia. E voi, cari sposi novelli, fate sì che la vostra unione sponsale sia sempre vivificata dall'amore divino.
+PetaloNero+
00giovedì 14 aprile 2011 15:55
LE UDIENZE


Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

S.E. il Sig. Valdis Zatlers, Presidente della Repubblica di Lettonia, con la Consorte, e Seguito;

Sua Beatitudine Béchara Boutros Raï, Patriarca di Antiochia dei Maroniti;

S.E. il Sig. Francisco Vázquez y Vázquez, Ambasciatore di Spagna, con la Consorte, in visita di congedo.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

Vescovi e Fedeli al Seguito di Sua Beatitudine Béchara Boutros Raï, Patriarca di Antiochia dei Maroniti.











RINUNCE E NOMINE


NOMINA DI CONSULTORI DEL PONTIFICIO CONSIGLIO PER I TESTI LEGISLATIVI

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Consultori del Pontificio Consiglio per i Testi Legislativi gli Ecc.mi Monsignori: Krzysztof NITKIEWICZ, Vescovo di Sandomierz (Polonia); Bernard Anthony HEBDA, Vescovo di Gaylord (U.S.A.); i Rev.di Monsignori: Giacomo INCITTI, Professore Straordinario di Diritto Canonico presso la Pontificia Università Urbaniana (Roma); Joaquín LLOBELL, Professore Ordinario di Diritto Canonico presso la Pontificia Università della Santa Croce e Giudice della Corte di Appello dello Stato della Città del Vaticano; Mauro RIVELLA, Sotto-Segretario della Conferenza Episcopale Italiana; i Rev.di Signori: Jorge MIRAS POUSO, Decano della Facoltà di Diritto Canonico presso la Università di Navarra (Spagna); Marcel NDJONDJO NDJULA K'ASHA, Decano della Facoltà di Diritto e Scienze Politiche presso la Université Catholique del Congo; Jean-Pierre SCHOUPPE, Promotore di Giustizia e Difensore del Vincolo presso il Tribunale Interdiocesano di prima istanza delle diocesi francofone del Belgio; Markus GRAULICH, S.D.B., Promotore di Giustizia Sostituto del Supremo Tribunale della Segnatura Apostolica; i Rev.di Padri: Manuel Jesus ARROBA CONDE, C.M.F., Preside dell'Istituto Utriusque Iuris della Pontificia Università Lateranense - Roma; Damián Guillermo ASTIGUETA, S.I., Professore Ordinario della Facoltà di Diritto Canonico presso la Pontificia Università Gregoriana - Roma; Priamo ETZI, O.F.M., Decano della Facoltà di Diritto Canonico presso la Pontificia Università Antonianum - Roma; Philippe TOXÉ, O.P., Professore Ordinario della Facoltà di Diritto Canonico presso l'Institut Catholique di Parigi (Francia); gli Ill.mi Signori: Prof. Carlo CARDIA, Professore Ordinario di Diritto Ecclesiastico e Docente di Filosofia del Diritto della Facoltà di Giurisprudenza presso l'Università di "Roma Tre"; Prof. Ludger MÜLLER, Preside dell'Istituto di Diritto Canonico della Facoltà di Teologia Cattolica presso l'Università di Vienna (Austria); Prof. Helmuth PREE, Professore Ordinario di Diritto Canonico presso la Università di Monaco (Germania); Prof. Carlos René SALINAS ARANEDA, Professore Ordinario di Diritto Canonico e Giurisprudenza nella Facoltà di Giurisprudenza presso la Pontificia Universidad Católica di Valparaíso (Cile); Prof.ssa Geraldina BONI, Professore Ordinario della Facoltà di Giurisprudenza presso l'Università degli Studi di Bologna; Prof.ssa María José ROCA FERNÁNDEZ, Professore Ordinario della Facoltà di Giurisprudenza presso l'Università Complutense di Madrid (Spagna).





















UDIENZA A SUA BEATITUDINE BÉCHARA BOUTROS RAÏ, PATRIARCA DI ANTIOCHIA DEI MARONITI, ED AI VESCOVI E FEDELI AL SUO SEGUITO


Dopo l’udienza privata a Sua Beatitudine Béchara Boutros Raï, Patriarca di Antiochia dei Maroniti, alle ore 12 di oggi, nella Sala Clementina del Palazzo Apostolico Vaticano, il Santo Padre Benedetto XVI incontra il Patriarca con la Delegazione di Vescovi e Fedeli che lo hanno accompagnato a Roma in occasione della concessione della "Ecclesiastica Communio" accordata il 24 marzo scorso.

Pubblichiamo di seguito il discorso che il Papa rivolge ai presenti:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Béatitude,

Vénérés Frères dans l'épiscopat,

Chers Fils et Filles de l'Église Maronite,

Cette première visite au Successeur de Pierre après votre élection au Siège Patriarcal d'Antioche des Maronites, est un moment privilégié pour l'Eglise Universelle. Je me réjouis de vous recevoir ici, avec les Évêques maronites, les prêtres, les personnes consacrées et les fidèles, pour solenniser l’« Ecclesiastica Communio» que je vous ai signifiée par lettre le 24 mars dernier. Votre élection survenue quelques jours après la clôture de l'Année Sainte, promulguée pour célébrer le seize-centième anniversaire de la mort de saint Maron, apparaît comme le fruit le plus éminent des nombreuses grâces qu'il a obtenues pour son Église.

Je vous salue tous chaleureusement, vous qui êtes venus entourer votre Patriarche pour ce grand moment de communion fraternelle et d'indéfectible unité de l'Église Maronite avec l'Église de Rome, soulignant ainsi l’importance de l’unité visible de l’Église dans sa catholicité. En l'absence du Cardinal Nasrallah Pierre Sfeir, je me permets de lui exprimer mon affection et mes remerciements pour avoir consacré vingt-cinq ans de sa vie à guider comme Patriarche l'Église Maronite au milieu des turbulences de l'histoire.

Prochainement, cette communion ecclésiastique trouvera son expression la plus authentique dans la Divine Liturgie où sera partagé l'unique Corps et Sang du Christ. C'est là que se trouve manifestée la plénitude de la communion entre le Successeur du Prince des Apôtres et le soixante-dix-septième Successeur de saint Maron, Père et Chef de l'Église d'Antioche des Maronites, ce Siège Apostolique si prestigieux, où les fidèles du Christ ont reçu pour la première fois le nom de « chrétiens » ! Votre Église patriarcale, sa riche tradition spirituelle, liturgique et théologique, de la tradition d'Antioche, parent toujours l'Église entière de ce trésor.

Parce que vous êtes au cœur du Moyen-Orient, vous avez une mission immense auprès des hommes, auxquels l'Amour du Christ presse d'annoncer la Bonne Nouvelle du Salut. Lors du récent Synode que j’ai convoqué en octobre 2010, il a été rappelé, de nombreuses fois, l'urgence de proposer à nouveau l'Évangile aux personnes qui le connaissent peu ou qui se sont éloignés de l'Église. Avec toutes les forces vives présentes au Liban et au Moyen-Orient, je sais, Béatitude, que vous aurez à cœur d'annoncer, de témoigner et de vivre dans la communion cette Parole de vie afin de retrouver l'ardeur des premiers fidèles qui « se montraient assidus à l'enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (Ac 2, 42). Cette région du monde que les patriarches, les prophètes, les apôtres et le Christ lui-même ont bénie par leur présence et par leur prédication, aspire à cette paix durable que la Parole de Vérité, accueillie et vécue, a la capacité d'établir.

Vous poursuivrez cette tâche au travers d'une éducation humaine et spirituelle, morale et intellectuelle des jeunes grâce à votre réseau scolaire et catéchétique, dont je sais la qualité. Je souhaite ardemment que votre rôle dans leur formation soit toujours mieux reconnu par la société, pour que les valeurs fondamentales soient transmises, sans discrimination. Qu’ainsi les jeunes d'aujourd'hui deviennent des hommes et des femmes responsables dans leurs familles et dans la société, pour construire une plus grande solidarité et une plus grande fraternité entre toutes les composantes de la Nation. Transmettez aux jeunes toute mon estime et mon affection en leur rappelant que l'Église et la société ont besoin de leur enthousiasme et de leur espérance. Pour cela, je vous invite à intensifier la formation des prêtres et des nombreux jeunes que le Seigneur appelle dans vos éparchies et dans vos congrégations religieuses. Que par leur enseignement et par leur existence, ils soient d'authentiques témoins du Verbe de Dieu pour aider les fidèles à enraciner leur vie et leur mission dans le Christ!

Béatitude, je Vous adresse des vœux fraternels pour que l'Esprit-Saint vous assiste dans l'exercice de votre charge. Qu’il vous console dans les difficultés et vous procure la joie de voir grandir en ferveur et en nombre votre Église ! A l'aube de votre ministère, je veux vous redire ces paroles du Christ aux disciples: « Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume » (Lc 12, 32). Tandis que j'adresse à tout le peuple libanais mes chaleureuses salutations, je vous confie de façon toute spéciale à l'intercession de Notre-Dame du Liban, puisque que Votre Béatitude est fils de l'Ordre Maronite de la Bienheureuse Vierge Marie, et aussi à celle de saint Maron et de tous les saints et bienheureux libanais. Et de grand cœur je vous accorde la Bénédiction Apostolique, ainsi qu'aux évêques et aux prêtres, aux religieux, aux religieuses et à tous les fidèles de Votre Patriarcat.























LETTERA DEL SANTO PADRE ALL’EM.MO CARD. LEONARDO SANDRI DI NOMINA A SUO DELEGATO PER LA CONFERMA DELLA COMUNIONE ECCLESIASTICA A SUA BEATITUDINE BÉCHARA BOUTROS RAÏ, NUOVO PATRIARCA DI ANTIOCHIA DEI MARONITI

Pubblichiamo di seguito la Lettera inviata dal Santo Padre Benedetto XVI al Prefetto della Congregazione per le Chiese Orientali, Em.mo Card. Leonardo Sandri, con cui lo nomina Suo Delegato per la conferma della Comunione Ecclesiastica a Sua Beatitudine Béchara Boutros Raï, nuovo Patriarca di Antiochia dei Maroniti:


LETTERA DEL SANTO PADRE

Venerabili Fratri Nostro
LEONARDO S.R.E. Cardinali SANDRI
Praefecto Congregationis pro Ecclesiis Orientalibus

Romani Pontifices Decessores Nostri, ut plane liquet, per saeculorum decursum, fraterna caritate et sollicito studio Orientalium Ecclesiarum Patriarchas cum beati Petri Sede plenam communionem habentes prosecuti sunt.

Cum vero laetum nuntium sit Nobis allatum Suam Beatitudinem Bechara Petrum RAÏ, nuper Patriarcham Antiochenum Maronitarum electum, antiquum morem secutum, a Nobis petere ut haec plena ecclesiastica communio cum Sede Romana confirmetur, Nos, cupientes dilectionem Nostram, existimationem et animi affectionem illi ostendere, vellemus quidem una cum eo Eucharisticam oblationem celebrare.

Te, Venerabilis Frater Noster, qui scite naviterque Congregationi pro Ecclesiis Orientalibus praees, Delegatum Nostrum nominamus, qui in Basilica Papali Sancti Petri Nostro nomine cum venerabili Patriarcha sacram Synaxim in signum constitutae ecclesiasticae communionis celebres, eum debito honore suscipiens eique Nostram fervidam salutationem referens. Dum denique Suae Beatitudini fraternum rependimus sacrum osculum, Praesulibus Maronitis, Episcopis, clericis et omnibus sacro ritui interfuturis Apostolicam Benedictionem impertimur, supernorum munerum conciliatricem ac signum Nostrae dilectionis in Christo Domino.

Ex Aedibus Vaticanis, die VIII mensis Aprilis, anno MMXI, Pontificatus Nostri sexto.

BENEDICTUS PP. XVI






























COMUNICATO DELLA SALA STAMPA: UDIENZA AL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA DI LETTONIA



Questa mattina, nel Palazzo Apostolico vaticano, il Santo Padre, Benedetto XVI, ha ricevuto in udienza il Presidente della Repubblica di Lettonia, S.E. il Sig. Valdis Zatlers, il quale successivamente si è incontrato con il Cardinale Tarcisio Bertone, Segretario di Stato, accompagnato dall’Arcivescovo Dominique Mamberti, Segretario per i Rapporti con gli Stati.

Nel corso dei cordiali colloqui ci si è soffermati sul buono stato dei rapporti che legano la Lettonia con la Santa Sede, sottolineato anche dall’Accordo del 2000, e dalla stima di cui gode la Chiesa Cattolica nel Paese.

Nell’attuale congiuntura economica internazionale, che ha avuto pesanti ripercussioni anche in Lettonia, si è espresso apprezzamento per il significativo e valido contributo che la Chiesa offre alla società lettone non solo con le sue iniziative in campo educativo e sociale, ma anche con la presentazione della sua Dottrina sociale.

Nel prosieguo dei colloqui si è rilevata l’importanza della salvaguardia dei valori tradizionali e della pacifica convivenza. A livello internazionale ci si è soffermati sul contributo della Lettonia nella promozione della pace e sugli ambiti di collaborazione con la Santa Sede.
+PetaloNero+
00venerdì 15 aprile 2011 00:47
Discorso del Papa al nuovo Patriarca di Antiochia dei Maroniti
Testimonianza di unità della Chiesa per la pace in Medio Oriente



CITTA' DEL VATICANO, giovedì, 14 aprile 2011 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito il discorso pronunciato questo giovedì da Benedetto XVI nel ricevere in udienza Sua Beatitudine Béchara Pierre Raï, nuovo Patriarca di Antiochia dei Maroniti.

* * *

Beatitudine, Venerati Fratelli nell’Episcopato, Cari Figlie e Figlie della Chiesa Maronita,

Questa prima visita al Successore di Pietro dalla sua elezione alla Sede Patriarcale di Antiochia dei Maroniti, è un momento privilegiato per la Chiesa universale. Sono lieto di riceverla qui, con i vescovi maroniti, i sacerdoti, le persone consacrate e i fedeli, per solennizzare l’Ecclesiastica Communio che le ho manifestato per lettera lo scorso 24 marzo. La sua elezione, avvenuta alcuni giorni dopo la chiusura dell’Anno Santo, promulgato per celebrare il milleseicentesimo anniversario della morte di san Marone, appare come il frutto più importante delle numerose grazie che egli ha ottenuto per la sua Chiesa.

Saluto cordialmente tutti voi che siete venuti per stare accanto al vostro Patriarca in questo grande momento di comunione fraterna e d’indefettibile unità della Chiesa Maronita con la Chiesa di Roma, sottolineando così l’importanza dell’unità visibile della Chiesa nella sua cattolicità. In assenza del Cardinale Nasrallah Pierre Sfeir mi permetto di esprimergli il mio affetto e il mio ringraziamento per aver dedicato venticinque anni della sua vita a guidare come Patriarca la Chiesa Maronita fra le turbolenze della storia.

Fra non molto questa comunione ecclesiastica troverà la sua espressione più autentica nella Divina Liturgia dove verrà condiviso l’unico Corpo e Sangue di Cristo. È lì che si manifesta la pienezza della comunione fra il Successore del Principe degli Apostoli e il settantasettesimo Successore di san Marone, Padre e Capo della Chiesa di Antiochia dei Maroniti, Sede Apostolica tanto prestigiosa dove i fedeli di Cristo hanno ricevuto per la prima volta il nome di “cristiani”! La vostra Chiesa patriarcale e la sua ricca tradizione spirituale, liturgica e teologica, di tradizione antiochena, adornano sempre l’intera Chiesa con questo tesoro.

Poiché siete nel cuore del Medio Oriente, avete una missione immensa fra gli uomini, ai quali l’Amore di Cristo spinge ad annunciare la Buona Novella della Salvezza. Durante il Sinodo che ho convocato nell’ottobre del 2010, è stata ricordata molte volte, l’urgenza di proporre nuovamente il Vangelo alle persone che lo conoscono poco o che si sono allontanate dalla Chiesa.

Con tutte le forze vive presenti in Libano e in Medio Oriente, so, Beatitudine, che avrà a cuore di annunciare, di testimoniare e di vivere nella comunione questa parola di vita al fine di ritrovare l’ardore dei primi fedeli che “erano assidui nell’ascoltare l’insegnamento degli apostoli e nell’unione fraterna, nella frazione del pane e nelle preghiere” (At 2, 42).

Questa regione del mondo che i patriarchi, i profeti, gli apostoli e Cristo stesso hanno benedetto con la loro presenza e con la loro predicazione, aspira a quella pace duratura che la Parola di verità, accolta e vissuta, ha la capacità di stabilire.

Conseguirete questo obiettivo attraverso un’educazione umana e spirituale, morale e intellettuale dei giovani grazie alla vostra rete scolastica e catechetica, di cui conosco la qualità. Auspico ardentemente che il vostro ruolo nella formazione sia sempre più riconosciuto dalla società, affinché i valori fondamentali vengano trasmessi senza discriminazioni.

Che in tal modo i giovani di oggi diventino uomini e donne responsabili nelle loro famiglie e nella società, per costruire una solidarietà e una fraternità più grandi fra tutte le componenti della Nazione. Trasmettete ai giovani tutta la mia stima e il mio affetto, ricordando loro che la Chiesa e la società hanno bisogno del loro entusiasmo e della loro speranza. A tal fine vi invito a intensificare la formazione dei sacerdoti e dei numerosi giovani che il Signore chiama nelle vostre Eparchie e nelle vostre congregazioni religiose. Che, mediante il loro insegnamento e la loro vita, siano autentici testimoni del Verbo di Dio per aiutare i fedeli a radicare la loro vita e la loro missione in Cristo!

Beatitudine, le formulo voti fraterni affinché lo Spirito Santo l’assista nell’esercizio del suo mandato. Che la consoli nelle difficoltà e le dia la gioia di veder crescere in fervore e in numero la sua Chiesa! All’alba del suo ministero, voglio ripeterle le parole di Cristo ai discepoli: “Non temere, piccolo gregge, perché al Padre vostro è piaciuto di darvi il suo regno” (Lc 12, 32). Mentre rivolgo a tutto il popolo libanese i miei cordiali saluti, l’affido in modo particolare all’intercessione di Nostra Signora del Libano, visto che lei, Beatitudine, è figlio dell’Ordine Maronita della Beata Vergine Maria, e anche all’intercessione di san Marone e di tutti i santi e i beati libanesi. Di tutto cuore le imparto la Benedizione Apostolica, che estendo ai vescovi, ai sacerdoti, ai religiosi, alle religiose e a tutti i fedeli del suo Patriarcato.

[L'OSSERVATORE ROMANO - Edizione quotidiana - 15 aprile 2011]
+PetaloNero+
00venerdì 15 aprile 2011 15:58
LE UDIENZE

Il Santo Padre Benedetto XVI riceve questo pomeriggio in Udienza:

Em.mo Card. William Joseph Levada, Prefetto della Congregazione per la Dottrina della Fede.










RINUNCE E NOMINE


RINUNCIA DELL’ARCIVESCOVO DI KINGSTON IN JAMAICA (GIAMAICA) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale dell’arcidiocesi di Kingston in Jamaica (Giamaica), presentata da S.E. Mons. Donald James Reece, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Arcivescovo di Kingston in Jamaica (Giamaica) S.E. Mons. Charles Henry Dufour, finora Vescovo di Montego Bay (Giamaica).
+PetaloNero+
00sabato 16 aprile 2011 16:16
LE UDIENZE


Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

S.E. la Sig.ra María Jesús Figa López-Palop, Ambasciatore di Spagna presso la Santa Sede, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali;

Em.mo Card. Marc Ouellet, Prefetto della Congregazione per i Vescovi.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

Em.mo Card. Ivan Dias, Prefetto della Congregazione per l’Evangelizzazione dei Popoli.











RINUNCE E NOMINE


NOMINA DEL VESCOVO DI VICENZA (ITALIA)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Vescovo di Vicenza (Italia) S.E. Mons. Beniamino Pizziol, finora Vescovo titolare di Cittanova e Ausiliare di Venezia.

S.E. Mons. Beniamino Pizziol

S.E. Mons. Beniamino Pizziol è nato a Ca’ Vio-Treporti, patriarcato e provincia di Venezia, il 15 giugno 1947.

Ha percorso l’itinerario formativo nel Seminario Minore e Maggiore di Venezia fino all’ordinazione sacerdotale, ricevuta il 3 dicembre 1972 dall’allora Patriarca di Venezia, il Cardinale Albino Luciani.

Da giovane chierico, ha ottenuto dal Cardinale Patriarca il permesso di svolgere un’attività lavorativa per breve periodo.

Ha frequentato i corsi di Liturgia Pastorale presso l’Istituto Santa Giustina di Padova.

Dal 1972 al 1987, è stato Vicario Parrocchiale. Dal 1987 al 2002, è stato Parroco di San Trovaso in Venezia e Incaricato della Pastorale Universitaria. Dal 1996 al 2002, è stato Assistente dell’AIMC e della FUCI. Dal 1997 al 2002, ha svolto l’incarico di Pro Vicario Foraneo. Dal 1999 al 2002, è stato Membro del Collegio dei Consultori.

Dal 2002, è Vicario Generale di Venezia e Canonico Onorario di San Marco e dal 2007 Moderatore della curia patriarcale.

Eletto alla Chiesa titolare di Cittanova e nominato Ausiliare di Venezia il 15 gennaio 2008, ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 24 febbraio successivo.



















LE LETTERE CREDENZIALI DELL’AMBASCIATORE DI SPAGNA PRESSO LA SANTA SEDE


Alle ore 11 di questa mattina, il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto in Udienza S.E. la Sig.ra María Jesús Figa López-Palop, Ambasciatore di Spagna presso la Santa Sede, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali.

Pubblichiamo di seguito il discorso che il Papa ha rivolto al nuovo ambasciatore, nonché i cenni biografici essenziali di S.E. la Sig.ra María Jesús Figa López-Palop:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Señora Embajadora:

Al recibir las cartas credenciales que acreditan a Vuestra Excelencia como Embajadora Extraordinaria y Plenipotenciaria de España ante la Santa Sede, le agradezco cordialmente las palabras que ha tenido a bien dirigirme, así como el deferente saludo que me trasmite de Sus Majestades los Reyes, del Gobierno y el pueblo español. Correspondo gustosamente expresando mis mejores deseos de paz, prosperidad y bien espiritual para todos ellos, a quienes tengo muy presentes en el recuerdo y en la oración. Reciba la más cordial bienvenida al iniciar su importante quehacer en esta Misión diplomática, que cuenta con siglos de brillante historia y tantos ilustres predecesores suyos.

He visitado recientemente Santiago de Compostela y Barcelona, y recuerdo con gratitud tantas atenciones y manifestaciones de cercanía y afecto al Sucesor de Pedro por parte de los españoles y sus Autoridades. Son dos lugares emblemáticos, en los que se pone de relieve tanto el atractivo espiritual del Apóstol Santiago, como la presencia de signos admirables que invitan a mirar hacia lo alto aun en medio de un ambiente plural y complejo.

Durante mi visita he percibido muchas muestras de la vivacidad de la fe católica de esas tierras, que han visto nacer tantos santos, y que están sembradas de catedrales, centros de asistencia y de cultura, inspirados por la fecunda raigambre y fidelidad de sus habitantes a sus creencias religiosas. Esto comporta también la responsabilidad de unas Relaciones diplomáticas entre España y la Santa Sede que procuren fomentar siempre, con mutuo respeto y colaboración, dentro de la legítima autonomía en sus respectivos campos, todo aquello que suscite el bien de las personas y el desarrollo auténtico de sus derechos y libertades, que incluyen la expresión de su fe y de su conciencia, tanto en la esfera pública como en la privada.

Por su significativa trayectoria en la actividad diplomática, Vuestra Excelencia conoce bien que la Iglesia, en el ejercicio de su propia misión, busca el bien integral de cada pueblo y sus ciudadanos, actuando en el ámbito de sus competencias y respetando plenamente la autonomía de las autoridades civiles, a las que aprecia y por las que pide a Dios que ejerzan con generosidad, honradez, acierto y justicia su servicio a la sociedad. Este marco en el que confluyen la misión de la Iglesia y la función del Estado, además, ha quedado plasmado en acuerdos bilaterales entre España y la Santa Sede sobre los principales aspectos de interés común, que proporcionan ese soporte jurídico y esa estabilidad necesaria para que las respectivas actuaciones e iniciativas beneficien a todos.

El comienzo de su alta responsabilidad, Señora Embajadora, tiene lugar en una situación de gran dificultad económica de ámbito mundial que atenaza también a España, con resultados verdaderamente preocupantes, sobre todo en el campo de la desocupación, que provoca desánimo y frustración especialmente en los jóvenes y las familias menos favorecidas. Tengo muy presentes a todos los ciudadanos, y pido al Todopoderoso que ilumine a cuantos tienen responsabilidades públicas para buscar denodadamente el camino de una recuperación provechosa a toda la sociedad. En este sentido, quisiera destacar con satisfacción la benemérita actuación que las instituciones católicas están llevando a cabo para acudir con presteza en ayuda de los más menesterosos, a la vez que hago votos para una creciente disponibilidad a la cooperación de todos en este empeño solidario.

Con esto, la Iglesia muestra una característica esencial de su ser, tal vez la más visible y apreciada por muchos, creyentes o no. Pero ella pretende ir más allá de la mera ayuda externa y material, y apuntar al corazón de la caridad cristiana, para la cual el prójimo es ante todo una persona, un hijo de Dios, siempre necesitado de fraternidad, respeto y acogida en cualquier situación en que se encuentre.

En este sentido, la Iglesia ofrece algo que le es connatural y que beneficia a las personas y las naciones: ofrece a Cristo, esperanza que alienta y fortalece, como un antídoto a la decepción de otras propuestas fugaces y a un corazón carente de valores, que termina endureciéndose hasta el punto de no saber percibir ya el genuino sentido de la vida y el porqué de las cosas. Esta esperanza da vida a la confianza y a la colaboración, cambiando así el presente sombrío en fuerza de ánimo para afrontar con ilusión el futuro, tanto de la persona como de la familia y de la sociedad.

No obstante, como he recordado en el Mensaje para la celebración de la Jornada Mundial de la Paz 2011, en vez de vivir y organizar la sociedad de tal manera que favorezca la apertura a la trascendencia (cf. n. 9), no faltan formas, a menudo sofisticadas, de hostilidad contra la fe, que «se expresan a veces renegando de la historia y de los símbolos religiosos, en los que se reflejan la identidad y la cultura de la mayoría de los ciudadanos» (n. 13). El que en ciertos ambientes se tienda a considerar la religión como un factor socialmente insignificante, e incluso molesto, no justifica el tratar de marginarla, a veces mediante la denigración, la burla, la discriminación e incluso la indiferencia ante episodios de clara profanación, pues así se viola el derecho fundamental a la libertad religiosa inherente a la dignidad de la persona humana, y que «es un arma auténtica de la paz, porque puede cambiar y mejorar el mundo» (cf. n. 15).

En su preocupación por cada ser humano de manera concreta y en todas sus dimensiones, la Iglesia vela por sus derechos fundamentales, en diálogo franco con todos los que contribuyen a que sean efectivos y sin reducciones. Vela por el derecho a la vida humana desde su comienzo a su término natural, porque la vida es sagrada y nadie puede disponer de ella arbitrariamente. Vela por la protección y ayuda a la familia, y aboga por medidas económicas, sociales y jurídicas para que el hombre y la mujer que contraen matrimonio y forman una familia tengan el apoyo necesario para cumplir su vocación de ser santuario del amor y de la vida. Aboga también por una educación que integre los valores morales y religiosos según las convicciones de los padres, como es su derecho, y como conviene al desarrollo integral de los jóvenes. Y, por el mismo motivo, que incluya también la enseñanza de la religión católica en todos los centros para quienes la elijan, como está preceptuado en el propio ordenamiento jurídico.

Antes de concluir, deseo hacer una referencia a mi nueva visita a España para participar en Madrid, el próximo mes de agosto, en la celebración de la XXVI Jornada Mundial de la Juventud. Me uno con gozo a los esfuerzos y oraciones de sus organizadores, que están preparando esmeradamente tan importante acontecimiento, con el anhelo de que dé abundantes frutos espirituales para la juventud y para España. Me consta también la disponibilidad, cooperación y ayuda generosa que tanto el Gobierno de la Nación como las autoridades autonómicas y locales están dispensando para el mejor éxito de una iniciativa que atraerá la atención de todo el mundo y mostrará una vez más la grandeza de corazón y de espíritu de los españoles.

Señora Embajadora, hago mis mejores votos por el desempeño de la alta misión que le ha sido encomendada, para que las relaciones entre España y la Santa Sede se consoliden y progresen, a la vez que le aseguro el gran aprecio que tiene el Papa por las siempre queridas gentes de España. Le ruego así mismo que se haga intérprete de mis sentimientos ante los Reyes de España y las demás Autoridades de la Nación, a la vez que invoco abundantes bendiciones del Altísimo sobre Vuestra Excelencia, su familia que hoy la acompaña, así como sobre sus colaboradores y el noble pueblo español.

Sig.ra María Jesús Figa López-Palop

Ambasciatore di Spagna presso la Santa Sede

È nata a Barcelona il 26 aprile 1951.

È sposata ed ha due figli.

Laureata in Diritto, ha ottenuto un Diploma in Scienze internazionali presso la Scuola Diplomatica.

Intrapresa la carriera diplomatica nel 1978, ha ricoperto i seguenti incarichi: Direttore di Dipartimento presso il Ministero degli Affari Esteri (1978); Segretario di Ambasciata in Costa d'Avorio (1978-1980); Direttore di Dipartimento presso il Ministero degli Affari Esteri (1980-1984); Segretario di Ambasciata in Messico (1984-1988); Capo di Gabinetto presso il Ministero degli Affari Esteri (1988-1990); Consigliere di Ambasciata in Portogallo (1990-1994); Consigliere di Ambasciata in Messico (1994-1998); Vocal-Asesora della Direzione Generale del Ministero degli Affari Esteri (1998-2000); Vocal-Asesora presso il Gabinetto del Presidente del Governo (2000-2002); Ambasciatore nella Repubblica Dominicana (2002-2005); Ambasciatore in missione speciale per i Summit iberoamericani e gli affari multilaterali (2005); Direttore Generale per gli Affari economici presso il Ministero degli Affari Esteri (2005-2007); Sotto-Segretario del Ministero degli Affari Esteri (2007-2010).
+PetaloNero+
00domenica 17 aprile 2011 15:53
CELEBRAZIONE DELLA DOMENICA DELLE PALME E DELLA PASSIONE DEL SIGNORE



Alle ore 9.30 di oggi il Santo Padre Benedetto XVI presiede, in Piazza San Pietro, la solenne celebrazione liturgica della Domenica delle Palme e della Passione del Signore. Il Papa benedice le palme e gli ulivi e, al termine della processione, celebra la Santa Messa della Passione del Signore.

Alla celebrazione prendono parte, in occasione della ricorrenza diocesana della XXVI Giornata Mondiale della Gioventù sul tema: "Radicati e fondati in Cristo, saldi nella fede" (Col 2, 7) giovani di Roma e di altre Diocesi, come preludio della GMG 2011 che si terrà dal 16 al 21 agosto a Madrid (Spagna).

Pubblichiamo di seguito l’omelia che il Santo Padre Benedetto XVI pronuncia dopo la proclamazione della Passione del Signore secondo Matteo:


OMELIA DEL SANTO PADRE

Cari fratelli e sorelle,

cari giovani!

Ci commuove nuovamente ogni anno, nella Domenica delle Palme, salire assieme a Gesù il monte verso il santuario, accompagnarLo lungo la via verso l’alto. In questo giorno, su tutta la faccia della terra e attraverso tutti i secoli, giovani e gente di ogni età Lo acclamano gridando: "Osanna al figlio di Davide! Benedetto colui che viene nel nome del Signore!"

Ma che cosa facciamo veramente quando ci inseriamo in tale processione – nella schiera di coloro che insieme con Gesù salivano a Gerusalemme e Lo acclamavano come re di Israele? È qualcosa di più di una cerimonia, di una bella usanza? Ha forse a che fare con la vera realtà della nostra vita, del nostro mondo? Per trovare la risposta, dobbiamo innanzitutto chiarire che cosa Gesù stesso abbia in realtà voluto e fatto. Dopo la professione di fede, che Pietro aveva fatto a Cesarea di Filippo, nell’estremo nord della Terra Santa, Gesù si era incamminato come pellegrino verso Gerusalemme per le festività della Pasqua. È in cammino verso il tempio nella Città Santa, verso quel luogo che per Israele garantiva in modo particolare la vicinanza di Dio al suo popolo. È in cammino verso la comune festa della Pasqua, memoriale della liberazione dall’Egitto e segno della speranza nella liberazione definitiva. Egli sa che Lo aspetta una nuova Pasqua e che Egli stesso prenderà il posto degli agnelli immolati, offrendo se stesso sulla Croce. Sa che, nei doni misteriosi del pane e del vino, si donerà per sempre ai suoi, aprirà loro la porta verso una nuova via di liberazione, verso la comunione con il Dio vivente. È in cammino verso l’altezza della Croce, verso il momento dell’amore che si dona. Il termine ultimo del suo pellegrinaggio è l’altezza di Dio stesso, alla quale Egli vuole sollevare l’essere umano.

La nostra processione odierna vuole quindi essere l’immagine di qualcosa di più profondo, immagine del fatto che, insieme con Gesù, c’incamminiamo per il pellegrinaggio: per la via alta verso il Dio vivente. È di questa salita che si tratta. È il cammino a cui Gesù ci invita. Ma come possiamo noi tenere il passo in questa salita? Non oltrepassa forse le nostre forze? Sì, è al di sopra delle nostre proprie possibilità. Da sempre gli uomini sono stati ricolmi – e oggi lo sono quanto mai – del desiderio di "essere come Dio", di raggiungere essi stessi l’altezza di Dio. In tutte le invenzioni dello spirito umano si cerca, in ultima analisi, di ottenere delle ali, per potersi elevare all’altezza dell’Essere, per diventare indipendenti, totalmente liberi, come lo è Dio. Tante cose l’umanità ha potuto realizzare: siamo in grado di volare. Possiamo vederci, ascoltarci e parlarci da un capo all’altro del mondo. E tuttavia, la forza di gravità che ci tira in basso è potente. Insieme con le nostre capacità non è cresciuto soltanto il bene. Anche le possibilità del male sono aumentate e si pongono come tempeste minacciose sopra la storia. Anche i nostri limiti sono rimasti: basti pensare alle catastrofi che in questi mesi hanno afflitto e continuano ad affliggere l’umanità.

I Padri hanno detto che l’uomo sta nel punto d’intersezione tra due campi di gravitazione. C’è anzitutto la forza di gravità che tira in basso – verso l’egoismo, verso la menzogna e verso il male; la gravità che ci abbassa e ci allontana dall’altezza di Dio. Dall’altro lato c’è la forza di gravità dell’amore di Dio: l’essere amati da Dio e la risposta del nostro amore ci attirano verso l’alto. L’uomo si trova in mezzo a questa duplice forza di gravità, e tutto dipende dallo sfuggire al campo di gravitazione del male e diventare liberi di lasciarsi totalmente attirare dalla forza di gravità di Dio, che ci rende veri, ci eleva, ci dona la vera libertà.

Dopo la liturgia della Parola, all’inizio della Preghiera eucaristica durante la quale il Signore entra in mezzo a noi, la Chiesa ci rivolge l’invito: "Sursum corda – in alto i cuori!" Secondo la concezione biblica e nella visione dei Padri, il cuore è quel centro dell’uomo in cui si uniscono l’intelletto, la volontà e il sentimento, il corpo e l’anima. Quel centro, in cui lo spirito diventa corpo e il corpo diventa spirito; in cui volontà, sentimento e intelletto si uniscono nella conoscenza di Dio e nell’amore per Lui. Questo "cuore" deve essere elevato. Ma ancora una volta: noi da soli siamo troppo deboli per sollevare il nostro cuore fino all’altezza di Dio. Non ne siamo in grado. Proprio la superbia di poterlo fare da soli ci tira verso il basso e ci allontana da Dio. Dio stesso deve tirarci in alto, ed è questo che Cristo ha iniziato sulla Croce. Egli è disceso fin nell’estrema bassezza dell’esistenza umana, per tirarci in alto verso di sé, verso il Dio vivente. Egli è diventato umile, dice oggi la seconda lettura. Soltanto così la nostra superbia poteva essere superata: l’umiltà di Dio è la forma estrema del suo amore, e questo amore umile attrae verso l’alto.

Il Salmo processionale 24, che la Chiesa ci propone come "canto di ascesa" per la liturgia di oggi, indica alcuni elementi concreti, che appartengono alla nostra ascesa e senza i quali non possiamo essere sollevati in alto: le mani innocenti, il cuore puro, il rifiuto della menzogna, la ricerca del volto di Dio. Le grandi conquiste della tecnica ci rendono liberi e sono elementi del progresso dell’umanità soltanto se sono unite a questi atteggiamenti – se le nostre mani diventano innocenti e il nostro cuore puro, se siamo in ricerca della verità, in ricerca di Dio stesso, e ci lasciamo toccare ed interpellare dal suo amore. Tutti questi elementi dell’ascesa sono efficaci soltanto se in umiltà riconosciamo che dobbiamo essere attirati verso l’alto; se abbandoniamo la superbia di volere noi stessi farci Dio. Abbiamo bisogno di Lui: Egli ci tira verso l’alto, nell’essere sorretti dalle sue mani – cioè nella fede – ci dà il giusto orientamento e la forza interiore che ci solleva in alto. Abbiamo bisogno dell’umiltà della fede che cerca il volto di Dio e si affida alla verità del suo amore.

La questione di come l’uomo possa arrivare in alto, diventare totalmente se stesso e veramente simile a Dio, ha da sempre impegnato l’umanità. È stata discussa appassionatamente dai filosofi platonici del terzo e quarto secolo. La loro domanda centrale era come trovare mezzi di purificazione, mediante i quali l’uomo potesse liberarsi dal grave peso che lo tira in basso ed ascendere all’altezza del suo vero essere, all’altezza della divinità. Sant’Agostino, nella sua ricerca della retta via, per un certo periodo ha cercato sostegno in quelle filosofie. Ma alla fine dovette riconoscere che la loro risposta non era sufficiente, che con i loro metodi egli non sarebbe giunto veramente a Dio. Disse ai loro rappresentanti: Riconoscete dunque che la forza dell’uomo e di tutte le sue purificazioni non basta per portarlo veramente all’altezza del divino, all’altezza a lui adeguata. E disse che avrebbe disperato di se stesso e dell’esistenza umana, se non avesse trovato Colui che fa ciò che noi stessi non possiamo fare; Colui che ci solleva all’altezza di Dio, nonostante la nostra miseria: Gesù Cristo che, da Dio, è disceso verso di noi e, nel suo amore crocifisso, ci prende per mano e ci conduce in alto.

Noi andiamo in pellegrinaggio con il Signore verso l’alto. Siamo in ricerca del cuore puro e delle mani innocenti, siamo in ricerca della verità, cerchiamo il volto di Dio. Manifestiamo al Signore il nostro desiderio di diventare giusti e Lo preghiamo: Attiraci Tu verso l’alto! Rendici puri! Fa’ che valga per noi la parola che cantiamo col Salmo processionale; cioè che possiamo appartenere alla generazione che cerca Dio, "che cerca il tuo volto, Dio di Giacobbe" (Sal 24,6). Amen.



















LE PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS

Al termine della solenne celebrazione liturgica della Domenica delle Palme e della Passione del Signore, il Santo Padre Benedetto XVI recita l’Angelus con i fedeli ed i pellegrini presenti in Piazza San Pietro. Queste le parole del Papa nell’introdurre la preghiera mariana:


PAROLE DEL SANTO PADRE

Je salue avec joie les pèlerins francophones. En suivant Jésus qui s’avance vers sa Passion et sa Résurrection, accueillons son enseignement au cœur de nos vies. Puisse sa lumière éclairer nos jugements et nos choix ! Chers jeunes, demeurez enracinés dans le Christ et fermes dans la foi ! Ainsi, vous serez les témoins joyeux et inlassables de l’amour infini de Dieu pour nous aujourd’hui. Que la Vierge Marie nous accompagne dans notre montée vers Pâques !

I welcome all the English-speaking pilgrims and visitors here in Rome this Palm Sunday, as the whole Church sings "Hosanna" to the Son of David, commemorating Our Lord’s solemn entry into Jerusalem in the days leading up to his Passion and death. In a special way I greet all the young people present and I look forward to celebrating World Youth Day in Madrid this summer with many thousands of others from around the world.

Von Herzen grüße ich alle Pilger und Besucher deutscher Sprache. In der Liturgie des Palmsonntags folgt auf den Jubelruf „Hosanna" beim Einzug des Herrn in Jerusalem kurz darauf das Geschrei des „Kreuzige ihn" im Leidensbericht. Beide Haltungen liegen nahe beisammen und machen die Unbeständigkeit des menschlichen Herzens sichtbar. Bitten wir den Herrn in dieser Heiligen Woche, daß er uns in der Treue zu ihm bewahre. Dazu möge er uns die Gnade schenken, die aus seinem Tod und seiner Auferstehung kommt. Euch allen wünsche ich eine gesegnete Karwoche!

Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española y los animo a vivir las celebraciones de la pasión del Rey de la Gloria, para alcanzar la plenitud de lo que estas fiestas significan y contienen. Me dirijo ahora en particular a vosotros, queridos jóvenes, para que me acompañéis en la Jornada Mundial de la Juventud, que tendrá lugar en Madrid el próximo mes de agosto, bajo el lema: "Arraigados y edificados en Cristo, firmes en la fe".

Hoy pienso también en Colombia, donde el próximo Viernes Santo se celebra la Jornada de Oración por las Víctimas de la Violencia. Me uno espiritualmente a esta importante iniciativa y exhorto encarecidamente a los colombianos a participar en ella, al mismo tiempo que pido a Dios por cuantos en esa amada Nación han sido despojados vilmente de su vida y sus haberes. Renuevo mi urgente llamado a la conversión, al arrepentimiento y a la reconciliación. ¡No más violencia en Colombia, que reine en ella la paz!

Uma saudação amiga para os jovens e demais peregrinos de língua portuguesa, com votos de uma Semana Santa rica de frutos espirituais, vivendo-a unidos à Virgem Maria para aprender d’Ela a escutar Deus no silêncio interior, a olhar os outros com o coração puro e a seguir Jesus, com fé amorosa, pelo caminho do calvário que conduz à alegria da ressurreição. Até Madrid, se Deus quiser!

Serdeczne pozdrowienie kieruję do pielgrzymów z Polski, szczególnie do młodych, którzy przygotowują się do światowego spotkania w Madrycie. Pozwólcie, że dziś, w niedzielę Męki Pańskiej, powtórzę słowa z przesłania na ten dzień: Krzyż « jest Bożym „tak" dla człowieka, najwyższym wyrazem miłości i źródłem, z którego wypływa życie wieczne. (...) Mogę zatem jedynie ponaglić Was, byście przyjęli Krzyż Jezusa, znak Bożej miłości, jako źródło nowego życia ». Niech Bóg wam błogosławi!

[Un cordiale saluto rivolgo ai pellegrini provenienti dalla Polonia, specialmente ai giovani che si preparano all’incontro mondiale a Madrid. Permettete che oggi, nella domenica della Passione del Signore, ripeta le parole dal messaggio per questa giornata: la Croce di Cristo "è il "sì" di Dio all’uomo, l’espressione massima del suo amore e la sorgente da cui sgorga la vita eterna. Dunque, non posso che invitarvi ad accogliere la Croce di Gesù, segno dell’amore di Dio, come fonte di vita nuova". Dio vi benedica!]

Saluto infine con affetto i pellegrini di lingua italiana, specialmente i giovani, ai quali do appuntamento a Madrid, per la Giornata Mondiale della Gioventù, nel prossimo mese di agosto.

Ed ora ci rivolgiamo in preghiera a Maria, affinché ci aiuti a vivere con fede intensa la Settimana Santa. Anche Maria esultò nello spirito quando Gesù fece il suo ingresso regale in Gerusalemme, compiendo le profezie; ma il suo cuore, come quello del Figlio, era pronto al Sacrificio. Impariamo da Lei, Vergine fedele, a seguire il Signore anche quando la sua via porta alla croce.

Angelus Domini…
+PetaloNero+
00lunedì 18 aprile 2011 01:26
Il Papa al nuovo ambasciatore di Spagna presso la Santa Sede
La Chiesa veglia sul diritto alla vita e sui diritti della famiglia



ROMA, domenica, 17 aprile 2011 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito il discorso pronunciato questo sabato da Benedetto XVI nel ricevere in udienza in Vaticano la sig.ra María Jesús Figa López-Palop, Ambasciatore di Spagna presso la Santa Sede, in occasione della presentazione delle Lettere credenziali.

* * *

Ambasciatore,

Nel ricevere le Lettere Credenziali che accreditano Vostra Eccellenza come Ambasciatore Straordinario e Plenipotenziario della Spagna presso la Santa Sede, la ringrazio cordialmente per le parole che ha tenuto a rivolgermi, come pure per il deferente saluto che mi ha trasmesso da parte delle Loro Maestà il Re e la Regina, del Governo e del popolo spagnolo. Contraccambio con piacere, formulando i miei migliori voti di pace, di prosperità e di bene spirituale per tutti loro, particolarmente presenti nel mio ricordo e nella mia preghiera. Riceva il più cordiale benvenuto nell’iniziare la sua importante attività in questa Missione diplomatica, che può contare su secoli di brillante storia e su tanti illustri suoi predecessori.

Ho visitato recentemente Santiago de Compostela e Barcellona, e ricordo con gratitudine le tante attenzioni e manifestazioni di vicinanza e di affetto al Successore di Pietro da parte degli spagnoli e delle loro Autorità. Sono due luoghi emblematici, nei quali risaltano sia il fascino spirituale dell’Apostolo Giacomo sia la presenza di segni ammirevoli che invitano a guardare verso l’alto anche in un contesto plurale e complesso.

Durante la mia visita ho percepito molte dimostrazioni della vivacità della fede cattolica in queste terre, che hanno visto nascere tanti santi e che sono disseminate di cattedrali, di centri di accoglienza e di cultura, ispirati dal fecondo attaccamento e dalla fedeltà degli abitanti alle loro credenze religiose. Ciò comporta anche la responsabilità di relazioni diplomatiche fra Spagna e Santa Sede che cerchino di promuovere sempre, nel reciproco rispetto e nella collaborazione, all’interno della legittima autonomia dei loro rispettivi campi, tutto ciò che può suscitare il bene delle persone e lo sviluppo autentico dei loro diritti e delle loro libertà, che includono l’espressione della propria fede e della proprio coscienza, nella sfera sia pubblica sia privata.

Per il suo significativo iter nell’attività diplomatica, lei, Eccellenza, sa bene che la Chiesa, nell’esercizio della sua missione, ricerca il bene integrale di ogni popolo e dei suoi cittadini, agendo nell’ambito delle sue competenze e rispettando pienamente l’autonomia delle autorità civili, che apprezza e per le quali chiede a Dio che esercitino con generosità, onestà, abilità e giustizia il loro servizio alla società. Questo ambito nel quale confluiscono la missione della Chiesa e la funzione dello Stato, è stato inoltre plasmato in accordi bilaterali fra Spagna e Santa Sede sui principali aspetti d’interesse comune, che forniscono il supporto giuridico e la stabilità necessaria affinché le rispettive azioni e iniziative beneficino tutti.

L’inizio della sua alta responsabilità, Ambasciatore, avviene in una situazione di grande difficoltà economica su scala mondiale che attanaglia anche la Spagna, con risultati veramente preoccupanti, soprattutto nel campo della disoccupazione, che genera sconforto e frustrazione soprattutto nei giovani e nelle famiglie meno favorite. Ricordo sempre tutti i cittadini e chiedo all’Onnipotente d’illuminare quanti hanno responsabilità pubbliche affinché cerchino strenuamente il cammino di una ripresa vantaggiosa per l’intera società. In tal senso, vorrei sottolineare con soddisfazione la benemerita azione che le istituzioni cattoliche stanno portando avanti per andare prontamente in aiuto dei più bisognosi, e allo stesso tempo formulo voti per una crescente disponibilità alla cooperazione da parte di tutti in questo impegno solidale.

Con ciò la Chiesa mostra una caratteristica essenziale del suo essere, forse la più visibile e apprezzata da molti, credenti e non credenti. Ma essa intende andare al di là del semplice aiuto esterno e materiale e puntare al cuore della carità cristiana, per la quale il prossimo è innanzitutto una persona, un figlio di Dio, sempre bisognoso di fratellanza, di rispetto e di accoglienza in qualsiasi situazione si trovi.

In tal senso la Chiesa offre qualcosa che le è connaturale e che beneficia le persone e le nazioni: offre Cristo, speranza che incoraggia e rafforza, come un antidoto alla delusione di altre proposte fugaci e a un cuore carente di valori, che finisce con l’indurirsi al punto da non sapere percepire più l’autentico senso della vita e il perché delle cose. Questa speranza dà vita alla fiducia e alla collaborazione, cambiando così il cupo presente in forza d’animo per affrontare con speranza il futuro, sia della persona sia della famiglia e della società.

Malgrado ciò, come ho ricordato nel Messaggio per la celebrazione della Giornata Mondiale della Pace 2011, invece di vivere e di organizzare la società in modo tale da favorire l’apertura alla trascendenza (cfr. n. 9), non mancano forme, spesso sofisticate, di ostilità alla fede, che «si esprimono talvolta col rinnegamento della storia e dei simboli religiosi nei quali si rispecchiano l’identità e la cultura della maggioranza dei cittadini» (n. 13). Che in certi ambienti si tenda a considerare la religione come un fattore socialmente insignificante, e addirittura molesto, non giustifica il fatto che si cerchi di emarginarla, a volte mediante la diffamazione, la beffa, la discriminazione e persino l’indifferenza dinanzi a episodi di chiara profanazione, poiché così si viola il diritto fondamentale alla libertà religiosa inerente alla dignità della persona umana, che «è un’arma autentica della pace, perché può cambiare e migliorare il mondo» (cfr. n. 15).

Nella sua preoccupazione per ogni essere umano, in modo concreto e in tutte le sue dimensioni, la Chiesa veglia sui suoi diritti fondamentali, in dialogo sincero con tutti coloro che contribuiscono a renderli effettivi e a non farli limitare. Veglia sul diritto alla vita umana dal suo inizio al suo termine naturale, poiché la vita è sacra e nessuno può disporre di essa arbitrariamente. Veglia sulla tutela e sull’aiuto alla famiglia, e sostiene misure economiche, sociali e giuridiche affinché l’uomo e la donna che contraggono matrimonio e formano una famiglia abbiano il sostegno necessario per compiere la loro vocazione di essere santuario dell’amore e della vita. Sostiene anche un’educazione che includa i valori morali e religiosi secondo le convinzioni dei genitori, come è loro diritto, e come si addice allo sviluppo integrale dei giovani. E, per lo stesso motivo, un’educazione che includa anche l’insegnamento della religione cattolica in tutti i centri per quanti la scelgono, come è stabilito nello stesso ordinamento giuridico.

Prima di concludere, desidero fare un riferimento alla mia nuova visita in Spagna per partecipare a Madrid, il prossimo mese di agosto, alla celebrazione della XXVI Giornata Mondiale della Gioventù. Mi unisco con gioia agli sforzi e alle preghiere dei suoi organizzatori, che stanno preparando con cura un così importante evento, con l’anelito che rechi abbondanti frutti spirituali per la gioventù e per la Spagna. Mi sono altresì noti la disponibilità, la cooperazione e l’aiuto generoso che sia il Governo della Nazione sia le Autorità autonome e locali stanno offrendo per il migliore esito possibile di un’iniziativa che attirerà l’attenzione di tutto il mondo e mostrerà ancora una volta la grandezza di cuore e di spirito degli spagnoli.

Ambasciatore, le formulo i miei voti migliori per lo svolgimento dell’alta missione che le è stata affidata, affinché le relazioni fra Spagna e la Santa Sede si consolidino e progrediscano, e allo stesso tempo l’assicuro della grande stima che il Papa nutre per il sempre amato popolo spagnolo. La prego anche di farsi interprete dei miei sentimenti presso i Reali di Spagna e le altre Autorità delle Nazione, e allo stesso tempo invoco abbondanti benedizioni dell’Altissimo su di lei, Eccellenza, sulla sua famiglia che oggi l’accompagna, come pure sui suoi collaboratori e sul nobile popolo spagnolo.

[L'OSSERVATORE ROMANO - Edizione quotidiana - del 17 aprile 2011]


+PetaloNero+
00lunedì 18 aprile 2011 16:06
RINUNCE E NOMINE




NOMINA DI AUSILIARE DI DETROIT (U.S.A.)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Vescovo Ausiliare dell’arcidiocesi di Detroit (U.S.A.) il Rev.do José Arturo Cepeda, del clero dell’arcidiocesi di San Antonio, Rettore dell’Assumption Seminary a San Antonio, assegnandogli la sede titolare vescovile di Tagase.

Rev.do José Arturo Cepeda

Il Rev.do José Arturo Cepeda è nato a San Luis Potosi in Messico il 15 maggio 1969. Ha frequentato gli studi filosofici nel Seminario minore a San Luis Potosí. Poi, ha ottenuto il B.A. presso il College of Santa Fe a Santa Fe (New Mexico). Ha compiuto gli studi teologici presso l’Oblate School of Theology a San Antonio (Texas). Successivamente, ha ottenuto la Licenza e il Dottorato in Teologia Spirituale presso l’Angelicum a Roma.

È stato ordinato sacerdote il 1° giugno 1996 per l’arcidiocesi di San Antonio.

Dopo l’ordinazione sacerdotale ha ricoperto i seguenti incarichi: Vicario parrocchiale della Cattedrale San Fernando (1996-2000), Direttore delle vocazioni sacerdotali e Membro della Facoltà dell’Assumption Seminary e dell’Oblate School of Theology a San Antonio (2000-2010), Vice-Rettore (2009) e, dal 2010, Rettore dell’Assumption Seminary.

Parla l’inglese e lo spagnolo e conosce anche l’italiano.



NOMINA DELL’INVIATO SPECIALE ALLE CELEBRAZIONI DEL BICENTENARIO DELLA NASCITA DI SAN GIOVANNI NEPOMUCENO NEUMANN (PRACHATICE, REPUBBLICA CECA, 18 GIUGNO 2011)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato l’Em.mo Card. Justin Francis Rigali, Arcivescovo di Philadelphia, Suo Inviato Speciale alle celebrazioni del bicentenario della nascita di San Giovanni Nepomuceno Neumann, che avranno luogo a Prachatice (Repubblica Ceca) il 18 giugno 2011.
+PetaloNero+
00martedì 19 aprile 2011 16:08
RINUNCE E NOMINE


NOMINA DELL’ARCIVESCOVO METROPOLITA DI CARDIFF (GALLES)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Arcivescovo Metropolita di Cardiff (Galles) S.E. Mons. George Stack, finora Vescovo titolare di Gemelle di Numidia e Ausiliare di Westminster.

S.E. Mons. George Stack

S.E. Mons. George Stack è nato a Cork, Irlanda, il 9 maggio 1946. Nel 1951 la sua famiglia si è stabilita a Londra. Ha compiuto gli studi al "St Aloysius College" a Highgate. Ammesso come seminarista al "St Edmund’s College" a Ware, è stato ordinato sacerdote per l’arcidiocesi di Westminster il 21 maggio 1972. Dopo l’ordinazione ha ottenuto il B.Ed. dal "St Mary’s College" a Strawberry Hill.

Durante gli anni che ha passato come Vicario Parrocchiale a Hanwell e a Wood Green, ha svolto anche gli incarichi di Cappellano dell’ospedale "St Bernard’s" a Southall e della scuola "Cardinal Wiseman" a Greenford. Poi, nel 1983, è diventato Parroco di Our Lady Help of Christians a Kentish Town.

Dal 1990 al 1993 è stato Vicario Generale dell’arcidiocesi di Westminster. Dal 1993 al 2001 è stato Amministratore della Cattedrale Metropolitana di Westminster.

Il 12 aprile 2001 è stato nominato Vescovo titolare di Gemelle di Numidia e Ausiliare di Westminster ed è stato consacrato il 10 maggio successivo.




















TELEGRAMMA DI CORDOGLIO DEL SANTO PADRE PER LA SCOMPARSA DELL’EM.MO CARD. GIOVANNI SALDARINI


Pubblichiamo di seguito il telegramma di cordoglio per la morte, avvenuta ieri, dell’Em.mo Card. Giovanni Saldarini, Arcivescovo emerito di Torino, inviato dal Santo Padre Benedetto XVI all’Arcivescovo di Torino, S.E. Mons. Cesare Nosiglia:


TELEGRAMMA DEL SANTO PADRE

A SUA ECCELLENZA REVERENDISSIMA MONS. CESARE NOSIGLIA

ARCIVESCOVO DI TORINO

VIA VAL DELLA TORRE 3 10149 TORINO

APPRESA CON TRISTEZZA LA NOTIZIA DELLA MORTE DEL CARDINALE GIOVANNI SALDARINI DOPO LUNGA INFERMITà VISSUTA CON FIDUCIOSO ABBANDONO AL SIGNORE DESIDERO ESPRIMERE A VOSTRA ECCELLENZA E ALL’INTERA COMUNITA’ DIOCESANA COME PURE AI FAMILIARI DEL COMPIANTO PORPORATO LA MIA PROFONDA PARTECIPAZIONE AL LORO DOLORE PENSANDO CON AFFETTO A QUESTO CARO FRATELLO CHE HA SERVITO GENEROSAMENTE IL VANGELO E LA CHIESA (.) RICORDANDO CON GRATITUDINE L’INTENSA OPERA PASTORALE PROFUSA DAPPRIMA QUALE ZELANTE PRESBITERO E VESCOVO AUSILIARE DI MILANO POI COME SOLLECITO E AMABILE ARCIVESCOVO DI CODESTA ARCIDIOCESI DI TORINO ELEVO FERVIDE PREGHIERE AL SIGNORE PERCHÉ LO ACCOLGA NELLA SUA PACE E DI CUORE IMPARTO A QUANTI NE PIANGONO LA SCOMPARSA LA CONFORTATRICE BENEDIZIONE APOSTOLICA CON UN PENSIERO SPECIALE PER COLORO CHE LO HANNO AMOREVOLMENTE ASSISTITO IN QUESTI ULTIMI ANNI DI MALATTIA

BENEDICTUS PP. XVI
+PetaloNero+
00mercoledì 20 aprile 2011 16:11
RINUNCE E NOMINE




RINUNCIA DEL VESCOVO DI QUERÉTARO (MESSICO) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Querétaro (Messico), presentata da S.E. Mons. Mario De Gasperín Gasperín, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo di Querétaro (Messico) S.E. Mons. Faustino Armendáriz Jiménez, finora Vescovo di Matamoros.

S.E. Mons. Faustino Armendáriz Jiménez

S.E. Mons. Faustino Armendáriz Jiménez è natoil 23 luglio 1955 a Magdalena de Kino, arcidiocesi di Hermosillo. È entrato nel Seminario minore di Hermosillo nel 1970 e, poi, è passato al Seminario maggiore di Guadalajara. Dal 1980 al 1983 ha frequentato il Pontificio Istituto Biblico di Roma, conseguendo la Licenza in Sacra Scrittura. In seguito ha ottenuto il Diploma in Scienze biblico-orientali presso l’Istituto Biblicum Franciscanum a Gerusalemme.

Ha ricevuto l’ordinazione sacerdotale l’11 settembre 1982, incardinandosi nell’arcidiocesi di Hermosillo.

Il 4 gennaio 2005 è stato nominato Vescovo di Matamoros, ricevendo l’ordinazione episcopale il 23 febbraio successivo.



NOMINA DELL’ARCIVESCOVO METROPOLITA DI CONCEPCIÓN (CILE)

Il Santo Padre ha nominato Arcivescovo Metropolita di Concepción (Cile) S.E. Mons. Fernando Natalio Chomali Garib, finora Vescovo titolare di Noba ed Ausiliare dell’arcidiocesi di Santiago de Chile.

S.E. Mons. Fernando Natalio Chomali Garib

S.E. Mons. Fernando Natalio Chomali Garib è nato a Santiago de Chile il 10 marzo 1957. Prima di cominciare gli studi ecclesiastici, ha ottenuto il titolo di Ingegnere civile presso la Pontificia Università Cattolica del Cile. Ha compiuto gli studi filosofici e teologici nel Pontificio Seminario Maggiore di Santiago. Ha ottenuto la Licenza in Teologia morale presso la Pontificia Accademia Alfonsiana a Roma, il Dottorato in Teologia alla Pontificia Università Gregoriana a Roma e un Master in Bioetica presso il Pontificio Istituto Giovanni Paolo II per studi su matrimonio e famiglia a Roma.

Ha ricevuto l’ordinazione sacerdotale il 6 aprile 1991 per l’arcidiocesi di Santiago de Chile.

Come sacerdote ha ricoperto gli incarichi di Vicario parrocchiale, Delegato episcopale per la Pastorale Universitaria, Professore di Teologia morale e Bioetica nelle Facoltà di Teologia e di Medicina della Pontificia Università Cattolica del Cile e nel Seminario Maggiore, Parroco di «Santa María de la Misericordia», Moderatore della Curia e Presidente delegato del Consiglio economico dell’arcidiocesi di Santiago de Chile.

Il 6 aprile 2006 è stato nominato Vescovo titolare di Noba ed Ausiliare di Santiago de Chile ed ha ricevuto la consacrazione episcopale il 3 giugno dello stesso anno.

È membro della Pontificia Accademia per la Vita



NOMINA DEL VESCOVO DI PASIG (FILIPPINE)

Il Papa ha nominato Vescovo di Pasig (Filippine) S.E. Mons. Mylo Hubert Claudio Vergara, finora Vescovo di San Jose in Nueva Ecija.

S.E. Mons. Mylo Hubert Claudio Vergara

S.E. Mons. Mylo Hubert Claudio Vergara è nato a Manila il 23 ottobre 1962. Ha compiuto gli studi della scuola secondaria nella High School dell’Ateneo de Manila. Successivamente, sempre nel suddetto ateneo, ha ottenuto il M.A. in Filosofia e il B.S. Management Engineering. Ha conseguito la Licenza in S. Teologia, al Loyola School of Theology, e poi il Dottorato, alla St. Thomas University.

Dopo la sua ordinazione sacerdotale, avvenuta il 24 marzo 1990 per l’arcidiocesi di Manila, è stato, fino al 1994, Decano degli studi e Professore di filosofia presso l’Holy Apostles Senior Seminary EDSA, Guadalupe, Makati City, prestando contemporaneamente servizio pastorale come Vicario nella parrocchia di St. Andrew the Apostle.

Dal 1994 al 2001 è subentrato come Rettore del medesimo seminario, svolgendo anche gli incarichi di: membro del consiglio presbiterale, assistente spirituale e cappellano di associazioni. È stato Parroco a Santa Rita de Cascia Parish Philamlife Homes, Quezon City, dal 2001 al 2004, assumendo pure la Presidenza di Radio Veritas Global Broadcasting System dal 2002, e l’ufficio di Cancelliere della nuova diocesi di Cubao dal 2003. Nel 2004 è stato nominato Parroco della Parish of the Holy Sacrifice University of the Philippines Diliman, Quezon City.

Il 12 febbraio 2005 è stato nominato Vescovo di San Jose in Nueva Ecija ed è stato consacrato il 30 aprile successivo.

All'interno della Conferenza Episcopale delle Filippine è Presidente della Commissione Episcopale sui Seminari.



NOMINA DI AUSILIARE DI SYDNEY (AUSTRALIA)

Il Santo Padre ha nominato Ausiliare dell’arcidiocesi di Sydney (Australia) il Rev.do Peter Andrew Comensoli, Professore nel Catholic Institute Sydney, assegnandogli la sede titolare vescovile di Tigisi di Numidia.

Rev.do Peter Andrew Comensoli

Il Rev.do Peter Andrew Comensoli è nato il 25 marzo 1964 a Bulli, New South Wales. Ha frequentato i corsi di Commerce all’University of Wollongong, e poi all’University of New England, Armidale (1982-1985). Ha completato i suoi studi per il sacerdozio nel Seminario di St Patrick’s College, Manly (1986-1992).

È stato ordinato sacerdote il 22 maggio 1992 per la diocesi di Wollongong.

Dopo l’ordinazione sacerdotale ha svolto i seguenti incarichi: Vice-parroco a Unanderra (1992); Vice-parrroco alla Cattedrale di Wollongong e Cappellano d’ospedale (1992-1995); Amministratore della parrocchia di Shellharbour (1995-1996); Vice-parroco a Rosemeadow (1997-1998). Ottenuta la licenza in Teologia Morale all’Accademia Alfonsiana a Roma (1998-2000), è tornato in diocesi, dove è stato: Vice-parroco a West Wollongong (2000); Cancelliere e Notaio Diocesano (2000-2006) e, contestualmente, Amministratore a Berkeley (2001), a Port Kembla (2003) e a Corrimal (2003-2006). Quindi si è recato in Scozia per dedicarsi nuovamente allo studio, ottenendo prima un Master’s of Letters in Philosophy alla St. Andrew’s University (2006-2007), poi il Dottorato in Filosofia Morale all’University of Edinburgh (2007-2010).

Attualmente è Professore del Catholic Institute a Sydney e membro del Consiglio Presbiterale. È, inoltre, membro del Comitato per le Donne della Conferenza Episcopale dell’Australia.





























L’UDIENZA GENERALE



L’Udienza Generale di questa mattina si è svolta alle ore 10.30 in Piazza San Pietro dove il Santo Padre Benedetto XVI ha incontrato gruppi di pellegrini e fedeli provenienti dall’Italia e da ogni parte del mondo.

Nel discorso in lingua italiana, il Papa ha incentrato la sua meditazione sul significato del Triduo Pasquale, culmine dell’itinerario quaresimale.

Dopo aver riassunto la Sua catechesi in diverse lingue, il Santo Padre ha rivolto particolari espressioni di saluto ai gruppi di fedeli presenti.

L’Udienza Generale si è conclusa con la recita del Pater Noster e la Benedizione Apostolica.


CATECHESI DEL SANTO PADRE IN LINGUA ITALIANA

Cari fratelli e sorelle,

siamo ormai giunti al cuore della Settimana Santa, compimento del cammino quaresimale. Domani entreremo nel Triduo Pasquale, i tre giorni santi in cui la Chiesa fa memoria del mistero della passione, morte e risurrezione di Gesù. Il Figlio di Dio, dopo essersi fatto uomo in obbedienza al Padre, divenendo in tutto simile a noi eccetto il peccato (cfr Eb 4,15), ha accettato di compiere fino in fondo la sua volontà, di affrontare per amore nostro la passione e la croce, per farci partecipi della sua risurrezione, affinché in Lui e per Lui possiamo vivere per sempre, nella consolazione e nella pace. Vi esorto pertanto ad accogliere questo mistero di salvezza, a partecipare intensamente al Triduo pasquale, fulcro dell’intero anno liturgico e momento di particolare grazia per ogni cristiano; vi invito a cercare in questi giorni il raccoglimento e la preghiera, così da attingere più profondamente a questa sorgente di grazia. A tale proposito, in vista delle imminenti festività, ogni cristiano è invitato a celebrare il sacramento della Riconciliazione, momento di speciale adesione alla morte e risurrezione di Cristo, per poter partecipare con maggiore frutto alla Santa Pasqua.

Il Giovedì Santo è il giorno in cui si fa memoria dell’istituzione dell’Eucaristia e del Sacerdozio ministeriale. In mattinata, ciascuna comunità diocesana, radunata nella Chiesa Cattedrale attorno al Vescovo, celebra la Messa crismale, nella quale vengono benedetti il sacro Crisma, l’Olio dei catecumeni e l’Olio degli infermi. A partire dal Triduo pasquale e per l’intero anno liturgico, questi Oli verranno adoperati per i Sacramenti del Battesimo, della Confermazione, delle Ordinazioni sacerdotale ed episcopale e dell’Unzione degli Infermi; in ciò si evidenzia come la salvezza, trasmessa dai segni sacramentali, scaturisca proprio dal Mistero pasquale di Cristo; infatti, noi siamo redenti con la sua morte e risurrezione e, mediante i Sacramenti, attingiamo a quella medesima sorgente salvifica. Durante la Messa crismale, domani, avviene anche il rinnovo delle promesse sacerdotali. Nel mondo intero, ogni sacerdote rinnova gli impegni che si è assunto nel giorno dell’Ordinazione, per essere totalmente consacrato a Cristo nell’esercizio del sacro ministero a servizio dei fratelli. Accompagniamo i nostri sacerdoti con la nostra preghiera.

Nel pomeriggio del Giovedì Santo inizia effettivamente il Triduo pasquale, con la memoria dell’Ultima Cena, nella quale Gesù istituì il Memoriale della sua Pasqua, dando compimento al rito pasquale ebraico. Secondo la tradizione, ogni famiglia ebrea, radunata a mensa nella festa di Pasqua, mangia l’agnello arrostito, facendo memoria della liberazione degli Israeliti dalla schiavitù d’Egitto; così nel cenacolo, consapevole della sua morte imminente, Gesù, vero Agnello pasquale, offre sé stesso per la nostra salvezza (cfr 1Cor 5,7). Pronunciando la benedizione sul pane e sul vino, Egli anticipa il sacrificio della croce e manifesta l’intenzione di perpetuare la sua presenza in mezzo ai discepoli: sotto le specie del pane e del vino, Egli si rende presente in modo reale col suo corpo donato e col suo sangue versato. Durante l’Ultima Cena, gli Apostoli vengono costituiti ministri di questo Sacramento di salvezza; ad essi Gesù lava i piedi (cfr Gv 13,1-25), invitandoli ad amarsi gli uni gli altri come Lui li ha amati, dando la vita per loro. Ripetendo questo gesto nella Liturgia, anche noi siamo chiamati a testimoniare fattivamente l’amore del nostro Redentore.

Il Giovedì Santo, infine, si chiude con l’Adorazione eucaristica, nel ricordo dell’agonia del Signore nell’orto del Getsemani. Lasciato il cenacolo, Egli si ritirò a pregare, da solo, al cospetto del Padre. In quel momento di comunione profonda, i Vangeli raccontano che Gesù sperimentò una grande angoscia, una sofferenza tale da fargli sudare sangue (cfr Mt 26,38). Nella consapevolezza della sua imminente morte in croce, Egli sente una grande angoscia e la vicinanza della morte. In questa situazione, appare anche un elemento di grande importanza per tutta la Chiesa. Gesù dice ai suoi: rimanete qui e vigilate; e questo appello alla vigilanza concerne proprio questo momento di angoscia, di minaccia, nella quale arriverà il traditore, ma concerne tutta la storia della Chiesa. E' un messaggio permanente per tutti i tempi, perché la sonnolenza dei discepoli era non solo il problema di quel momento, ma è il problema di tutta la storia. La questione è in che cosa consiste questa sonnolenza, in che cosa consisterebbe la vigilanza alla quale il Signore ci invita. Direi che la sonnolenza dei discepoli lungo la storia è una certa insensibilità dell'anima per il potere del male, un’insensibilità per tutto il male del mondo. Noi non vogliamo lasciarci turbare troppo da queste cose, vogliamo dimenticarle: pensiamo che forse non sarà così grave, e dimentichiamo. E non è soltanto insensibilità per il male, mentre dovremmo vegliare per fare il bene, per lottare per la forza del bene. È insensibilità per Dio: questa è la nostra vera sonnolenza; questa insensibilità per la presenza di Dio che ci rende insensibili anche per il male. Non sentiamo Dio - ci disturberebbe - e così non sentiamo, naturalmente, anche la forza del male e rimaniamo sulla strada della nostra comodità. L'adorazione notturna del Giovedì Santo, l'essere vigili col Signore, dovrebbe essere proprio il momento per farci riflettere sulla sonnolenza dei discepoli, dei difensori di Gesù, degli apostoli, di noi, che non vediamo, non vogliamo vedere tutta la forza del male, e che non vogliamo entrare nella sua passione per il bene, per la presenza di Dio nel mondo, per l'amore del prossimo e di Dio.

Poi, il Signore comincia a pregare. I tre apostoli - Pietro, Giacomo, Giovanni - dormono, ma qualche volta si svegliano e sentono il ritornello di questa preghiera del Signore: "Non la mia volontà, ma la tua sia realizzata". Che cos'è questa mia volontà, che cos'è questa tua volontà, di cui parla il Signore? La mia volontà è "che non dovrebbe morire", che gli sia risparmiato questo calice della sofferenza: è la volontà umana, della natura umana, e Cristo sente, con tutta la consapevolezza del suo essere, la vita, l'abisso della morte, il terrore del nulla, questa minaccia della sofferenza. E Lui più di noi, che abbiamo questa naturale avversione contro la morte, questa paura naturale della morte, ancora più di noi, sente l'abisso del male. Sente, con la morte, anche tutta la sofferenza dell'umanità. Sente che tutto questo è il calice che deve bere, deve far bere a se stesso, accettare il male del mondo, tutto ciò che è terribile, l’avversione contro Dio, tutto il peccato. E possiamo capire come Gesù, con la sua anima umana, sia terrorizzato davanti a questa realtà, che percepisce in tutta la sua crudeltà: la mia volontà sarebbe non bere il calice, ma la mia volontà è subordinata alla tua volontà, alla volontà di Dio, alla volontà del Padre, che è anche la vera volontà del Figlio. E così Gesù trasforma, in questa preghiera, l’avversione naturale, l’avversione contro il calice, contro la sua missione di morire per noi; trasforma questa sua volontà naturale in volontà di Dio, in un "sì" alla volontà di Dio. L'uomo di per sé è tentato di opporsi alla volontà di Dio, di avere l’intenzione di seguire la propria volontà, di sentirsi libero solo se è autonomo; oppone la propria autonomia contro l’eteronomia di seguire la volontà di Dio. Questo è tutto il dramma dell'umanità. Ma in verità questa autonomia è sbagliata e questo entrare nella volontà di Dio non è un’opposizione a sé, non è una schiavitù che violenta la mia volontà, ma è entrare nella verità e nell'amore, nel bene. E Gesù tira la nostra volontà, che si oppone alla volontà di Dio, che cerca l'autonomia, tira questa nostra volontà in alto, verso la volontà di Dio. Questo è il dramma della nostra redenzione, che Gesù tira in alto la nostra volontà, tutta la nostra avversione contro la volontà di Dio e la nostra avversione contro la morte e il peccato, e la unisce con la volontà del Padre: "Non la mia volontà ma la tua". In questa trasformazione del "no" in "sì", in questo inserimento della volontà creaturale nella volontà del Padre, Egli trasforma l'umanità e ci redime. E ci invita a entrare in questo suo movimento: uscire dal nostro "no" ed entrare nel "sì" del Figlio. La mia volontà c'è, ma decisiva è la volontà del Padre, perché questa è la verità e l'amore.

Un ulteriore elemento di questa preghiera mi sembra importante. I tre testimoni hanno conservato - come appare nella Sacra Scrittura - la parola ebraica o aramaica con la quale il Signore ha parlato al Padre, lo ha chiamato: "Abbà", padre. Ma questa formula, "Abbà", è una forma familiare del termine padre, una forma che si usa solo in famiglia, che non si è mai usata nei confronti di Dio. Qui vediamo nell'intimo di Gesù come parla in famiglia, parla veramente come Figlio col Padre. Vediamo il mistero trinitario: il Figlio che parla col Padre e redime l'umanità.

Ancora un’osservazione. La Lettera agli Ebrei ci ha dato una profonda interpretazione di questa preghiera del Signore, di questo dramma del Getsemani. Dice: queste lacrime di Gesù, questa preghiera, queste grida di Gesù, questa angoscia, tutto questo non è semplicemente una concessione alla debolezza della carne, come si potrebbe dire. Proprio così realizza l'incarico del Sommo Sacerdote, perché il Sommo Sacerdote deve portare l'essere umano, con tutti i suoi problemi e le sofferenze, all'altezza di Dio. E la Lettera agli Ebrei dice: con tutte queste grida, lacrime, sofferenze, preghiere, il Signore ha portato la nostra realtà a Dio (cfr Eb 5,7ss). E usa questa parola greca "prosferein", che è il termine tecnico per quanto deve fare il Sommo Sacerdote per offrire, per portare in alto le sue mani.

Proprio in questo dramma del Getsemani, dove sembra che la forza di Dio non sia più presente, Gesù realizza la funzione del Sommo Sacerdote. E dice inoltre che in questo atto di obbedienza, cioè di conformazione della volontà naturale umana alla volontà di Dio, viene perfezionato come sacerdote. E usa di nuovo la parola tecnica per ordinare sacerdote. Proprio così diventa realmente il Sommo Sacerdote dell'umanità e apre così il cielo e la porta alla risurrezione.

Se riflettiamo su questo dramma del Getsemani, possiamo anche vedere il grande contrasto tra Gesù con la sua angoscia, con la sua sofferenza, in confronto con il grande filosofo Socrate, che rimane pacifico, senza perturbazione davanti alla morte. E sembra questo l'ideale. Possiamo ammirare questo filosofo, ma la missione di Gesù era un'altra. La sua missione non era questa totale indifferenza e libertà; la sua missione era portare in sé tutta la nostra sofferenza, tutto il dramma umano. E perciò proprio questa umiliazione del Getsemani è essenziale per la missione dell'Uomo-Dio. Egli porta in sé la nostra sofferenza, la nostra povertà, e la trasforma secondo la volontà di Dio. E così apre le porte del cielo, apre il cielo: questa tenda del Santissimo, che finora l’uomo ha chiuso contro Dio, è aperta per questa sua sofferenza e obbedienza. Queste alcune osservazioni per il Giovedì Santo, per la nostra celebrazione della notte del Giovedì Santo.

Il Venerdì Santo faremo memoria della passione e della morte del Signore; adoreremo Cristo Crocifisso, parteciperemo alle sue sofferenze con la penitenza e il digiuno. Volgendo "lo sguardo a colui che hanno trafitto" (cfr Gv 19,37), potremo attingere dal suo cuore squarciato che effonde sangue ed acqua come da una sorgente; da quel cuore da cui scaturisce l’amore di Dio per ogni uomo riceviamo il suo Spirito. Accompagniamo quindi nel Venerdì Santo anche noi Gesù che sale il Calvario, lasciamoci guidare da Lui fino alla croce, riceviamo l’offerta del suo corpo immolato. Infine, nella notte del Sabato Santo, celebreremo la solenne Veglia Pasquale, nella quale ci è annunciata la risurrezione di Cristo, la sua vittoria definitiva sulla morte che ci interpella ad essere in Lui uomini nuovi. Partecipando a questa santa Veglia, la Notte centrale di tutto l’Anno Liturgico, faremo memoria del nostro Battesimo, nel quale anche noi siamo stati sepolti con Cristo, per poter con Lui risorgere e partecipare al banchetto del cielo (cfr Ap 19,7-9).

Cari amici, abbiamo cercato di comprendere lo stato d’animo con cui Gesù ha vissuto il momento della prova estrema, per cogliere ciò che orientava il suo agire. Il criterio che ha guidato ogni scelta di Gesù durante tutta la sua vita è stata la ferma volontà di amare il Padre, di essere uno col Padre, e di essergli fedele; questa decisione di corrispondere al suo amore lo ha spinto ad abbracciare, in ogni singola circostanza, il progetto del Padre, a fare proprio il disegno di amore affidatogli di ricapitolare ogni cosa in Lui, per ricondurre a Lui ogni cosa. Nel rivivere il santo Triduo, disponiamoci ad accogliere anche noi nella nostra vita la volontà di Dio, consapevoli che nella volontà di Dio, anche se appare dura, in contrasto con le nostre intenzioni, si trova il nostro vero bene, la via della vita. La Vergine Madre ci guidi in questo itinerario, e ci ottenga dal suo Figlio divino la grazia di poter spendere la nostra vita per amore di Gesù, nel servizio dei fratelli. Grazie.



SINTESI DELLA CATECHESI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Sintesi della catechesi in lingua francese

Chers frères et sœurs,

Nous entrons demain dans le Triduum pascal, commémoration du mystère de la passion, mort et résurrection de Jésus. Le Jeudi Saint, chaque communauté diocésaine, rassemblée autour de l’Évêque, célèbre la Messe chrismale au cours de laquelle sont bénies les Huiles pour les sacrements, signes du salut provenant du Mystère pascal. Les prêtres renouvellent aussi leurs promesses sacerdotales. Le soir, nous faisons mémoire de la Dernière Cène au cours de laquelle Jésus a institué l’Eucharistie, Mémorial de sa Pâque, et a constitué ses Apôtres ministres de ce Sacrement. Le Vendredi Saint, nous célébrons Jésus qui a accepté de mourir sur la croix dans un acte suprême d’amour pour révéler celui qui est l’amour infini. Un regard porté dans la Trinité nous découvre la pleine correspondance entre le vouloir du Père et celui du Fils. Le Samedi Saint, nous célébrons la solennelle Veillée pascale, centre de toute l’année liturgique, en annonçant la résurrection du Christ et sa victoire définitive sur la mort. Faisant mémoire de notre baptême, nous sommes appelés à être des hommes nouveaux dans le Christ. Chers amis, Jésus a été guidé en tout par sa volonté d’aimer le Père et de lui être fidèle. En vivant le Saint Triduum, disposons-nous à accueillir dans notre vie la volonté de Dieu. Puisse la Vierge Mère nous y aider !

Je salue cordialement les fidèles francophones, particulièrement les jeunes ! Durant ces jours saints, puissiez-vous chercher le recueillement et la prière, et vivre le sacrement de la réconciliation pour participer avec fruits aux célébrations de la Sainte Pâque. Avec ma bénédiction !


○ Sintesi della catechesi in lingua inglese

Dear Brothers and Sisters,

Tomorrow marks the beginning of the Easter Triduum, the three days in which the Church commemorates the mystery of the Lord’s passion, death and resurrection. The liturgies of these days invite us to ponder the loving obedience of Christ who, having become like us in all things but sin, resisted temptation and freely surrendered himself to the Father’s will. Tomorrow, at the Chrism Mass, priests renew their ordination promises, the sacred oils are blessed, and we celebrate the grace of the crucified and risen Lord which comes to us through the Church’s sacramental life. On the evening of Holy Thursday, the Mass of the Lord’s Supper begins the actual Triduum and recalls the institution of the sacraments of the Eucharist and Holy Orders. The Liturgy of Good Friday invites us to share in Christ’s sufferings through penance and fasting, and to receive the gift of God’s love flowing from the Lord’s pierced Heart. The Easter Vigil joyfully proclaims Christ’s resurrection from the dead and the new life received in Baptism. By our prayers and our sharing in these liturgies, let us resolve to imitate Christ’s loving obedience to the Father’s saving plan, which is the source of authentic freedom and the path of eternal life.

I offer a cordial welcome to all the English-speaking pilgrims and visitors present at today’s Audience, especially the groups from England, the Netherlands, the Philippines, Canada and the United States. To you and your families I offer prayerful good wishes for a spiritually fruitful celebration of Holy Week and a happy Easter!


○ Sintesi della catechesi in lingua tedesca

Liebe Brüder und Schwestern!

Mit der Feier der drei österlichen Tage vom Leiden, vom Tod und von der Auferstehung des Herrn, die morgen ihren Anfang nimmt, werden wir in das Geheimnis von Ostern hineingenommen. Schon die Chrisam-Messe am Vormittag des Gründonnerstags macht uns in der Weihe der heiligen Öle deutlich, daß das Heil aus dem Ostermysterium Christi hervorgeht und uns durch die Sakramente geschenkt wird. Mit der Messe vom Letzten Abendmahl treten wir dann in das eigentliche Triduum ein. Christus, das wahre Paschalamm, nimmt darin sein Kreuzesopfer vorweg. Unter den Gestalten von Brot und Wein will er mit Leib und Blut für immer inmitten der Jünger und der Kirche gegenwärtig sein. In der anschließenden eucharistischen Anbetung betrachten wir den Herrn in seiner Angst in der Ölbergnacht. Angesichts seines bevorstehenden Kreuzestodes ist Jesus zutiefst erschüttert und ringt um den Willen des Vaters. Das Geschehen im Garten Getsemani erinnert uns daran, wie schon in der Wüste der Versucher an den Herrn herangetreten ist. Christus aber gibt sich vertrauensvoll in die Hände des Vaters, zieht den menschlichen Naturwillen, der sich dem Tod und dem Leid widersetzt, hinauf in den Sohneswillen und so in die Einheit mit dem Vater. Er nimmt das Kreuz an, und er lädt uns ein, uns in diese Bewegung hineinzugeben, unseren Willen, der sich dem Leid widersetzt, der selbständig sein und keine Gebote von Gott haben möchte, hineinzunehmen in seinen Willen und ihn damit in den Willen der Wahrheit und in die Liebe hineinzuführen. Am Karfreitag schauen wir auf den leidenden und gekreuzigten Herrn, aus dessen geöffneter Seite die Liebe Gottes zu allen Menschen herausströmt. Schließlich die Osternacht: Sie verkündet uns den Ostersieg Jesu. Wir denken zugleich daran, daß wir durch die Taufe Anteil haben am Tod und an der Auferstehung Christi, daß er uns zu neuen Menschen geboren hat und daß es an uns liegt, nun wirklich neue Menschen zu sein und so die neue Menschheit vorzubereiten, auf die wir doch alle warten.

Gerne heiße ich alle Pilger und Besucher deutscher Sprache willkommen. Wir wollen uns mit Freude und mit innerer Bereitschaft auf das nahe Osterfest vorbereiten – im Gebet, im Empfang des Bußsakraments als Akt der Erneuerung, der Neuwerdung und in der Mitfeier der Liturgie. So sollen auch wir bereit sein, Gottes Willen in unserem Leben anzuerkennen und uns ihm mit innerer Freude anzuvertrauen, weil wir wissen, wem wir da vertrauen, damit wir wirklich als Getaufte, als Christen leben. Euch allen eine gesegnete Osterzeit!


○ Sintesi della catechesi in lingua spagnola

Queridos hermanos y hermanas:

En la inminencia del Triduo Pascual, quisiera invitaros a preparar interiormente las celebraciones de la pasión, muerte y resurrección de Cristo. El Jueves Santo se bendicen los óleos para el Bautismo, la Confirmación, la Ordenación sacerdotal y la Unción de los Enfermos, indicando así cómo la gracia salvadora de los sacramentos nace del misterio Pascual de Cristo. Por la tarde, se conmemora la última cena de Jesús, en la que instituyó la Eucaristía y el Sacerdocio, entregándose a sí mismo bajo las especies del pan y el vino, gesto que los Apóstoles debían repetir, haciéndolos así ministros de su presencia entre los discípulos de todos los tiempos. La adoración al Santísimo manifiesta que el Maestro nunca nos abandona, como el Padre no lo abandonó a Él en la angustia de Getsemaní. El Viernes Santo escuchamos la Pasión, adoramos la Cruz y el corazón traspasado de Jesús, del que mana agua y sangre, y que muestra el infinito amor de Dios por los hombres. En la Vigilia Pascual celebramos a Cristo que vence a la muerte y nos da la verdadera vida, recibida en el Bautismo. En estas celebraciones podremos asomarnos a la intimidad de Jesús y a su voluntad firme de amar al Padre y serle fiel en todo, y aprender así de Él a imitarle en nuestra vida.

Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española, especialmente a los participantes en el encuentro UNIV, así como a los venidos de Argentina, Colombia, Ecuador, España, México y otros países latinoamericanos. Que la Virgen María nos enseñe a todos a acompañar en estos días a su Hijo, en los momentos decisivos de su misterio redentor.


○ Sintesi della catechesi in lingua portoghese

Queridos irmãos e irmãs,

Amanhã terá início o Tríduo Pascal, em que a Igreja recorda o mistério da Paixão, Morte e Ressurreição de Jesus. Na Quinta-feira Santa, pela manhã, celebra-se a Missa Crismal, onde tem lugar a renovação das promessas sacerdotais e são abençoados os santos óleos para os sacramentos do Batismo, da Confirmação, da Ordem sacerdotal e episcopal e da Unção dos Enfermos. Pela tarde, inicia-se o Tríduo Pascal propriamente dito, com a memória da Última Ceia, na qual Jesus, pronunciando a bênção sobre o pão e o vinho, antecipou o seu sacrifício da Cruz e concretizou o desejo de perpetuar a sua presença junto dos discípulos. Este dia conclui com a Adoração Eucarística, na qual recordamos e acompanhamos a agonia do Senhor no horto do Getsémani. Na Sexta-feira Santa, guiados por Jesus até a Cruz, somos convidados a adorar Cristo Crucificado, participando nos seus sofrimentos com a penitência e o jejum. Finalmente, depois do ocaso do Sábado Santo, celebrando a vitória definitiva de Cristo sobre a morte que nos chama a ser homens novos, recordaremos o nosso Batismo, no qual fomos sepultados com Cristo, para com Ele podermos ressuscitar e participar no banquete celestial.

A minha saudação a todos peregrinos de língua portuguesa, particularmente aos jovens universitários vindos para o UNIV! Exorto-vos, na celebração do Santo Tríduo, a dispor-vos ao acolhimento nas vossas vidas da vontade de Deus, conscientes de que nela se encontra o nosso verdadeiro bem, e o caminho da vida! Uma Santa Páscoa para todos!



SALUTI PARTICOLARI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Saluto in lingua polacca

Pozdrawiam obecnych tu Polaków. Liturgia Wielkiego Tygodnia wprowadza nas w tajemnice męki i śmierci Bożego Syna, aby niedzielny poranek zabłysnął światłem Jego zmartwychwstania. Życzę, aby przeżywanie tych tajemnic umacniało w nas wiarę, budziło nadzieję i rozpalało miłość, abyśmy coraz pełniej uczestniczyli w rzeczywistości naszego odkupienia. Niech Bóg wam błogosławi!

[Saluto i polacchi qui presenti. La liturgia della Settimana Santa ci introduce nei misteri della passione e della morte del Figlio di Dio, perché il mattino della domenica risplenda della luce della risurrezione. Vi auguro di vivere questi misteri per rafforzare la fede, ravvivare la speranza e accendere l’amore, affinché sempre più pienamente partecipiamo alla realtà della nostra redenzione. Dio vi benedica!]


○ Saluto in lingua croata

Od srca pozdravljam i blagoslivljam sve hrvatske hodočasnike, a osobito mlade iz Splita i Zadra. Dragi prijatelji, uskoro će nam se u liturgiji očitovati beskrajna ljubav kojom nas je Isus ljubio darujući svoj život da bismo mi imali puninu života. Slijedite Krista prema slavi uskrsnuća ljubeći jedni druge. Hvaljen Isus i Marija!

[Di cuore saluto e benedico tutti i pellegrini croati, particolarmente i giovani di Split e Zadar. Cari amici, fra pochi giorni, nella liturgia, ci sarà rivelato l’amore immenso con il quale Gesù ci ha amato dando la sua vita affinché noi avessimo la pienezza della vita. Seguite Cristo verso la gloria della Risurrezione amandovi gli uni gli altri. Siano lodati Gesù e Maria!]


○ Saluto in lingua lituana

Nuoširdžiai sveikinu maldininkus iš Lietuvos. Garbė Jėzui Kristui! Brangūs bičiuliai, dėkoju, kad atvykote. Meldžiu jums ir visiems jūsų Tėvynės gyventojams gausių dangaus malonių. Visiems suteikiu Apaštališkąjį Palaiminimą.

[Rivolgo un cordiale saluto ai pellegrini provenienti dalla Lituania. Sia lodato Gesù Cristo! Cari amici, vi ringrazio per la vostra presenza e invoco su di voi, sulle vostre famiglie e sull’intera popolazione della vostra Patria l’abbondanza dei doni celesti. A tutti imparto la Benedizione Apostolica.]


○ Saluto in lingua italiana

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare saluto voi, partecipanti all’incontro internazionale dell’UNIV, promosso dalla Prelatura dell'Opus Dei. Cari amici, auguro che queste giornate romane siano per tutti voi occasione di riscoperta della persona del Cristo e di forte esperienza ecclesiale perché possiate tornare a casa animati dal desiderio di testimoniare la misericordia del Padre celeste. Così attraverso la vostra vita si realizzerà quanto auspicava San Josemaría Escrivá: "Il tuo contegno e la tua conversazione siano tali, che tutti nel vederti o nel sentirti parlare, possano dire: ecco uno che legge la vita di Gesù Cristo" (Cammino, n. 2).

Saluto, poi, cordialmente i giovani, i malati e gli sposi novelli. Domani entreremo nel Sacro Triduo che ci farà rivivere i misteri centrali della nostra salvezza. Invito voi, cari giovani, specialmente voi ragazzi della "Lega Nazionale Dilettanti" a guardare alla Croce e trarre da essa luce per camminare fedelmente sulle orme del Redentore. Per voi, cari malati, la Passione del Signore, culminante nel trionfo glorioso della Pasqua, costituisca sempre sorgente di speranza e di conforto. E voi, cari sposi novelli, disponete i vostri cuori a celebrare con intensa partecipazione il Mistero pasquale, perché la vostra esistenza diventi ogni giorno un dono reciproco, aperto all'amore fecondo di bene.


+PetaloNero+
00giovedì 21 aprile 2011 16:11
RINUNCE E NOMINE

RINUNCIA DEL VESCOVO DI NUORO (ITALIA) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Nuoro (Italia), presentata da S.E. Mons. Pietro Meloni, in conformità al can. 401 §1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Santo Padre ha nominato Vescovo di Nuoro (Italia) S.E. Mons. Mosè Marcia, finora Vescovo titolare di Vardimissa ed Ausiliare dell’arcidiocesi Cagliari.

S.E. Mons. Mosè Marcia
S.E. Mons. Mosè Marcia è nato a S. Sperate (CA) il 10 ottobre 1943. Ha frequentato la scuola media inferiore nel Seminario di Cagliari. Ha svolto gli studi teologici, conseguendo la Licenza in Teologia. È stato ordinato presbitero il 17 luglio 1973, a Cagliari, sua arcidiocesi di appartenenza.
Ha ricoperto i seguenti uffici: Segretario particolare dell’Arcivescovo (1973-1984); Rettore del Seminario Arcivescovile (1984-1991); Parroco dei SS. Pietro e Paolo a Cagliari (1991-1999); Economo dell’arcidiocesi di Cagliari dal 1° ottobre 1999 al 2006. È stato pure Padre Spirituale del Seminario Regionale.
Eletto alla sede Titolare di Vardimissa e Vescovo Ausiliare di Cagliari il 3 giugno 2006, è stato consacrato Vescovo l’8 settembre del medesimo anno.
In seno alla Conferenza Episcopale Sarda è Segretario.













SANTA MESSA DEL CRISMA NELLA BASILICA VATICANA



Alle ore 9.30 di oggi, ricorrenza del Giovedì Santo, il Santo Padre Benedetto XVI presiede, nella Basilica Vaticana, la Santa Messa Crismale, Liturgia che si celebra in questo giorno in tutte le Chiese Cattedrali.
La Messa del Crisma è concelebrata dal Santo Padre con i Cardinali, i Vescovi ed i Presbiteri - diocesani e religiosi - presenti a Roma.
Nel corso della Celebrazione Eucaristica, dopo la rinnovazione delle promesse sacerdotali, vengono benedetti l’olio dei catecumeni, l’olio degli infermi e il crisma.
Riportiamo di seguito l’omelia che il Papa pronuncia dopo la lettura del Santo Vangelo:


OMELIA DEL SANTO PADRE

Cari fratelli e sorelle!

Al centro della liturgia di questa mattina sta la benedizione degli oli sacri – dell’olio per l’unzione dei catecumeni, di quello per l’unzione degli infermi e del crisma per i grandi Sacramenti che conferiscono lo Spirito Santo: Confermazione, Ordinazione sacerdotale e Ordinazione episcopale. Nei Sacramenti il Signore ci tocca per mezzo degli elementi della creazione. L’unità tra creazione e redenzione si rende visibile. I Sacramenti sono espressione della corporeità della nostra fede che abbraccia corpo e anima, l’uomo intero. Pane e vino sono frutti della terra e del lavoro dell'uomo. Il Signore li ha scelti come portatori della sua presenza. L’olio è simbolo dello Spirito Santo e, al tempo stesso, ci rimanda a Cristo: la parola "Cristo" (Messia) significa "l’Unto". L’umanità di Gesù, mediante l’unità del Figlio col Padre, è inserita nella comunione con lo Spirito Santo e così è "unta" in maniera unica, è penetrata dallo Spirito Santo. Ciò che nei re e nei sacerdoti dell’Antica Alleanza era avvenuto in modo simbolico nell’unzione con olio, con la quale venivano istituiti nel loro ministero, avviene in Gesù in tutta la sua realtà: la sua umanità è penetrata dalla forza dello Spirito Santo. Egli apre la nostra umanità per il dono dello Spirito Santo. Quanto più siamo uniti a Cristo, tanto più veniamo colmati dal suo Spirito, dallo Spirito Santo. Noi ci chiamiamo "cristiani": "unti" – persone che appartengono a Cristo e per questo partecipano alla sua unzione, sono toccate dal suo Spirito. Non voglio soltanto chiamarmi cristiano, ma voglio anche esserlo, ha detto sant’Ignazio d’Antiochia. Lasciamo che proprio questi oli sacri, che vengono consacrati in quest’ora, ci ricordino tale compito intrinseco della parola "cristiano" e preghiamo il Signore, affinché sempre più non solo ci chiamiamo cristiani, ma anche lo siamo.

Nella liturgia di questo giorno si benedicono, come già detto, tre oli. In tale triade si esprimono tre dimensioni essenziali dell’esistenza cristiana, sulle quali vogliamo ora riflettere. C’è innanzitutto l’olio dei catecumeni. Quest’olio indica come un primo modo di essere toccati da Cristo e dal suo Spirito – un tocco interiore col quale il Signore attira le persone vicino a sé. Mediante questa prima unzione, che avviene ancora prima del Battesimo, il nostro sguardo si rivolge quindi alle persone che si mettono in cammino verso Cristo – alle persone che sono alla ricerca della fede, alla ricerca di Dio. L’olio dei catecumeni ci dice: non solo gli uomini cercano Dio. Dio stesso si è messo alla ricerca di noi. Il fatto che Egli stesso si sia fatto uomo e sia disceso negli abissi dell’esistenza umana, fin nella notte della morte, ci mostra quanto Dio ami l’uomo, sua creatura. Spinto dall’amore, Dio si è incamminato verso di noi. "Cercandomi Ti sedesti stanco … che tanto sforzo non sia vano!", preghiamo nel Dies Irae. Dio è alla ricerca di me. Voglio riconoscerLo? Voglio essere da Lui conosciuto, da Lui essere trovato? Dio ama gli uomini. Egli viene incontro all’inquietudine del nostro cuore, all’inquietudine del nostro domandare e cercare, con l’inquietudine del suo stesso cuore, che lo induce a compiere l’atto estremo per noi. L’inquietudine nei confronti di Dio, l’essere in cammino verso di Lui, per conoscerLo meglio, per amarLo meglio, non deve spegnersi in noi. In questo senso dovremmo sempre rimanere catecumeni. "Ricercate sempre il suo volto", dice un Salmo (105,4). Agostino, al riguardo, ha commentato: Dio è tanto grande da superare sempre infinitamente tutta la nostra conoscenza e tutto il nostro essere. Il conoscere Dio non si esaurisce mai. Per tutta l’eternità possiamo, con una gioia crescente, sempre continuare a cercarLo, per conoscerLo sempre di più ed amarLo sempre di più. "Inquieto è il nostro cuore, finché non riposi in te", ha detto Agostino all’inizio delle sue Confessioni. Sì, l’uomo è inquieto, perché tutto ciò che è temporale è troppo poco. Ma siamo veramente inquieti verso di Lui? Non ci siamo forse rassegnati alla sua assenza e cerchiamo di bastare a noi stessi? Non permettiamo simili riduzioni del nostro essere umano! Rimaniamo continuamente in cammino verso di Lui, nella nostalgia di Lui, nell’accoglienza sempre nuova di conoscenza e di amore!

C’è poi l’olio per l’Unzione degli infermi. Abbiamo davanti a noi la schiera delle persone sofferenti: gli affamati e gli assetati, le vittime della violenza in tutti i Continenti, i malati con tutti i loro dolori, le loro speranze e disperazioni, i perseguitati e i calpestati, le persone col cuore affranto. Circa il primo invio dei discepoli da parte di Gesù, san Luca ci narra: "Li mandò ad annunciare il regno di Dio e a guarire gli infermi" (9,2). Il guarire è un incarico primordiale affidato da Gesù alla Chiesa, secondo l’esempio dato da Lui stesso che risanando ha percorso le vie del Paese. Certo, il compito principale della Chiesa è l’annuncio del regno di Dio. Ma proprio questo stesso annuncio deve essere un processo di guarigione: "…fasciare le piaghe dei cuori spezzati", viene detto oggi nella prima lettura dal profeta Isaia (61,1). L’annuncio del regno di Dio, della bontà illimitata di Dio, deve suscitare innanzitutto questo: guarire il cuore ferito degli uomini. L’uomo per la sua stessa essenza è un essere in relazione. Se, però, è perturbata la relazione fondamentale, la relazione con Dio, allora anche tutto il resto è perturbato. Se il nostro rapporto con Dio è perturbato, se l’orientamento fondamentale del nostro essere è sbagliato, non possiamo neppure veramente guarire nel corpo e nell’anima. Per questo, la prima e fondamentale guarigione avviene nell’incontro con Cristo che ci riconcilia con Dio e risana il nostro cuore affranto. Ma oltre questo compito centrale fa parte della missione essenziale della Chiesa anche la guarigione concreta della malattia e della sofferenza. L’olio per l’Unzione degli infermi è espressione sacramentale visibile di questa missione. Fin dagli inizi è maturata nella Chiesa la chiamata a guarire, è maturato l’amore premuroso verso persone angustiate nel corpo e nell’anima. È questa anche l’occasione per ringraziare una volta tanto le sorelle e i fratelli che in tutto il mondo portano un amore risanatore agli uomini, senza badare alla loro posizione o confessione religiosa. Da Elisabetta di Turingia, Vincenzo de’ Paoli, Louise de Marillac, Camillo de Lellis fino a Madre Teresa – per ricordare soltanto alcuni nomi – attraversa il mondo una scia luminosa di persone, che ha origine nell’amore di Gesù per i sofferenti e i malati. Per questo ringraziamo in quest’ora il Signore. Per questo ringraziamo tutti coloro che, in virtù della fede e dell’amore, si mettono a fianco dei sofferenti, dando con ciò, in definitiva, testimonianza della bontà propria di Dio. L’olio per l’Unzione degli infermi è segno di quest’olio della bontà del cuore, che queste persone – insieme con la loro competenza professionale – portano ai sofferenti. Senza parlare di Cristo, Lo manifestano.

Al terzo posto c’è infine il più nobile degli oli ecclesiali, il crisma, una mistura di olio di oliva e profumi vegetali. È l’olio dell’unzione sacerdotale e di quella regale, unzioni che si riallacciano alle grandi tradizioni d’unzione dell’Antica Alleanza. Nella Chiesa quest’olio serve soprattutto per l’unzione nella Confermazione e nelle Ordinazioni sacre. La liturgia di oggi collega con quest’olio le parole di promessa del profeta Isaia: "Voi sarete chiamati ‘sacerdoti del Signore’, ‘ministri del nostro Dio’ sarete detti" (61,6). Con ciò il profeta riprende la grande parola di incarico e di promessa, che Dio aveva rivolto a Israele presso il Sinai: "Voi sarete per me un regno di sacerdoti e una nazione santa" (Es 19,6). Nel vasto mondo e per il vasto mondo, che in gran parte non conosceva Dio, Israele doveva essere come un santuario di Dio per la totalità, doveva esercitare una funzione sacerdotale per il mondo. Doveva portare il mondo verso Dio, aprirlo a Lui. San Pietro, nella sua grande catechesi battesimale, ha applicato tale privilegio e tale incarico di Israele all’intera comunità dei battezzati, proclamando: "Voi invece siete stirpe eletta, sacerdozio regale, nazione santa, popolo che Dio si è acquistato perché proclami le opere ammirevoli di lui, che vi ha chiamato dalle tenebre alla sua luce meravigliosa. Un tempo voi eravate non-popolo, ora invece siete popolo di Dio" (1Pt 2,9s). Battesimo e Confermazione costituiscono l’ingresso in questo popolo di Dio, che abbraccia tutto il mondo; l’unzione nel Battesimo e nella Confermazione è un’unzione che introduce in questo ministero sacerdotale per l’umanità. I cristiani sono popolo sacerdotale per il mondo. I cristiani dovrebbero rendere visibile al mondo il Dio vivente, testimoniarLo e condurre a Lui. Quando parliamo di questo nostro comune incarico, in quanto siamo battezzati, ciò non è una ragione per farne un vanto. È una domanda che, insieme, ci dà gioia e ci inquieta: siamo veramente il santuario di Dio nel mondo e per il mondo? Apriamo agli uomini l’accesso a Dio o piuttosto lo nascondiamo? Non siamo forse noi – popolo di Dio – diventati in gran parte un popolo dell’incredulità e della lontananza da Dio? Non è forse vero che l’Occidente, i Paesi centrali del cristianesimo sono stanchi della loro fede e, annoiati della propria storia e cultura, non vogliono più conoscere la fede in Gesù Cristo? Abbiamo motivo di gridare in quest’ora a Dio: "Non permettere che diventiamo un non-popolo! Fa’ che ti riconosciamo di nuovo! Infatti, ci hai unti con il tuo amore, hai posto il tuo Spirito Santo su di noi. Fa’ che la forza del tuo Spirito diventi nuovamente efficace in noi, affinché con gioia testimoniamo il tuo messaggio!

Nonostante tutta la vergogna per i nostri errori, non dobbiamo, però, dimenticare che anche oggi esistono esempi luminosi di fede; che anche oggi vi sono persone che, mediante la loro fede e il loro amore, danno speranza al mondo. Quando il prossimo 1o maggio verrà beatificato Papa Giovanni Paolo II, penseremo pieni di gratitudine a lui quale grande testimone di Dio e di Gesù Cristo nel nostro tempo, quale uomo colmato di Spirito Santo. Insieme con lui pensiamo al grande numero di coloro che egli ha beatificato e canonizzato e che ci danno la certezza che la promessa di Dio e il suo incarico anche oggi non cadono nel vuoto.

Mi rivolgo infine a voi, cari confratelli nel ministero sacerdotale. Il Giovedì Santo è in modo particolare il nostro giorno. Nell’ora dell’Ultima Cena il Signore ha istituito il sacerdozio neotestamentario. "Consacrali nella verità" (Gv 17,17), ha pregato il Padre – per gli Apostoli e per i sacerdoti di tutti i tempi. Con grande gratitudine per la vocazione e con umiltà per tutte le nostre insufficienze rinnoviamo in quest’ora il nostro "sì" alla chiamata del Signore: Sì, voglio unirmi intimamente al Signore Gesù – rinunciando a me stesso … spinto dall’amore di Cristo. Amen.

+PetaloNero+
00venerdì 22 aprile 2011 02:31
Omelia del Papa nella Messa “in coena Domini”
Nella Basilica di San Giovanni in Laterano a Roma




ROMA, giovedì, 21 aprile 2011 (ZENIT.org).- Pubblichiamo il testo dell'omelia pronunciata da Papa Benedetto XVI questo giovedì pomeriggio presiedendo nella Basilica romana di San Giovanni in Laterano la Messa “in Coena Domini".

* * *

Cari fratelli e sorelle!

"Ho tanto desiderato mangiare questa Pasqua con voi, prima della mia passione" (Lc 22,15): con queste parole Gesù ha inaugurato la celebrazione del suo ultimo convito e dell’istituzione della santa Eucaristia. Gesù è andato incontro a quell’ora desiderandola. Nel suo intimo ha atteso quel momento in cui avrebbe donato se stesso ai suoi sotto le specie del pane e del vino. Ha atteso quel momento che avrebbe dovuto essere in qualche modo le vere nozze messianiche: la trasformazione dei doni di questa terra e il diventare una cosa sola con i suoi, per trasformarli ed inaugurare così la trasformazione del mondo. Nel desiderio di Gesù possiamo riconoscere il desiderio di Dio stesso – il suo amore per gli uomini, per la sua creazione, un amore in attesa. L’amore che attende il momento dell’unione, l’amore che vuole attirare gli uomini a sé, per dare compimento con ciò anche al desiderio della stessa creazione: essa, infatti, è protesa verso la manifestazione dei figli di Dio (cfr Rm 8,19). Gesù ha desiderio di noi, ci attende. E noi, abbiamo veramente desiderio di Lui? C’è dentro di noi la spinta ad incontrarLo? Bramiamo la sua vicinanza, il diventare una cosa sola con Lui, di cui Egli ci fa dono nella santa Eucaristia? Oppure siamo indifferenti, distratti, pieni di altro? Dalle parabole di Gesù sui banchetti sappiamo che Egli conosce la realtà dei posti rimasti vuoti, la risposta negativa, il disinteresse per Lui e per la sua vicinanza. I posti vuoti al banchetto nuziale del Signore, con o senza scuse, sono per noi, ormai da tempo, non una parabola, bensì una realtà presente, proprio in quei Paesi ai quali Egli aveva manifestato la sua vicinanza particolare. Gesù sapeva anche di ospiti che sarebbero sì venuti, ma senza essere vestiti in modo nuziale – senza gioia per la sua vicinanza, seguendo solo un’abitudine, e con tutt’altro orientamento della loro vita. San Gregorio Magno, in una delle sue omelie, si domandava: Che genere di persone sono quelle che vengono senza abito nuziale? In che cosa consiste questo abito e come lo si acquista? La sua risposta è: Quelli che sono stati chiamati e vengono hanno in qualche modo fede. È la fede che apre loro la porta. Ma manca loro l’abito nuziale dell’amore. Chi vive la fede non come amore non è preparato per le nozze e viene mandato fuori. La comunione eucaristica richiede la fede, ma la fede richiede l’amore, altrimenti è morta anche come fede.

Da tutti e quattro i Vangeli sappiamo che l’ultimo convito di Gesù prima della Passione fu anche un luogo di annuncio. Gesù ha proposto ancora una volta con insistenza gli elementi portanti del suo messaggio. Parola e Sacramento, messaggio e dono stanno inscindibilmente insieme. Ma durante l’ultimo convito, Gesù ha soprattutto pregato. Matteo, Marco e Luca usano due parole per descrivere la preghiera di Gesù nel punto centrale della Cena: "eucharistesas" ed "eulogesas" – "ringraziare" e "benedire". Il movimento ascendente del ringraziare e quello discendente del benedire vanno insieme. Le parole della transustanziazione sono parte di questa preghiera di Gesù. Sono parole di preghiera. Gesù trasforma la sua Passione in preghiera, in offerta al Padre per gli uomini. Questa trasformazione della sua sofferenza in amore possiede una forza trasformatrice per i doni, nei quali ora Egli dà se stesso. Egli li dà a noi affinché noi e il mondo siamo trasformati. Lo scopo proprio e ultimo della trasformazione eucaristica è la nostra stessa trasformazione nella comunione con Cristo. L’Eucaristia ha di mira l’uomo nuovo, il mondo nuovo così come esso può nascere soltanto a partire da Dio mediante l’opera del Servo di Dio.

Da Luca e soprattutto da Giovanni sappiamo che Gesù nella sua preghiera durante l’Ultima Cena ha anche rivolto suppliche al Padre – suppliche che al tempo stesso contengono appelli ai suoi discepoli di allora e di tutti i tempi. Vorrei in quest’ora scegliere soltanto una supplica che, secondo Giovanni, Gesù ha ripetuto quattro volte nella sua Preghiera sacerdotale. Quanto deve averLo angustiato nel suo intimo! Essa rimane continuamente la sua preghiera al Padre per noi: è la preghiera per l’unità. Gesù dice esplicitamente che tale supplica non vale soltanto per i discepoli allora presenti, ma ha di mira tutti coloro che crederanno in Lui (cfr Gv 17,20). Chiede che tutti diventino una sola cosa "come tu, Padre, sei in me e io in te … perché il mondo creda" (Gv 17,21).

L’unità dei cristiani può esserci soltanto se i cristiani sono intimamente uniti a Lui, a Gesù. Fede e amore per Gesù, fede nel suo essere uno col Padre e apertura all’unità con Lui sono essenziali.

Questa unità non è dunque una cosa soltanto interiore, mistica. Deve diventare visibile, così visibile da costituire per il mondo la prova della missione di Gesù da parte del Padre. Per questo tale supplica ha un nascosto senso eucaristico che Paolo ha chiaramente evidenziato nella Prima Lettera ai Corinzi: "Il pane che noi spezziamo non è forse comunione con il corpo di Cristo? Poiché vi è un solo pane, noi siamo, benché molti, un solo corpo: tutti infatti partecipiamo all’unico pane" (1Cor 10,16s). Con l’Eucaristia nasce la Chiesa. Noi tutti mangiamo lo stesso pane, riceviamo lo stesso corpo del Signore e questo significa: Egli apre ciascuno di noi al di là di se stesso. Egli ci rende tutti una cosa sola. L’Eucaristia è il mistero dell’intima vicinanza e comunione di ogni singolo col Signore. Ed è, al tempo stesso, l’unione visibile tra tutti. L’Eucaristia è Sacramento dell’unità. Essa giunge fin nel mistero trinitario, e crea così al contempo l’unità visibile. Diciamolo ancora una volta: essa è l’incontro personalissimo col Signore e, tuttavia, non è mai soltanto un atto di devozione individuale. La celebriamo necessariamente insieme. In ogni comunità vi è il Signore in modo totale. Ma Egli è uno solo in tutte le comunità. Per questo, della Preghiera eucaristica della Chiesa fanno necessariamente parte le parole: "una cum Papa nostro et cum Episcopo nostro". Questa non è un’aggiunta esteriore a ciò che avviene interiormente, bensì espressione necessaria della realtà eucaristica stessa. E menzioniamo il Papa e il Vescovo per nome: l’unità è del tutto concreta, ha dei nomi. Così l’unità diventa visibile, diventa segno per il mondo e stabilisce per noi stessi un criterio concreto.

San Luca ci ha conservato un elemento concreto della preghiera di Gesù per l’unità: "Simone, Simone, ecco: Satana vi ha cercati per vagliarvi come il grano; ma io ho pregato per te, perché la tua fede non venga meno. E tu, una volta convertito, conferma i tuoi fratelli" (Lc 22,31s). Oggi constatiamo con dolore nuovamente che a Satana è stato concesso di vagliare i discepoli visibilmente davanti a tutto il mondo. E sappiamo che Gesù prega per la fede di Pietro e dei suoi successori. Sappiamo che Pietro, che attraverso le acque agitate della storia va incontro al Signore ed è in pericolo di affondare, viene sempre di nuovo sorretto dalla mano del Signore e guidato sulle acque. Ma poi segue un annuncio e un incarico. "Tu, una volta convertito…": Tutti gli esseri umani, eccetto Maria, hanno continuamente bisogno di conversione. Gesù predice a Pietro la sua caduta e la sua conversione. Da che cosa Pietro ha dovuto convertirsi? All’inizio della sua chiamata, spaventato dal potere divino del Signore e dalla propria miseria, Pietro aveva detto: "Signore, allontanati da me, perché sono un peccatore!" (Lc 5,8). Alla luce del Signore egli riconosce la sua insufficienza. Proprio così, nell’umiltà di chi sa di essere peccatore, egli viene chiamato. Egli deve sempre di nuovo ritrovare questa umiltà. Presso Cesarea di Filippo Pietro non aveva voluto accettare che Gesù avrebbe dovuto soffrire ed essere crocifisso. Ciò non era conciliabile con la sua immagine di Dio e del Messia. Nel cenacolo egli non ha voluto accettare che Gesù gli lavasse i piedi: ciò non si adattava alla sua immagine della dignità del Maestro. Nell’orto degli ulivi ha colpito con la spada. Voleva dimostrare il suo coraggio. Davanti alla serva, però, ha affermato di non conoscere Gesù. In quel momento ciò gli sembrava una piccola bugia, per poter rimanere nelle vicinanze di Gesù. Il suo eroismo è crollato in un gioco meschino per un posto al centro degli avvenimenti. Tutti noi dobbiamo sempre di nuovo imparare ad accettare Dio e Gesù Cristo così come Egli è, e non come noi vorremmo che fosse. Anche noi stentiamo ad accettare che Egli si sia legato ai limiti della sua Chiesa e dei suoi ministri. Anche noi non vogliamo accettare che Egli sia senza potere in questo mondo. Anche noi ci nascondiamo dietro pretesti, quando l’appartenenza a Lui ci diventa troppo costosa e troppo pericolosa. Tutti noi abbiamo bisogno di conversione che accoglie Gesù nel suo essere-Dio ed essere-Uomo. Abbiamo bisogno dell’umiltà del discepolo che segue la volontà del Maestro. In quest’ora vogliamo pregarLo di guardare anche a noi come ha guardato Pietro, nel momento opportuno, con i suoi occhi benevoli, e di convertirci.

Pietro, il convertito, è chiamato a confermare i suoi fratelli. Non è un fatto esteriore che questo compito gli venga affidato nel cenacolo. Il servizio dell’unità ha il suo luogo visibile nella celebrazione della santa Eucaristia. Cari amici, per il Papa è un grande conforto sapere che in ogni Celebrazione eucaristica tutti pregano per lui; che la nostra preghiera si unisce alla preghiera del Signore per Pietro. Solo grazie alla preghiera del Signore e della Chiesa il Papa può corrispondere al suo compito di confermare i fratelli – di pascere il gregge di Gesù e di farsi garante per quell’unità che diventa testimonianza visibile della missione di Gesù da parte del Padre.

"Ho tanto desiderato mangiare questa Pasqua con voi". Signore, tu hai desiderio di noi, di me. Tu hai desiderio di partecipare te stesso a noi nella santa Eucaristia, di unirti a noi. Signore, suscita anche in noi il desiderio di te. Rafforzaci nell’unità con te e tra di noi. Dona alla tua Chiesa l’unità, perché il mondo creda. Amen.

[© Copyright 2011 - Libreria Editrice Vaticana]



+PetaloNero+
00venerdì 22 aprile 2011 16:12
CELEBRAZIONE DELLA PASSIONE DEL SIGNORE NELLA BASILICA VATICANA


Alle ore 17 di oggi, Venerdì Santo, il Santo Padre Benedetto XVI presiede, nella Basilica Vaticana, la celebrazione della Passione del Signore.

Durante la Liturgia della Parola, viene riascoltato il racconto della Passione secondo Giovanni; quindi il Predicatore della Casa Pontificia, Rev.do Padre Raniero Cantalamessa, O.F.M. Cap., tiene l’omelia.

La Liturgia della Passione prosegue con la Preghiera universale e l’adorazione della Santa Croce e si conclude con la Santa Comunione.










VIA CRUCIS AL COLOSSEO PRESIEDUTA DAL SANTO PADRE


ELENCO DELLE PERSONE CHE PORTANO LA CROCE



Questa sera, alle ore 21.15, il Santo Padre Benedetto XVI presiede al Colosseo il pio esercizio della Via Crucis, trasmesso in mondovisione.

I testi delle meditazioni e delle preghiere proposte quest’anno per le stazioni della Via Crucis sono stati composti da Sr. Maria Rita Piccione, dell’Ordine di Sant’Agostino, del Monastero dei Santi Quattro Coronati in Roma.

Al termine della Via Crucis, il Papa rivolge alcune parole ai presenti e a quanti lo seguono attraverso la radio e la televisione.



ELENCO DELLE PERSONE CHE PORTANO LA CROCE


I e XIV
STAZIONE
Il Cardinale Agostino Vallini

II - III
STAZIONE
EUROPA
Una famiglia della Diocesi di Roma

Armando e Anna Stridacchio con i 5 figli

Matteo, Irene e Sara (Gemelli di 6 anni)

Luca ed Elisa (Gemelli di 2 anni)

IV - V
STAZIONE
EUROPA
Un malato accompagnato da un barelliere e una sorella assistente dell’UNITALSI

Alberto Iossa

VI - VII
STAZIONE
EUROPA
Due Monache agostiniane

Sr. Maria Giuliana D’Agostini e

Sr. Clara Maria Cesaro

VIII - IX
STAZIONE
MEDIO ORIENTE
P. Antonio Szlhkta e P. Bruno Varriano

Frati di Terra Santa

X - XI
STAZIONE
AFRICA
Una famiglia dell’Etiopia

Eman e Hiwet Hailesilassie con 2 figli

XII - XIII
STAZIONE
AFRICA
Frate francescano egiziano

Dassim Sidaros

Una ragazza egiziana

Samira Sidaros

Sostengono le torce ai lati della Croce:


Silvia Beltrami e Fabio Pignata

Diocesi di Roma
+PetaloNero+
00sabato 23 aprile 2011 00:31
Risposte di Benedetto XVI per la trasmissione “A Sua Immagine”
Per la prima volta un Papa risponde in tv a domande provenienti da tutto il mondo



CITTA' DEL VATICANO, venerdì, 22 aprile 2011 (ZENIT.org).- Questo Venerdì Santo, Papa Benedetto XVI, per la prima volta nella storia, ha risposto in televisione – per la trasmissione “A Sua Immagine” – a sette domande postegli da altrettante persone di tutto il mondo. Pubblichiamo di seguito il testo delle domande e delle risposte del Santo Padre.

* * *

D. Santo Padre, voglio dirLe grazie per questa Sua presenza che ci riempie di gioia e ci aiuta a ricordare che oggi è il giorno in cui Gesù dimostra nel modo più radicale il Suo amore, cioè morendo in Croce da innocente. E proprio sul tema del dolore innocente è la prima domanda che arriva da una bambina giapponese di sette anni, che Le dice: “Mi chiamo Elena, sono giapponese ed ho sette anni. Ho tanta paura perché la casa in cui mi sentivo sicura ha tremato, tanto tanto, e molti miei coetanei sono morti. Non posso andare a giocare nel parco. Chiedo: perché devo avere tanta paura? Perché i bambini devono avere tanta tristezza? Chiedo al Papa, che parla con Dio, di spiegarmelo”.

R. Cara Elena, ti saluto di cuore. Anche a me vengono le stesse domande: perché è così? Perché voi dovete soffrire tanto, mentre altri vivono in comodità? E non abbiamo le risposte, ma sappiamo che Gesù ha sofferto come voi, innocente, che il Dio vero che si mostra in Gesù, sta dalla vostra parte. Questo mi sembra molto importante, anche se non abbiamo risposte, se rimane la tristezza: Dio sta dalla vostra parte, e siate sicuri che questo vi aiuterà. E un giorno potremo anche capire perché era così. In questo momento mi sembra importante che sappiate: “Dio mi ama”, anche se sembra che non mi conosca. No, mi ama, sta dalla mia parte, e dovete essere sicuri che nel mondo, nell’universo, tanti sono con voi, pensano a voi, fanno per quanto possono qualcosa per voi, per aiutarvi. Ed essere consapevoli che, un giorno, io capirò che questa sofferenza non era vuota, non era invano, ma che dietro di essa c’è un progetto buono, un progetto di amore. Non è un caso. Stai sicura, noi siamo con te, con tutti i bambini giapponesi che soffrono, vogliamo aiutarvi con la preghiera, con i nostri atti e siate sicuri che Dio vi aiuta. E in questo senso preghiamo insieme perché per voi venga luce quanto prima.

D. La seconda domanda ci presenta un calvario, perché abbiamo una mamma sotto la croce di un figlio. E’ italiana, si chiama Maria Teresa questa mamma, e Le dice: “Santità, l’anima di questo mio figlio Francesco, in stato vegetativo dal giorno di Pasqua 2009, ha abbandonato il suo corpo, visto che lui non è più cosciente, o è ancora vicino a lui?”

R. Certamente l’anima è ancora presente nel corpo. La situazione, forse, è come quella di una chitarra le cui corde sono spezzate, così non si possono suonare. Così anche lo strumento del corpo è fragile, è vulnerabile, e l’anima non può suonare, per così dire, ma rimane presente. Io sono anche sicuro che quest’anima nascosta sente in profondità il vostro amore, anche se non capisce i dettagli, le parole, eccetera, ma la presenza di un amore la sente. E perciò questa vostra presenza, cari genitori, cara mamma, accanto a lui, ore ed ore ogni giorno, è un atto vero di amore di grande valore, perché questa presenza entra nella profondità di quest’anima nascosta e il vostro atto è, quindi, anche una testimonianza di fede in Dio, di fede nell’uomo, di fede, diciamo di impegno per la vita, di rispetto per la vita umana, anche nelle situazioni più tristi. Quindi vi incoraggio a continuare, a sapere che fate un grande servizio all’umanità con questo segno di fiducia, con questo segno di rispetto della vita, con questo amore per un corpo lacerato, un’anima sofferente.

D. La terza domanda ci porta in Iraq, tra i giovani di Baghdad, cristiani perseguitati che Le mandano questa domanda: “Salute al Santo Padre dall’Iraq – dicono – Noi cristiani di Baghdad siamo stati perseguitati come Gesù. Santo Padre, secondo Lei, in che modo possiamo aiutare la nostra comunità cristiana a riconsiderare il desiderio di emigrare in altri Paesi, convincendola che partire non è l’unica soluzione?”

R. Vorrei innanzitutto salutare di cuore tutti i cristiani dell’Iraq, nostri fratelli, e devo dire che prego ogni giorno per i cristiani in Iraq. Sono i nostri fratelli sofferenti, come anche in altre terre del mondo, e quindi sono particolarmente vicini al nostro cuore e noi dobbiamo fare, per quanto possiamo, il possibile perché possano rimanere, perché possano resistere alla tentazione di migrare, perché è molto comprensibile nelle condizioni nelle quali vivono. Io direi che è importante che noi siamo vicini a voi, cari fratelli in Iraq, che noi vogliamo aiutarvi, anche quando venite, ricevervi realmente come fratelli. E naturalmente, le istituzioni, tutti coloro che hanno realmente una possibilità di fare qualcosa in Iraq per voi, devono farlo. La Santa Sede è in permanente contatto con le diverse comunità, non solo con le comunità cattoliche, con le altre comunità cristiane, ma anche con i fratelli musulmani, sia sciiti, sia sunniti. E vogliamo fare un lavoro di riconciliazione, di comprensione, anche con il governo, aiutarlo in questo cammino difficile di ricomporre una società lacerata. Perché questo è il problema, che la società è profondamente divisa, lacerata, che non c’è più questa consapevolezza: “Noi siamo nelle diversità un popolo con una storia comune, dove ognuno ha il suo posto”. E devono ricostruire questa consapevolezza che, nella diversità, hanno una storia in comune, una comune determinazione. E noi vogliamo, in dialogo, proprio con i diversi gruppi, aiutare il processo di ricostruzione e incoraggiare voi, cari fratelli cristiani in Iraq, di avere fiducia, di avere pazienza, di avere fiducia in Dio, di collaborare in questo processo difficile. Siate sicuri della nostra preghiera.

D. La prossima domanda Le viene rivolta da una donna musulmana della Costa d’Avorio, un Paese in guerra da anni. Questa signora, si chiama Bintù, e Le manda un saluto in arabo che suona così: “Che Dio sia in mezzo a tutte le parole che ci diremo e che Dio sia con te”. È un’espressione che loro usano quando cominciano un discorso. E poi continua in francese: “Caro Santo Padre, qui in Costa d’Avorio abbiamo sempre vissuto in armonia tra cristiani e musulmani. Le famiglie sono spesso formate da membri di entrambe le religioni; esiste anche una diversità di etnie, ma non abbiamo mai avuto problemi. Ora tutto è cambiato: la crisi che viviamo, causata dalla politica, sta seminando divisioni. Quanti innocenti hanno perso la vita! Quanti sfollati, quante mamme e quanti bambini traumatizzati! I messaggeri hanno esortato alla pace, i profeti hanno esortato alla pace. Gesù è un uomo di pace. Lei, in quanto ambasciatore di Gesù, cosa consiglierebbe per il nostro Paese?"

R. Vorrei rispondere al saluto: Dio sia anche con te, ti aiuti sempre. E devo dire che ho ricevuto lettere laceranti dalla Costa d'Avorio, dove vedo tutta la tristezza, la profondità della sofferenza, e rimango triste che possiamo fare così poco. Possiamo fare una cosa, sempre: essere in preghiera con voi, e in quanto sono possibili, faremo opere di carità e soprattutto vogliamo aiutare, secondo le nostre possibilità, i contatti politici, umani. Ho incaricato il card. Turkson, che è presidente del nostro Consiglio Giustizia e Pace di andare in Costa d’Avorio e di cercare di mediare, di parlare con i diversi gruppi, con le diverse persone per incoraggiare un nuovo inizio. E soprattutto vogliamo far sentire la voce di Gesù, che anche Lei crede come profeta. Lui era sempre l’uomo della pace. Ci si poteva aspettare che, quando Dio viene in terra, sarà un uomo di grande forza, distruggerebbe le potenze avverse, che sarebbe un uomo di una violenza forte come strumento di pace. Niente di questo: è venuto debole, è venuto solo con la forza dell’amore, totalmente senza violenza fino ad andare alla croce. E questo ci mostra il vero volto di Dio, che la violenza non viene mai da Dio, mai aiuta a dare le cose buone, ma è un mezzo distruttivo e non è il cammino per uscire dalle difficoltà. Quindi è una forte voce contro ogni tipo di violenza. E invito fortemente tutte le parti a rinunciare alla violenza, a cercare le vie della pace. Non potete servire la ricomposizione del vostro popolo con mezzi di violenza, anche se pensate di avere ragione. L’unica via è rinunciare alla violenza, ricominciare con il dialogo, con tentativi di trovare insieme la pace, con la nuova attenzione l’uno per l’altro, con la nuova disponibilità ad aprirsi l’uno all’altro. E questo, cara Signora, è il vero messaggio di Gesù: cercate la pace con i mezzi della pace e lasciate la violenza. Noi preghiamo per voi, che tutti i componenti della vostra società sentano questa voce di Gesù e che così ritorni la pace e la comunione.

D. Santo Padre, la prossima domanda è sul tema della morte e della Risurrezione di Gesù, e arriva dall’Italia. Gliela leggo: “Santità, che cosa fa Gesù nel lasso di tempo tra la morte e la Risurrezione? E visto che nella recita del Credo si dice che Gesù, dopo la morte, discese negli Inferi, possiamo pensare che sarà una cosa che accadrà anche a noi, dopo la morte, prima di salire al Cielo?”

R. Innanzitutto, questa discesa dell’anima di Gesù non si deve immaginare come un viaggio geografico, locale, da un continente all’altro. È un viaggio dell’anima. Dobbiamo tener presente che l’anima di Gesù tocca sempre il Padre, è sempre in contatto con il Padre, ma nello stesso tempo quest’anima umana si estende fino agli ultimi confini dell’essere umano. In questo senso va in profondità, va ai perduti, va a tutti quanti non sono arrivati alla meta della loro vita, e trascende così i continenti del passato. Questa parola della discesa del Signore agli Inferi vuol soprattutto dire che anche il passato è raggiunto da Gesù, che l’efficacia della Redenzione non comincia nell’anno zero o trenta, ma va anche al passato, abbraccia il passato, tutti gli uomini di tutti i tempi. I Padri dicono, con un’immagine molto bella, che Gesù prende per mano Adamo ed Eva, cioè l’umanità, e la guida avanti, la guida in alto. E crea così l’accesso a Dio, perché l’uomo, di per sé, non può arrivare fino all’altezza di Dio. Lui stesso, essendo uomo, prendendo in mano l’uomo, apre l’accesso, apre cosa? La realtà che noi chiamiamo Cielo. Quindi questa discesa agli Inferi, cioè nelle profondità dell’essere umano, nelle profondità del passato dell’umanità, è una parte essenziale della missione di Gesù, della sua missione di Redentore e non si applica a noi. La nostra vita è diversa, noi siamo già redenti dal Signore e noi arriviamo davanti al volto del Giudice, dopo la nostra morte, sotto lo sguardo di Gesù, e questo sguardo da una parte sarà purificante: penso che tutti noi, in maggiore o minore misura, avremo bisogno di purificazione. Lo sguardo di Gesù ci purifica e poi ci rende capaci di vivere con Dio, di vivere con i Santi, di vivere soprattutto in comunione con i nostri cari che ci hanno preceduto.

D. Anche la prossima domanda è sul tema della Risurrezione e arriva dall’Italia: “Santità, quando le donne giungono al sepolcro, la domenica dopo la morte di Gesù, non riconoscono il Maestro, lo confondono con un altro. Succede anche agli Apostoli: Gesù deve mostrare le ferite, spezzare il pane per essere riconosciuto, appunto, dai gesti. È un corpo vero, di carne, ma anche un corpo glorioso. Il fatto che il suo corpo risorto non abbia le stesse fattezze di quello di prima, che cosa vuol dire? Cosa significa, esattamente, corpo glorioso? E la Risurrezione sarà per noi così?”

R. Naturalmente, non possiamo definire il corpo glorioso perché sta oltre le nostre esperienze. Possiamo solo registrare i segni che Gesù ci ha dato per capire almeno un po’ in quale direzione dobbiamo cercare questa realtà. Primo segno: la tomba è vuota. Cioè, Gesù non ha lasciato il suo corpo alla corruzione, ci ha mostrato che anche la materia è destinata all’eternità, che realmente è risorto, che non rimane una cosa perduta. Gesù ha preso anche la materia con sé, e così la materia ha anche la promessa dell’eternità. Ma poi ha assunto questa materia in una nuova condizione di vita, questo è il secondo punto: Gesù non muore più, cioè sta sopra le leggi della biologia, della fisica, perché sottomesso a queste uno muore. Quindi c’è una condizione nuova, diversa, che noi non conosciamo, ma che si mostra nel fatto di Gesù, ed è la grande promessa per noi tutti che c’è un mondo nuovo, una vita nuova, verso la quale noi siamo in cammino. E, essendo in queste condizioni, Gesù ha la possibilità di farsi palpare, di dare la mano ai suoi, di mangiare con i suoi, ma tuttavia sta sopra le condizioni della vita biologica, come noi la viviamo. E sappiamo che, da una parte, è un vero uomo, non un fantasma, che vive una vera vita, ma una vita nuova che non è più sottomessa alla morte e che è la nostra grande promessa. È importante capire questo, almeno in quanto si può, per l’Eucaristia: nell’Eucaristia, il Signore ci dona il suo corpo glorioso, non ci dona carne da mangiare nel senso della biologia, ci dà se stesso, questa novità che Lui è, entra nel nostro essere uomini, nel nostro, nel mio essere persona, come persona, e ci tocca interiormente con il suo essere, così che possiamo lasciarci penetrare dalla sua presenza, trasformare nella sua presenza. E’ un punto importante, perché così siamo già in contatto con questa nuova vita, questo nuovo tipo di vita, essendo Lui entrato in me, e io sono uscito da me e mi estendo verso una nuova dimensione di vita. Io penso che questo aspetto della promessa, della realtà che Lui si dà a me e mi tira fuori da me, in alto, è il punto più importante: non si tratta di registrare cose che non possiamo capire, ma di essere in cammino verso la novità che comincia, sempre, di nuovo, nell’Eucaristia.

D. Santo Padre, l’ultima domanda è su Maria. Sotto la croce, assistiamo ad un dialogo toccante tra Gesù, sua madre e Giovanni, nel quale Gesù dice a Maria: “Ecco tuo Figlio”, e a Giovanni: “Ecco tua madre”. Nel suo ultimo libro, “Gesù di Nazaret”, Lei lo definisce “un’ultima disposizione di Gesù”. Come dobbiamo intendere queste parole? Che significato avevano in quel momento e che significato hanno oggi? E in tema di affidamento, ha in cuore di rinnovare una consacrazione alla Vergine all’inizio di questo nuovo millennio?

R. Queste parole di Gesù sono soprattutto un atto molto umano. Vediamo Gesù come vero uomo che fa un atto di uomo, un atto di amore per la madre e affida la madre al giovane Giovanni perché sia sicura. Una donna sola, in Oriente, in quel tempo, era in una situazione impossibile. Affida la mamma a questo giovane e al giovane dà la mamma, quindi Gesù realmente agisce da uomo con un sentimento profondamente umano. Questo mi sembra molto bello, molto importante, che prima di ogni teologia vediamo in questo la vera umanità, il vero umanesimo di Gesù. Ma naturalmente questo attua diverse dimensioni, non riguarda solo questo momento, ma concerne tutta la storia. In Giovanni Gesù affida tutti noi, tutta la Chiesa, tutti i discepoli futuri, alla madre e la madre a noi. E questo si è realizzato nel corso della storia: sempre più l’umanità e i cristiani hanno capito che la madre di Gesù è la loro madre. E sempre più si sono affidati alla Madre: pensiamo ai grandi santuari, pensiamo a questa devozione per Maria dove sempre più la gente sente “Questa è la Madre”. E anche alcuni che quasi hanno difficoltà di accesso a Gesù nella sua grandezza di Figlio di Dio, si affidano senza difficoltà alla Madre. Qualcuno dice: “Ma questo non ha fondamento biblico!”. Qui risponderei con San Gregorio Magno: “Con il leggere - egli dice - crescono le parole della Scrittura”. Cioè, si sviluppano nella realtà, crescono, e sempre più nella storia si sviluppa questa Parola. Vediamo come tutti possiamo essere grati perché la Madre c’è realmente, a noi tutti è data una madre. E possiamo con grande fiducia andare da questa Madre, che anche per ognuno dei cristiani è sua Madre. E d’altra parte vale anche che la Madre esprime pure la Chiesa. Non possiamo essere cristiani da soli, con un cristianesimo costruito secondo la mia idea. La Madre è immagine della Chiesa, della Madre Chiesa, e affidandoci a Maria dobbiamo anche affidarci alla Chiesa, vivere la Chiesa, essere la Chiesa con Maria. E così arrivo al punto dell’affidamento: i Papi – sia Pio XII, sia Paolo VI, sia Giovanni Paolo II – hanno fatto un grande atto di affidamento alla Madonna e mi sembra, come gesto davanti all’umanità, davanti a Maria stessa, era un gesto molto importante. Io penso che adesso sia importante di interiorizzare questo atto, di lasciarci penetrare, di realizzarlo in noi stessi. In questo senso, sono andato in alcuni grandi santuari mariani nel mondo: Lourdes, Fatima, Czestochowa, Altötting…, sempre con questo senso di concretizzare, di interiorizzare questo atto di affidamento, perché diventi realmente il nostro atto. Penso che l’atto grande, pubblico, sia stato fatto. Forse un giorno sarà necessario ripeterlo, ma al momento mi sembra più importante viverlo, realizzarlo, entrare in questo affidamento, perché sia realmente nostro. Per esempio, a Fatima ho visto come le migliaia di persone presenti sono realmente entrate in questo affidamento, si sono affidate, hanno concretizzato in se stesse, per se stesse, questo affidamento. Così esso diventa realtà nella Chiesa vivente e così cresce anche la Chiesa. L’affidamento comune a Maria, il lasciarsi tutti penetrare da questa presenza e formare, entrare in comunione con Maria, ci rende Chiesa, ci rende, insieme con Maria, realmente questa sposa di Cristo. Quindi, al momento non avrei l’intenzione di un nuovo pubblico affidamento, ma tanto più vorrei invitare ad entrare in questo affidamento già fatto, perché sia realtà vissuta da noi ogni giorno e cresca così una Chiesa realmente mariana, che è Madre e Sposa e Figlia di Gesù.

[© Copyright 2011 - Libreria Editrice Vaticana]






















La meditazione di Benedetto XVI per la Via Crucis al Colosseo
La Croce “è il segno luminoso dell’amore, anzi della vastità dell’amore di Dio"



ROMA, venerdì, 22 aprile 2011 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito il testo della meditazione tenuta questo venerdì da Benedetto XVI al termine della Via Crucis al Colosseo.

* * *

Cari fratelli e sorelle,

questa notte abbiamo accompagnato nella fede Gesù che percorre l’ultimo tratto del suo cammino terreno, il tratto più doloroso, quello del Calvario. Abbiamo ascoltato il clamore della folla, le parole della condanna, la derisione dei soldati, il pianto della Vergine Maria e delle donne. Ora siamo immersi nel silenzio di questa notte, nel silenzio della croce, nel silenzio della morte. E’ un silenzio che porta in sé il peso del dolore dell’uomo rifiutato, oppresso, schiacciato, il peso del peccato che ne sfigura il volto, il peso del male. Questa notte abbiamo rivissuto, nel profondo del nostro cuore, il dramma di Gesù, carico del dolore, del male, del peccato dell’uomo.

Che cosa rimane ora davanti ai nostri occhi? Rimane un Crocifisso; una Croce innalzata sul Golgota, una Croce che sembra segnare la sconfitta definitiva di Colui che aveva portato la luce a chi era immerso nel buio, di Colui che aveva parlato della forza del perdono e della misericordia, che aveva invitato a credere nell’amore infinito di Dio per ogni persona umana. Disprezzato e reietto dagli uomini, davanti a noi sta l’“uomo dei dolori che ben conosce il patire, come uno davanti al quale ci si copre la faccia” (Is 53,3).

Ma guardiamo bene quell’uomo crocifisso tra la terra e il Cielo, contempliamolo con uno sguardo più profondo, e scopriremo che la Croce non è il segno della vittoria della morte, del peccato, del male ma è il segno luminoso dell’amore, anzi della vastità dell’amore di Dio, di ciò che non avremmo mai potuto chiedere, immaginare o sperare: Dio si è piegato su di noi, si è abbassato fino a giungere nell’angolo più buio della nostra vita per tenderci la mano e tirarci a sé, portarci fino a Lui. La Croce ci parla dell’amore supremo di Dio e ci invita a rinnovare, oggi, la nostra fede nella potenza di questo amore, a credere che in ogni situazione della nostra vita, della storia, del mondo, Dio è capace di vincere la morte, il peccato, il male, e di donarci una vita nuova, risorta. Nella morte in croce del Figlio di Dio, c’è il germe di una nuova speranza di vita, come il chicco che muore dentro la terra.

In questa notte carica di silenzio, carica di speranza, risuona l’invito che Dio ci rivolge attraverso le parole di sant’Agostino: “Abbiate fede! Voi verrete da me e gusterete i beni della mia mensa, com'è vero che io non ho ricusato d'assaporare i mali della mensa vostra […] Vi ho promesso la mia vita […] Come anticipo vi ho elargito la mia morte, quasi a dirvi: Ecco, io vi invito a partecipare della mia vita […] È una vita dove nessuno muore, una vita veramente beata, che offre un cibo incorruttibile, un cibo che ristora e mai vien meno. La meta a cui vi invito, ecco [...] è l'amicizia con il Padre e lo Spirito Santo, è la cena eterna, è la comunione con me […] è partecipare della mia vita” (cfr Discorso 231, 5).

Fissiamo il nostro sguardo su Gesù Crocifisso e chiediamo nella preghiera: Illumina, Signore, il nostro cuore, perché possiamo seguirti sul cammino della Croce, fa’ morire in noi l’“uomo vecchio”, legato all’egoismo, al male, al peccato, rendici “uomini nuovi”, uomini e donne santi, trasformati e animati dal tuo amore.











+PetaloNero+
00domenica 24 aprile 2011 16:04
Omelia di Benedetto XVI nella Veglia pasquale
“La Chiesa non è una qualsiasi associazione che si occupa dei bisogni religiosi”




CITTA' DEL VATICANO, domenica, 24 aprile 2011 (ZENIT.org).- Pubblichiamo l'omelia che Benedetto XVI ha pronunciato nella Veglia della Notte Santa di Pasqua nella Basilica di San Pietro in Vaticano. Nella liturgia battesimale, il Papa ha battezzato sei catecumeni di diversi Paesi.

* * *

Cari fratelli e sorelle!

Due grandi segni caratterizzano la celebrazione liturgica della Veglia Pasquale. C’è innanzitutto il fuoco che diventa luce. La luce del cero pasquale, che nella processione attraverso la chiesa avvolta nel buio della notte diventa un’onda di luci, ci parla di Cristo quale vera stella del mattino, che non tramonta in eterno – del Risorto nel quale la luce ha vinto le tenebre. Il secondo segno è l’acqua. Essa richiama, da una parte, le acque del Mar Rosso, lo sprofondamento e la morte, il mistero della Croce. Poi però ci si presenta come acqua sorgiva, come elemento che dà vita nella siccità. Diventa così l’immagine del Sacramento del Battesimo, che ci rende partecipi della morte e risurrezione di Gesù Cristo.

Della liturgia della Veglia Pasquale, tuttavia, fanno parte non soltanto i grandi segni della creazione, luce e acqua. Caratteristica del tutto essenziale della Veglia è anche il fatto che essa ci conduce ad un ampio incontro con la parola della Sacra Scrittura. Prima della riforma liturgica c’erano dodici letture veterotestamentarie e due neotestamentarie. Quelle del Nuovo Testamento sono rimaste. Il numero delle letture dell’Antico Testamento è stato fissato a sette, ma può, a seconda delle situazioni locali, essere ridotto anche a tre letture. La Chiesa vuole condurci, attraverso una grande visione panoramica, lungo la via della storia della salvezza, dalla creazione attraverso l’elezione e la liberazione di Israele fino alle testimonianze profetiche, con le quali tutta questa storia si dirige sempre più chiaramente verso Gesù Cristo. Nella tradizione liturgica tutte queste letture venivano chiamate profezie. Anche quando non sono direttamente preannunci di avvenimenti futuri, esse hanno un carattere profetico, ci mostrano l’intimo fondamento e l’orientamento della storia. Esse fanno in modo che la creazione e la storia diventino trasparenti all’essenziale. Così ci prendono per mano e ci conducono verso Cristo, ci mostrano la vera Luce.

Il cammino attraverso le vie della Sacra Scrittura comincia, nella Veglia Pasquale, con il racconto della creazione. Con ciò la liturgia vuole dirci che anche il racconto della creazione è una profezia. Non è un’informazione sullo svolgimento esteriore del divenire del cosmo e dell’uomo. I Padri della Chiesa ne erano ben consapevoli. Non intesero tale racconto come narrazione sullo svolgimento delle origini delle cose, bensì quale rimando all’essenziale, al vero principio e al fine del nostro essere. Ora, ci si può chiedere: ma è veramente importante nella Veglia Pasquale parlare anche della creazione? Non si potrebbe cominciare con gli avvenimenti in cui Dio chiama l’uomo, si forma un popolo e crea la sua storia con gli uomini sulla terra? La risposta deve essere: no. Omettere la creazione significherebbe fraintendere la stessa storia di Dio con gli uomini, sminuirla, non vedere più il suo vero ordine di grandezza. Il raggio della storia che Dio ha fondato giunge fino alle origini, fino alla creazione. La nostra professione di fede inizia con le parole: "Credo in Dio, Padre onnipotente, Creatore del cielo e della terra". Se omettiamo questo primo articolo del Credo, l’intera storia della salvezza diventa troppo ristretta e troppo piccola. La Chiesa non è una qualsiasi associazione che si occupa dei bisogni religiosi degli uomini, ma che ha, appunto, lo scopo limitato di tale associazione. No, essa porta l’uomo in contatto con Dio e quindi con il principio di ogni cosa. Per questo Dio ci riguarda come Creatore, e per questo abbiamo una responsabilità per la creazione. La nostra responsabilità si estende fino alla creazione, perché essa proviene dal Creatore. Solo perché Dio ha creato il tutto, può darci vita e guidare la nostra vita. La vita nella fede della Chiesa non abbraccia soltanto un ambito di sensazioni e di sentimenti e forse di obblighi morali. Essa abbraccia l’uomo nella sua interezza, dalle sue origini e in prospettiva dell’eternità. Solo perché la creazione appartiene a Dio, noi possiamo far affidamento su di Lui fino in fondo. E solo perché Egli è Creatore, può darci la vita per l’eternità. La gioia per la creazione, la gratitudine per la creazione e la responsabilità per essa vanno una insieme all’altra.

Il messaggio centrale del racconto della creazione si lascia determinare ancora più precisamente. San Giovanni, nelle prime parole del suo Vangelo, ha riassunto il significato essenziale di tale racconto in quest’unica frase: "In principio era il Verbo". In effetti, il racconto della creazione che abbiamo ascoltato prima è caratterizzato dalla frase che ricorre con regolarità: "Dio disse…". Il mondo è un prodotto della Parola, del Logos, come si esprime Giovanni con un termine centrale della lingua greca. "Logos" significa "ragione", "senso", "parola". Non è soltanto ragione, ma Ragione creatrice che parla e che comunica se stessa. È Ragione che è senso e che crea essa stessa senso. Il racconto della creazione ci dice, dunque, che il mondo è un prodotto della Ragione creatrice. E con ciò esso ci dice che all’origine di tutte le cose non stava ciò che è senza ragione, senza libertà, bensì il principio di tutte le cose è la Ragione creatrice, è l’amore, è la libertà. Qui ci troviamo di fronte all’alternativa ultima che è in gioco nella disputa tra fede ed incredulità: sono l’irrazionalità, l’assenza di libertà e il caso il principio di tutto, oppure sono ragione, libertà, amore il principio dell’essere? Il primato spetta all’irrazionalità o alla ragione? È questa la domanda di cui si tratta in ultima analisi. Come credenti rispondiamo con il racconto della creazione e con san Giovanni: all’origine sta la ragione. All’origine sta la libertà. Per questo è cosa buona essere una persona umana. Non è così che nell’universo in espansione, alla fine, in un piccolo angolo qualsiasi del cosmo si formò per caso anche una qualche specie di essere vivente, capace di ragionare e di tentare di trovare nella creazione una ragione o di portarla in essa. Se l’uomo fosse soltanto un tale prodotto casuale dell’evoluzione in qualche posto al margine dell’universo, allora la sua vita sarebbe priva di senso o addirittura un disturbo della natura. Invece no: la Ragione è all’inizio, la Ragione creatrice, divina. E siccome è Ragione, essa ha creato anche la libertà; e siccome della libertà si può fare uso indebito, esiste anche ciò che è avverso alla creazione. Per questo si estende, per così dire, una spessa linea oscura attraverso la struttura dell’universo e attraverso la natura dell’uomo. Ma nonostante questa contraddizione, la creazione come tale rimane buona, la vita rimane buona, perché all’origine sta la Ragione buona, l’amore creatore di Dio. Per questo il mondo può essere salvato. Per questo possiamo e dobbiamo metterci dalla parte della ragione, della libertà e dell’amore – dalla parte di Dio che ci ama così tanto che Egli ha sofferto per noi, affinché dalla sua morte potesse sorgere una vita nuova, definitiva, risanata.

Il racconto veterotestamentario della creazione, che abbiamo ascoltato, indica chiaramente quest’ordine delle realtà. Ma ci fa fare un passo ancora più avanti. Ha strutturato il processo della creazione nel quadro di una settimana che va verso il Sabato, trovando in esso il suo compimento. Per Israele, il Sabato era il giorno in cui tutti potevano partecipare al riposo di Dio, in cui uomo e animale, padrone e schiavo, grandi e piccoli erano uniti nella libertà di Dio. Così il Sabato era espressione dell’alleanza tra Dio e uomo e la creazione. In questo modo, la comunione tra Dio e uomo non appare come qualcosa di aggiunto, instaurato successivamente in un mondo la cui creazione era già terminata. L’alleanza, la comunione tra Dio e l’uomo, è predisposta nel più profondo della creazione. Sì, l’alleanza è la ragione intrinseca della creazione come la creazione è il presupposto esteriore dell’alleanza. Dio ha fatto il mondo, perché ci sia un luogo dove Egli possa comunicare il suo amore e dal quale la risposta d’amore ritorni a Lui. Davanti a Dio, il cuore dell’uomo che gli risponde è più grande e più importante dell’intero immenso cosmo materiale che, certamente, ci lascia intravedere qualcosa della grandezza di Dio. A Pasqua e dall’esperienza pasquale dei cristiani, però, dobbiamo ora fare ancora un ulteriore passo. Il Sabato è il settimo giorno della settimana. Dopo sei giorni, in cui l’uomo partecipa, in un certo senso, al lavoro della creazione di Dio, il Sabato è il giorno del riposo. Ma nella Chiesa nascente è successo qualcosa di inaudito: al posto del Sabato, del settimo giorno, subentra il primo giorno. Come giorno dell’assemblea liturgica, esso è il giorno dell’incontro con Dio mediante Gesù Cristo, il quale nel primo giorno, la Domenica, ha incontrato i suoi come Risorto dopo che essi avevano trovato vuoto il sepolcro. La struttura della settimana è ora capovolta. Essa non è più diretta verso il settimo giorno, per partecipare in esso al riposo di Dio. Essa inizia con il primo giorno come giorno dell’incontro con il Risorto. Questo incontro avviene sempre nuovamente nella celebrazione dell’Eucaristia, in cui il Signore entra di nuovo in mezzo ai suoi e si dona a loro, si lascia, per così dire, toccare da loro, si mette a tavola con loro. Questo cambiamento è un fatto straordinario, se si considera che il Sabato, il settimo giorno come giorno dell’incontro con Dio, è profondamente radicato nell’Antico Testamento. Se teniamo presente quanto il corso dal lavoro verso il giorno del riposo corrisponda anche ad una logica naturale, la drammaticità di tale svolta diventa ancora più evidente. Questo processo rivoluzionario, che si è verificato subito all’inizio dello sviluppo della Chiesa, è spiegabile soltanto col fatto che in tale giorno era successo qualcosa di inaudito. Il primo giorno della settimana era il terzo giorno dopo la morte di Gesù. Era il giorno in cui Egli si era mostrato ai suoi come il Risorto. Questo incontro, infatti, aveva in sé qualcosa di sconvolgente. Il mondo era cambiato. Colui che era morto viveva di una vita, che non era più minacciata da alcuna morte. Si era inaugurata una nuova forma di vita, una nuova dimensione della creazione. Il primo giorno, secondo il racconto della Genesi, è il giorno in cui prende inizio la creazione. Ora esso era diventato in un modo nuovo il giorno della creazione, era diventato il giorno della nuova creazione. Noi celebriamo il primo giorno. Con ciò celebriamo Dio, il Creatore, e la sua creazione. Sì, credo in Dio, Creatore del cielo e della terra. E celebriamo il Dio che si è fatto uomo, ha patito, è morto ed è stato sepolto ed è risorto. Celebriamo la vittoria definitiva del Creatore e della sua creazione. Celebriamo questo giorno come origine e, al tempo stesso, come meta della nostra vita. Lo celebriamo perché ora, grazie al Risorto, vale in modo definitivo che la ragione è più forte dell’irrazionalità, la verità più forte della menzogna, l’amore più forte della morte. Celebriamo il primo giorno, perché sappiamo che la linea oscura che attraversa la creazione non rimane per sempre. Lo celebriamo, perché sappiamo che ora vale definitivamente ciò che è detto alla fine del racconto della creazione: "Dio vide quanto aveva fatto, ed ecco, era cosa molto buona" (Gen 1,31). Amen.

[© Copyright 2011 - Libreria Editrice Vaticana]





















MESSAGGIO PASQUALE DEL SANTO PADRE E BENEDIZIONE "URBI ET ORBI"


MESSAGGIO DEL SANTO PADRE




Alle ore 12, dalla loggia centrale della Basilica Vaticana, il Santo Padre Benedetto XVI rivolge ai fedeli presenti in Piazza San Pietro ed a quanti lo ascoltano attraverso la radio e la televisione il Messaggio che riportiamo di seguito:


MESSAGGIO DEL SANTO PADRE

"In resurrectione tua, Christe, caeli et terra laetentur – Nella tua risurrezione, o Cristo, gioiscano i cieli e la terra" (Lit. Hor.).

Cari fratelli e sorelle di Roma e del mondo intero!

Il mattino di Pasqua ci ha riportato l’annuncio antico e sempre nuovo: Cristo è risorto! L’eco di questo avvenimento, partita da Gerusalemme venti secoli fa, continua a risuonare nella Chiesa, che porta viva nel cuore la fede vibrante di Maria, la Madre di Gesù, la fede di Maddalena e delle altre donne, che per prime videro il sepolcro vuoto, la fede di Pietro e degli altri Apostoli.

Fino ad oggi – anche nella nostra era di comunicazioni ultratecnologiche – la fede dei cristiani si basa su quell’annuncio, sulla testimonianza di quelle sorelle e di quei fratelli che hanno visto prima il masso rovesciato e la tomba vuota, poi i misteriosi messaggeri i quali attestavano che Gesù, il Crocifisso, era risorto; quindi Lui stesso, il Maestro e Signore, vivo e tangibile, apparso a Maria di Magdala, ai due discepoli di Emmaus, infine a tutti gli undici, riuniti nel Cenacolo (cfr Mc 16,9-14).

La risurrezione di Cristo non è il frutto di una speculazione, di un’esperienza mistica: è un avvenimento, che certamente oltrepassa la storia, ma che avviene in un momento preciso della storia e lascia in essa un’impronta indelebile. La luce che abbagliò le guardie poste a vigilare il sepolcro di Gesù ha attraversato il tempo e lo spazio. E’ una luce diversa, divina, che ha squarciato le tenebre della morte e ha portato nel mondo lo splendore di Dio, lo splendore della Verità e del Bene.

Come i raggi del sole, a primavera, fanno spuntare e schiudere le gemme sui rami degli alberi, così l’irradiazione che promana dalla Risurrezione di Cristo dà forza e significato ad ogni speranza umana, ad ogni attesa, desiderio, progetto. Per questo il cosmo intero oggi gioisce, coinvolto nella primavera dell’umanità, che si fa interprete del muto inno di lode del creato. L’alleluia pasquale, che risuona nella Chiesa pellegrina nel mondo, esprime l’esultanza silenziosa dell’universo, e soprattutto l’anelito di ogni anima umana sinceramente aperta a Dio, anzi, riconoscente per la sua infinita bontà, bellezza e verità.

"Nella tua risurrezione, o Cristo, gioiscano i cieli e la terra". A questo invito alla lode, che si leva oggi dal cuore della Chiesa, i "cieli" rispondono pienamente: le schiere degli angeli, dei santi e dei beati si uniscono unanimi alla nostra esultanza. In Cielo tutto è pace e letizia. Ma non è così, purtroppo, sulla terra! Qui, in questo nostro mondo, l’alleluia pasquale contrasta ancora con i lamenti e le grida che provengono da tante situazioni dolorose: miseria, fame, malattie, guerre, violenze. Eppure, proprio per questo Cristo è morto ed è risorto! E’ morto anche a causa dei nostri peccati di oggi, ed è risorto anche per la redenzione della nostra storia di oggi. Perciò, questo mio messaggio vuole raggiungere tutti e, come annuncio profetico, soprattutto i popoli e le comunità che stanno soffrendo un’ora di passione, perché Cristo Risorto apra loro la via della libertà, della giustizia e della pace.

Possa gioire la Terra che, per prima, è stata inondata dalla luce del Risorto. Il fulgore di Cristo raggiunga anche i Popoli del Medio Oriente, affinché la luce della pace e della dignità umana vinca le tenebre della divisione, dell’odio e delle violenze. In Libia la diplomazia ed il dialogo prendano il posto delle armi e si favorisca, nell’attuale situazione conflittuale, l’accesso dei soccorsi umanitari a quanti soffrono le conseguenze dello scontro. Nei Paesi dell’Africa settentrionale e del Medio Oriente, tutti i cittadini - ed in particolare i giovani - si adoperino per promuovere il bene comune e per costruire società, dove la povertà sia sconfitta ed ogni scelta politica risulti ispirata dal rispetto per la persona umana. Ai tanti profughi e ai rifugiati, che provengono da vari Paesi africani e sono stati costretti a lasciare gli affetti più cari arrivi la solidarietà di tutti; gli uomini di buona volontà siano illuminati ad aprire il cuore all’accoglienza, affinché in modo solidale e concertato si possa venire incontro alle necessità impellenti di tanti fratelli; a quanti si prodigano in generosi sforzi e offrono esemplari testimonianze in questa direzione giunga il nostro conforto e apprezzamento.

Possa ricomporsi la civile convivenza tra le popolazioni della Costa d’Avorio, dove è urgente intraprendere un cammino di riconciliazione e di perdono per curare le profonde ferite provocate dalle recenti violenze. Possano trovare consolazione e speranza la terra del Giappone, mentre affronta le drammatiche conseguenze del recente terremoto, e i Paesi che nei mesi scorsi sono stati provati da calamità naturali che hanno seminato dolore e angoscia.

Gioiscano i cieli e la terra per la testimonianza di quanti soffrono contraddizioni, o addirittura persecuzioni per la propria fede nel Signore Gesù. L’annuncio della sua vittoriosa risurrezione infonda in loro coraggio e fiducia.

Cari fratelli e sorelle! Cristo risorto cammina davanti a noi verso i nuovi cieli e la terra nuova (cfr Ap 21,1), in cui finalmente vivremo tutti come un’unica famiglia, figli dello stesso Padre. Lui è con noi fino alla fine dei tempi. Camminiamo dietro a Lui, in questo mondo ferito, cantando l’alleluia. Nel nostro cuore c’è gioia e dolore, sul nostro viso sorrisi e lacrime. Così è la nostra realtà terrena. Ma Cristo è risorto, è vivo e cammina con noi. Per questo cantiamo e camminiamo, fedeli al nostro impegno in questo mondo, con lo sguardo rivolto al Cielo.

Buona Pasqua a tutti!


























AUGURI DEL SANTO PADRE AI POPOLI E ALLE NAZIONI IN OCCASIONE DELLA SANTA PASQUA

Al termine del Messaggio pasquale e prima di impartire la Benedizione Urbi et Orbi ai fedeli radunati in Piazza San Pietro e a quanti lo ascoltano attraverso la radio e la televisione, il Santo Padre Benedetto XVI pronuncia l’augurio di Pasqua in 65 lingue:


AUGURI DEL SANTO PADRE

A quanti mi ascoltano, rivolgo un cordiale augurio nelle diverse espressioni linguistiche:

italiano:
Buona Pasqua a voi, uomini e donne di Roma e d’Italia! Il Signore Risorto risvegli nei singoli, nelle famiglie e nelle comunità un desiderio ancor più grande di unità e di concordia. Ponete la vostra fiducia nella forza della croce e della risurrezione di Cristo; una forza che sostiene quanti si impegnano generosamente per il bene comune.

francese:
Le Christ est ressuscité. Sainte fête de Pâques ! Que pour vous ce mystère soit source de bonheur et de paix profonde.

inglese:
May the grace and joy of the Risen Christ be with you all.

tedesco:
Euch allen ein gesegnetes und frohes Osterfest! Der Friede und die Freude des auferstandenen Herrn sei mit Euch.

spagnolo:
Os deseo a todos una buena y feliz fiesta de Pascua, con la paz y la alegría, la esperanza y el amor de Jesucristo Resucitado.

portoghese:
Uma Páscoa feliz com Cristo Ressuscitado.

neerlandese:
Zalig Pasen!
Ik wil mijn hartelijke dank tot uitdrukking brengen voor de fraaie bloemen uit Nederland voor de Paasmis op het Sint Pietersplein.
[Buona Pasqua!
Desidero esprimere la mia viva gratitudine per i bei fiori, provenienti dai Paesi Bassi, che adornano la Piazza S. Pietro in occasione della Santa Messa di Pasqua.]

lussemburghese:
Frou a geseent Oushteren.

irlandese:
Beannacht na Cāsga dhuibh go lēir.

greco:
5D4FJ`H •
albanese:
Për shumë wjet Pashkët.

romeno:
Cristos a ínviat.

ungherese:
Krisztus feltamadott.

polacco:
Chrystus zmartwychwstał.

ceco:
Kristus vstal z mrtvých.

slovacco:
Radostné veľkonočné sviatky.

croato:
Sretan Uskrs!

sloveno:
Blagoslovljene velikonočne praznike.

serbo:
Христос васкрсе!

serbo-lusazio:
Chrystus z mortwych stanył.

bulgaro:
Христос възкресе

macedone:
Христос Воскресна.

bielorusso:
Christos uvaskrós.

russo:
Христос Воскресе.

mongolo:
ХРИСТИЙН ДАХИН АМИЛАЛЫН БАЯРЫН МЗНД ХУРГЗЕ!

kazako:
Иса тірілпті

ucraino:
Христос Воскрес.

lituano:
Linksmų Šventų Velykų.

lettone:
Priecīgas lieldienas.

estone:
Kristus on surnuist üles tyusnud.

svedese:
Glad Pàsk.

finlandese:
Siunattua Pääsiäistä.

islandese:
Gleðilega Páska.

romanès:
Lachi Patrači.

maltese:
L-Ghid it-tajjeb.

georgiano:


turco:
Paskalya bayramini kutlarim.

arabo:


etiopico-eritreo:


ebraico:


aramaico:


armeno:


suahili:
Heri na baraka zangu kwa sikukuu ja Pasaka kwenu wote.

kirundi e kinyarwanda:
Pasika Nziza, mwese.

malgascio:
Arahaba Tratry Ny Paka.

hindi:


tamil:


malayalam:


bengalese:


birmano:


urdu:


cinese:


giapponese:


coreano:


vietnamita:
Mù’ng lé phuc sinh.

singalese:


tailandese:


indonesiano:
Selamat Paskah.

cambogiano:


filippino:
Maligajang pagkabuhay ni Kristo.

maori:
Nga mihi o te Aranga ki a koutou.

samoano:
Ia manuia le Efeta.

esperanto:
Felician Paskon en Kristo resurektinta.

guaraní:
Ña nerenyhe vy’agui, Aleluya

latino:
In resurrectione tua, Christe, caeli et terra laetentur.
+PetaloNero+
00lunedì 25 aprile 2011 16:25
LE PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DEL REGINA CÆLI



Nel pomeriggio di ieri il Santo Padre Benedetto XVI ha raggiunto la residenza pontificia di Castel Gandolfo per un breve periodo di riposo.
Alle ore 12 di oggi, Lunedì dell’Angelo, il Papa guida la recita del Regina Cæli con i fedeli e i pellegrini convenuti nel Cortile del Palazzo Apostolico di Castel Gandolfo e in collegamento audio-video con Piazza San Pietro. Queste le parole del Santo Padre nell’introdurre la preghiera mariana del Regina Cæli, che per tutto il tempo pasquale sostituisce l’Angelus:


PRIMA DEL REGINA CÆLI

Cari fratelli e sorelle!

Surrexit Dominus vere! Alleluja! La Risurrezione del Signore segna il rinnovamento della nostra condizione umana. Cristo ha sconfitto la morte, causata dal nostro peccato, e ci riporta alla vita immortale. Da tale evento promana l’intera vita della Chiesa e l’esistenza stessa dei cristiani. Lo leggiamo proprio oggi, Lunedì dell’Angelo, nel primo discorso missionario della Chiesa nascente: "Questo Gesù – proclama l’apostolo Pietro – Dio lo ha risuscitato e noi tutti ne siamo testimoni. Innalzato dunque alla destra di Dio e dopo aver ricevuto dal Padre lo Spirito Santo promesso, lo ha effuso, come voi stessi potete vedere e udire" (At 2,32-33). Uno dei segni caratteristici della fede nella Risurrezione è il saluto tra i cristiani nel tempo pasquale, ispirato dall’antico inno liturgico: "Cristo è risorto! / E’ veramente risorto!". È una professione di fede e un impegno di vita, proprio come è accaduto alle donne descritte nel Vangelo di san Matteo: "Ed ecco, Gesù venne loro incontro e disse: «Salute a voi!». Ed esse si avvicinarono, gli abbracciarono i piedi e lo adorarono. Allora Gesù disse loro: «Non temete; andate ad annunciare ai miei fratelli che vadano in Galilea: là mi vedranno" (28,9-10). "Tutta la Chiesa – scrive il Servo di Dio Paolo VI – riceve la missione di evangelizzare, e l’opera di ciascuno è importante per il tutto. Essa resta come un segno insieme opaco e luminoso di una nuova presenza di Gesù, della sua dipartita e della sua permanenza. Essa la prolunga e lo continua" (Es. Ap. Evangelii Nuntiandi, 8 dicembre 1975, 15: AAS 68 [1976], 14).

In che modo possiamo incontrare il Signore e diventare sempre più suoi autentici testimoni? San Massimo di Torino afferma: "Chiunque vuole raggiungere il Salvatore, per prima cosa lo deve porre con la propria fede alla destra della divinità e collocarlo con la persuasione del cuore nei cieli" (Sermo XXXIX a, 3: CCL 23, 157), deve cioè imparare a rivolgere costantemente lo sguardo della mente e del cuore verso l’altezza di Dio, dove è il Cristo risorto. Nella preghiera, nell’adorazione, dunque, Dio incontra l’uomo. Il teologo Romano Guardini osserva che "l’adorazione non è qualcosa di accessorio, secondario … si tratta dell’interesse ultimo, del senso e dell’essere. Nell’adorazione l’uomo riconosce ciò che vale in senso puro e semplice e santo" (La Pasqua, Meditazioni, Brescia 1995, 62). Solo se sappiamo rivolgerci a Dio, pregarLo, noi possiamo scoprire il significato più profondo della nostra vita, e il cammino quotidiano viene illuminato dalla luce del Risorto.

Cari amici, la Chiesa, in Oriente e in Occidente, oggi festeggia san Marco evangelista, sapiente annunciatore del Verbo e scrittore delle dottrine di Cristo – come in antico veniva definito. Egli è anche il Patrono della città di Venezia, dove, a Dio piacendo, mi recherò in visita pastorale il 7 e 8 maggio prossimo. Invochiamo ora la Vergine Maria, affinché ci aiuti a compiere fedelmente e nella gioia la missione che il Signore Risorto affida a ciascuno.



DOPO IL REGINA CÆLI

Chers frères et sœurs francophones, je suis heureux de vous saluer en ce lundi de Pâques. Que le Christ, vainqueur du mal et de la mort, soit la lumière de notre vie! Laissons-nous saisir par Lui pour transmettre au monde, à la suite des apôtres, la Bonne nouvelle du Salut. En partageant l’allégresse de la Vierge Marie et celle de toute la création, manifestons parmi nos frères la joie d’être aimés, pardonnés et sauvés. A tous, je souhaite de Saintes Fêtes de Pâques!

I am pleased to greet all the English-speaking visitors and pilgrims here present for today’s Regina Caeli prayers. With greater joy than ever, the Church celebrates these eight days in a special way, as she recalls the Lord Jesus’s resurrection from the dead. Let us pray fervently that the joy and peace of Our Lady, Mary of Magdala and the Apostles will be our own as we welcome the risen Lord into our hearts and lives. I invoke God’s abundant blessings upon you all!

„Der Herr ist wirklich auferstanden und ist dem Simon erschienen" (Lk 24,34). Mit diesem österlichen Gruß heiße ich alle Brüder und Schwestern deutscher Sprache hier in Castelgandolfo willkommen. Das leere Grab ist keine Täuschung. Christus hat den Tod besiegt, er lebt und zeigt sich den Seinen als der Lebendige. Diese Freude des Ostermorgens erfülle auch uns und mache uns heute zu Zeugen der Auferstehung. Gesegneten Ostermontag!

Dirijo mi cordial saludo a los peregrinos de lengua española que participan en esta oración mariana. Que no deje de resonar en el mundo y en la Iglesia la alegre noticia de la resurrección de Jesucristo de entre los muertos. Que la paz, que nace del triunfo del Señor sobre el pecado, se extienda por toda la tierra, en particular por aquellas regiones que más la necesitan. Que la claridad victoriosa de su semblante ilumine vuestras vidas, vuestras familias y vuestras ciudades, y fortalezca también vuestros corazones con la esperanza de la salvación que Cristo nos ha ganado con su pasión gloriosa. Feliz Pascua a todos.

„Chrystus zmartwychwstał, jak zapowiedział, radujmy się wszyscy, ponieważ króluje na wieki". Drodzy Polacy, niech ta radość trwa zawsze w sercach wierzących i niech będzie dla wszystkich ludzi znakiem Bożej miłości. Niech Pan wam błogosławi!

(Cristo è risorto, come aveva promesso, rallegriamoci tutti, perché regna in eterno". Cari polacchi, questa gioia duri sempre nei cuori dei fedeli e sia per tutti gli uomini un segno dell’amore di Dio. Il Signore vi benedica).

Saluto infine i pellegrini di lingua italiana, con un ricordo particolare per le autorità e gli abitanti di Castel Gandolfo sempre così ospitali. Rivolgo uno speciale saluto ai rappresentanti dell’Associazione "Meter", promotrice della Giornata nazionale per i bambini vittime della violenza, dello sfruttamento e dell’indifferenza, e li incoraggio a proseguire la loro opera di prevenzione e di sensibilizzazione delle coscienze al fianco delle varie agenzie educative: penso in particolare alle parrocchie, agli oratori e alle altre realtà ecclesiali che si dedicano con generosità alla formazione delle nuove generazioni. A tutti auguro di trascorrere serenamente questo Lunedì dell'Angelo, in cui risuona con forza l'annuncio gioioso della Pasqua.
+PetaloNero+
00martedì 26 aprile 2011 16:14
RINUNCE E NOMINE


RINUNCIA DEL VESCOVO DI EVANSVILLE (U.S.A.) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Evansville (U.S.A.), presentata da S.E. Mons. Gerald Andrew Gettelfinger, in conformità al canone 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo di Evansville (U.S.A.) il Rev.do Mons. Charles C. Thompson, del clero dell’arcidiocesi di Louisville, Vicario Generale e Parroco della "Holy Trinity Parish" a Louisville.

Rev.do Mons. Charles C. Thompson
Il Rev.do Mons. Charles C. Thompson è nato l’11 aprile 1961 a Louisville (Kentucky). Dopo aver frequentato la scuola elementare "Saint Charles" e la scuola secondaria "Moore High School" a Louisville, ha frequentato il "Bellarmine College" dove ha ottenuto un Baccalaureato in "Accounting" nel 1983. Ha quindi, nel 1987, conseguito il "Master of Divinity" in Teologia presso la "Saint Meinrad School of Theology" a Saint Meinrad (Indiana). È stato ordinato sacerdote il 30 maggio 1987 per l’arcidiocesi di Louisville.
Nel 1992 ha ottenuto la Licenza in Diritto Canonico presso la Saint Paul University ad Ottawa (Canada).
Dopo l’ordinazione sacerdotale ha ricoperto i seguenti incarichi: Vice-Parroco della Saint Joseph Pro-Cathedral e Cappellano della Bethlehem High School a Bardstown (1987-1990); Vice-Parroco della Saint Francis of Assisi Parish a Louisville (1992-1993); Vicario Giudiziale Metropolitano (1993-1998); Amministratore della Saint Peter Claver Parish a Louisville (1994-1996); Cappellano della Presentation Academy a Louisville (1995-1997); Parroco della Saint Augustine Parish a Lebanon (1996-2002); Difensore del Vincolo e Giudice del Tribunale Arcidiocesano (1998-2008); Parroco della Holy Trinity Parish a Louisville (dal 2002); Vicario Generale (dal 2008). Inoltre, è Professore Aggiunto di Diritto Canonico presso la Saint Meinrad School of Theology.
Oltre l’inglese, conosce lo spagnolo.
+PetaloNero+
00mercoledì 27 aprile 2011 16:32
RINUNCE E NOMINE

RINUNCIA DEL VESCOVO DI SAINT AUGUSTINE (U.S.A.) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Saint Augustine (U.S.A.), presentata da S.E. Mons. Victor B. Galeone, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo di Saint Augustine (U.S.A.) S.E. Mons. Felipe de Jesús Estévez, finora Vescovo titolare di Kearney ed Ausiliare dell’arcidiocesi di Miami.

S.E. Mons. Felipe de Jesús Estévez

S.E. Mons. Felipe de Jesús Estévez è nato il 5 febbraio 1946 a Pedro Betancourt (Cuba). Ha compiuto gli studi di filosofia e teologia presso la Montreal University in Canada.

È stato ordinato sacerdote negli Stati Uniti d’America il 30 maggio 1970 per la diocesi di Matanzas (Cuba).

Non potendo ritornare in patria, ha svolto un ministero pastorale temporaneo nell’arcidiocesi di Tegucigalpa in Honduras, nel Seminario maggiore di Nuestra Señora de Suyapa, fino al 1975 quando è stato ricevuto nell’arcidiocesi di Miami (Florida). Successivamente, ha studiato a Roma presso l’Istituto di Spiritualità della Pontificia Università Gregoriana, conseguendovi la laurea in teologia spirituale.

Ha ricoperto i seguente incarichi: dal 1975 al 1977 è stato membro della Facoltà del Seminario Regionale Saint Vincent de Paul a Boynton Beach (Florida) e Vice-Direttore dell’Ufficio arcidiocesano per le Vocazioni; dal 1980 al 1986 è stato Rettore del Seminario Regionale Saint Vincent de Paul e nel 1987 è stato membro dello staff dello stesso Seminario ed Amministratore della Saint Agatha Parish a Miami. Dal 1987 al 2001, è stato Parroco della Saint Agatha Parish e Direttore del Campus Ministry alla Florida International University a Miami. Dal 2001 al 2003 è stato Direttore della formazione spirituale del Seminario Regionale Saint Vincent de Paul.

Nominato Vescovo titolare di Kearney ed Ausiliare di Miami il 21 novembre 2003, ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 7 gennaio 2004.

Dal 2010 è Vicario Generale dell’arcidiocesi di Miami. In seno alla Conferenza Episcopale è Membro del Committee on Cultural Diversity in the Church, del Committee on Laity, Marriage, Family Life, and Youth e del Committee on Migration.

Oltre l’inglese, parla lo spagnolo, il francese e l’italiano.








RINUNCE E NOMINE (CONTINUAZIONE)


NOMINA DEL VESCOVO DI CACHOEIRO DE ITAPEMIRIM (BRASILE)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Vescovo di Cachoeiro de Itapemirim (Brasile) S.E. Mons. Dario Campos, O.F.M., finora Vescovo di Leopoldina.

S.E. Mons. Dario Campos, O.F.M.

S.E. Mons. Dario Campos, O.F.M., è nato nella città di Castelo, diocesi di Cachoeiro de Itapemirim, nello Stato di Espírito Santo, il 9 giugno 1948. Nel 1969, dopo gli studi preparatori a Belo Horizonte e Teófilo Otoni, è entrato nell’Ordine Francescano dei Frati Minori, come membro della provincia Santa Cruz, a Belo Horizonte. Ha frequentato i corsi di filosofia e di teologia nell’Istituto Francescano di Petrópolis e ottenuto la licenza in filosofia e pedagogia presso la Facoltà Don Bosco, di São João del Rei.

Ha emesso la professione perpetua nell’Ordine Francescano il 10 febbraio 1975 e l’8 dicembre 1977 è stato ordinato sacerdote.

Quindi ha esercitato gli incarichi seguenti: Vice Parroco di São Dimas, nell’arcidiocesi di Belo Horizonte (1978-1983); Guardiano del Convento São Bernardino e São Francisco das Chagas, a Belo Horizonte; Definitore e Segretario provinciale, nonché Vice Provinciale (1983); Maestro dei novizi (1984-1987); Maestro e formatore dei seminaristi di filosofia; Direttore del Collegio Santo Antônio, a Belo Horizonte (1987-1995); Visitatore nella vice provincia Santo Nome de Jesus, a Goiás (1988); Ministro della provincia Santa Cruz, a Belo Horizonte (1995-2000); Presidente della Conferenza dei Ministri Provinciali del suo Ordine (1995-1997); Visitatore nella vice provincia das Sete Alegrias, a Campo Grande, MS (1997); promotore vocazionale nella sua provincia, a Belo Horizonte, e Visitatore nella vice provincia São Benedito, in Amazzonia (1999).

Il 5 luglio 2000 è stato nominato Vescovo Coadiutore di Araçuaí ed ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 26 settembre successivo. L’8 agosto 2001 è divenuto Ordinario della medesima diocesi.

Il 23 giugno 2004 è stato trasferito alla diocesi di Leopoldina.

Nell’ambito della Conferenza Episcopale Regionale Leste 2 è stato Membro del Consiglio Episcopale, Responsabile del Settore Vocazioni e Ministeri e dell’accompagnamento dei Sacerdoti negli Stati di Minas Gerais e Espírito Santo.











AVVISO DELL’UFFICIO DELLE CELEBRAZIONI LITURGICHE


CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DEL SERVO DI DIO GIOVANNI PAOLO II (1920-2005)


Il 1° maggio 2011, II Domenica di Pasqua o della Divina Misericordia, alle ore 10, il Santo Padre Benedetto XVI presiederà la Celebrazione Eucaristica sul sagrato della Basilica Vaticana e proclamerà Beato il Servo di Dio Giovanni Paolo II, Papa.














L’UDIENZA GENERALE



L’Udienza Generale di questa mattina si è svolta alle ore 10.30 in Piazza San Pietro dove il Santo Padre - proveniente in elicottero dalla residenza pontificia di Castel Gandolfo - ha incontrato gruppi di pellegrini e fedeli giunti dall’Italia e da ogni parte del mondo.

Nel discorso in lingua italiana il Papa ha incentrato la sua meditazione sul significato della risurrezione di Cristo.

Dopo aver riassunto la Sua catechesi in diverse lingue, il Santo Padre ha rivolto particolari espressioni di saluto ai gruppi di fedeli presenti.

L’Udienza Generale si è conclusa con il canto del Pater Noster e la Benedizione Apostolica impartita insieme ai Vescovi presenti.

Al termine, il Santo Padre è rientrato a Castel Gandolfo.


CATECHESI DEL SANTO PADRE IN LINGUA ITALIANA

Cari fratelli e sorelle,

in questi primi giorni del Tempo Pasquale, che si prolunga fino a Pentecoste, siamo ancora ricolmi della freschezza e della gioia nuova che le celebrazioni liturgiche hanno portato nei nostri cuori. Pertanto, oggi vorrei riflettere con voi brevemente sulla Pasqua, cuore del mistero cristiano. Tutto, infatti, prende avvio da qui: Cristo risorto dai morti è il fondamento della nostra fede. Dalla Pasqua si irradia, come da un centro luminoso, incandescente, tutta la liturgia della Chiesa, traendo da essa contenuto e significato. La celebrazione liturgica della morte e risurrezione di Cristo non è una semplice commemorazione di questo evento, ma è la sua attualizzazione nel mistero, per la vita di ogni cristiano e di ogni comunità ecclesiale, per la nostra vita. Infatti, la fede nel Cristo risorto trasforma l’esistenza, operando in noi una continua risurrezione, come scriveva san Paolo ai primi credenti: «Un tempo infatti eravate tenebra, ora siete luce nel Signore. Comportatevi perciò come figli della luce; ora il frutto della luce consiste in ogni bontà, giustizia e verità» (Ef 5, 8-9).

Come possiamo allora far diventare "vita" la Pasqua? Come può assumere una "forma" pasquale tutta la nostra esistenza interiore ed esteriore? Dobbiamo partire dalla comprensione autentica della risurrezione di Gesù: tale evento non è un semplice ritorno alla vita precedente, come lo fu per Lazzaro, per la figlia di Giairo o per il giovane di Nain, ma è qualcosa di completamente nuovo e diverso. La risurrezione di Cristo è l’approdo verso una vita non più sottomessa alla caducità del tempo, una vita immersa nell’eternità di Dio. Nella risurrezione di Gesù inizia una nuova condizione dell’essere uomini, che illumina e trasforma il nostro cammino di ogni giorno e apre un futuro qualitativamente diverso e nuovo per l’intera umanità. Per questo, san Paolo non solo lega in maniera inscindibile la risurrezione dei cristiani a quella di Gesù (cfr 1Cor 15,16.20), ma indica anche come si deve vivere il mistero pasquale nella quotidianità della nostra vita.

Nella Lettera ai Colossesi, egli dice: «Se siete risorti con Cristo, cercate le cose di lassù, dove è Cristo seduto alla destra di Dio, rivolgete il pensiero alle cose di lassù, non a quelle della terra» (3,1-2). A prima vista, leggendo questo testo, potrebbe sembrare che l'Apostolo intenda favorire il disprezzo delle realtà terrene, invitando cioè a dimenticarsi di questo mondo di sofferenze, di ingiustizie, di peccati, per vivere in anticipo in un paradiso celeste. Il pensiero del "cielo" sarebbe in tale caso una specie di alienazione. Ma, per cogliere il senso vero di queste affermazioni paoline, basta non separarle dal contesto. L'Apostolo precisa molto bene ciò che intende per «le cose di lassù», che il cristiano deve ricercare, e «le cose della terra», dalle quali deve guardarsi. Ecco anzitutto quali sono «le cose della terra» che bisogna evitare: «Fate morire – scrive san Paolo – ciò che appartiene alla terra: impurità, immoralità, passioni, desideri cattivi e quella cupidigia che è idolatria» (3,5-6). Far morire in noi il desiderio insaziabile di beni materiali, l’egoismo, radice di ogni peccato. Dunque, quando l'Apostolo invita i cristiani a distaccarsi con decisione dalle «cose della terra», vuole chiaramente far capire ciò che appartiene all’«uomo vecchio» di cui il cristiano deve spogliarsi, per rivestirsi di Cristo.

Come è stato chiaro nel dire quali sono le cose verso le quali non bisogna fissare il proprio cuore, con altrettanta chiarezza san Paolo ci indica quali sono le «cose di lassù», che il cristiano deve invece cercare e gustare. Esse riguardano ciò che appartiene all’«uomo nuovo», che si è rivestito di Cristo una volta per tutte nel Battesimo, ma che ha sempre bisogno di rinnovarsi «ad immagine di Colui che lo ha creato» (Col 3,10). Ecco come l’Apostolo delle Genti descrive queste «cose di lassù»: «Scelti da Dio, santi e amati, rivestitevi dunque di sentimenti di tenerezza, di bontà, di umiltà, di mansuetudine, di magnanimità, sopportandovi a vicenda e perdonandovi gli uni gli altri (...). Ma sopra tutte queste cose rivestitevi della carità, che le unisce in modo perfetto» (Col 3,12-14). San Paolo è dunque ben lontano dall'invitare i cristiani, ciascuno di noi, ad evadere dal mondo nel quale Dio ci ha posti. E’ vero che noi siamo cittadini di un'altra «città», dove si trova la nostra vera patria, ma il cammino verso questa meta dobbiamo percorrerlo quotidianamente su questa terra. Partecipando fin d'ora alla vita del Cristo risorto dobbiamo vivere da uomini nuovi in questo mondo, nel cuore della città terrena.

E questa è la via non solo per trasformare noi stessi, ma per trasformare il mondo, per dare alla città terrena un volto nuovo che favorisca lo sviluppo dell'uomo e della società secondo la logica della solidarietà, della bontà, nel profondo rispetto della dignità propria di ciascuno. L’Apostolo ci ricorda quali sono le virtù che devono accompagnare la vita cristiana; al vertice c'è la carità, alla quale tutte le altre sono correlate come alla fonte e alla matrice. Essa riassume e compendia «le cose del cielo»: la carità che, con la fede e la speranza, rappresenta la grande regola di vita del cristiano e ne definisce la natura profonda.

La Pasqua, quindi, porta la novità di un passaggio profondo e totale da una vita soggetta alla schiavitù del peccato ad una vita di libertà, animata dall’amore, forza che abbatte ogni barriera e costruisce una nuova armonia nel proprio cuore e nel rapporto con gli altri e con le cose. Ogni cristiano, così come ogni comunità, se vive l’esperienza di questo passaggio di risurrezione, non può non essere fermento nuovo nel mondo, donandosi senza riserve per le cause più urgenti e più giuste, come dimostrano le testimonianze dei Santi in ogni epoca e in ogni luogo. Sono tante anche le attese del nostro tempo: noi cristiani, credendo fermamente che la risurrezione di Cristo ha rinnovato l’uomo senza toglierlo dal mondo in cui costruisce la sua storia, dobbiamo essere i testimoni luminosi di questa vita nuova che la Pasqua ha portato. La Pasqua è dunque dono da accogliere sempre più profondamente nella fede, per poter operare in ogni situazione, con la grazia di Cristo, secondo la logica di Dio, la logica dell’amore. La luce della risurrezione di Cristo deve penetrare questo nostro mondo, deve giungere come messaggio di verità e di vita a tutti gli uomini attraverso la nostra testimonianza quotidiana.

Cari amici, Sì, Cristo è veramente risorto! Non possiamo tenere solo per noi la vita e la gioia che Egli ci ha donato nella sua Pasqua, ma dobbiamo donarla a quanti avviciniamo. E’ il nostro compito e la nostra missione: far risorgere nel cuore del prossimo la speranza dove c’è disperazione, la gioia dove c’è tristezza, la vita dove c’è morte. Testimoniare ogni giorno la gioia del Signore risorto significa vivere sempre in "modo pasquale" e far risuonare il lieto annuncio che Cristo non è un’idea o un ricordo del passato, ma una Persona che vive con noi, per noi e in noi, e con Lui, per e in Lui possiamo fare nuove tutte le cose (cfr Ap 21,5).



SINTESI DELLA CATECHESI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Sintesi della catechesi in lingua francese

Chers frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais réfléchir avec vous sur Pâques, centre du mystère chrétien. En effet, le Christ ressuscité d’entre les morts est le fondement de notre foi. La Résurrection du Christ nous oriente vers une vie enracinée dans l’éternité de Dieu et ouvre un nouvel avenir pour l’humanité entière. En nous dépouillant du vieil homme qui est en nous, nous faisons mourir nos désirs insatiables de biens matériels et l’égoïsme, racine de tout péché. Devenus des hommes nouveaux par le baptême, nous revêtons le Christ pour vivre dans la charité. Le cœur tourné vers les réalités d’en haut, nous ne nous évadons pas du monde où Dieu nous a placés. Nous sommes appelés à lui donner un visage nouveau qui favorise le développement de l’homme et de la société, selon la logique de la solidarité, de la bonté et dans le respect de la dignité de chacun. La charité est le centre et la source de toutes les vertus, le résumé des réalités d’en haut. Pâques apporte la nouveauté du passage d’une vie sujette à l’esclavage du péché à une vie de liberté animée par l’amour qui abat toute barrière et construit une harmonie dans nos cœurs et dans nos relations. Chers amis, faisons revivre l’espérance là où il y a le désespoir, la joie là où il y a la tristesse, la vie là où il y a la mort.

Je salue avec joie les pèlerins francophones, particulièrement les séminaristes de Saint-Étienne, accompagnés de Mgr Dominique Lebrun ! Puissiez-vous être le ferment nouveau de notre monde, en apportant à tous les hommes la lumière de la Résurrection du Christ, qui est un message de vérité et de vie ! Bonne fête de Pâques à tous !


○ Sintesi della catechesi in lingua inglese

Dear Brothers and Sisters,

In these first days of Easter the Church rejoices in Christ’s resurrection from the dead, which has brought new life to us and to our world. Saint Paul exhorts us to make this new life evident by putting to death the things of this earth and setting our hearts on the things that are on high, where Christ is seated at the right hand of the Father (cf. Col 3:1-2). Having put on Christ in Baptism, we are called to be renewed daily in the virtues which he taught us, especially charity which binds all the rest together in perfect harmony. By living this new life we are not only interiorly transformed, but we also change the world around us. Charity in fact brings that spiritual freedom which can break down any wall, and build a new world of solidarity, goodness and respect for the dignity of all. Easter, then, is a gift to be received ever anew in faith, so that we may become a constant leaven of life, justice and reconciliation in our world. As believers in the risen Lord, this is our mission: to awaken hope in place of despair, joy in place of sadness, and life in place of death. With Christ, through him and in him, let us strive to make all things new!

I welcome the newly-ordained deacons of the Pontifical Irish College, together with their families and friends. Dear young deacons: in fulfilling the ministry you have received, may you proclaim the Gospel above all by the holiness of your lives and your joyful service to God’s People in your native land. Upon all the English-speaking pilgrims present at today’s Audience, especially those from Sweden, Australia, the Philippines, Thailand and the United States, I invoke an abundance of joy and peace in the Risen Lord. Happy Easter!


○ Sintesi della catechesi in lingua tedesca

Liebe Brüder und Schwestern!

In diesen Tagen sind wir erfüllt von der Freude, die das Osterfest uns bereitet hat: Christus ist auferstanden! Die Feier seiner Auferstehung ist aber nicht nur die festliche Erinnerung an ein Ereignis der Vergangenheit. Sie bedeutet Vergegenwärtigung des Geheimnisses im Leben eines jeden Christen. Die Auferstehung Christi soll der Anfang eines Lebens sein, das nicht mehr der Vergänglichkeit der Zeit unterworfen, sondern in die Ewigkeit Gottes eingetaucht ist. Das Irdische in der Form des ungezügelten Verlangens nach materiellen Gütern und der Egoismus als Wurzel jeder Sünde sollen sterben. Wer Ostern feiert, erhält Geschmack am Himmlischen. Der neue mit Christus auferweckte Mensch wird nach Paulus durch folgende Eigenschaften charakterisiert: aufrichtiges Erbarmen, Güte, Demut, Milde, Geduld, Vergebung und vor allem das Band der Liebe, das alles zusammenhält und vollkommen macht (vgl. Kol 3,12-14). In diesen Spiegel sollten wir hineinschauen und danach immer wieder versuchen, uns zu formen. Als Christen glauben wir fest daran, daß die Auferstehung Jesu den Menschen innerlich neu macht, ohne ihn aus dieser Welt herauszunehmen, in die er hineingestellt ist, für die er Verantwortung trägt. In ihr müssen wir die österlichen Zeugen sein, die mit der Gnade Christi an Gott erinnern und gemäß der Logik Gottes und der Logik der Liebe handeln. Ostern ist ein Geschenk, das im Glauben immer mehr anzunehmen ist. Dann wird das Licht der Auferstehung die Welt durchdringen und als Botschaft der Wahrheit zu den Menschen kommen.

Von Herzen heiße ich alle deutschsprachigen Pilger und Besucher willkommen, heute besonders die Mitglieder und Gäste der Studentenverbindung Capitolina, die heuer ihr 25. Stiftungsfest feiert. Die beglückende Erfahrung, die uns der auferstandene Herr an Ostern geschenkt hat, können wir nicht für uns selbst behalten. Wir müssen sie als Hoffnung weitergeben, wo Hoffnungslosigkeit ist, als Freude, wo Traurigkeit herrscht, als Leben, wo Tod ist. Dazu schenke uns der Herr seine Gnade. – Euch allen wünsche ich eine gesegnete und frohe Osterzeit.


○ Sintesi della catechesi in lingua spagnola

Queridos hermanos y hermanas:

Colmados con la frescura y la alegría de las celebraciones litúrgicas de este tiempo, deseo referirme brevemente a la Pascua. Cristo resucitado de entre los muertos es el fundamento de nuestra fe, que se irradia en toda la liturgia de la Iglesia, dando contenido y significado a la existencia.

La resurrección de Jesús es la plenitud de la vida no sometida ya a la caducidad del tiempo, sino inmersa en la eternidad de Dios. Inicia una nueva condición del ser hombres, que ilumina y transforma el camino de cada día y abre un futuro diverso y nuevo para toda la humanidad. La Pascua trae una vida de libertad animada por el amor, fuerza que derriba toda barrera y construye una nueva armonía en el propio corazón, en la relación con los demás y con las cosas. Queridos amigos, Cristo verdaderamente ha resucitado. La vida y la alegría que nos ha dado con su Pascua debemos darla a quienes están cerca. Tenemos como tarea y misión hacer resurgir la esperanza donde hay desesperanza, la alegría donde hay tristeza, la vida donde hay muerte. Hemos de vivir de "modo pascual" y hacer resonar el alegre anuncio que Cristo no es una idea o un recuerdo del pasado, sino una Persona que vive con nosotros, por nosotros y en nosotros, y con Él, por Él y en Él podemos hacer nuevas todas las cosas.

Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española, en particular a los sacerdotes y alumnos del Seminario Conciliar de Barcelona, así como a los grupos provenientes de España, Guinea Ecuatorial, Perú, México, Argentina y otros países Latinoamericanos. Les animo a que con el testimonio cotidiano de vida irradien la luz de la resurrección de Cristo, que penetra el mundo, y se hace mensaje de verdad y amor para todos los hombres. Muchas gracias.


○ Sintesi della catechesi in lingua portoghese

Queridos irmãos e irmãs,

A Páscoa é o centro do mistério cristão, pois tudo tem como ponto de partida a ressurreição de Cristo. Da Páscoa irradia, como de um centro luminoso, toda a liturgia da Igreja, que dela toma o seu conteúdo e significado. A celebração litúrgica da morte e ressurreição de Cristo não é uma simples comemoração, mas a atualização no mistério dessa realidade pela qual Cristo iniciou uma nova condição do nosso ser homens: uma vida imersa na eternidade de Deus. Por isso, toda a nossa existência deve assumir uma forma pascal, como ensina São Paulo na Carta aos Colossenses: "Se ressuscitastes com Cristo, buscai as coisas do alto" (3,1). Longe de significar um desprezo das realidades terrenas, o Apóstolo diz-nos que devemos buscar aquilo que pertence ao "homem novo", revestido de Cristo pelo Batismo, mas que tem necessidade incessante de se renovar à imagem d’Aquele que o criou. Cada cristão, bem como cada comunidade, que vive a experiência desta passagem de ressurreição, não pode deixar de converter-se em fermento novo no mundo, doando-se sem reservas às causas mais urgentes e justas, como demonstram os testemunhos dos Santos de todas as épocas e lugares.

Queridos peregrinos de língua portuguesa, particularmente os portugueses vindos de Lisboa e da Sertã e os brasileiros de Poços de Caldas, a minha saudação, com votos duma boa continuação de santa Páscoa! Não podemos guardar só para nós a vida e a alegria que Cristo nos deu com a sua Ressurreição, mas devemos transmiti-la a quantos se aproximam de nós. Assim, fareis surgir no coração dos outros a esperança, a felicidade e a vida! Sobre vós e vossas famílias, desça a minha Bênção Apostólica.



SALUTI PARTICOLARI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Saluto in lingua polacca

Słowa serdecznego pozdrowienia kieruję do Polaków. Moi drodzy, bardzo dziękuję Wam za wszelkie wyrazy życzliwości, za nadsyłane życzenia na święta Wielkiej Nocy i z innych moich osobistych okazji, a szczególnie za dar modlitwy w mojej intencji. Z swej strony nieustannie zawierzam każdą i każdego z Was Bożej dobroci, wypraszam obfitość łask, i z serca wam błogosławię. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.

[Rivolgo un cordiale saluto ai polacchi. Miei cari, Vi ringrazio tanto per tutti i segni di benevolenza, per gli auguri inviati in occasione della Pasqua e per le altre mie ricorrenze personali, e soprattutto per il dono della preghiera secondo le mie intenzioni. Da parte mia ininterrottamente affido ognuna e ognuno di Voi alla bontà di Dio, chiedendo un’abbondanza di grazie e vi benedico di cuore. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua croata

S uskrsnom radošću od srca pozdravljam i blagoslivljam sve hrvatske hodočasnike. Na uskrsno jutro učenici su, potaknuti viješću o Gospodinovom uskrsnuću, potrčali na grob i uvjerili se da je prazan. Dragi prijatelji, i vi koračajte ovim svijetom i svjedočite: Krist je živ, aleluja! Hvaljen Isus i Marija!

[Nel clima della gioia pasquale di cuore saluto e benedico tutti i pellegrini Croati. Nella mattina di Pasqua i discepoli, spinti dalla notizia della Risurrezione del Signore, sono corsi alla tomba e si sono resi conto che era vuota. Cari amici, anche voi camminate in questo mondo e testimoniate che Cristo è vivo, alleluia! Siano lodati Gesù e Maria!]


○ Saluto in lingua ceca

Srdečně zdravím poutníky z České republiky! Drazí přátelé, kéž vám daruje Pán pravou radost a stále vás provází svými dary. S tímto přáním vám ze srdce žehnám. Chvála Kristu!

[Saluto i pellegrini della Repubblica ceca. Cari amici, il Signore infonda in voi la vera gioia della Risurrezione e vi accompagni sempre con i suoi doni. Con questi voti vi benedico di cuore! Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua slovacca

S láskou vítam slovenských pútnikov z Farnosti Narodenia Panny Márie v Novej Bani. Bratia a sestry, vaša návšteva Ríma počas Veľkonočnej oktávy nech je pre každého z vás príležitosťou na pravú duchovnú obnovu. Oslávený Pán nech vás sprevádza svojim pokojom. Rád vás žehnám. Pochválený buď Ježiš Kristus!

[Con affetto do il benvenuto ai pellegrini slovacchi provenienti dalla Parrocchia della Natività della Vergine Maria di Nová Baňa. Fratelli e sorelle, la vostra visita a Roma nell’Ottava di Pasqua sia per ognuno di voi occasione di autentico rinnovamento spirituale. Il Signore Risorto vi accompagni con la sua pace. Volentieri vi benedico. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua slovena

Lepo pozdravljam romarje iz Slovenije, še posebej iz Trzina in iz Dola pri Ljubljani! Veselje ob Jezusovi zmagi nad peklom je naša moč! Veselite se v Gospodu, da boste z Njim zmagovali nad grehom in tako postajali vedno bolj deležni Njegovega življenja. Naj bo z vami moj blagoslov!

[Rivolgo un caro saluto ai pellegrini provenienti dalla Slovenia, in particolare da Trzin e da Dol pri Ljubljani! La gioia della vittoria di Gesù sugli inferi è la nostra forza! Rallegratevi nel Signore, affinché possiate con Lui vincere il peccato e così diventare sempre più partecipi della Sua vita. Vi accompagni la mia benedizione!]


○ Saluto in lingua lituana

Su meile kreipiuosi į maldininkus iš Lietuvos. Brangūs bičiuliai, Prisikėlęs Kristus tepripildo jūsų širdis savo meilės ir džiaugsmo. Jums, čia esantiems, ir visai lietuvių tautai suteikiu Apaštališkąjį Palaiminimą. Garbė Jėzui Kristui!

[Con affetto mi rivolgo ai pellegrini giunti dalla Lituania. Cari amici, Cristo Risorto riempia i vostri cuori del suo amore e della sua gioia! A voi qui presenti e all’intero popolo lituano imparto la Benedizione Apostolica. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua ungherese

Isten hozta a magyar zarándokokat! Szeretettel köszöntelek Benneteket! Krisztus, aki a szent asszonyoknak és az apostoloknak kinyilvánította a feltámadás örömét, tegyen benneteket is a halálon aratott győzelmének hirdetőivé! Apostoli áldásom legyen veletek mindenkor. Dicsértessék a Jézus Krisztus!

[Un cordiale saluto ai pellegrini di lingua ungherese. Cristo, che ha rivelato alle pie donne ed ai suoi apostoli la gioia della risurrezione, vi renda arditi annunciatori della sua vittoria sulla morte! La benedizione apostolica vi accompagna sulle vostre vie. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua italiana

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare saluto i Diaconi della Compagnia di Gesù, invocando sul loro itinerario formativo e apostolico l'abbondanza dei doni dello Spirito Santo. Saluto i fedeli di Lampedusa, accompagnati dal loro Pastore Mons. Francesco Montenegro, e li incoraggio a continuare nel loro apprezzato impegno di solidarietà verso i fratelli migranti, che trovano nella loro isola un primo asilo di accoglienza; in pari tempo auspico che gli organi competenti proseguano l’indispensabile azione di tutela dell’ordine sociale nell’interesse di ogni cittadino. Saluto i rappresentanti dell’Associazione Nazionale Vittime dell’Amianto e dell’Osservatorio Nazionale Amianto e li esorto a proseguire la loro importante attività a difesa dell’ambiente e della salute pubblica.

Il mio pensiero va infine ai malati, agli sposi novelli e ai giovani, specialmente ai numerosi adolescenti, provenienti dall'Arcidiocesi di Milano. Grazie per il vostro entusiasmo. Sento la gioia di Pasqua. Grazie. Cari giovani amici anche, a voi, come ai primi discepoli, Cristo risorto ripete: "Come il Padre ha mandato me, anch'io mando voi ... Ricevete lo Spirito Santo" (Gv 20, 21-22). Rispondetegli con gioia e con amore, grati per l'immenso dono della fede, e sarete ovunque autentici testimoni della sua gioia e della sua pace. Per voi, cari malati, la risurrezione di Cristo sia fonte inesauribile di conforto, di consolazione e di speranza. E voi, cari sposi novelli, rendete operante la presenza del Risorto nella vostra famiglia con la quotidiana preghiera, che alimenti il vostro amore coniugale.

+PetaloNero+
00giovedì 28 aprile 2011 16:16
RINUNCE E NOMINE


RINUNCIA DEL VESCOVO DI COIMBRA (PORTOGALLO) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale della diocesi di Coimbra (Portogallo), presentata da S.E. Mons. Albino Mamede Cleto, in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Vescovo della diocesi di Coimbra (Portogallo) il Rev.do Sacerdote Virgilio do Nascimento Antunes, finora Rettore del Santuario Nossa Senhora de Fátima, nella diocesi di Leiria-Fátima.

Rev.do Virgilio do Nascimento Antunes

Il Rev.do Virgilio do Nascimento Antunes è nato il 22 settembre 1961 a São Mamede (Batalha), diocesi di Leiria-Fátima. Dopo aver studiato nel Seminario diocesano di Leiria (1971-1978), ha frequentato gli studi filosofici e teologici presso l’Istituto di Studi Teologici di Coimbra (1978-1984). Inoltre ha frequentato il Pontificio Istituto Biblico (Roma) dove ha conseguito la Licenza in Esegesi Biblica (1992-1996) e l’École Biblique di Gerusalemme. Ha collaborato anche ad una nuova edizione della Bibbia, traducendo dal greco e commentando la Lettera agli Ebrei.

È stato ordinato sacerdote il 29 settembre 1985.

Nel corso del suo ministero ha ricoperto gli incarichi seguenti: Professore nel Seminario diocesano di Leiria, Membro del Segretariato diocesano di Pastorale vocazionale e Direttore del Pre-Seminario (1985-1992); Docente di Teologia Biblica presso l’Istituto Superiore di Studi Teologici di Coimbra, il Centro di Formazione e Cultura di Leiria e il Seminario diocesano di Leiria (1996-2005); Rettore del Seminario diocesano di Leiria (1996-2005); Direttore del Settimanale O Mensageiro (2000-2005); Membro del Collegio dei Consultori (2001); Delegato Episcopale per il Diaconato Permanente (2005-2008); Giudice del Tribunale Diocesano (2000-2008); Cappellano del Santuario Nossa Senhora de Fátima (2005-2008).

Attualmente è Rettore del Santuario Nossa Senhora de Fátima.

+PetaloNero+
00venerdì 29 aprile 2011 16:18
RINUNCE E NOMINE


NOMINA DELL’INVIATO SPECIALE ALLE CELEBRAZIONI DEL VI CENTENARIO DELLA DEDICAZIONE DELLA CATTEDRALE DI WŁOCŁAWEK (POLONIA) (26 GIUGNO 2011)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato l’Em.mo Card. Zenon Grocholewski, Prefetto della Congregazione per l’Educazione Cattolica, Suo Inviato Speciale alle celebrazioni del VI centenario della dedicazione della Cattedrale di Włocławek (Polonia), che avranno luogo il 26 giugno 2011.
+PetaloNero+
00sabato 30 aprile 2011 16:28
LE UDIENZE


Il Santo Padre ha ricevuto questa mattina in Udienza, nel Palazzo Apostolico di Castel Gandolfo:

Em.mo Card. Dionigi Tettamanzi, Arcivescovo di Milano (Italia);

Partecipanti all’Assemblea delle Radio dell’European Broadcasting Union.











RINUNCE E NOMINE




NOMINA DEL VESCOVO DI PUERTO CABELLO (VENEZUELA)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Vescovo di Puerto Cabello (Venezuela) S.E. Mons. Saúl Figueroa Albornoz, finora Vescovo titolare di Amudarsa ed Ausiliare dell’arcidiocesi di Caracas.

S.E. Mons. Saúl Figueroa Albornoz

S.E. Mons. Saúl Figueroa Albornoz è nato il 23 ottobre 1947 nella città di Caracas. Ha compiuto i suoi studi di filosofia e di teologia nel seminario arcidiocesano di Caracas. Ha seguito i corsi di specializzazione ed ha ottenuto la Licenza in Filosofia nell'Università Cattolica «Andrés Bello» di Caracas e la Licenza in Teologia nella Pontificia Università Gregoriana di Roma.

È stato ordinato sacerdote il 16 ottobre 1976.

Dopo l'ordinazione ha iniziato l'attività magistrale nel Seminario come professore di Filosofia e Teologia. Come sacerdote ha ricoperto anche i seguenti ministeri pastorali: vicario parrocchiale del «Buen Pastor», vicario parrocchiale di «Nuestra Señora de la Encarnación», parroco di «San Antonio de Padua», direttore accademico del seminario «Santa Rosa de Lima», parroco di «San Benito», direttore del collegio «San José del Avila», cappellano dell'Ospedale Vargas e Rettore del seminario di filosofia «San José de El Hatillo» dell'arcidiocesi di Caracas.

I1 10 novembre 1997 è stato nominato Vescovo titolare di Amudarsa ed Ausiliare di Caracas. Ha ricevuto la consacrazione episcopale il 10 gennaio 1998.



NOMINA DI MEMBRO DEL PONTIFICIO CONSIGLIO DELLA PASTORALE PER I MIGRANTI E GLI ITINERANTI

Il Papa ha nominato Membro del Pontificio Consiglio della Pastorale per i Migranti e gli Itineranti S.E. Mons. Piero Coccia, Arcivescovo di Pesaro.



NOMINA DI CONSULTORE DEL PONTIFICIO CONSIGLIO DELLA PASTORALE PER I MIGRANTI E GLI ITINERANTI

Il Santo Padre ha nominato Consultore del Pontificio Consiglio della Pastorale per i Migranti e gli Itineranti l’Ill.mo Sig. Johan Ketelers, Segretario Generale della International Catholic Migration Commission, con sede a Ginevra.
















UDIENZA AI PARTECIPANTI ALL’ASSEMBLEA DELLE RADIO DELL’EUROPEAN BROADCASTING UNION



Alle ore 11.45 di questa mattina, nella Sala degli Svizzeri del Palazzo Apostolico di Castel Gandolfo, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza i partecipanti alla 17.ma Assemblea delle Radio dell’European Broadcasting Union, che ha tenuto i suoi lavori nei giorni scorsi in Vaticano, su invito della Radio Vaticana in occasione dell’80° della sua fondazione.

Nel corso dell’incontro il Papa rivolge ai presenti il discorso che pubblichiamo di seguito:


DISCORSO DEL SANTO PADRE

Cari amici,

sono molto lieto di dare il benvenuto a tutti voi, membri e partecipanti alla 17° Radio Assembly della European Broadcasting Union, che quest’anno è ospite della Radio Vaticana, in occasione dell’80° della sua fondazione. Saluto l’Arcivescovo Claudio Maria Celli, Presidente del Pontificio Consiglio per le Comunicazioni Sociali. Ringrazio il Presidente della European Broadcasting Union, Jean Paul Philippot, e il Padre Federico Lombardi, Direttore Generale della Radio Vaticana, per le cortesi parole con cui hanno illustrato la natura del vostro incontro e i problemi che dovete affrontare.

Quando il mio predecessore Pio XI si rivolse a Guglielmo Marconi perché dotasse lo Stato della Città del Vaticano di una Stazione radio all’altezza della migliore tecnologia disponibile a quel tempo, dimostrò di aver intuito con acutezza in quale direzione si stava sviluppando il mondo delle comunicazioni e quali potenzialità la radio poteva offrire per il servizio della missione della Chiesa. Effettivamente, attraverso la radio, i Papi hanno potuto trasmettere aldilà delle frontiere messaggi di grande importanza per l’umanità, come quelli giustamente famosi di Pio XII durante la seconda guerra mondiale, che hanno dato voce alle aspirazioni più profonde verso la giustizia e la pace, o come quello di Giovanni XXIII al momento culminante della crisi fra Stati Uniti e Unione Sovietica nel 1962. Ancora attraverso la radio Pio XII ha potuto far diffondere centinaia di migliaia di messaggi delle famiglie per i prigionieri e i dispersi durante la guerra, svolgendo un’opera umanitaria che gli guadagnò gratitudine imperitura. Attraverso la radio, inoltre, sono state a lungo sostenute le attese di credenti e di popoli soggetti a regimi oppressivi dei diritti umani e della libertà religiosa. La Santa Sede è consapevole delle potenzialità straordinarie che ha il mondo della comunicazione per il progresso e la crescita delle persone e della società. Si può dire che tutto l’insegnamento della Chiesa su questo settore, a partire dai discorsi di Pio XII, passando attraverso i documenti del Concilio Vaticano II, fino ai miei più recenti messaggi sulle nuove tecnologie digitali, è attraversato da una vena di ottimismo, di speranza e di simpatia sincera verso coloro che si impegnano in questo campo per favorire l’incontro e il dialogo, servire la comunità umana, contribuire alla crescita pacifica della società.

Naturalmente, ciascuno di voi sa che anche nello sviluppo delle comunicazioni sociali si nascondono difficoltà e rischi. Permettetemi perciò di manifestare a tutti voi il mio interesse e la mia solidarietà nell’importante opera che svolgete. Nelle società odierne sono in gioco valori basilari per il bene dell’umanità, e l’opinione pubblica, nella cui formazione il vostro lavoro ha tanta importanza, si trova spesso disorientata e divisa. Voi sapete bene quali preoccupazioni nutre la Chiesa cattolica a proposito del rispetto della vita umana, della difesa della famiglia, del riconoscimento degli autentici diritti e delle giuste aspirazioni dei popoli, degli squilibri che causano sottosviluppo e fame in tante parti del mondo, dell’accoglienza dei migranti, della disoccupazione e della sicurezza sociale, delle nuove povertà ed emarginazioni sociali, delle discriminazioni e delle violazioni della libertà religiosa, del disarmo e della ricerca di soluzione pacifica dei conflitti. A molte di tali questioni ho fatto riferimento nell’Enciclica "Caritas in veritate". Alimentare ogni giorno una corretta ed equilibrata informazione e un approfondito dibattito per trovare le migliori soluzioni condivise su tali questioni in una società pluralistica, è compito delle radio come pure delle televisioni. E’ un compito che richiede alta onestà professionale, correttezza e rispetto, apertura alle prospettive diverse, chiarezza nell’affrontare i problemi, libertà da steccati ideologici, consapevolezza della complessità dei problemi. Si tratta di una ricerca paziente di quella "verità quotidiana" che meglio traduce i valori nella vita e meglio orienta il cammino della società, e che va cercata insieme con umiltà.

In questa ricerca la Chiesa cattolica ha un suo contributo specifico da dare, e intende darlo testimoniando la sua adesione alla verità che è Cristo, ma allo stesso tempo con apertura e spirito di dialogo. Come ho affermato nell’incontro con i qualificati rappresentanti del mondo politico e culturale britannico nella Westminster Hall di Londra nello scorso settembre, la religione non intende prevaricare nei confronti dei non credenti, ma aiutare la ragione nella scoperta dei principi morali oggettivi. La religione contribuisce a "purificare" la ragione, aiutandola a non cadere in distorsioni, come la manipolazione da parte dell’ideologia, o l’applicazione parziale che non tenga conto pienamente della dignità della persona umana. Allo stesso tempo, anche la religione riconosce di aver bisogno del correttivo della ragione per evitare eccessi, come l’integralismo o il settarismo. "La religione non è un problema da risolvere, ma un fattore che contribuisce in modo vitale al dibattito pubblico nella nazione". Invito perciò anche voi, "nell’ambito delle vostre sfere di influenza, a cercare di promuovere ed incoraggiare il dialogo fra fede e ragione" nella prospettiva del servizio al bene comune nazionale.

Il vostro è un "servizio pubblico", servizio alla gente, per aiutarla ogni giorno a conoscere e a capire meglio ciò che succede e perché succede, e a comunicare attivamente per concorrere al cammino comune della società. So bene che questo servizio incontra difficoltà, con differenti aspetti e proporzioni nei diversi Paesi. Vi possono essere la sfida della concorrenza da parte dell’emittenza commerciale; il condizionamento di una politica vissuta come spartizione del potere invece che come servizio del bene comune; la scarsezza di risorse economiche accentuata da situazioni di crisi; l’impatto degli sviluppi delle nuove tecnologie di comunicazione; la ricerca affannosa dell’audience. Ma troppo grandi e urgenti sono le sfide del mondo odierno di cui dovete occuparvi, per lasciarvi scoraggiare e arrendervi di fronte a queste difficoltà.

Vent’anni fa, nel 1991, quando il Venerabile Giovanni Paolo II, che domani avrò la gioia di proclamare Beato, riceveva la vostra Assemblea generale in Vaticano, vi incoraggiava a sviluppare la vostra mutua collaborazione, per favorire la crescita della comunità dei popoli del mondo. Oggi, penso ai processi in corso in Paesi del Mediterraneo e nel Vicino Oriente, diversi dei quali sono pure membri della vostra Associazione. Sappiamo che le nuove forme di comunicazione hanno svolto e svolgono un ruolo non secondario in questi stessi processi. Vi auguro di saper mettere i vostri contatti internazionali e le vostre attività al servizio di una riflessione e di un impegno affinché gli strumenti delle comunicazioni sociali servano al dialogo, alla pace e allo sviluppo solidale dei popoli, superando le distanze culturali, le diffidenze o le paure.

Infine, cari amici, mentre auguro a tutti voi e alla vostra Associazione un fecondo lavoro, desidero esprimere ancora la mia gratitudine per la collaborazione concreta che in molte occasioni avete dato e date al mio ministero, come nelle grandi celebrazioni del Natale e della Pasqua o in occasione dei miei viaggi. Anche per me e per la Chiesa cattolica siete dunque degli alleati e degli amici importanti nella nostra missione. In questo spirito sono lieto di invocare su tutti voi, sui vostri cari e sul vostro lavoro la Benedizione del Signore.
+PetaloNero+
00domenica 1 maggio 2011 16:13
CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DEL SERVO DI DIO GIOVANNI PAOLO II



Alle ore 10.00 di oggi, II Domenica di Pasqua o della Divina Misericordia, il Santo Padre Benedetto XVI ha presieduto, sul sagrato della Basilica Vaticana, la Celebrazione Eucaristica nel corso della quale ha proclamato Beato il Servo di Dio Giovanni Paolo II, Papa (1920-2005).
Pubblichiamo di seguito il testo dell’omelia che il Papa ha pronunciato nel corso del solenne rito di beatificazione:


OMELIA DEL SANTO PADRE

Cari fratelli e sorelle!

Sei anni or sono ci trovavamo in questa Piazza per celebrare i funerali del Papa Giovanni Paolo II. Profondo era il dolore per la perdita, ma più grande ancora era il senso di una immensa grazia che avvolgeva Roma e il mondo intero: la grazia che era come il frutto dell’intera vita del mio amato Predecessore, e specialmente della sua testimonianza nella sofferenza. Già in quel giorno noi sentivamo aleggiare il profumo della sua santità, e il Popolo di Dio ha manifestato in molti modi la sua venerazione per Lui. Per questo ho voluto che, nel doveroso rispetto della normativa della Chiesa, la sua causa di beatificazione potesse procedere con discreta celerità. Ed ecco che il giorno atteso è arrivato; è arrivato presto, perché così è piaciuto al Signore: Giovanni Paolo II è beato!

Desidero rivolgere il mio cordiale saluto a tutti voi che, per questa felice circostanza, siete convenuti così numerosi a Roma da ogni parte del mondo, Signori Cardinali, Patriarchi delle Chiese Orientali Cattoliche, Confratelli nell’Episcopato e nel Sacerdozio, Delegazioni Ufficiali, Ambasciatori e Autorità, persone consacrate e fedeli laici, e lo estendo a quanti sono uniti a noi mediante la radio e la televisione.

Questa Domenica è la Seconda di Pasqua, che il beato Giovanni Paolo II ha intitolato alla Divina Misericordia. Perciò è stata scelta questa data per l’odierna Celebrazione, perché, per un disegno provvidenziale, il mio Predecessore rese lo spirito a Dio proprio la sera della vigilia di questa ricorrenza. Oggi, inoltre, è il primo giorno del mese di maggio, il mese di Maria; ed è anche la memoria di san Giuseppe lavoratore. Questi elementi concorrono ad arricchire la nostra preghiera, aiutano noi che siamo ancora pellegrini nel tempo e nello spazio; mentre in Cielo, ben diversa è la festa tra gli Angeli e i Santi! Eppure, uno solo è Dio, e uno è Cristo Signore, che come un ponte congiunge la terra e il Cielo, e noi in questo momento ci sentiamo più che mai vicini, quasi partecipi della Liturgia celeste.

"Beati quelli che non hanno visto e hanno creduto!" (Gv 20,29). Nel Vangelo di oggi Gesù pronuncia questa beatitudine: la beatitudine della fede. Essa ci colpisce in modo particolare, perché siamo riuniti proprio per celebrare una Beatificazione, e ancora di più perché oggi è stato proclamato Beato un Papa, un Successore di Pietro, chiamato a confermare i fratelli nella fede. Giovanni Paolo II è beato per la sua fede, forte e generosa, apostolica. E subito ricordiamo quell’altra beatitudine: "Beato sei tu, Simone, figlio di Giona, perché né carne né sangue te lo hanno rivelato, ma il Padre mio che è nei cieli" (Mt 16,17). Che cosa ha rivelato il Padre celeste a Simone? Che Gesù è il Cristo, il Figlio del Dio vivente. Per questa fede Simone diventa "Pietro", la roccia su cui Gesù può edificare la sua Chiesa. La beatitudine eterna di Giovanni Paolo II, che oggi la Chiesa ha la gioia di proclamare, sta tutta dentro queste parole di Cristo: "Beato sei tu, Simone" e "Beati quelli che non hanno visto e hanno creduto!". La beatitudine della fede, che anche Giovanni Paolo II ha ricevuto in dono da Dio Padre, per l’edificazione della Chiesa di Cristo.

Ma il nostro pensiero va ad un’altra beatitudine, che nel Vangelo precede tutte le altre. E’ quella della Vergine Maria, la Madre del Redentore. A Lei, che ha appena concepito Gesù nel suo grembo, santa Elisabetta dice: "Beata colei che ha creduto nell’adempimento di ciò che il Signore le ha detto" (Lc 1,45). La beatitudine della fede ha il suo modello in Maria, e tutti siamo lieti che la beatificazione di Giovanni Paolo II avvenga nel primo giorno del mese mariano, sotto lo sguardo materno di Colei che, con la sua fede, sostenne la fede degli Apostoli, e continuamente sostiene la fede dei loro successori, specialmente di quelli che sono chiamati a sedere sulla cattedra di Pietro. Maria non compare nei racconti della risurrezione di Cristo, ma la sua presenza è come nascosta ovunque: lei è la Madre, a cui Gesù ha affidato ciascuno dei discepoli e l’intera comunità. In particolare, notiamo che la presenza effettiva e materna di Maria viene registrata da san Giovanni e da san Luca nei contesti che precedono quelli del Vangelo odierno e della prima Lettura: nel racconto della morte di Gesù, dove Maria compare ai piedi della croce (cfr Gv 19,25); e all’inizio degli Atti degli Apostoli, che la presentano in mezzo ai discepoli riuniti in preghiera nel cenacolo (cfr At 1,14).

Anche la seconda Lettura odierna ci parla della fede, ed è proprio san Pietro che scrive, pieno di entusiasmo spirituale, indicando ai neo-battezzati le ragioni della loro speranza e della loro gioia. Mi piace osservare che in questo passo, all’inizio della sua Prima Lettera, Pietro non si esprime in modo esortativo, ma indicativo; scrive, infatti: "Siete ricolmi di gioia" – e aggiunge: "Voi lo amate, pur senza averlo visto e ora, senza vederlo, credete in lui. Perciò esultate di gioia indicibile e gloriosa, mentre conseguite la meta della vostra fede: la salvezza delle anime" (1Pt 1,6.8-9). Tutto è all’indicativo, perché c’è una nuova realtà, generata dalla risurrezione di Cristo, una realtà accessibile alla fede. "Questo è stato fatto dal Signore - dice il Salmo (118,23) - una meraviglia ai nostri occhi", gli occhi della fede.

Cari fratelli e sorelle, oggi risplende ai nostri occhi, nella piena luce spirituale del Cristo risorto, la figura amata e venerata di Giovanni Paolo II. Oggi il suo nome si aggiunge alla schiera di Santi e Beati che egli ha proclamato durante i quasi 27 anni di pontificato, ricordando con forza la vocazione universale alla misura alta della vita cristiana, alla santità, come afferma la Costituzione conciliare Lumen gentium sulla Chiesa. Tutti i membri del Popolo di Dio – Vescovi, sacerdoti, diaconi, fedeli laici, religiosi, religiose – siamo in cammino verso la patria celeste, dove ci ha preceduto la Vergine Maria, associata in modo singolare e perfetto al mistero di Cristo e della Chiesa. Karol Wojtyła, prima come Vescovo Ausiliare e poi come Arcivescovo di Cracovia, ha partecipato al Concilio Vaticano II e sapeva bene che dedicare a Maria l’ultimo capitolo del Documento sulla Chiesa significava porre la Madre del Redentore quale immagine e modello di santità per ogni cristiano e per la Chiesa intera. Questa visione teologica è quella che il beato Giovanni Paolo II ha scoperto da giovane e ha poi conservato e approfondito per tutta la vita. Una visione che si riassume nell’icona biblica di Cristo sulla croce con accanto Maria, sua madre. Un’icona che si trova nel Vangelo di Giovanni (19,25-27) ed è riassunta nello stemma episcopale e poi papale di Karol Wojtyła: una croce d’oro, una "emme" in basso a destra, e il motto "Totus tuus", che corrisponde alla celebre espressione di san Luigi Maria Grignion de Montfort, nella quale Karol Wojtyła ha trovato un principio fondamentale per la sua vita: "Totus tutus ego sum et omnia mea tua sunt. Accipio Te in mea omnia. Praebe mihi cor tuum, Maria – Sono tutto tuo e tutto ciò che è mio è tuo. Ti prendo per ogni mio bene. Dammi il tuo cuore, o Maria" (Trattato della vera devozione alla Santa Vergine, n. 266).

Nel suo Testamento il nuovo Beato scrisse: "Quando nel giorno 16 ottobre 1978 il conclave dei cardinali scelse Giovanni Paolo II, il Primate della Polonia card. Stefan Wyszyński mi disse: «Il compito del nuovo papa sarà di introdurre la Chiesa nel Terzo Millennio»". E aggiungeva: "Desidero ancora una volta esprimere gratitudine allo Spirito Santo per il grande dono del Concilio Vaticano II, al quale insieme con l’intera Chiesa – e soprattutto con l’intero episcopato – mi sento debitore. Sono convinto che ancora a lungo sarà dato alle nuove generazioni di attingere alle ricchezze che questo Concilio del XX secolo ci ha elargito. Come vescovo che ha partecipato all’evento conciliare dal primo all’ultimo giorno, desidero affidare questo grande patrimonio a tutti coloro che sono e saranno in futuro chiamati a realizzarlo. Per parte mia ringrazio l’eterno Pastore che mi ha permesso di servire questa grandissima causa nel corso di tutti gli anni del mio pontificato". E qual è questa "causa"? E’ la stessa che Giovanni Paolo II ha enunciato nella sua prima Messa solenne in Piazza San Pietro, con le memorabili parole: "Non abbiate paura! Aprite, anzi, spalancate le porte a Cristo!". Quello che il neo-eletto Papa chiedeva a tutti, egli stesso lo ha fatto per primo: ha aperto a Cristo la società, la cultura, i sistemi politici ed economici, invertendo con la forza di un gigante – forza che gli veniva da Dio – una tendenza che poteva sembrare irreversibile.

Swoim świadectwem wiary, miłości i odwagi apostolskiej, pełnym ludzkiej wrażliwości, ten znakomity syn Narodu polskiego pomógł chrześcijanom na całym świecie, by nie lękali się być chrześcijanami, należeć do Kościoła, głosić Ewangelię. Jednym słowem: pomógł nam nie lękać się prawdy, gdyż prawda jest gwarancją wolności.

[Con la sua testimonianza di fede, di amore e di coraggio apostolico, accompagnata da una grande carica umana, questo esemplare figlio della Nazione polacca ha aiutato i cristiani di tutto il mondo a non avere paura di dirsi cristiani, di appartenere alla Chiesa, di parlare del Vangelo. In una parola: ci ha aiutato a non avere paura della verità, perché la verità è garanzia della libertà.]

Ancora più in sintesi: ci ha ridato la forza di credere in Cristo, perché Cristo è Redemptor hominis, Redentore dell’uomo: il tema della sua prima Enciclica e il filo conduttore di tutte le altre.

Karol Wojtyła salì al soglio di Pietro portando con sé la sua profonda riflessione sul confronto tra il marxismo e il cristianesimo, incentrato sull’uomo. Il suo messaggio è stato questo: l’uomo è la via della Chiesa, e Cristo è la via dell’uomo. Con questo messaggio, che è la grande eredità del Concilio Vaticano II e del suo "timoniere" il Servo di Dio Papa Paolo VI, Giovanni Paolo II ha guidato il Popolo di Dio a varcare la soglia del Terzo Millennio, che proprio grazie a Cristo egli ha potuto chiamare "soglia della speranza". Sì, attraverso il lungo cammino di preparazione al Grande Giubileo, egli ha dato al Cristianesimo un rinnovato orientamento al futuro, il futuro di Dio, trascendente rispetto alla storia, ma che pure incide sulla storia. Quella carica di speranza che era stata ceduta in qualche modo al marxismo e all’ideologia del progresso, egli l’ha legittimamente rivendicata al Cristianesimo, restituendole la fisionomia autentica della speranza, da vivere nella storia con uno spirito di "avvento", in un’esistenza personale e comunitaria orientata a Cristo, pienezza dell’uomo e compimento delle sue attese di giustizia e di pace.

Vorrei infine rendere grazie a Dio anche per la personale esperienza che mi ha concesso, di collaborare a lungo con il beato Papa Giovanni Paolo II. Già prima avevo avuto modo di conoscerlo e di stimarlo, ma dal 1982, quando mi chiamò a Roma come Prefetto della Congregazione per la Dottrina della Fede, per 23 anni ho potuto stargli vicino e venerare sempre più la sua persona. Il mio servizio è stato sostenuto dalla sua profondità spirituale, dalla ricchezza delle sue intuizioni. L’esempio della sua preghiera mi ha sempre colpito ed edificato: egli si immergeva nell’incontro con Dio, pur in mezzo alle molteplici incombenze del suo ministero. E poi la sua testimonianza nella sofferenza: il Signore lo ha spogliato pian piano di tutto, ma egli è rimasto sempre una "roccia", come Cristo lo ha voluto. La sua profonda umiltà, radicata nell’intima unione con Cristo, gli ha permesso di continuare a guidare la Chiesa e a dare al mondo un messaggio ancora più eloquente proprio nel tempo in cui le forze fisiche gli venivano meno. Così egli ha realizzato in modo straordinario la vocazione di ogni sacerdote e vescovo: diventare un tutt’uno con quel Gesù, che quotidianamente riceve e offre nella Chiesa.

Beato te, amato Papa Giovanni Paolo II, perché hai creduto! Continua – ti preghiamo – a sostenere dal Cielo la fede del Popolo di Dio. Tante volte ci hai benedetto in questa Piazza dal Palazzo! Oggi, ti preghiamo: Santo Padre, ci benedica! Amen.














LE PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DEL REGINA CÆLI

Al termine della Santa Messa celebrata sul sagrato della Basilica Vaticana per la proclamazione del Beato Giovanni Paolo II, prima della recita del Regina Cæli il Santo Padre Benedetto XVI rivolge ai fedeli e ai pellegrini presenti in Piazza San Pietro, nelle strade adiacenti e in diversi altri luoghi di Roma, le parole che riportiamo di seguito:


PRIMA DEL REGINA CÆLI

Je salue avec joie les Délégations officielles, les Autorités civiles et militaires des Pays francophones ainsi que les Cardinaux, les Patriarches, les Evêques, les prêtres et les nombreux pèlerins venus à Rome pour la Béatification. Chers amis, que la vie et l’œuvre du Bienheureux Jean-Paul II soit source d’un engagement renouvelé au service de tous les hommes et de tout l’homme ! Je lui demande de bénir les efforts de chacun pour construire une civilisation de l’amour, dans le respect de la dignité de chaque personne humaine, créée à l’image de Dieu, avec une attention particulière à celle qui est plus fragile. Avec lui, marchez sur les traces lumineuses des bienheureux et des saints de vos Pays ! Que la Vierge Marie vous accompagne ! Avec ma bénédiction.

I greet the English-speaking visitors present at today’s Mass. In a particular way I welcome the distinguished civil authorities and representatives of the world’s nations who join us in honouring Blessed John Paul II. May his example of firm faith in Christ, the Redeemer of Man, inspire us to live fully the new life which we celebrate at Easter, to be icons of divine mercy, and to work for a world in which the dignity and rights of every man, woman and child are respected and promoted. Trusting in his prayers, I cordially invoke upon you and your families the peace of the Risen Saviour!

Mit großer Freude grüße ich heute alle Brüder und Schwestern deutscher Sprache, untern ihnen die Mitbrüder im Bischofsamt und die verschiedenen Regierungsdelegationen. Der selige Papst Johannes Paul II. steht uns noch lebendig vor Augen, wie er uns die Frische des Evangeliums verkündet und die Barmherzigkeit Gottes und die Liebe Christi in seinem Wirken verkörpert hat. Bitten wir den neuen Seligen, daß auch wir frohe Zeugen der Gegenwart Christi in der Welt sind. Der Frieden des Auferstandenen geleite euch auf allen Wegen.

Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española, y en especial a los cardenales, obispos, sacerdotes, religiosos, seminaristas y numerosos fieles, así como a las delegaciones oficiales y autoridades civiles de España y Latinoamérica. El nuevo Beato recorrió incansable vuestras tierras, caracterizadas por la confianza en Dios, el amor a María y el afecto al Sucesor de Pedro, sintiendo en cada uno de sus viajes el calor de vuestra estima sincera y entrañable. Os invito a seguir el ejemplo de fidelidad y amor a Cristo y a la Iglesia, que nos dejó como preciosa herencia. Que desde el cielo os acompañe siempre su intercesión, para que la fe de vuestros pueblos se mantenga en la solidez de sus raíces y la paz y la concordia favorezcan el progreso necesario de vuestras gentes. Que Dios os bendiga.

Dirijo uma cordial saudação aos peregrinos de língua portuguesa, de modo especial aos Cardeais, Bispos, sacerdotes, religiosos e religiosas, e numerosos fiéis, bem como às Delegações oficiais dos países lusófonos vindos para a beatificação do Papa João Paulo II. A todos desejo a abundância dos dons do Céu por intercessão do novo Beato, cujo testemunho deve continuar a ressoar nos vossos corações e nos vossos lábios, repetindo como ele no início do seu pontificado: «Não tenhais medo! Abri as portas, melhor, escancarai as portas a Cristo!» Assim Deus vos abençoe!

Serdeczne pozdrowienie kieruję do Polaków biorących udział w tej beatyfikacji osobiście lub za pośrednictwem środków przekazu. Pozdrawiam Kardynałów, Biskupów, Kapłanów, Osoby konsekrowane i wszystkich Wiernych. Pozdrawiam przedstawicieli władz państwowych i terytorialnych, na czele z Panem Prezydentem. Wszystkich zawierzam wstawiennictwu waszego błogosławionego Rodaka, papieża Jana Pawła II. Niech wyprasza dla was i dla swej ziemskiej Ojczyzny dar pokoju, jedności i wszelkiej pomyślności.

[Il mio cordiale saluto va ai Polacchi partecipanti a questa beatificazione, sia di persona che tramite i mezzi di comunicazione. Saluto i Cardinali, i Vescovi, i Presbiteri, le persone consacrate e tutti i fedeli. Saluto le Autorità dello Stato e delle regioni, a cominciare dal Signor Presidente della Repubblica. Affido tutti all’intercessione del vostro Beato connazionale, il papa Giovanni Paolo II. Ottenga per voi e per la sua Patria terrena il dono della pace, dell’unità e di ogni prosperità]

Rivolgo infine il mio cordiale saluto al Presidente della Repubblica Italiana e al suo seguito, con uno speciale ringraziamento alle Autorità italiane per l’apprezzata collaborazione nell’organizzare queste giornate di festa. E come potrei qui non menzionare tutti coloro che hanno da tempo e con grande generosità preparato questo evento: la mia Diocesi di Roma con il Cardinale Vallini, il Comune della Città con il suo Sindaco, tutte le Forze dell’Ordine e le varie Organizzazioni, Associazioni, i numerosissimi volontari e quanti, anche singolarmente, si sono resi disponibili ad offrire il proprio contributo. Il mio riconoscente pensiero va anche alle Istituzioni e agli Uffici Vaticani. In tanto impegno vedo un segno di grande amore verso il Beato Giovanni Paolo II. Infine, rivolgo il mio più affettuoso saluto a tutti i pellegrini - raccolti qui in Piazza San Pietro, nelle strade adiacenti e in diversi altri luoghi di Roma - e a quanti sono uniti a noi mediante la radio e la televisione, i cui dirigenti e operatori non si sono risparmiati per offrire anche ai lontani la possibilità di partecipare a questo grande giorno. Ai malati e agli anziani, verso i quali il nuovo Beato si sentiva particolarmente vicino giunga uno speciale saluto. Ed ora, in spirituale unione con il Beato Giovanni Paolo II, ci rivolgiamo con amore filiale a Maria Santissima, affidando a lei, Madre della Chiesa, il cammino dell’intero Popolo di Dio.
+PetaloNero+
00lunedì 2 maggio 2011 16:27
LE UDIENZE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

Em.mo Card. Giovanni Lajolo, Presidente della Pontificia Commissione per lo Stato della Città del Vaticano, e del Governatorato dello Stato della Città del Vaticano;

Em.mo Card. Stanisław Dziwisz, Arcivescovo di Kraków (Polonia).

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:

Rev.mo Padre Saverio Cannistrà, O.C.D., Preposito Generale dei Carmelitani Scalzi;

S.E. il Sig. Bronisław Komorowski, Presidente della Repubblica di Polonia, con la Consorte, e Seguito.











RINUNCE E NOMINE

SOLLEVAMENTO DEL VESCOVO DI TOOWOOMBA (AUSTRALIA)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha sollevato dalla cura pastorale della diocesi di Toowoomba (Australia) S.E. Mons. William M. Morris.













COMUNICATO DELLA SALA STAMPA: UDIENZA AL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA DI POLONIA

Questa mattina il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto in Udienza il Presidente della Repubblica di Polonia, Sua Eccellenza il Sig. Bronisław Komorowski.

Il Presidente ha voluto esprimere la riconoscenza della Nazione polacca per la beatificazione del Servo di Dio Giovanni Paolo II. Si è concordato che il lungo Pontificato del Beato Giovanni Paolo II ha segnato una grande svolta non solo in Polonia, ma nel mondo intero. Si è inoltre sottolineato che il suo Magistero ed i suoi interventi in favore della dignità della persona e dell’inviolabilità della vita umana rimangono attuali e di grande portata.
























TELEGRAMMA DI CORDOGLIO DEL SANTO PADRE PER LA MORTE DELL’EM.MO CARD. AGUSTÍN GARCÍA-GASCO VICENTE

È morto ieri mattina a Roma, dove era venuto per partecipare alle celebrazioni per la Beatificazione di Papa Giovanni Paolo II, l’Em.mo Card. Agustín García-Gasco Vicente, Arcivescovo emerito di Valencia (Spagna).

Appresa la notizia, il Santo Padre Benedetto XVI ha inviato a S.E. Mons. Carlos Osoro Sierra, Arcivescovo di Valencia il telegramma di cordoglio che pubblichiamo di seguito:


TELEGRAMMA DEL SANTO PADRE

EXCMO. MONS. CARLOS OSORO SIERRA
ARZOBISPO DE VALENCIA

AL HABER SIDO INFORMADO DE LA TRISTE NOTICIA DEL FALLECIMIENTO DEL AMADÍSIMO CARDENAL AGUSTÍN GARCÍA-GASCO VICENTE, OFREZCO FERVIENTES SUFRAGIOS POR EL ETERNO DESCANSO DE QUIEN EJERCIÓ CON DILIGENTE SOLICITUD APOSTÓLICA EL MINISTERIO EPISCOPAL, PRIMERO COMO OBISPO AUXILIAR DE MADRID Y SECRETARIO DE LA CONFERENCIA EPISCOPAL ESPAÑOLA, Y DESPUÉS AL FRENTE DE ESA QUERIDA ARCHIDIÓCESIS DE VALENCIA, ENTREGÁNDOSE CONSTANTEMENTE AL QUEHACER EVANGELIZADOR CON SABIDURÍA Y GENEROSIDAD E IMPULSANDO INFATIGABLEMENTE NUMEROSAS INICIATIVAS PASTORALES, SOBRE TODO EN EL CAMPO DE LA DOCENCIA Y LA PASTORAL FAMILIAR.

AL EVOCAR LOS GRANDES SERVICIOS PRESTADOS POR ÉL A LA IGLESIA, Y CON EL RECUERDO ENTRAÑABLE DE MI ESTANCIA EN ESA INSIGNE CIUDAD PARA EL V ENCUENTRO MUNDIAL DE LAS FAMILIAS, DESEO MANIFESTAR MI MÁS SENTIDO PÉSAME A VUESTRA EXCELENCIA, SEÑOR ARZOBISPO, A SU OBISPO AUXILIAR, AL PRESBITERIO, SEMINARISTAS, COMUNIDADES RELIGIOSAS Y FIELES DE ESA IGLESIA PARTICULAR VALENTINA Y, ROGÁNDOLE QUE TENGA LA BONDAD DE TRANSMITIR ESTOS MISMOS SENTIMIENTOS A LOS FAMILIARES DEL DIFUNTO PURPURADO, OTORGO DE CORAZÓN A TODOS LA CONFORTADORA BENDICIÓN APOSTÓLICA, COMO SIGNO DE ESPERANZA CRISTIANA EN CRISTO RESUCITADO.

BENEDICTUS PP. XVI
+PetaloNero+
00martedì 3 maggio 2011 16:19
RINUNCE E NOMINE

NOMINA DEL VESCOVO DI TULCÁN (ECUADOR)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Vescovo di Tulcán (Ecuador) S.E. Mons. Fausto Gaibor García, finora Vescovo titolare di Naraggara ed Ausiliare di Riobamba.

S.E. Mons. Fausto Gaibor García

S.E. Mons. Fausto Gaibor García è nato il 24 gennaio 1952, nei pressi della città di Guaranda. Ha compiuto gli studi di Filosofia nel Seminario Maggiore "San José" di Quito e quelli di Teologia presso la Pontificia Università Cattolica di Quito (P.U.C.E.).

Ordinato sacerdote il 24 gennaio 1981, si è recato in Colombia per seguire studi pastorali, per 6 mesi, presso la "Universidad Javeriana de Bogotá". Ha conseguito la Licenza in Teologia Dogmatica presso la Pontificia Università Gregoriana di Roma.

Il 31 ottobre 2006 è stato nominato Vescovo titolare di Naraggara ed Ausiliare della diocesi di Riobamba e ha ricevuto l’ordinazione episcopale il 2 dicembre successivo.

Attualmente è membro della Commissione Episcopale della Pastorale Sociale della Conferenza Episcopale Ecuadoriana.












COMUNICATO DELLA PREFETTURA DELLA CASA PONTIFICIA

Accogliendo l’invito del Card. Angelo Bagnasco, Presidente della Conferenza Episcopale Italiana, il Santo Padre Benedetto XVI si recherà nella Basilica di Santa Maria Maggiore, giovedì 26 maggio 2011, alle ore 17.30, per presiedere la recita del Santo Rosario, insieme con i Vescovi Italiani, riuniti in Assemblea Generale.

Con tale preghiera i Vescovi Italiani intendono ribadire il vincolo particolare con l’Italia, rinnovandone l’affidamento alla Vergine Madre nel 150° dell’unità politica del Paese.
+PetaloNero+
00mercoledì 4 maggio 2011 16:26
RINUNCE E NOMINE




RINUNCIA DELL’ARCIVESCOVO METROPOLITA DI CAMPO GRANDE (BRASILE) E NOMINA DEL SUCCESSORE

Il Santo Padre Benedetto XVI ha accettato la rinuncia al governo pastorale dell’arcidiocesi di Campo Grande (Brasile), presentata da S.E. Mons. Vitório Pavanello, S.D.B., in conformità al can. 401 § 1 del Codice di Diritto Canonico.

Il Papa ha nominato Arcivescovo Metropolita di Campo Grande (Brasile) S.E. Mons. Dimas Lara Barbosa, finora Vescovo titolare di Megalopoli di Proconsolare ed Ausiliare di São Sebastião do Rio de Janeiro.

S.E. Mons. Dimas Lara Barbosa

S.E. Mons. Dimas Lara Barbosa è nato a Boa Esperança, diocesi di Campanha, nello Stato di Minas Gerais. Prima di iniziare la formazione sacerdotale, si è laureato in Ingegneria Elettronica presso l’Instituto Tecnológico de Aeronáutica, a São José dos Campos. Ha frequentato poi gli studi filosofici presso l’Instituto de Filosofia São Bento, a São Paulo e quelli teologici presso l’Instituto de Teologia Sagrado Coração de Jesus, a Taubaté. Ha infine conseguito il dottorato in Teologia Dogmatica presso la "Pontificia Università Gregoriana".

Ordinato sacerdote il 3 dicembre 1988 per il clero di São José dos Campos, nel corso del ministero sacerdotale è stato Segretario dell’Instituto Nacional de Pastoral della Conferenza Episcopale a Brasília e Segretario della Commissione Episcopale per la Dottrina della Fede.

L’11 giugno 2003 è stato nominato Vescovo Titolare di Megalopoli di Proconsolare ed Ausiliare de São Sebastião do Rio de Janeiro e consacrato il 2 agosto successivo.

Attualmente sta concludendo il quadriennio come Segretario Generale della Conferenza Episcopale brasiliana (2007-2011).



NOMINA DI AUSILIARE DI BELO HORIZONTE (BRASILE)

Il Santo Padre ha nominato Vescovo Ausiliare dell’arcidiocesi di Belo Horizonte (Brasile) il Rev.do Sacerdote Wilson Luís Angotti Filho, del clero della diocesi di Jaboticabal, finora Assessore della Commissione per la Dottrina della Fede della Conferenza Nazionale dei Vescovi Brasiliani a Brasília, assegnandogli la sede titolare vescovile di Tabe.

Rev.do Wilson Luís Angotti Filho

Il Rev.do Sacerdote Wilson Luís Angotti Filho è nato il 5 aprile 1958 nella città di Taquaritinga,Stato di São Paulo, nella diocesi di Jaboticabal.

Dopo aver frequentato la scuola elementare e media a Taquaritinga (1965- 1975) è entrato nel Seminario diocesano della diocesi di São Carlos e ivi ha compiuto gli studi filosofici (1976-1978). Ha compiuto gli studi teologici presso il Centro di Studi dell'arcidiocesi di Ribeirão Preto, affiliato alla Pontificia Facoltà di Teologia "Nossa Senhora da Assunção" di São Paulo (1978-1982). Ha ottenuto, poi, la Licenza in Teologia Dogmatica presso la Pontificia Università Gregoriana a Roma (1987-1988) e la Licenza in Filosofia presso l'Università "Sagrado Coração de Jesus" a Bauru (1998).

Ha ricevuto l'ordinazione sacerdotale il 19 dicembre 1982 e si è incardinato nel clero della diocesi di Jaboticabal, nella quale ha svolto gli incarichi seguenti: Vicario parrocchiale della Parrocchia " São João Batista" e "Nossa Senhora Aparecida" a Bebedouro (1982-1986), Coordinatore diocesano della Pastorale Vocazionale (1982-1986), Membro dell'Equipe di Formazione dei Seminari diocesani (1983-1986), Coordinatore della Regione Pastorale di Bebedouro (1983-1986), Professore di Teologia Dogmatica presso il Centro di Studi dell'arcidiocesi di Ribeirão Preto (1990-1995), Membro del Consiglio Presbiterale e del Collegio dei Consultori (1992-1997 e 2004-2007), Parroco della Parrocchia "Nossa Senhora do Carmo" (2000-2003), Parroco della Parrocchia "São Judas Tadeu" (2003-2007), Assessore diocesano per la Catechesi (2002-2007), Coordinatore diocesano per la Pastorale (2003-2007).

Dal 2007 è Assessore della Commissione per la Dottrina della Fede della Conferenza Nazionale dei Vescovi del Brasile a Brasília; dal 2008 e Professore di Teologia dogmatica presso la Facoltà Teologica dell'arcidiocesi di Brasília



NOMINA DI AUSILIARE DI SÃO PAULO (BRASILE)

Il Papa ha nominato Vescovo Ausiliare dell’arcidiocesi di São Paulo (Brasile) il Rev.do Padre Júlio Endi Akamine, S.A.C., finora Superiore Provinciale della Provincia "São Paulo" della Società dell’Apostolato Cattolico (Pallottini), assegnandogli la sede titolare vescovile di Tagamuta.

Rev.do P. Júlio Endi Akamine, S.A.C.

Il Rev.do Padre Júlio Endi Akamine, S.A.C., è nato il 20 novembre 1962 a Garça, diocesi di Marília, nello Stato di São Paulo.

Entrato nel Seminario della Società dell'Apostolato Cattolico (Pallottini) a Londrina (PR), ha compiuto gli studi elementari e secondari presso ii Seminario " São Vicente Pallotti". Ha emesso la professione religiosa l'8 dicembre 1980.

Ha compiuto gli studi filosofici e teologici presso lo "Studium Teologicum Claretianum" nell'arcidiocesi di Curitiba. Ha ricevuto l'ordinazione sacerdotale il 24 gennaio 1988. Ha, poi, ottenuto la Licenza (1993-1996) e la Laurea (2002-2005) in Teologia Dogmatica presso la Pontificia Università Gregoriana a Roma.

Come Sacerdote Pallottino ha svolto l'incarico di Vicario Parrocchiale (1988-1990) e Parroco (1990-1993) della Parrocchia "Santo Antônio" a Cambé, nell'arcidiocesi di Londrina, Rettore del Seminario maggiore Pallottino a Curitiba (1996-2001), Assessore della Conferenza Episcopate Regionale "Sul 2" dei Vescovi Brasiliani (1996-1998), Membro del Segretariato Regionale per la Formazione dei Pallottini (1999-2005), Consultore della Casa Generalizia dei Pallottini (2001-2003), Direttore del periodo propedeutico del Seminario della Provincia Pallottina "Regina Apostolorum" a Grottaferrata, Segretario provinciale per la formazione a Curitiba (2005-2007), Direttore Spirituale del Seminario Maggiore dei Pallottini a Curitiba (2006-2007).

Dal 2008 è Superiore Provinciale della Provincia Pallottina "São Paulo" con sede nell'omonima arcidiocesi.



NOMINA DELL’AUSILIARE DI VITÓRIA (BRASILE)

Il Santo Padre ha nominato Vescovo Ausiliare dell’arcidiocesi di Vitória (Brasile) il Rev.do Padre José Aparecido Hergesse, C.R., finora Procuratore Generale dell’Ordine dei Chierici Regolari (Teatini) a Roma, assegnandogli la sede titolare vescovile di Assava.

Rev.do P. José Aparecido Hergesse, C.R.

Il Rev.do Padre José Aparecido Hergesse, C.R., è nato il 15 luglio 1957 a Paranapanema, nella diocesi di Itapetininga, nello Stato di São Paulo. Dopo gli studi preparatori ha fatto ingresso nell’Ordine dei Chierici Regolari (Teatini) nel quale ha emesso la Professione Religiosa il 7 maggio 1983. Ha compiuto gli studi di filosofia nella Facoltà Filosofica del "Mosteiro de São Bento" a São Paulo e quelli teologici presso la Pontificia Università Gregoriana a Roma.

Ha ricevuto l’ordinazione sacerdotale il 26 gennaio 1985. Ha, poi, ottenuto la Licenza in Teologia Dogmatica presso la Pontificia Facoltà Teologica "Nossa Senhora da Assunção" nell’arcidiocesi di São Paulo e la Licenza in Teologia Biblica presso la Pontificia Università Gregoriana a Roma.

Religioso Teatino ha svolto gli incarichi seguenti: Vicario Parrocchiale di Fartura, nella diocesi di Ourinhos, e Rettore del Seminario Minore (1985-1987), Parroco di São Geraldo e Rettore del Seminario Maggiore (1987-1990), Parroco di Fartura (1992-1994), Vicario Parrocchiale a São Domingo da Prata nella diocesi di Itabira – Coronel Fabriciano nello Stato di Minas Gerais (1995-1997) e Professore presso il Seminario diocesano, Parroco a Taquarituba (1998-2007) e Vicario Generale della diocesi di Itapeva (2001-2007), Provinciale dei Padri Teatini in Brasile (2001-2004), Parroco della Parrocchia di São Lucas nell’arcidiocesi di Sorocaba (2007-2009), Professore di Teologia Biblica e Direttore spirituale del Seminario arcidiocesano (2007-2009).

Dal 2010, è Consultore Generale, Presidente dell’area vita comunitaria della Famiglia secolare teatina e Procuratore Generale dell’Ordine dei Chierici Regolari presso la Santa Sede.



NOMINA DI AUSILIARI DI MEDELLÍN (COLOMBIA)

Il Santo Padre Benedetto XVI ha nominato Ausiliari dell'arcidiocesi di Medellín (Colombia):

- il Rev.do Edgar Aristizábal Quintero, del clero della diocesi di Cartago, finora Direttore del Dipartimento per la Dottrina della Conferenza Episcopale colombiana, assegnandogli la sede titolare di Castra di Galba.

- il Rev.do Hugo Alberto Torres Marín, del clero della diocesi di Santa Rosa de Osos, finora Rettore del Seminario Maggiore diocesano "Santo Tomás de Aquino", assegnandogli la sede titolare di Bossa.

Rev.do Edgar Aristizábal Quintero

Il Rev.do. Edgar Aristizábal Quintero è nato a Cartago il 2 dicembre 1965. Ha compiuto gli studi ecclesiastici di Filosofia nei Seminari Maggiori di Cali e di Cartago, e quelli teologici nei Seminari Maggiori di Manizales e di Cartago. Ha ricevuto l'ordinazione sacerdotale il 7 dicembre 1990. Ha ottenuto la Licenza in Teologia Biblica presso la Pontificia Università Gregoriana di Roma.

Ha svolto successivamente i seguenti incarichi: Parroco di "San Gabriel Arcángel" a Cartago, Parroco di "San Joaquín y Santa Ana" a Cartago, Rettore del Santuario "Ecce Homo" a Ricaurte, Professore e Rettore del Seminario Minore di Cartago, Rettore del Seminario Maggiore di Cartago e, dal 2009, Direttore del Dipartimento per la Dottrina della Conferenza Episcopale colombiana.

Rev.do Hugo Alberto Torres Marín

Il Rev.do Hugo Alberto Torres Marín è nato a Briceño, diocesi di Santa Rosa de Osos, il 9 agosto 1960. Ha compiuto gli studi ecclesiastici nel Seminario Maggiore diocesano "Santo Tomás de Aquino" di Santa Rosa de Osos. Ha ricevuto l'ordinazione sacerdotale il 24 novembre 1987. Ha ottenuto la Licenza in Teologia Dogmatica presso la Pontificia Università Gregoriana di Roma e la specializzazione in Filosofia ed Educazione Religiosa presso l’Università Cattolica dell’Oriente a Santa Rosa de Osos.

Ha svolto successivamente i seguenti incarichi: Vicario Parrocchiale di "Nuestra Señora del Rosario" a Don Matías, Professore del Seminario Maggiore a Santa Rosa de Osos, Direttore della Scuola Apostolica "Monseñor Miguel Ángel Builes" a Don Matías, Formatore del Seminario Maggiore, Vice Rettore e Direttore Accademico dell’Università Cattolica del Nord a Santa Rosa de Osos, Rettore dell’Università Cattolica del Nord e Vicario Episcopale per la Pastorale e Parroco a Valdivia e, dal 2009, Rettore del Seminario Maggiore "Santo Tomás de Aquino" a Santa Rosa de Osos.



NOMINA DEL NUNZIO APOSTOLICO IN MACEDONIA

Il Santo Padre ha nominato Nunzio Apostolico in Macedonia S.E. Mons. Janusz Bolonek, Arcivescovo titolare di Madauro, Nunzio Apostolico in Bulgaria.



NOMINA DI MEMBRI DELLA CONGREGAZIONE DELLE CAUSE DEI SANTI

Il Papa ha nominato Membri della Congregazione delle Cause dei Santi gli Em.mi Cardinali Velasio De Paolis e Kurt Koch e gli Ecc.mi Monsignori Zigmunt Zimowski, Ambrogio Spreafico e Santos Abril y Castelló.



NOMINA DI CONSULTORE DELLA CONGREGAZIONE PER LA DOTTRINA DELLA FEDE

Il Santo Padre ha nominato Consultore della Congregazione per la Dottrina della Fede S.E. Mons. Joseph Augustine Di Noia, O.P., Arcivescovo titolare di Oregon City, Segretario della Congregazione per il Culto Divino e la Disciplina dei Sacramenti.

















L’UDIENZA GENERALE



L’Udienza Generale di questa mattina si è svolta alle ore 10.30 in Piazza San Pietro dove il Santo Padre Benedetto XVI ha incontrato gruppi di pellegrini e fedeli provenienti dall’Italia e da ogni parte del mondo.

Nel discorso in lingua italiana, il Papa ha iniziato il nuovo ciclo di catechesi sul tema della preghiera.

Dopo aver riassunto la Sua catechesi in diverse lingue, il Santo Padre ha rivolto particolari espressioni di saluto ai gruppi di fedeli presenti.

L’Udienza Generale si è conclusa con la recita del Pater Noster e la Benedizione Apostolica.


CATECHESI DEL SANTO PADRE IN LINGUA ITALIANA

Cari fratelli e sorelle,

quest’oggi vorrei iniziare una nuova serie di catechesi. Dopo le catechesi sui Padri della Chiesa, sui grandi teologi del Medioevo, sulle grandi donne, vorrei adesso scegliere un tema che sta molto a cuore a tutti noi: è il tema della preghiera, in modo specifico di quella cristiana, la preghiera, cioè, che ci ha insegnato Gesù e che continua ad insegnarci la Chiesa. E’ in Gesù, infatti, che l’uomo diventa capace di accostarsi a Dio con la profondità e l’intimità del rapporto di paternità e di figliolanza. Insieme ai primi discepoli, con umile confidenza ci rivolgiamo allora al Maestro e Gli chiediamo: "Signore, insegnaci a pregare" (Lc 11,1).

Nelle prossime catechesi, accostando la Sacra Scrittura, la grande tradizione dei Padri della Chiesa, dei Maestri di spiritualità, della Liturgia vogliamo imparare a vivere ancora più intensamente il nostro rapporto con il Signore, quasi una "Scuola della preghiera". Sappiamo bene, infatti, che la preghiera non va data per scontata: occorre imparare a pregare, quasi acquisendo sempre di nuovo quest’arte; anche coloro che sono molto avanzati nella vita spirituale sentono sempre il bisogno di mettersi alla scuola di Gesù per apprendere a pregare con autenticità. Riceviamo la prima lezione dal Signore attraverso il Suo esempio. I Vangeli ci descrivono Gesù in dialogo intimo e costante con il Padre: è una comunione profonda di colui che è venuto nel mondo non per fare la sua volontà, ma quella del Padre che lo ha inviato per la salvezza dell’uomo.

In questa prima catechesi, come introduzione, vorrei proporre alcuni esempi di preghiera presenti nelle antiche culture, per rilevare come, praticamente sempre e dappertutto si siano rivolti a Dio.

Comincio con l’antico Egitto, come esempio. Qui un uomo cieco, chiedendo alla divinità di restituirgli la vista, attesta qualcosa di universalmente umano, qual è la pura e semplice preghiera di domanda da parte di chi si trova nella sofferenza, quest’uomo prega: "Il mio cuore desidera vederti... Tu che mi hai fatto vedere le tenebre, crea la luce per me. Che io ti veda! China su di me il tuo volto diletto" (A. Barucq – F. Daumas, Hymnes et prières de l’Egypte ancienne, Paris 1980, trad. it. in Preghiere dell’umanità, Brescia 1993, p. 30). Che io ti veda; qui sta il nucleo della preghiera!

Presso le religioni della Mesopotamia dominava un senso di colpa arcano e paralizzante, non privo, però, della speranza di riscatto e liberazione da parte di Dio. Possiamo così apprezzare questa supplica da parte di un credente di quegli antichi culti, che suona così: "O Dio che sei indulgente anche nella colpa più grave, assolvi il mio peccato... Guarda, Signore, al tuo servo spossato, e soffia la tua brezza su di lui: senza indugio perdonagli. Allevia la tua punizione severa. Sciolto dai legami, fa’ che io torni a respirare; spezza la mia catena, scioglimi dai lacci" (M.-J. Seux, Hymnes et prières aux Dieux de Babylone et d’Assyrie, Paris 1976, trad. it. in Preghiere dell’umanità, op. cit., p. 37). Sono espressioni che dimostrano come l’uomo, nella sua ricerca di Dio, ne abbia intuito, sia pur confusamente, da una parte la sua colpa, dall’altra aspetti di misericordia e di bontà divina.

All’interno della religione pagana dell’antica Grecia si assiste a un’evoluzione molto significativa: le preghiere, pur continuando a invocare l’aiuto divino per ottenere il favore celeste in tutte le circostanze della vita quotidiana e per conseguire dei benefici materiali, si orientano progressivamente verso le richieste più disinteressate, che consentono all’uomo credente di approfondire il suo rapporto con Dio e di diventare migliore. Per esempio, il grande filosofo Platone riporta una preghiera del suo maestro, Socrate, ritenuto giustamente uno dei fondatori del pensiero occidentale. Così pregava Socrate: "Fate che io sia bello di dentro. Che io ritenga ricco chi è sapiente e che di denaro ne possegga solo quanto ne può prendere e portare il saggio. Non chiedo di più" (Opere I. Fedro 279c, trad. it. P. Pucci, Bari 1966). Vorrebbe essere soprattutto bello di dentro e sapiente, e non ricco di denaro.

In quegli eccelsi capolavori della letteratura di tutti i tempi che sono le tragedie greche, ancor oggi, dopo venticinque secoli, lette, meditate e rappresentate, sono contenute delle preghiere che esprimono il desiderio di conoscere Dio e di adorare la sua maestà. Una di queste recita così: "Sostegno della terra, che sopra la terra hai sede, chiunque tu sia, difficile a intendersi, Zeus, sia tu legge di natura o di pensiero dei mortali, a te mi rivolgo: giacché tu, procedendo per vie silenziose, guidi le vicende umane secondo giustizia" (Euripide, Troiane, 884-886, trad. it. G. Mancini, in Preghiere dell’umanità, op. cit., p. 54). Dio rimane un po’ nebuloso e tuttavia l’uomo conosce questo Dio sconosciuto e prega colui che guida le vie della terra.

Anche presso i Romani, che costituirono quel grande Impero in cui nacque e si diffuse in gran parte il Cristianesimo delle origini, la preghiera, anche se associata a una concezione utilitaristica e fondamentalmente legata alla richiesta della protezione divina sulla vita della comunità civile, si apre talvolta a invocazioni ammirevoli per il fervore della pietà personale, che si trasforma in lode e ringraziamento. Ne è testimone un autore dell’Africa romana del II secolo dopo Cristo, Apuleio. Nei suoi scritti egli manifesta l’insoddisfazione dei contemporanei nei confronti della religione tradizionale e il desiderio di un rapporto più autentico con Dio. Nel suo capolavoro, intitolato Le metamorfosi, un credente si rivolge a una divinità femminile con queste parole: "Tu sì sei santa, tu sei in ogni tempo salvatrice dell’umana specie, tu, nella tua generosità, porgi sempre aiuto ai mortali, tu offri ai miseri in travaglio il dolce affetto che può avere una madre. Né giorno né notte né attimo alcuno, per breve che sia, passa senza che tu lo colmi dei tuoi benefici" (Apuleio di Madaura, Metamorfosi IX, 25, trad. it. C. Annaratone, in Preghiere dell’umanità, op. cit., p. 79).

Nello stesso periodo l’imperatore Marco Aurelio – che era pure filosofo pensoso della condizione umana – afferma la necessità di pregare per stabilire una cooperazione fruttuosa tra azione divina e azione umana. Scrive nei suo Ricordi: "Chi ti ha detto che gli dèi non ci aiutino anche in ciò che dipende da noi? Comincia dunque a pregarli, e vedrai" (Dictionnaire de Spiritualitè XII/2, col. 2213). Questo consiglio dell’imperatore filosofo è stato effettivamente messo in pratica da innumerevoli generazioni di uomini prima di Cristo, dimostrando così che la vita umana senza la preghiera, che apre la nostra esistenza al mistero di Dio, diventa priva di senso e di riferimento. In ogni preghiera, infatti, si esprime sempre la verità della creatura umana, che da una parte sperimenta debolezza e indigenza, e perciò chiede aiuto al Cielo, e dall’altra è dotata di una straordinaria dignità, perché, preparandosi ad accogliere la Rivelazione divina, si scopre capace di entrare in comunione con Dio.

Cari amici, in questi esempi di preghiere delle diverse epoche e civiltà emerge la consapevolezza che l’essere umano ha della sua condizione di creatura e della sua dipendenza da un Altro a lui superiore e fonte di ogni bene. L’uomo di tutti i tempi prega perché non può fare a meno di chiedersi quale sia il senso della sua esistenza, che rimane oscuro e sconfortante, se non viene messo in rapporto con il mistero di Dio e del suo disegno sul mondo. La vita umana è un intreccio di bene e male, di sofferenza immeritata e di gioia e bellezza, che spontaneamente e irresistibilmente ci spinge a chiedere a Dio quella luce e quella forza interiori che ci soccorrano sulla terra e dischiudano una speranza che vada oltre i confini della morte. Le religioni pagane rimangono un’invocazione che dalla terra attende una parola dal Cielo. Uno degli ultimi grandi filosofi pagani, vissuto già in piena epoca cristiana, Proclo di Costantinopoli, dà voce a questa attesa, dicendo: "Inconoscibile, nessuno ti contiene. Tutto ciò che pensiamo ti appartiene. Sono da te i nostri mali e i nostri beni, da te ogni nostro anelito dipende, o Ineffabile, che le nostre anime sentono presente, a te elevando un inno di silenzio" (Hymni, ed. E. Vogt, Wiesbaden 1957, in Preghiere dell’umanità, op. cit., p. 61).

Negli esempi di preghiera delle varie culture, che abbiamo considerato, possiamo vedere una testimonianza della dimensione religiosa e del desiderio di Dio iscritto nel cuore di ogni uomo, che ricevono compimento e piena espressione nell’Antico e nel Nuovo Testamento. La Rivelazione, infatti, purifica e porta alla sua pienezza l’anelito originario dell’uomo a Dio, offrendogli, nella preghiera, la possibilità di un rapporto più profondo con il Padre celeste.

All’inizio di questo nostro cammino nella "Scuola della preghiera" vogliamo allora chiedere al Signore che illumini la nostra mente e il nostro cuore perché il rapporto con Lui nella preghiera sia sempre più intenso, affettuoso e costante. Ancora una volta diciamoGli: "Signore, insegnaci a pregare" (Lc 11,1).



SINTESI DELLA CATECHESI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Sintesi della catechesi in lingua francese

Chers Frères et Sœurs, je voudrais commencer aujourd’hui une nouvelle série de catéchèses, consacrée au thème de la prière, celle que Jésus nous a enseignée et que l’Église continue à nous enseigner. C’est en Jésus que l’homme devient capable de s’approcher de Dieu, dans une relation profonde et intime. Nous chercherons à vivre plus intensément notre relation au Seigneur, dans une sorte d’École de la prière. Car nous savons bien que la prière ne va pas de soi, il faut apprendre à prier de manière authentique en nous mettant à l’école de Jésus. Dans les anciennes cultures, toujours et partout, les hommes se sont adressés à Dieu. Nous y trouvons la conscience que l’être humain a de sa condition de créature et de sa dépendance d’un Autre qui lui est supérieur et source de tout bien. L’homme de tous les temps prie parce qu’il se demande quel est le sens de son existence. Les exemples de prière de ces cultures anciennes sont un témoignage de la dimension religieuse et du désir de Dieu inscrits dans le cœur de l’homme. La Révélation biblique purifie et porte à sa plénitude cet élan de l’homme vers Dieu, en lui offrant, dans la prière, la possibilité d’une relation plus profonde avec le Père céleste. Avec les premiers disciples, nous disons avec confiance : « Seigneur apprends-nous à prier » (Lc 11, 1).

Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones. Je salue en particulier les enfants de l’école grecque orthodoxe Oreokastron, de Thessalonique, et les pèlerins de République Centrafricaine. Que votre pèlerinage à Rome vous aide à découvrir ou à redécouvrir la nécessité de la prière dans votre vie. Avec ma Bénédiction apostolique!


○ Sintesi della catechesi in lingua inglese

Dear Brothers and Sisters,

The new series of catecheses which we begin today are devoted to prayer and, in particular, the prayer proper to Christians. Christian prayer is grounded in the gift of new life brought by Christ; it is an "art" in which Christ, the Son of God, is our supreme teacher. At the same time, prayer is a part of the human experience, as we see from the ancient cultures of Egypt, Mesopotamia, Greece and Rome. There we find eloquent expressions of a desire to see God, to experience his mercy and forgiveness, to grow in virtue and to experience divine help in all that we do. In these cultures there is also a recognition that prayer opens man to a deeper understanding of our dependence on God and life’s ultimate meaning. The pagan religions, however, remain a plea for divine help, an expression of that profound human yearning for God which finds its highest expression and fulfilment in the Old and New Testaments. Divine revelation, in fact, purifies and fulfils man’s innate desire for God and offers us, through prayer, the possibility of a deeper relationship with our heavenly Father. With the disciples, then, let us ask the Lord: "Teach us to pray" (cf. Lk 11:1).

I welcome all the English-speaking visitors present at today’s Audience, especially those from Denmark, Finland, Sweden, Nigeria, Japan, Singapore and the United States. My particular greeting goes to the pilgrimage group from the Archdiocese of Kampala, led by Archbishop Cyprian Kizito Lwanga. Upon all of you I invoke an abundance of joy and peace in the Risen Christ!


○ Sintesi della catechesi in lingua tedesca

Liebe Brüder und Schwestern!

Nach einer Serie von Audienzen über die großen Heiligen der Kirche beginne ich heute eine neue Reihe, die man überschreiben könnte: »Schule des Gebets«. Beten ist Sprechen mit Gott. Um einen echten Dialog führen zu können, ist es nötig, Gott zu kennen, ihm nahezukommen, einen Weg zu ihm zu finden. Bei diesem Streben ist Jesus Christus uns Vorbild und Lehrer. Die Jünger, die wußten, daß er im inneren Gespräch mit dem Vater steht, baten ihn: Herr, lehre uns beten! Sie haben gespürt, daß sie nur durch Jesus sich Gott nähern konnten, der ihnen die Tiefe und Intensität der Beziehung eines Kindes zu Gott dem Vater vorlebte. Heute nun möchte ich in dieser ersten Katechese einer längeren Reihe zunächst einen kurzen Blick auf das Beten der antiken, nicht christlichen Völker richten. Denn immer schon wußten die Menschen irgendwie, daß es so etwas wie Gott gibt, auch wenn sie kein genaues Bild davon hatten; immer wußten sie, daß über ihnen eine Macht ist, die uns hören kann, zu der wir sprechen können. So kennen wir schon aus frühester Zeit Zeugnisse solcher Gebete, z. B. die Bittgebete von Menschen, die leiden oder sich in Gefahr befinden und zu diesem geheimnisvollen Gott rufen. Aus Mesopotamien sind auch Reuegebete bekannt, denen ein Bewußtsein für Schuld zugrunde liegt, aber in denen auch die Hoffnung auf Rettung und Befreiung zum Ausdruck kommt. Wenn auch noch undeutlich, so hatten die Menschen damit schon eine Ahnung von Gottes Erbarmen und Güte. In der weiteren Geschichte verstärkt sich das Verlangen der Menschen, Gott tiefer zu erkennen, ihm näherzukommen, ihn besser zu kennen und ihn so recht anzubeten. Der römische Kaiser Marc Aurel kam zu der Einsicht, daß das regelmäßige Beten für ein gedeihliches Zusammenwirken von göttlichem und menschlichem Tun notwendig ist. In diesen Beispielen von Gebeten in den verschiedenen Kulturen und Religionen können wir ein Zeugnis der religiösen Dimension des Menschen sehen, daß uns allen ein Wissen um Gott eingeschrieben ist, ein Bedürfnis nach Gott und ein Wissen darum, daß wir mit ihm in Kontakt treten müssen. Diese Ahnung, dieses Ausgreifen nach Gott findet dann seine Erfüllung, seinen vollendeten Ausdruck im Alten und Neuen Testament. Denn die Offenbarung reinigt die ursprüngliche Sehnsucht des Menschen nach Gott, klärt ihm das Bild Gottes selbst und lehrt ihn so, auf rechte Weise mit Gott in eine wirkliche Beziehung zu kommen.

Von Herzen grüße ich alle Pilger und Besucher deutscher Sprache, heute besonders die Familien, die Freunde und die Gäste der neuen Schweizergardisten. Der Herr zeige euch die Schönheit des Gebets und schenke euch die Kraft, mit ihm das Gute zu tun. Danke.


○ Sintesi della catechesi in lingua spagnola

Queridos hermanos y hermanas:

Hoy comenzamos un ciclo de catequesis que se centrará en el tema de la oración. Desarrollaremos una especie de Escuela de Oración, basada en la Escritura y en la gran Tradición de la Iglesia, en la que nuestro ejemplo será Jesús y su diálogo íntimo y constante con el Padre. Por ello, como los discípulos, le pedimos: "Enséñanos a orar". En esta primera catequesis, y como introducción, quisiera repasar algunos ejemplos de oración en las culturas antiguas que nos revelan cómo el hombre se ha dirigido a Dios y ha sentido el deseo de buscar la comunión con Él. A veces era una simple oración de petición, como la del ciego que suplica la luz a la divinidad. O aquella del hombre pecador que mira con esperanza a la deidad y le suplica el perdón. En ellas se puede ver cómo esos hombres han sabido captar, de algún modo, la misericordia y la bondad de Dios. Pero también encontramos oraciones más profundas, en las que no se pide un beneficio, sino crecer por dentro, moral y espiritualmente, y avanzar en el conocimiento de Dios, buscando la adoración, la alabanza o la acción de gracias. En resumen, estos ejemplos expresan la verdad del hombre, que por un lado se reconoce pequeño y pide ayuda, y por otro está dotado de una dignidad extraordinaria que lo hace capaz de acoger la Revelación y entrar en comunión con Dios.

Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española, en particular a los formadores y alumnos del Seminario Menor de la Asunción de Santiago de Compostela y a los demás grupos provenientes de España, México y otros países latinoamericanos. Os invito a que experimentando el anhelo de Dios que está en el interior del hombre, pidáis al Señor que ilumine vuestros corazones para que vuestra relación con Él en la oración sea cada vez más intensa. Muchas gracias.
]

○ Sintesi della catechesi in lingua portoghese

Queridos irmãos e irmãs,

Nas próximas catequeses, como se fossem uma «Escola da Oração», queremos aprender a viver mais intensamente o nosso relacionamento com o Senhor, abordando a realidade da oração na Sagrada Escritura, nos Padres da Igreja, nos mestres de espiritualidade e liturgia. De facto, até as pessoas mais adiantadas na vida espiritual sentem necessidade incessante de voltar à escola de Jesus. Na verdade, é em Jesus que o ser humano se torna capaz de abeirar-se de Deus com a profundidade e a intimidade próprias duma relação entre pai e filho. Nesta relação, encontra a sua forma perfeita e definitiva o desejo de Deus inscrito no coração de cada homem e mulher. Dão testemunho deste desejo universal as variadas orações presentes nas antigas culturas do Egipto, Mesopotâmia Grécia e Roma. Nestes exemplos de oração, ressalta a consciência que o ser humano tem da sua condição de criatura e da sua dependência de Outrem que está acima dele e é a fonte de todo o seu bem.

Uma cordial saudação para todos os peregrinos de língua portuguesa, com menção particular dos fiéis de Salto de Pirapora e as Irmãs Franciscanas Catequistas do Brasil e do grupo «Ajuda à Igreja que sofre» de Portugal, que aqui vieram movidos pelo desejo de afirmar e consolidar a sua fé e adesão a Cristo: o Senhor vos encha de alegria e o seu Espírito ilumine as decisões da vossa vida para realizardes fielmente o projecto de Deus a vosso respeito. Acompanha-vos a minha oração e Bênção.



SALUTI PARTICOLARI NELLE DIVERSE LINGUE


○ Saluto in lingua polacca

Witam serdecznie obecnych tu Polaków. Raz jeszcze pozdrawiam pielgrzymów, którzy wraz ze swymi pasterzami przybyli na beatyfikację mojego umiłowanego poprzednika na Stolicy Piotrowej, błogosławionego Jana Pawła II. Niech Jego zawierzenie Matce Bożej, zawarte w zawołaniu „Totus Tuus" będzie zachętą dla każdego z was i dla całego narodu polskiego, którego Maryja jest Królową. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.

[Saluto cordialmente tutti i polacchi qui presenti. Ancora una volta saluto i pellegrini, venuti insieme con i loro pastori per la beatificazione del mio amatissimo predecessore, il beato Giovanni Paolo II. Il suo affidarsi alla Madre di Dio, contenuto nell’invocazione "Totus Tuus", sia un incoraggiamento per ognuno di voi e per tutto il popolo polacco, per il quale Maria è Regina.

Sia lodato Gesù Cristo.]

○ Saluto in lingua slovacca

Srdečne pozdravujem slovenských pútnikov, osobitne z Farnosti Štefultov. Bratia a sestry, nedávno sme začali mesiac máj, tradične spojený s mariánskou úctou. Pozývam vás do školy Panny z Nazareta, od nej sa učte milovať Pána a blížneho. S láskou žehnám vás i vašich drahých vo vlasti. Pochválený buď Ježiš Kristus!

[Saluto cordialmente i pellegrini slovacchi, particolarmente quelli provenienti dalla Parrocchia di Štefultov. Fratelli e sorelle, abbiamo iniziato da pochi giorni il mese di maggio, tradizionalmente legato alla devozione mariana. Vi invito a mettervi alla scuola della Vergine di Nazaret per imparare da Lei ad amare il Signore e il prossimo. Con affetto benedico voi ed i vostri cari in Patria. Sia lodato Gesù Cristo!]


○ Saluto in lingua italiana

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare saluto i Seminaristi di Catania e di Caltagirone e i Novizi salesiani, e li esorto a conservare l’intima unione con Cristo nella preghiera fervorosa per prepararsi così a svolgere con frutto la missione evangelizzatrice. Saluto i fedeli della parrocchia cattedrale di Lucera, augurando che la visita a Roma sia per ciascuno ricca di frutti spirituali.

Desidero infine rivolgermi, come di consueto, ai giovani, ai malati e agli sposi novelli. E’ iniziato da poco il mese di maggio che, in molte parti del mondo, il popolo cristiano dedica alla Madonna. Cari giovani, mettetevi ogni giorno alla scuola di Maria Santissima per imparare da Lei a compiere la volontà di Dio. Contemplando la Madre di Cristo crocifisso, voi, cari malati, sappiate cogliere il valore salvifico di ogni sofferenza vissuta insieme con Gesù. E voi, cari sposi novelli, invocate la sua protezione materna, perché nella vostra famiglia regni sempre il clima della casa di Nazareth.





















MESSAGGIO DEL SANTO PADRE PER LA XVII SESSIONE PLENARIA DELLA PONTIFICIA ACCADEMIA DELLE SCIENZE SOCIALI

Pubblichiamo di seguito il Messaggio che il Santo Padre Benedetto XVI ha inviato al Presidente della Pontificia Accademia delle Scienze Sociali, la Prof.ssa Mary Ann Glendon, in occasione della XVII Sessione Plenaria dell’Accademia, che si è svolta in questi giorni in Vaticano sul tema: "Diritti universali in un mondo diversificato. La questione della libertà religiosa":


MESSAGGIO DEL SANTO PADRE

To Her Excellency Professor Mary Ann Glendon
President of the Pontifical Academy of Social Sciences

I am pleased to greet you and the members of the Pontifical Academy of Social Sciences as you hold your seventeenth plenary session on the theme of Universal Rights in a World of Diversity: the Case of Religious Freedom.

As I have observed on various occasions, the roots of the West’s Christian culture remain deep; it was that culture which gave life and space to religious freedom and continues to nourish the constitutionally guaranteed freedom of religion and freedom of worship that many peoples enjoy today. Due in no small part to their systematic denial by atheistic regimes of the twentieth century, these freedoms were acknowledged and enshrined by the international community in the United Nations’ Universal Declaration of Human Rights. Today these basic human rights are again under threat from attitudes and ideologies which would impede free religious expression. Consequently, the challenge to defend and promote the right to freedom of religion and freedom of worship must be taken up once more in our days. For this reason, I am grateful to the Academy for its contribution to this debate.

Deeply inscribed in our human nature are a yearning for truth and meaning and an openness to the transcendent; we are prompted by our nature to pursue questions of the greatest importance to our existence. Many centuries ago, Tertullian coined the term libertas religionis (cf. Apologeticum, 24:6). He emphasized that God must be worshipped freely, and that it is in the nature of religion not to admit coercion, "nec religionis est cogere religionem" (Ad Scapulam, 2:2). Since man enjoys the capacity for a free personal choice in truth, and since God expects of man a free response to his call, the right to religious freedom should be viewed as innate to the fundamental dignity of every human person, in keeping with the innate openness of the human heart to God. In fact, authentic freedom of religion will permit the human person to attain fulfilment and will thus contribute to the common good of society.

Aware of the developments in culture and society, the Second Vatican Council proposed a renewed anthropological foundation to religious freedom. The Council Fathers stated that all people are "impelled by nature and also bound by our moral obligation to seek the truth, especially religious truth" (Dignitatis Humanae, 2). The truth sets us free (cf. Jn 8:32), and it is this same truth that must be sought and assumed freely. The Council was careful to clarify that this freedom is a right which each person enjoys naturally and which therefore ought also to be protected and fostered by civil law.

Of course, every state has a sovereign right to promulgate its own legislation and will express different attitudes to religion in law. So it is that there are some states which allow broad religious freedom in our understanding of the term, while others restrict it for a variety of reasons, including mistrust for religion itself. The Holy See continues to appeal for the recognition of the fundamental human right to religious freedom on the part of all states, and calls on them to respect, and if need be protect, religious minorities who, though bound by a different faith from the majority around them, aspire to live with their fellow citizens peacefully and to participate fully in the civil and political life of the nation, to the benefit of all.

Finally, let me express my sincere hope that your expertise in the fields of law, political science, sociology and economics will converge in these days to bring about fresh insights on this important question and thus bear much fruit now and into the future. During this holy season, I invoke upon you an abundance of Easter joy and peace, and I willingly impart to you, to Bishop Sánchez Sorondo and to all the members of the Academy my Apostolic Blessing.

From the Vatican, 29 April 2011

BENEDICTUS PP. XVI
+PetaloNero+
00giovedì 5 maggio 2011 00:55
Messaggio del Papa alla plenaria della Pontificia Accademia delle Scienze
La libertà di religione, un diritto umano fondamentale



CITTA' DEL VATICANO, mercoledì, 4 maggio 2011 (ZENIT.org).- Pubblichiamo di seguito il messaggio che Benedetto XVI ha inviato al Presidente della Pontificia Accademia delle Scienze Sociali, la prof.ssa Mary Ann Glendon, in occasione della XVII Sessione Plenaria dell’Accademia, che si è svolta in questi giorni in Vaticano sul tema: "Diritti universali in un mondo diversificato. La questione della libertà religiosa".

* * *

A Sua Eccellenza Professoressa Mary Ann Glendon Presidente della Pontificia Accademia delle Scienze Sociali

Sono lieto di salutare lei e i membri della Pontificia Accademia delle Scienze Sociali in occasione della diciassettesima sessione plenaria sul tema Diritti universali in un mondo diversificato: la questione della libertà religiosa.

Come ho osservato in diverse occasioni, le radici della cultura cristiana occidentale restano profonde; è stata quella cultura che ha dato vita e spazio alla libertà religiosa e che continua ad alimentare la libertà di religione e la libertà di culto, costituzionalmente garantite, di cui godono molte persone oggi. Queste libertà, a causa soprattutto della loro sistematica negazione da parte dei regimi ateistici del ventesimo secolo, sono state riconosciute e incluse, dalla comunità internazionale, nella Dichiarazione Universale dei Diritti dell’Uomo delle Nazioni Unite. Oggi, questi diritti umani fondamentali sono di nuovo minacciati da atteggiamenti e ideologie che potrebbero impedire la libera espressione religiosa. Di conseguenza, la sfida di difendere e promuovere il diritto alla libertà di religione e alla libertà di culto deve essere ancora una volta accolta ai nostri giorni. Per questo motivo sono grato all’accademia per il suo contributo a questo dibattito.

Profondamente iscritti nella nostra natura umana sono il desiderio di verità e di significato e l’apertura al trascendente. La nostra stessa natura ci suggerisce di perseguire questioni della massima importanza per la nostra esistenza. Molti secoli fa, Tertulliano coniò l’espressione libertas religionis (cfr. Apologeticum, 24, 6). Evidenziò che Dio deve essere adorato liberamente e che è nella natura della religione non ammettere coercizioni, “nec religionis est cogere religionem” (Ad scapulam, 2, 2). Poiché l’uomo gode della capacità di libera scelta personale nella verità e poiché Dio si aspetta dall’uomo una risposta libera alla sua chiamata, il diritto alla libertà religiosa si dovrebbe considerare innato alla dignità fondamentale di ogni persona umana, in sintonia con l’apertura innata del cuore umano a Dio. Infatti, l’autentica libertà di religione permetterà alla persona umana di realizzarsi e quindi contribuirà al bene comune della società.

Consapevole degli sviluppi nella cultura e nella società, il Concilio Vaticano II ha proposto un rinnovato fondamento antropologico della libertà religiosa. I Padri Conciliari hanno affermato che tutti sono “dalla loro stessa natura e per obbligo morale tenuti a cercare la verità, in primo luogo quella concernente la religione.” (Dignitatis humanae, n. 2) La verità ci rende liberi (cfr. Gv 8, 32) ed è questa stessa verità che va ricercata e accolta liberamente. Il Concilio è stato attento a chiarire che questa libertà è un diritto di cui ogni persona gode naturalmente e che quindi deve anche essere tutelato e promosso dal diritto civile.

Di certo, ogni Stato ha il diritto sovrano di promulgare la propria legislazione ed esprimerà differenti atteggiamenti verso la religione nel diritto. Per questo esistono molti Stati che permettono ampia libertà di religione nella nostra interpretazione del termine, mentre altri la limitano per una serie di motivi, inclusa la diffidenza verso la religione stessa. La Santa Sede continua a rivolgere appelli per il riconoscimento del diritto umano fondamentale alla libertà religiosa da parte di tutti gli Stati e li esorta a rispettare e, se necessario, a proteggere, le minoranze religiose che, sebbene legate a una religione diversa da quella della maggioranza che le circonda, aspirano a vivere con i propri concittadini in modo pacifico e a partecipare in pienezza alla vita civile e politica della nazione, a beneficio di tutti.

Infine, desidero esprimere la sincera speranza che in questi giorni la vostra perizia nei campi del diritto, delle scienze politiche, della sociologia e dell’economia converga apportando nuove intuizioni su questa importante questione e quindi rechi frutti abbondanti ora e in futuro. In questo tempo santo, invoco su di voi l’abbondanza della gioia e della pace pasquali e imparto volentieri a voi, al Vescovo Sánchez Sorondo e a tutti i membri dell’accademia la mia Benedizione Apostolica.

Dal Vaticano, 29 aprile 2011

Benedetto XVI

[L'OSSERVATORE ROMANO - Edizione quotidiana - del 5 maggio 2011]
+PetaloNero+
00giovedì 5 maggio 2011 16:21
LE UDIENZE


Il Santo Padre Benedetto XVI ha ricevuto questa mattina in Udienza:

S.E. Mons. Dominic Jala, S.D.B., Arcivescovo di Shillong (India), in Visita "ad Limina Apostolorum";

S.E. Mons. Dominic Lumon, Arcivescovo di Imphal (India); Amministratore Apostolico di Kohima, in Visita "ad Limina Apostolorum";

S.E. Mons. Thomas Menamparampil, S.D,B., Arcivescovo di Guwahati (India), in Visita "ad Limina Apostolorum";

S.E. Mons. Lucas Sirkar, S.D.B., Arcivescovo di Calcutta (India), in Visita "ad Limina Apostolorum",
con l’Arcivescovo Coadiutore: S.E. Mons. Thomas D’Souza.

Il Papa riceve questa mattina in Udienza:
Membri della "Papal Foundation".

Il Santo Padre incontra questo pomeriggio:
l’On. Giorgio Napolitano, Presidente della Repubblica Italiana.














MESSAGGIO DEL SANTO PADRE AL PRESIDENTE DELLA PONTIFICIA COMMISSIONE BIBLICA IN OCCASIONE DELL’ASSEMBLEA PLENARIA


Pubblichiamo di seguito il Messaggio che il Santo Padre Benedetto XVI ha inviato al Presidente della Pontificia Commissione Biblica, Em.mo Card. William J. Levada, in occasione dell’annuale Assemblea Plenaria, riunita quest’anno sul tema: "Ispirazione e Verità della Bibbia":


MESSAGGIO DEL SANTO PADRE

Al Venerato Fratello
Il Signor Cardinale William Levada
Presidente della Pontificia Commissione Biblica

Mi è grato inviare a Lei, al Segretario e a tutti i Membri della Pontificia Commissione Biblica il mio cordiale saluto in occasione dell’annuale Assemblea Plenaria. Codesta Commissione si è radunata per la terza volta occupandosi del tema che le è stato affidato: "Ispirazione e Verità della Bibbia".

Tale tematica costituisce uno dei punti principali della mia Esortazione apostolica postsinodale Verbum Domini, che lo tratta nella parte iniziale (cfr n. 19). «Un concetto chiave - ho scritto in questo Documento - per cogliere il testo sacro come Parola di Dio in parole umane è certamente quello dell'ispirazione» (ibid.). Proprio l'ispirazione come attività di Dio fa sì che nelle parole umane si esprima la Parola di Dio. Di conseguenza, il tema dell'ispirazione è «decisivo per l'adeguato accostamento alle Scritture e per la loro corretta ermeneutica» (ibid.). Infatti, un’interpretazione dei Sacri scritti che trascura o dimentica la loro ispirazione non tiene conto della loro più importante e preziosa caratteristica, della loro provenienza da Dio.

Una tale interpretazione non accede e non fa accedere alla Parola di Dio nelle parole umane e perde quindi l'inestimabile tesoro che contiene per noi la Sacra Scrittura. Questo genere di approccio si occupa di parole meramente umane, benché possano essere, in modo diverso secondo i differenti scritti, parole di una straordinaria profondità e bellezza. Nella discussione sull'ispirazione si tratta dell'intima natura e del decisivo e distintivo significato della Sacra Scrittura, cioè proprio della sua qualità di Parola di Dio.

Nella stessa Esortazione apostolica, ricordavo inoltre che «i Padri sinodali hanno messo in evidenza come al tema dell'ispirazione sia connesso anche il tema della verità delle Scritture. Per questo, un approfondimento della dinamica dell'ispirazione porterà indubbiamente anche ad una maggior comprensione della verità contenuta nei libri sacri» (ibid.). Secondo la Costituzione conciliare Dei Verbum, Dio rivolge a noi la sua parola per «rivelare se stesso e far conoscere il mistero della sua volontà (cfr Ef 1,9)» (n. 2). Mediante la sua Parola, Dio vuole comunicarci tutta la verità su Se stesso e sul suo progetto di salvezza per l'umanità. L'impegno di scoprire sempre di più la verità dei Sacri libri equivale dunque a cercare di conoscere sempre meglio Dio e il mistero della sua volontà salvifica.

«La riflessione teologica ha sempre considerato ispirazione e verità come due concetti chiave per un'ermeneutica ecclesiale delle Sacre Scritture. Tuttavia, si deve riconoscere l'odierna necessità di un approfondimento adeguato di queste realtà, così da poter rispondere meglio alle esigenze riguardanti l'interpretazione dei testi sacri secondo la loro natura» (ibid.). Nell'affrontare il tema «Ispirazione e Verità della Bibbia», la Pontificia Commissione Biblica è chiamata ad offrire il suo specifico e qualificato contributo a questo necessario approfondimento. È infatti essenziale e fondamentale per la vita e la missione della Chiesa che i testi sacri vengano interpretati secondo la loro natura: l'Ispirazione e la Verità sono caratteristiche costitutive di questa natura. Perciò il vostro impegno avrà una vera utilità per la vita e la missione della Chiesa.

Infine vorrei solo accennare al fatto che in una buona ermeneutica non è possibile applicare in modo meccanico il criterio dell’ispirazione, come pure della verità assoluta, estrapolando una singola frase o espressione. Il piano in cui è possibile percepire la Sacra Scrittura come Parola di Dio è quello dell’unità della storia di Dio, in una totalità in cui i singoli elementi si illuminano reciprocamente e si aprono alla comprensione.

Nell'augurare a ciascuno di voi un fruttuoso proseguimento dei vostri lavori, vorrei infine manifestare il mio vivo apprezzamento per l'attività svolta dalla Commissione Biblica per promuovere la conoscenza, lo studio e l’accoglienza della Parola di Dio nel mondo. Con tali sentimenti affido ciascuno di voi alla materna protezione della Vergine Maria, che con tutta la Chiesa invochiamo quale Sedes Sapientiae, e di cuore imparto a Lei, Venerato Fratello, e a tutti i Membri della Pontificia Commissione Biblica una speciale Benedizione Apostolica.

Dal Vaticano, 2 maggio 2011

BENEDICTUS PP. XVI














TESTO DEL VIDEO-MESSAGGIO DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI PER LA FIERA INTERNAZIONALE DEL LIBRO DI SANTO DOMINGO (4-22 MAGGIO 2011)


Pubblichiamo di seguito il testo del video-messaggio che il Santo Padre Benedetto XVI ha inviato in occasione dell’apertura della XIV Fiera Internazionale del Libro di Santo Domingo (4-22 maggio 2011), di cui la Santa Sede è ospite d’onore:

Saludo cordialmente el Señor Presidente de la República, a las Autoridades presentes, a los participantes en el acto inaugural de la decimocuarta Feria Internacional del Libro de Santo Domingo y a toda la amada nación dominicana. Agradezco a los responsables de esta iniciativa la amable invitación que han dirigido a la Santa Sede para participar en ella como invitada de honor, precisamente en este año en que se conmemora el quinto centenario de la erección canónica de la diócesis de Santo Domingo, una de las tres primeras en tierras americanas. Este prestigioso evento dará, sin duda, la oportunidad a multitud de personas de apreciar una significativa muestra de la producción literaria de la Iglesia Católica y su gran aportación a la cultura y al pueblo dominicano, que se aprecia en figuras como la de Monseñor Francisco Arnáiz y el Padre José Luis Sáez, a los que la Feria concede un puesto destacado.

Decía el Venerable Papa Pío XII que el oficio de un buen libro es educar a una comprensión más profunda de las cosas, a pensar y a reflexionar.

Dios mismo ha querido que el Verbo asumiera nuestra débil naturaleza para hacerse comprensible y cercano a los hombres, y ha dispuesto que la única y eterna Palabra divina se expresase, por inspiración del Espíritu Santo, en palabras humanas que pudieran ser plasmadas en forma de libro para que, a través de las Sagradas Escrituras, pudiese llegar a todos la Buena Noticia de la salvación. Que Él les conceda a todos contribuir eficazmente a conservar y difundir también en lo mejor del espíritu humano a través de los libros, legado perenne para todos los hombres. Pido al Todopoderoso que haga dar abundantes frutos a esa Feria del Libro y bendiga a los hijos e hijas de ese País.















UDIENZA AI MEMBRI DELLA "PAPAL FOUNDATION"


Alle ore 12 di questa mattina, nella Sala Clementina del Palazzo Apostolico Vaticano, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza i Membri della "Papal Foundation", in occasione della loro annuale visita a Roma, e rivolge loro le parole di saluto che riportiamo di seguito:


SALUTO DEL SANTO PADRE

Dear Friends,

I am pleased to welcome you, the members of the Papal Foundation, on the occasion of your annual visit to Rome. During this Easter season, marked by spiritual joy and gratitude for the gift of our new life in Christ, I pray that this pilgrimage to the tombs of the apostles and martyrs will renew all of you in your love for the Lord and his Church.

This meeting gives me a welcome opportunity to renew my thanks for the important contribution which the Foundation makes to the Church’s mission by its promotion of charities close to the heart of the Pope. I am most grateful for your involvement in projects aimed at integral human development, your encouragement of the apostolic activities of dioceses and religious congregations throughout the world, your concern for the education of the Church’s future leaders and your support for the activities of the Holy See. The Papal Foundation was born as a means of demonstrating practical solidarity with the Successor of Peter in his solicitude for the universal Church. May you see your commitment to the ideals of the Foundation as a privileged expression of your Christian engagement in the Church and before the world. In this way, you will testify that the Church is missionary by her very nature; for "it is our responsibility to pass on what, by God’s grace, we ourselves have received" (Verbum Domini, 91).

Dear friends, with these sentiments and with affection in the Lord, I commend you and your families to the loving intercession of Mary, Mother of the Church, and cordially impart my Apostolic Blessing as a pledge of Easter joy and peace.
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